Un acte de Foi { Pv ~ Lizzy }

La clef tourne dans la serrure... et coince, encore une fois. Finalement c'était devenu une habitude, il fallait toujours que le jeune homme aux cheveux pastels se reprennent à trois ou quatre fois pour pouvoir ouvrir sa porte d'entrée. Tout était dans le fait de jouer avec la distance de la clef. Un peu trop loin et une des dents, légèrement tordue, bloquait au trois-quarts du mouvement. Pas assez loin et il ne pouvait tout simplement pas déverrouiller l'entrée de son logis, l'obligeant à reprendre depuis le début. Car oui, il se devait de fermer à double-tour, sinon un simple coup de pied dans la porte pouvait permettre de l'ouvrir... Toutefois, une fois fermée à double-tour, il se devait d'opérer la double-action inverse sinon son logis empêchait toute forme d'intrusion, même brutale. Le tout d'un seul trait.

Une fois, pour pouvoir ouvrir, il y avait passé une dizaine de minutes. Maintenant, avec l'entraînement de trois mois complets, ce n'était plus qu'une affaire de quelques millimètres dont la mémoire musculaire s'occupait sans trop de souci. Il avait bien demandé à sa logeuse, une vieille harpie aigrie, de changer la porte, mais cette dernière avait caquetée au téléphone qu'elle n'en avait rien à faire. Surtout qu'elle ne dépenserait pas un centime pour ce taudis, étant donné qu'elle comptait le démolir dans quelques années pour en faire une installation un peu plus grande, mais avant tout bien plus neuve. En soi, Koda s'était simplement dit qu'elle crèverait avant de lancer son projet immobilier, mais il eut l'intelligence de garder cette réflexion pour lui. Ah ! Voilà, la porte venait de produire son premier puis second claquement, informant le jeune homme qu'il pouvait enfin retrouver ses pénates. Un mouvement de poignée et... Il envoie la porte d'un mouvement sec vers l'intérieur, produisant un claquement soudain.

Raspoutine sursaute depuis l'étagère de l'entrée, s'enfuyant vers le fond du petit appartement. Koda avait apprit depuis un moment que son crétin de chat avait la vilaine envie d'aller se balader, et claquer la porte était sa solution toute trouvée pour le dissuader. Au moins, ça lui laissait le temps de se glisser d'une traite dans son logis et de refermer l'entrée avant que son félin ne s'échappe. Enfin, il jette son manteau sur la chaise qu'il avait placé dans l'entrée pour ça, accroche son trousseau au mur, puis observe, juste à sa droite, le petit enclos cuisine. Une vaisselle l'attends depuis hier, et l'envie de s'en occuper frôlait le néant absolu. Au moins, le ménage avait été fait depuis deux bons jours, ce qui faisait qu'il pouvait regarder au-dessus du coin cuisine, vers le fond de son appartement, et observer que nulle vaisselle ni reste de linge sale ne traînait dans le salon. Juste son fauteuil en mauvais état, en partie ouvert, sa table basse en bois, son meuble télé et la petite bibliothèque qu'il avait réussi à agencer pour pouvoir se déplacer dans ces quelques dix mètres carrés sans devoir enjamber quoi que ce soit.

Ouais, il faisait bon d'être chez soi. Raspoutine était monté sur la table basse et le regardait de cet air dont les félins ont le secret, entre reproche et sentiment de supériorité innée. Il eut pour seule réponse de voir son maître fermer la porte à clef, du premier coup cette fois-ci, puis d'attraper son sac et rentrer dans la maisonnée, produisant trois maigres pas pour enfin déposer son bagage sur le canapé.

" Tu sais, un jour, tu vas te prendre la porte et tu vas rien comprendre.
 -  Wwrraaaouuuuh...
 -  Ronchonne si tu veux. T'veux une pâté ? "

Plongeant sa main dans son sac, le damoiseau aux airs efféminés sortit une boîte de huit-cents grammes de pâté au poulet, dont la seule apparition suffit pour mettre le félin en émoi. Finit la bouderie, le voilà qui se jette au sol et file en direction de la cuisine, avant de monter sur la surface séparant les deux parties de l'entrée, cuisine et salon. Puis le matou posa fièrement ses fesses devant les gamelles qui s'y trouvent, attendant son dîner. Le jeune homme aux cheveux lilas se redressa donc et couvrit la bien maigre distance tout en ouvrant la canette, puis attrapa une cuillère à l'autre bout de cette partie "bar" avant de vider l'entièreté du contenant d'aluminium devant son félin déjà visiblement bien nourri.

" Voiiiiiilà, régales-toi donc. "

Au bruit de Raspoutine se jetant sur la pâté, Koda se retourne et file au fond du salon, prenant la porte de gauche pour atteindre un petit couloir. À sa droite, la salle de bain, mais pour être tout à fait honnête, il n'avait pas prévu de prendre sa douche de suite. En revanche, il continue pour aller au bout de ce petit passage et atteindre sa chambrée, dans laquelle il se glisse pour enlever ses chaussures, les jeter dans un coin de la pièce, puis se débarrasser de son haut. La moitié des hommes et des femmes de ce pays se scandaliseraient d'autant d'impudeur, mais il aimait bien être juste en short chez lui, ça lui donnait l'impression d'être libre. Puis généralement, avec le couple de tourtereaux vivant au-dessus de chez lui, qui ont tendance à vivre nus (il le savait pour avoir osé un jour leur demander un peu de farine), qui donc passent leur vie à surchauffer leur appartement, il ne faisait jamais suffisamment froid dans son propre logis pour qu'il se sente le devoir de se couvrir. Bon, parfois, le damoiseau s'emmitouflait dans un gros plaid, mais ça c'était plutôt une affaire de confort. Et tiens, en parlant de confort...

Il passa par-dessus le lit et se retrouva devant son armoire, dont il tira l'épaisse couverture douillette. Il n'avait pas cours demain, ni d'obligations, ce qui était un peu le résumé de ses journées, aussi il allait se poser dans le salon et glander. S'enroulant donc dans son cocon de douceur, il fait le chemin retour, passant du lit au sol, esquivant le coin de son bureau, puis retraversant le couloir pour alors se jeter sur le canapé comme le ferait une otarie en pleine séance de relaxation sous le soleil. Le vieux canapé se permit un couinement de détresse que le jeune homme ignora promptement, préférant étendre le bras pour attraper la télécommande de la télévision, puis d'entamer une petite observation de ce qui passait en cette heure de la soirée. Tiens, d'ailleurs, la lumière des lampadaires à l'extérieur le gênait. Il se redressa donc un court instant pour tirer ses vieux rideaux, puis se permit un nouveau mouvement de baleineau pour retrouver sa confortable position. Un petit peu de zapette fut suffisant pour qu'il trouve un film d'action à la noix, le genre de spectacle dont on profite en éteignant son cerveau... Puis il reposa la télécommande sur la table basse, profitant pauvrement de sa soirée, non sans laisser échapper un bâillement.

" Pffrrr, les cons, on voit que c'est une marionnette ! "

Cela faisait plusieurs semaines que Lizzy s'ennuyait, aucunes missions, rien nada, l'Ordre semblait l'avoir oublié. Mais si cela était le cas de l'Ordre, ce n'était pas le cas de trois de ses camarades qui n'arrétaient pas de lui tourner autours, lui lançant des regards et sous-entendus vulgaires. Notre jeune amie commençait à être fatiguée par tout cela. Elle savait que si elle allait se plaindre, elle ne ferait qu'aggraver sa situation, au risque même de se faire baiser par son officier supérieur, qui inviterait même le fameux trio à profiter de la situation. La belle n'avait rien contre en règle générale, du moins elle acceptait cette réalité. Mais la lassitude, la fatigue de vivre et revivre toujours la même réalité commençait à lui taper sur les nerfs. C'était pour cela qu'elle désespérait presque de partir en mission. Ce fut en regardant le mur gris de sa chambre, qu'une idée lui vint. Elle se rappelait de ses couleurs, ses bruits, de cette réalité différente de la sienne, qu'elle avait une fois expérimenté. Et si à l'époque, elle avait assez mal vécue l'expérience, le temps qui passe et sa situation rendait ses souvenirs quelque peu différent. Elle pouvait gouter à cette liberté, expérimenter une nouvelle expérience, il lui suffisait d'ouvrir un portail vers ce monde.

La dernière fois Lizzy avait réussit à créer un passage, un peu par hasard et cela lui avait demandé beaucoup d'effort. Sans compter qu'aujourd'hui elle ne pouvait compter sur son brassard pour l'aider à canaliser son don. Ce dernier avait été abimé lors de sa dernière mission, ce qui expliquait peut être le fait qu'elle restait à la caserne. Mais notre jeune amie, n'allait pas se laisser arrêter pour si peu. Depuis le temps n'avait elle pas améliorer son contrôle, renforcer sa volonté et son esprit ? Pleine d'assurance et de prétention, Lizzy tenta d'ouvrir ce fameux portail, mais rien ne se passa. Elle sentit l'énergie parcourir son corps, la vit crépiter devant elle mais rien. Par contre, aucun contre coup ou fatigue qu'il soit physique ou mental. Tétue et déterminée, elle recommença encore et encore, rassurée par le fait qu'à part une légère migraine elle se sentait en pleine forme. Ce fut au bout du 9ème essai que  le portail apparut, il était sombre et instable. Il semblait donner sur une pièce, mais elle avait bien du mal à distinguer quoique ce soit concernant cette dernière. C'est alors qu'elle entendit des bruits de pas se diriger vers sa chambre et qu'elle remarqua la lumière rouge qui clignotait au dessus de la porte de sa chambre. La panique venant, la jeune femme se leva et tenta de dissiper ce portail, on lui avait interdit d'utiliser son don dans la caserne en dehors des séances d'entrainements. La dernière fois qu'elle avait enfreint cette interdit, elle s'était retrouvée punie, envoyée dans un cachot de méditation. Normalement ce dernier servait à réfléchir sur ses fautes et erreurs, mais pour Lizzy cela ressemblait plus à un endroit triste, sombre, froid. Alors que les bruits de pas se rapprochaient, la jeune femme sentait la tension la gagner et avec elle la perte de son contrôle. Elle ne savait pas ce qui pouvait se passer, soit le portail se refermé, soit il explosait. Cherchant une solution, faisant les cents pas, elle surprise de voir la porte s'ouvrir violemment et reculant perdit l'équilibre et passa à travers le portail qui à peine l'eut elle traversé se dissipa.

La jeune femme avait les jambes sur ce qui ressemblait à un lit, alors que le reste de son corps venait de heurter le sol. Ayant pour seul vêtement, une culotte et un caraco court, qui laissait apparaitre son ventre, la jeune femme se retrouvait dans une chambre inconnue. Alors qu'elle essayait de se relever, une migraine des plus violente et un épuisement total lui firent comprendre qu'elle avait dépassé ses limites. Elle glissa sur le sol, essayant de se relever avec bien des difficultés et finit par parvenir à s'assoir sur le lit qui l'avait accueillit ... " bravo ma fille et maintenant " ... Se massant le crane, elle fut rassurée de ne constater aucune blessure, juste une bosse. Tant qu'elle ne bougeait pas la migraine semblait s'apaiser, mais la léthargie la gagna et elle finit par s'allonger et commença à plonger dans une léger sommeil.

La soirée était mollassonne. Il faut dire que le jeune homme n'avait absolument aucune envie de se bouger, ni de se préparer à manger. Tout au plus, il se contenta de regarder son émission, s'amusant de voir son matou se déplacer, tout aussi peu énergique que lui, à l'intérieur de l'appartement, jusqu'à ce que l'activité toute relative l'amène à se lover dans un coin du salon. Ce n'était pas une grande soirée, mais c'est ce que l'efféminé appréciait. Ricanant parfois de son film de piètre qualité, il se laissait aller à la somnolence, ne suivant même pas l'histoire, se focalisant seulement sur les erreurs et les faux raccords. Bon moyens de se plaindre ou se moquer sans jamais avoir à vraiment s'investir dans quoi que ce soit.

Mais bon, le temps passait malgré tout. La nuit se poursuivait malgré la médiocrité de l'instant, si bien qu'il paraissait évident pour le damoiseau que sa propre fatigue lui donnait de plus en plus envie d'aller retrouver sa couette et son matelas. Autant dire que le simple fait de devoir se redresser ne fut pas bien accueillit dans l'esprit du damoiseau, mais c'est d'un effort las qu'il parvint à se mettre assis avant de regarder l'écran de télévision. Les pubs défilaient d'ici à la prochaine partie de soirée. Autant dire que plus rien d'intéressant ne saurait survenir, aussi attrapa-t'il la zapette posée sur sa table basse avant d'éteindre l'outil de distraction devant lui. L'étape d'après fut de se lever, d'étendre ses muscles pour faire passer la torpeur dans laquelle ils s'étaient baignés, puis de faire trois pas maladroit en direction de l'interrupteur pour éteindre les lumières. Voilà, pas de dépenses supplémentaires d'électricité, il allait pouvoir se diriger vers son lit avec l'esprit serein. Un pas après l'autre, il traversa son salon surchargé, puis se glissa dans le petit couloir vers sa chambre...

En revanche, quand il ouvrit la porte de son cocon personnel, il s'arrêta à mi-chemin. Les lumières de la rue baignaient légèrement la pièce de cette couleur orangée, il la connaissait par coeur, et s'aurait été normalement un spectacle qui n'aurait jamais eut le don de le surprendre. Par contre, quelque-chose laissait son corps se faire caresser par cette luminosité du soir, un quelque-chose qui n'était pas là deux heures plus tôt, quand il était allé prendre son plaid pour s'emmitoufler dedans. Il .... Il y avait quelqu'un dans sa chambre ! Oh putain de ...! Presque trop endormi pour parfaitement réfléchir, le jeune homme chercha autour de lui un éventuel moyen de se défendre. Ce n'est que face à l'échec cuisant qui s'ensuivit qu'il put enfin réfléchir un minimum, ses neurones reprenant lentement de l'activité dans sa caboche. Il se tourna vers la porte, s'en approcha sans un bruit, et pris le temps d'observer un peu plus en détail ce qu'il se passait dans sa chambrée :

La personne qui se trouvait là était immobile, allongée sur son lit. Dormait-elle ? Peut-être, en tout cas elle ne semblait pas avoir fouillée dans ses affaires, ni même avoir cherchée à le prendre par surprise, alors que bon, il aurait été une cible de choix tandis qu'il comatait sur son canapé. Et puis comment cette personne était-elle arrivée ici ? Par la fenêtre ? Y'avais deux étages quand même, surtout que Köda se rappelait bien ne pas avoir ouvert celle-ci. Par ce temps froid, s'aurait été proprement insupportable ! Par contre, il se devait de se rendre compte d'une chose : la personne qui se trouvait actuellement dans son champ de vision avait en plus l'outrage de s'être simplement laissée aller à la détente la plus tranquille, simplement vêtue d'une culotte et d'un haut. Et ce n'est pas parce que Köda était en short que ça voulait dire quoi que ce soit, lui il était actuellement dans SON logis. Par contre cela jouait encore un peu plus en la faveur de sa première théorie : Cette personne dormait sûrement, sur son lit, dans ses affaires !

Bon, pas besoin d'arme, en revanche, il commençait à sentir un petit désir de vengeance naître au coeur de sa poitrine. L'on envahit pas son logis comme ça ! Il fit demi-tour, arriva immédiatement devant la porte de sa salle de bain, l'ouvrit alors pour refermer instantanément après son passage, puis alluma la lumière. Juste devant ses yeux se trouvait les cordes dont il se servait pour étendre son linge. Du matériel qu'il avait chiper il ne savait plus où, mais en tout cas du matériel robuste, épais, quelque chose qu'il pouvait utiliser pour s'éviter bien des mésaventures. Et c'est effectivement ce qu'il avait en tête : Il détacha son installation, enroula le tout pour pouvoir facilement s'en servir, puis éteignit les lumières de la salle de bain pour retourner en direction du couloir. Un coup d'oeil dans sa chambre : Parfait, l'endormie était encore en plein songe. Il poussa donc la porte sans un bruit, se glissa à pas feutré dans la chambre et s'approcha de son lit. Quand il vit le corps et le visage de celle qui avait décidée d'envahir son logis, ce ne fut pas sans déglutir d'ailleurs ! Putain, c'était une sacrée beauté.

Mais il ne fallait pas se laisser leurrer. Il lui ligota les poignets par dessus la tête, puis glissa la corde par dessous le matelas pour aller attacher le reste aux lattes de son sommier, au moins ainsi elle ne pouvait pas vraiment quitter le matelas, ni se redresser, et il n'y avait bien que ses hanches et ses jambes qui pourraient bouger... Mais c'était pas franchement ce à quoi il pensait actuellement. Honnêtement, il ne pouvait arrêter de la reluquer. Que faisait une femme aussi belle chez lui ? Une criminelle venue s'abriter ? Ou un cadeau des dieux ? Difficile de savoir, en revanche son compagnon était en train de se réveiller sous son short.

" ... Après tout... Je suis chez moi, non ? "

Après s'être rassuré à demi-mot, voilà que le damoiseau ôte son short, profitant presque héroïquement de ce bonheur que d'être nu chez lui. Puis se retourna en direction de son intrus à la peau cuivrée.

" Alors alors alors, que vais-je faire de cette vilaine fille ? "

Lizzy se trouvait actuellement dans un état de semi inconscience, l'utilisation de son pouvoir, combiné au changement de dimension lui donnait l'impression de rêver. N'avait elle pas entendu quelqu'un arriver, elle devait fuir, elle avait utiliser son pouvoir sans autorisation. Elle se rappela alors qu'elle n'était plus dans sa chambre, qu'elle était à l'abri. La silhouette qu'elle devinait à travers les brumes de son inconscience devait juste être une réminiscence de sa crainte, une illusion dut à son état de fatigue mentale. Mais quelque chose clochait dans sa réflexion léthargique. Elle avait traversé le portail et était arrivée quelque part, dans une chambre. Se pouvait il que cette silhouette qui se rapprochait appartenait au maitre des lieux. Un sentiment de danger commença alors à titiller son esprit. Ce dernier s'intensifia lorsqu'elle sentit qu'on lui attachait les poignets. Même si elle commençait à revenir à elle, son esprit restait léthargique et ses réactions étaient môles, sans force. Malgré tout, elle tenta de se libérer, de résister, mais rien n'y fit, elle se retrouva avec les bras maintenus au dessus de sa tête, dans une position de faiblesse. Elle tenta une nouvelle fois de se dégager, essayant de frapper son agresseur de ses jambes, mais ce dernier semblait s'y connaitre et faisait en sorte de ne pas être à portée de ces dernières. Même sa puissance physique semblait ne pas suffire, son esprit et son corps ne semblant pas totalement en phase, l'un étant épuisé et l'autre stressé.

Sa conscience retrouvant peu à peu sa lucidité, elle entendit ses paroles et si elle ne comprenait pas le sens des ces dernières, le fait que cet étranger se retrouvait nu, lui faisant prendre conscience de leur sens. Elle qui avait fuit une possible séance de baise avec le responsable de garde, la voilà qu'elle allait subir le même sort. Mais de ce qu'elle discernait, celui chez qui elle avait attiré, était plus agréable presque féminin. Perception que ce sexe qui se dressait démentait totalement. Prenant une grande inspiration, Lizzy essaya de répondre à la question. Durant sa formation, elle avait étudié plusieurs langages, mais étonnement elle se rendit compte qu'elle parvenait maintenant à comprendre parfaitement celui qui l'avait attaché ... " Écoute, je suis désolé de m'être introduite chez toi, mais je ne suis pas méchante, tu pourrais me détacher " ... Lizzy accompagna ses parole d'un sourire amical et chaleureux. Elle était sincère et espérait parvenir à convaincre le jeune homme qui lui faisait face. Elle comptait aussi pouvoir gagner du temps, afin de retrouver toute ses capacités car étrangement sa force physique semblait lui faire défaut, du moins partiellement. Était il possible qu'ici, elle ne puisse utiliser toute sa puissance. Elle devait cacher ce doute, qui commençait à la gagner, montrer de la faiblesse dans sa situation pourrait lui attirer plus d'ennuis qu'elle en avait déjà.

Elle gesticulait énormément. Dans les faits, Köda aurait put y sentir la preuve de sa conscience, même légère, mais l'urgence de la situation l'avait amené à ignorer ces mouvements maladroits pour mieux s'affairer à l'empêcher de pouvoir réagir dans le cas éventuel où elle se "réveillerait" réellement. Il ne s'était même pas vraiment arrêté pour observer la femme dans ses draps, tout au plus avait-il remarqué sa tenue des plus légère, mais autrement, elle n'avait pas eut plus d'intérêt pour lui que n'importe quel autre "agresseur" potentiel s'étant retrouvé au beau milieu de son logis. La survie avant les piètres idées. C'était d'ailleurs ce qui était en train de se jouer désormais : Maintenant qu'il ne craignait plus de voir l'étrange intrus se remettre de sa torpeur, quitter le confort de son lit pour mieux lui sauter à la figure, il commençait à peine à se sentir de nouveau à l'aise, suffisamment en tout cas pour que son esprit salace se permette enfin de reluquer l'évanouie. Une observation qui, bien sûr, avait appeler au garde-à-vous son soldat !

Car de la peau divinement halée de cette femme, de sa forme physique qu'il devinait excellente grâce aux remous délicats de son haut, non sans parler de ses lèvres rebondies, il y avait plus d'un détail pour lui donner envie de fondre sur elle. Il y avait désormais, de manière particulièrement imprévue pour être tout à fait honnête, la position de cette femme, bras relevés et corps offerts. Une position de faiblesse qui, malgré tout, éveillait les plus terribles instincts du jeune homme, surtout que son esprit lui intimait qu'il était actuellement dans une situation où tout les droits lui revenaient. Après tout, il était chez lui, elle était une intrus, rien ne l'empêchait de se comporter comme il le désirait, comment pourrait-elle aller se plaindre alors même que ses actions étaient déjà répréhensibles ? Alors oui, il avait ôté son short, oui, il était désormais nu, son mandrin fièrement dressé devant lui, prêt éventuellement à être utilisé de biens terribles manières... Mais en soi, seuls les plus grands idiots du monde ne se permettent pas de sauter sur un tel banquet, encore plus quand tout va en leur sens !

Il s'approchait donc du bord du lit, se parlant à lui-même quand ... Quand soudain, il reçut une faible réponse. D'une voix basse, sûrement ferme dans la vie de tout les jours au vue de l'intonation, mais qui était, pour le coup, un premier retour laborieux de la part de cette belle endormie.

" Écoute, je suis désolé de m'être introduite chez toi, mais je ne suis pas méchante, tu pourrais me détacher. "

Il s'arrêta un instant. Le propos était en soi peu surprenant, mais c'était plutôt le fait qu'elle cherchait à s'excuser qui avait vraiment eut raison de son mouvement. Elle "n'était pas méchante" ? Ça il ne pouvait pas le vérifier, ni même le supposer au vu de la situation. Quant à la détacher, elle rêvait éveillée, jamais le jeune homme ne risquerait de lui détacher ses poignets, le risque était bien trop gros, surtout que même si elle semblait encore gesticuler péniblement, ce pouvait tout à fait être une feinte difficulté pour mieux s'en prendre à lui par la suite. En revanche, ses excuses l'avait effectivement stoppé, pour la simple et bonne raison qu'elle assumait avoir pénétrée chez lui sans la moindre forme d'autorisation, ce qui en soi permettant à l'efféminé de prendre conscience que si elle pouvait jouer la comédie, elle n'était pas non plus une menteuse en plein délire, incapable d'accepter ses torts. Ce constat amena le jeune homme à réfléchir, quelque chose d'autant plus difficile que son compagnon lui envoyait aussi de biens vilains signaux, parasitant sa réflexion de pensées libidineuses. Toutefois, il changea d'angle d'attaque :

" Non "

Il découpe ce mot de manière sèche, grave, afin de bien faire comprendre que la demande de cette femme était absolument irréalisable ! Les bons samaritains, ça n'existe pas, et si elle n'était pas méchante, de ses propres dires, lui pouvait clairement l'être, ce sans la moindre forme de pitié. En revanche, une fois qu'il fut bien sûr qu'elle avait eut le temps de comprendre son refus malgré sa torpeur, le beau damoiseau s'approcha encore un peu du lit, au niveau de la tête de cette demoiselle. Sûrement même un peu trop près, étant donné qu'elle pouvait avoir pleine vue sur le magnifique barreau de chair que l'androgyne avait libéré plus tôt.

" Non seulement tu pourrais m'attaquer, mais j'sais même pas ce que t'as pu bouffer pour être dans ce genre d'état ! J'serai vraiment débile de te libérer sur parole ! "

Il fit le choix de s'accroupir après coup. En un sens, peut-être que cela put rassurer son intrus, étant donné qu'elle n'avait plus l'érection du damoiseau devant les yeux, en revanche elle se retrouvait désormais devant le visage délicat et fin de Köda. Là, dans la pénombre, elle pourrait très sûrement le prendre pour une jeune femme si elle n'avait pas aperçue plus tôt sa virilité, les grands yeux de l'éphèbe, sa chevelure violacée, ainsi que ses petites lèvres fines donnant tout du portrait de la vierge délicate. Il en fit même un peu plus, croisant ses bras sur le bord du lit pour y apposer sa joue, contemplant alors avec un air lascif les traits de l'étrangère emprisonnée dans ses draps. Une idée lui venait, une idée sûrement bien mauvaise, mais ... Après tout, rien ne l'empêchait de mal se comporter. Il observait encore les traits de la dame quand il prit la décision de s'abandonner à ses démons, de simplement utiliser cette dame à son avantage. Plus qu'à savoir si elle allait effectivement se prendre au jeu, ou lire dans celui-ci afin de ne pas perdre son honneur en plus de son intégrité :

" Quant au fait que tu n'es pas méchante ... J'en sais foutre rien. Qu'est-ce qui me prouve que tu es une gentille fille ? Jusqu'ici, j'ai juste vu une envahisseuse qui fait mine de s'excuser. Aucune preuve de ta bonne foi, aucune proposition pour que j'accepte tes excuses ! Tu me demandes d'être gentil et d'obéir quand je n'ai vu ni gentillesse ni obéissance de ta part... "

Le propos sous-jacent était "donne moi pour que je te donne en retour". Il avait d'ailleurs bon espoir que dans sa position elle accepte sans broncher, voir qu'elle lui propose naturellement des solutions bien salaces. Si elle amenait d'elle-même le sujet sexuel, il comptait bien en profiter, surtout pour ensuite jouer de la culpabilité de la femme. L'idée qu'elle puisse offrir un petit peu contre libération, puis qu'il la trahisse pour mieux lui asséner qu'elle l'avait provoqué... Heureusement qu'elle ne voyait pas l'érection du jeune homme, les tressaillements de celle-ci aurait sûrement livré ce qui se tramait dans son esprit.

La situation ne semblait pas vouloir s'améliorer pour Lizzy, le jeune homme ne semblait pas vouloir la libérer et sa force semblait être bridée. Alors qu'elle se demandait comment se sortir de cette situation, espérant un changement de comportement de son hôte. Le "non" avait été ferme presque définitif. mais cette dernière ne fit pas vaciller la volonté de la belle guerrière. Lizzy pouvait maintenant clairement percevoir le jeune homme, ce dernier lui sembla bien jeune, pour vivre seule. Malgré tout, elle pouvait lire dans son regard, que ce jeune âge n’affectait en rien sa détermination à garder l'avantage sur elle. Perception, sentiment qui se fit vérité, peu après, de la bouche même du jeune homme.

Lizzy se retrouva d'une certaine manière dans une situation assez habituelle. La raison à cela, la proposition faite à mots plus ou moins cachés par le jeune androgyne à la masculinité visible. La jeune femme ferma les yeux, elle avait tenté de fuir les avances de son supérieur et de certains de ses camarades, pour se retrouver dans une telle situation ... " Comment puis-je te prouver que je ne représente pas une menace ? " ... Lizzy savait ce qu'attendait le jeune homme, il voulait qu'elle propose la solution. La jeune femme plongea son regard dans celui du jeune homme et laissa échapper un léger soupir. La raison, la détermination, mais aussi ce désir qu'il essayait de lui cacher. Oh, il était doué pour cacher ses intentions, mais la belle était devenue une experte pour lire le désir chez les hommes ... " Je comprend, je suis rentrée chez toi sans ta permission, violant ton domaine " ... elle laissa un peu de temps ... " tu n'as pas forcément toujours l'occasion d'avoir une fille telle que moi dans ton lit et je pourrais t'aider avec ton érection " ... La belle laissa afficher un sourire plus que sensuel sur ses lèvres qui s’entrouvraient légèrement pour laisser la pointe de sa langue venir les caresser.

" Comment puis-je te prouver que je ne représente pas une menace ? "

Voilà bien une question qui présentait une forme d'intérêt pour le damoiseau, mais en soi, il ne s'agissait clairement pas de la réponse qu'il attendait ! De savoir si elle pouvait prouver qu'elle n'était pas une menace n'était pas le genre de chose que se demandait l'éphèbe, malgré tout ce qu'il avait put dire précédemment. En tout cas, plus maintenant qu'il l'avait attachée. Mais il n'était pas dans l'esprit de la jeune femme, il n'avait pas conscience que s'il cachait bien son jeu, celle qui lui faisait face avait toutefois une sagacité à nulle autre pareil dès lors qu'elle se devait de percevoir les mots empoisonnés des hommes. Il jouait de manière à ne pas lui donner l'impression d'en avoir après sa chair, se pensait bien malin pour l'amener à "s'offrir" d'elle-même, ce afin de justifier tout les écarts possibles et imaginables auxquels il s'adonnerait. Finalement, il était en train de se faire prendre à son propre jeu, mais est-ce qu'il en paierait le prix ? En tout cas, pas pour l'instant, aveuglé qu'il était par les hormones et le désir qui le poussait doucement, lentement, vers l'imprudence.

 " Je comprend, je suis rentrée chez toi sans ta permission, violant ton domaine. "

Le jeune homme manqua déglutir. Si elle n'avait pas foncièrement conscience des mots qu'elle utilisait, difficile en revanche d'en nier l'efficacité, presque la muette provocation aux yeux du jeune homme. Car oui, quand elle parlait de "violer" son domaine, il ne fallut pas le moindre petit instant de latence pour que le jeune homme se dise tout bas qu'il avait envie de lui rendre la pareille, exactement par ces mêmes mots. Cette beauté bronzée qui se tordait légèrement dans les draps de son lit, il la dévorait du regard avec un air affamé, il n'y avait bien que son esprit pour lui hurler de ne pas s'abattre sur sa proie en l'instant, encore plus après qu'elle se soit exprimée. Mais non, il avait un instinct de félin en l'instant, il savait au plus profond de lui que de jouer avec elle, de l'amener à rentrer dans son jeu, volontairement ou non, rendrait l'expérience ô combien plus intéressante. Cette conviction était ainsi le fer de son comportement, malgré la douleur terrible qu'il ressentait entre ses jambes, renforcé par l'impatience d'y ressentir à la place un plaisir bestial. Il se devait de tenir, jusqu'à ce qu'elle fléchisse, qu'elle aille un peu trop loin dans ses tentatives de se  libérer. Juste un tout petit peu trop loin ...

" Tu n'as pas forcément toujours l'occasion d'avoir une fille telle que moi dans ton lit et je pourrais t'aider avec ton érection. "

Il ... D'accord il ne s'était peut-être pas préparé à un résultat aussi rapide. En fait, cela arriva si vite qu'il ne put sûrement pas cacher, même un bien court instant, un visage surprit, presque mignon au vu de ses traits féminins, poussant l'expression faciale vers un air presque effarouché, virginal. Certes, il pouvait la voir, avec son sourire qui semblait promettre quelques suaves délicatesses, aussi honnête qu'il aurait put l'espérer dans ce genre de situation. Force était aussi de remarquer que malgré son petit jeu, non sans parler de la luminosité bien faiblarde des lieux, l'androgyne n'avait clairement pas put lui cacher son érection monstrueuse. Qu'il n'avait prit soin de cacher son bassin de la vue de sa prisonnière que trop tard par rapport à ses plans. Cela lui coûtait-il quoi que ce soit ? Eh bien difficile d'en juger, tant et si bien qu'il reprit rapidement le contrôle de lui même en secouant un bien court instant sa tête, pour ensuite plonger de nouveau son regard dans les yeux de son otage :

Elle avait de larges prunelles sombres. Honnêtement, le damoiseau cherchait tant bien que mal à y voir une forme de tromperie, pourtant il ne parvenait à y lire que délicatesse et légère pointe de lascivité. Se faisait-il avoir ? Est-ce qu'elle était, en soi, plus maline que lui sur le sujet ? Voilà bien des questions qui apparaissaient dans sa caboche, rentrant méchamment en contradiction avec ses multiples désirs. En fait, il commençait à entrevoir deux possibilités pour lui répondre, maintenant qu'il s'était remis du coup de chaud qui avait ensuivit les délicieuses paroles de la femme : Soit il jouait la carte de l'outré, jugeant les paroles de l'étrangère ô combien audacieuses afin de l'attaquer sur ses bonnes moeurs, soit... Il acceptait qu'elle pouvait lui faire là une vraie proposition, un aveu de faiblesse qui ne demandait qu'à ce qu'il accepte pour que "tout s'arrange" entre les deux. Il ... ne sut malheureusement pas lutter contre ses instincts masculins, fermant finalement les yeux pour se redresser, son corps fin et gracile se révélant de nouveau aux yeux de la femme.

En cet instant, l'érection sublime du damoiseau jurait très sûrement avec son élégance féminine.

" C'est vrai, j'ai rarement une beauté comme toi qui s'infiltre dans ma piaule. Et c'est pas facile j'vais t'l'avouer ! "

Il s'approcha un peu, faisant plein attention à son souffle qui commençait à s'appesantir, l'excitation faisant battre plus vivement son coeur, le rendant de plus en plus proche de l'halètement. Elle avait raison, le jeune homme avait rarement une telle occasion devant lui. En soi, il n'avait même que rarement eut une compagne, sa chance n'ayant commencée à tourner que depuis le début d'année. C'était un bon menteur, mais un homme inexpérimenté, ce qui commençait à lui jouer des tours. Il faiblissait trop vite face aux actions de la sublime dame dans ses draps. En tout cas il posa lentement ses fesses sur le bord de son lit, croisa ses jambes, ce qui fit que son mandrin se pencha en direction du regard de l'emprisonnée, puis pivota son menton en direction de la beauté étrangère. Il risquait de perdre sa proie à faire n'importe quoi, elle avait l'air suffisamment fière et forte naturellement pour pouvoir normalement prendre le dessus sur lui et sa frêle constitution... Pourtant, l'excès de confiance l'amena à tapoter sur le bout de son sexe d'un geste bien théâtral, pour enfin répondre à son invitation :

" Tu sais quoi ? Oui tu pourrais m'aider. Te voir m'a foutu dans tout mes états ... Et j'arrive pas à me calmer. Je t'écoutes, que me proposes-tu ? Puis ... je promets de te libérer en échange, ok ? "

Simple et absolu mensonge ... mais allait-elle y croire ?

Si Lizzy avait put constater le désir chez son hôte, elle n'avait pas réellement put en prendre pleinement conscience. Ce fut chose faite lorsqu'il se releva et la belle eu bien du mal à cacher sa surprise et on peut le dire angoisse. Heureusement que le faible éclairage de la pièce jouait aussi en sa faveur à cet instant. Si elle comptait jouer de sa sensualité pour gagner du temps et reprendre l'avantage, ce qu'elle venait de découvrir risquait de changer quelque peu les choses. La jeune femme n'était pas certaine de pouvoir résister au désir de découvrir ce qu'un tel engin pourrait lui faire ressentir. Elle pourrait fort bien totalement se soumettre à ce dernier. Mais peut être que ce jeune homme n'était pas assez expérimenté pour savoir utiliser pleinement tout le potentiel présenté. Lorsqu'il vint s'assoir sur le lit, se donnant une attitude pleine d'assurance, Lizzy pensa percevoir ce qu'elle espérait. Il venait de reconnaitre qu'il n'était pas habitué à se retrouver avec une telle opportunité. Même si Lizzy n'était pas arrogante, concernant sa beauté, elle savait que peu d'homme n'éprouverait aucun désir si elle s'offrait à eux. Son hôte, lui paraissait bien jeune maintenant qu'elle pouvait le voir, même si son regard avait bien du mal à se détacher de ce mandrin de chair qui penchait dans sa direction. Ce fut avec un sourire charmeur et sensuel qu'elle entendit la proposition ... " Ecoute, attachée telle que je le suis, je ne peux t'offrir grand chose " ... Petit mensonge, si elle ne lui offrait aucune résistance, il pourrait jouir d'elle de plusieurs manières, après tout il lui suffisait de se placer entre ses jambes pour obtenir d'elle ce que tout homme désirait ... " Libère moi et tu pourras jouir de mon corps comme bon te semble, sans parler du fait qu'au vu de ton gabarit il t'en sera plus facile d'en jouir totalement " ... Lizzy comptait sur une inexpérience, une certaine innocence du fait de son âge. Dans son monde, elle avait déjà eu l'occasion d'avoir à faire avec de jeunes hommes, peu voir pas expérimenté et il ne lui avait pas fallut longtemps pour qu'ils soient pleinement satisfait sans pour autant avoir put pleinement goûter à toutes les possibilités. Bien sûr, elle avait aussi eu à faire à d'autre bien plus expérimentés, mais tous étaient passé entre les mains de certains membres de l'Ordre et avaient perdu toute innocence depuis longtemps.