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Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

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Physalis

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Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

vendredi 20 janvier 2023, 15:30:47


Seikusu, ville qui ne dort jamais !

Chaque heure du jour et de la nuit semble voir son lot de passant et de personne affairées. La journée, les working-men croisent les lycéens en goguette, sous l'œil des retraités et des gosses des rues. Les soirées voient les gens ordinaires prendre d'assaut cinémas et restaurants. Viennent ensuite les noctambules au heures les plus sombre de la nuit. Qu'ils soient fêtards, criminels ou appartenant à ce qu'on appellera avec pudeur "le monde de la nuit".  Avant qu'un nouveau jour ne commence et que à nouveau les travailleurs de l'aube ne se mettent à l'oeuvre.

Pourtant, en dépit de l'expression consacrée, ca ne veut pas dire que ses habitants vivent sans sommeil. Même les chouettes de nuit finissent par tomber endormies, vaincues par la fatigue et les excès. C'est ainsi qu'aujourd'hui, dans la rame de Metro automatisée qui fait le tour de la ville, une de ces belles de nuit semble tombée. Tête affaissée, menton sur la poitrine, elle semble bel et bien endormie, bercée par le tangage monotone de la rame de métro désertée. Nous sommes dans les heures qui précèdent l'aube. La majorité des bonnes gens sont encore couchés à cette heure-ci ...

On pourrait commencer par décrire l'accoutrement de cette fille. Un grand manteau est passé sur ses épaules, trop grand pour elle, il appartient certainement à quelqu'un de bien plus forte carrure. La vérité est qu'il a été volé et que sa perte a bien contrarié son propriétaire ... En dessous de ce grand pardessus se cache une tenue bien plus légère. Une petite robe noire à bretelles honteusement courte de laquelle émerge une paire de jarretières noirs auxquelles s'accrochent des bas noirs.

L'observateur inattentif arrêterait peut être ses observations là ... il ne remarquerait pas qu'au lieu de trouver une paire de chaussures à l'extrémité des longues jambes fuselées se trouve une délicate paire de sabots. Il ne remarquerait peut être pas non plus qu'au milieu de la masse de cheveux couleur d'automne se dressent deux petites cornes recourbées noires ni qu'une très étonnante odeur de fleur et de printemps embaume l'endormie, en sus (il est vrai) de vapeurs d'alcools qui peut-être contribuent à expliquer l'état de la voyageuse solitaire.

Ainsi livrée à elle même, elle ne semble consciente de rien. Elle voyage à travers la ville à son insu, sans connaître sa destination ni sembler prendre la mesure de ce qui l'entoure. Elle pourrait rester ainsi un temps incertain ... A moins bien sûr que quelque chose ne finisse par troubler la quiétude de ce voyage monotone.

Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 1 samedi 21 janvier 2023, 12:14:38

Si la nuit avait put être longue, Koda n'avait guère eut l'occasion de le remarquer. Un de ses collègue étudiant l'avait tiré par la manche pour qu'il sorte de "sa zone de confort", l'emportant au travers de la pénombre pour une terrible virée dans les différents bars de la ville. Au fur et à mesure des heures, sa démarche clopinante et peu volontaire s'était transformée en un pas élancé, confiant, motivé par la consommation de toujours plus d'alcool. Le meilleur dans tout ça ? Son compagnon de soirée, qui était pourtant une personne qu'il ne connaissait que peu, semblait avoir dans l'idée de payer en permanence, ce qui faisait que cette virée ne coûtait pas un centime au jeune homme, un avantage certain qui avait fait le bonheur de l'éphèbe. Alors les verres s'étaient accumulés sur leur table, puis à la fermeture du bar ils étaient allés en accumuler sur une autre. Un rythme qui ne manqua pas d'amener lentement le garçon à chanceler lors de ses commandes au bar.

Mais comme toujours, les bonnes choses ont une fin. Tandis qu'ils sortaient de leur deuxième antre en pleine fermeture, les événements avaient prit une tournure bien moins plaisante, tout particulièrement pour le damoiseau aux cheveux prune. Bras dessus bras dessous, les deux compères dont l'amitié semblait presque tangible avançaient en direction d'un nouvel établissement où la boisson pourrait couler dans leurs verres et leurs gosiers, mais c'est là que les gestes du premier devinrent étranges, voire même déplacés. Que Koda sente une main passer de son épaule à sa hanche ne fut pas vraiment un moment d'alerte immédiate, après tout la boisson était en soi une raison suffisante pour que les deux ne fassent pas vraiment attention aux endroits où ils s'agrippaient. En revanche, l'instant l'après, quand il sentit son camarade de beuverie le tirer contre lui tandis que sa pogne allait à la rencontre de ses fesses, l'efféminé sentit son sang ne faire qu'un tour, repoussant immédiatement ce partenaire de la nuitée avant de tituber maladroitement pour se retourner face à lui.

" Woh ! Kes... Kestufou !?
 -  Bah... Bah quoi ? Ça t'dis pas ? On rentre chez moi pis... Pis on s'amuse. Fait un p'tit moment que j'avais envie qu'on s'amuse ensemble ma mignonnette. Surtout qu'une fille aussi jolie que toi, j'comprends même pas pourquoi t'as pas plus de type à ton cul !
 -  P'têt parske j'suis un mec bâtard ! "

Moment de flottement. Colère partagée. Incrédulité et incompréhension. Les compères joyeux de la minute d'avant se regardent avec la confusion de deux alcooliques qui tentent tant bien que mal de recoller l'ensemble des pièces du puzzle de la soirée. Puis soudainement, la révélation : L'un a tenté de draguer l'autre, pensant qu'il s'agissait d'une femme, tandis que l'autre s'est laissé aller à la générosité qui lui était offerte sans se douter un instant qu'il y avait là d'autres objectifs. Les deux se regardent encore un instant, les yeux s'ouvrent, tout comme les babines... Et deux hommes s'entre-déchirent en s'offrant de grandes beignes rageuses.

*
*   *

Koda a encore méchamment mal quand il se retrouve à attendre à la station de métro. Il ne sait pas trop si l'autre con l'a vraiment amoché ou pas, mais ce qui est certain, c'est qu'étant là, dans le froid, assis sur ce banc de métal qui lui gèle le cul, il commence vraiment à avoir en bouche l'amertume des fins de soirée sans saveur. A moins que ce ne soit le goût du sang dans la bouche. Ce ne serait pas une surprise. En tout cas, il ne peut rien faire d'autre que d'attendre l'un des premiers trajet du matin, alors même s'il a l'impression que sa peau va rester collée sur son assise s'il ne bouge pas d'ici peu, il se refuse à se lever. Toutes façons il ne marche pas droit. Puis il y a du vent, et même si ça lui rafraichirait son visage brûlant, il risquerait juste d'attraper froid. Tout au plus se contente-t'il de maugréer en observant les quelques badauds traînant au loin, ronchonnant intérieurement qu'il doit leur ressembler, ce qui est en soi un petit coup à l'égo au vu des déchets qu'il remarque. Un jour il allait devoir passer son permis, ça lui simplifierait quand même vachement l'existence, tout en lui évitant ce genre de matin à constater que tout le monde possède la même gueule à cette heure de la nuit.

Enfin, alors qu'il commençait à dodeliner de la tête, sentant la fatigue lui tomber dessus, chose peu étonnante vu la quantité d'alcool qu'il avait encore dans le sang, il vit la forme scintillante et superbement éclairée des wagons de métro s'approcher de son arrêt. Allez, il allait enfin pouvoir se mettre en route en direction de son appartement. Se redressant, manquant tomber en avant au même instant, faute à une cuisse un peu trop faible suite au coup de latte qu'il avait prit plus tôt, il parvient malgré tout à récupérer son équilibre pour s'approcher des rails. Crissement des freins, portes automatiques ouvertes, il badge sa carte tout en passant devant l'absence de caméra du wagon, remarquant le trou béant qui l'a remplacé. Encore une belle preuve de vandalisme. L'instant qui suit, il se jette sur un siège et soupir longuement d'aise à ressentir la chaleur douce et réconfortante du véhicule. Franchement, il ne se doutait pas que ça lui ferait autant de bien, ni même que ça lui éclaircirait un peu les idées. À moins que ça ne soit pas vraiment le chauffage qui l'ait aidé...?

Parce que malgré les effluves d'alcool qui l'entourait, une douce odeur vint lentement flattée le museau de l'efféminé. La fragrance délicate d'un bouquet de fleurs printanières. Muguet et lys, passiflore et rose des glaces. Le sucre et la fraîcheur d'un hiver qui s'en allait un peu tôt, laissant une nature chancelante reprendre ses droits. Dire que ce fut un coup de fouet aurait été un brin exagéré, mais cela amena le jeune homme à ouvrir les yeux et regarder autour de lui avec curiosité, remarquant qu'il n'était pas, chose très surprenante, le seul occupant du wagon. Dans le fond de ce dernier, il y avait cette ... comment il pourrait la décrire ? Cette beauté étrangère. Les traits légèrement ronds, les cheveux flamboyants, cascade automnale qui encadrait l'air serein de cette merveille endormie. Ses lèvres délicates et rosies tout juste entrouverte, faisant mouvoir une mèche de cheveux d'un souffle paisible. Koda eut besoin d'un temps pour se rendre compte qu'il venait de la fixer pendant de longues minutes sans même détourner son regard.

"Est-ce que ... ?"

Même chuchotés, ces petits mots l'amenèrent à se redresser de sa place et d'aller vers le fond du bus, avant de s'installer sur le duo de siège opposé à celui de la belle endormie. Elle n'avait même pas réagie. Quand à l'efféminé, il commençait à se poser des questions. Ce qu'il était en train de faire, notamment. Se rapprocher d'une jolie femme, dans le métro, en pleine nuit, après s'être fait dérouillé par un mec qu'il avait dérouillé en retour aussi... Et pourtant, rien que le bel arôme qui enveloppait la demoiselle semblait l'inviter à en profiter un peu plus, à se rapprocher. Il voulait glisser son nez dans son cou, avoir le droit de se laisser charmer par ce parfum envoûtant. Il y passa d'ailleurs le regard, observant son manteau légèrement ouvert sur cette robe fine qui la couvrait, non sans que cela allume les joues du damoiseau. Il releva les yeux sur le reste de l'habitacle. Ils étaient parfaitement seuls, même les autres voitures semblaient vides.

Alors il passa de son siège à celui jouxtant la printanière étrangère. Koda se sentait comme un papillon de nuit, attiré par une lumière qu'il ne devrait oser toucher... Mais son petit démon sur l'épaule lui chuchotait bien des choses à l'oreille : "elle n'avait qu'à pas s'endormir" ou "autant prouver dès maintenant que tu n'es pas une mignonnette, mais bien un homme". Alors les doigts du jeune homme s'approchèrent, glissèrent sur le cou de l'endormie, passèrent dans ses cheveux.

** Mon petit Koda, si elle se réveille, t'es foutu. Alors autant ne pas s'arrêter là, non ?  **

Avec un léger tremblement, sa main descendit, s'approchant des limites de la robe, en direction de la poitrine de cette flamboyante demoiselle.
« Modifié: samedi 21 janvier 2023, 15:45:13 par Köda Hirobe »

Physalis

Créature

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 2 samedi 21 janvier 2023, 14:11:32

Plongée dans les bras de morphée, la victime des attouchements ne semble rien remarquer. Les doigts effleurent ses boucles auburn, souples et ondulées. Il émane d'elle un parfum printanier enivrant et surréaliste. La peau de la Satyre est souple, chaude, grêlée de discrets mais charmantes petites tâches de rousseur. Le manteau ouvert, une fois les pans écartés, révèle en effet la légèreté de la tenue portée en dessous. Il est facile pour le garçon d'écarter une bretelle et de laisser entrevoir la naissance d'un décolleté délicat.

Les doigts parviennent à se frayer un chemin à travers le tissu. Lentement afin de ne pas éveiller l'inconnue dont la respiration demeure régulière. (La rotondité d'un sein aux courbes gracieuses se livre aux caresses du jeune-homme. La chair de la belle est souple, incroyablement ferme et possède la velouté d'une peau de pêche au toucher. Un sein qui, on le jugerait, a été fait par les dieux pour être caressé. Il est trop tentant d'écarter le tissu, de descendre encore jusqu'à atteindre l'aréole sombre qui ceinture un mamelon souple et délicat que beaucoup pourraient juger parfait.

L'endormie bouge dans son sommeil. Le manteau qui recouvre son épaule glisse le long de son bras, dénudant la clavicule de la jeune femme. Le téton se durcit sous la paume de la main étrangère alors que simultanément,  on jurerait l'entendre soupirer dans son sommeil. Va t'elle se réveiller ? Le garçon immobilise certainement son geste et retient son souffle. Difficile d'imagine être davantage pris "la main dans le sac" que maintenant si la belle ouvrait les yeux maintenant ! Mais au lieu de l'éveil attendu, c'est un cahot soudain qui secoue le véhicule. Poupée de chiffon, la presque-rousse s'affaisse sur le côté, sa tête venant se poser sur l'épaule du tripoteur. Mues par le même mouvement involontaire de la route, les jambes de la femme se croisent puis s'écartent légèrement, laissant entrevoir les prémices d'un sous-vêtement rouge plutôt affriolant.

Loin d'être éveillée, la femme semble bercée de plus belle, indifférente aux attouchements qu'elle est en train de subir. Une belle opportunité pour le pervers en herbe sans doutes ... ou l'occasion de reconsidérer ses choix moraux et de ne pas davantage profiter d'une personne en état de vulnérabilité !

 

Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 3 mardi 24 janvier 2023, 18:23:54

Dans la tête du jeune homme, c'est un chaos qui opère. Celui du doute et de la crainte, de l'excitation et de l'envie. Tout le porte à agir comme il l'a toujours souhaité, en personne qui n'a de liberté que celle qu'il s'offre, mais la simple petite idée qu'il se trouve en un lieu qui peut lui porter préjudice manque le faire cesser ses actions. Pourtant, l'apparition divine en face de lui ne semble guère prête à se réveiller. Calme, sous l'égide de Morphée, aucun de ses gestes n'informent l'efféminé qu'elle s'apprête à retrouver la conscience, à percevoir d'un oeil encore trouble la présence d'un inconnu, non sans parler de ses actions. Son parfum lui revient au nez, l'entête. Est-ce parce qu'une des boucles de la demoiselle est passée sous son nez suite au tressaut d'un rail ? Aucune idée, mais elle porte une injonction au coeur de l'éphèbe, celle qu'il s'était déjà imposée par la pensée : Si tu cesses ici, tu le regretteras longtemps. Tant pis pour les bons comportements, de toute façon, si il avait bien une excuse, c'est que l'alcool le désinhibait depuis bien trop d'heures pour qu'il soit encore capable de lutter face à ses naturels instincts.

Sa main passe la bretelle délicate de l'endormie, ses doigts en profitant pour la tirer, la faire s'échapper de l'épaule qui la contraint à se maintenir droite. Le tissu échoue mollement un peu plus bas sur son bras, révélant à Koda la naissance de sa poitrine. Il déglutit. Damnés soient ceux qui ont conçus le genre humain, démons ou diables, car la simple vue de cette féminité sans artifice enflamme son sang, accélère son coeur, lui sert la gorge. Il retient son souffle, comme si cela pouvait lui éviter d'être remarqué alors que ses audacieux mouvements ne peuvent être dissimulés.

C'est finalement d'un geste peut-être un peu plus brusque que les autres que sa main se glisse sous le vêtement noir, cherchant à englober cette chair dont il ne parvient à décrocher les yeux. Souplesse et douceur accueillent la pulpe de ses doigts, l'invite à presser, à caresser, à jouer de ses propres sensations sur la peau de la belle printanière. Un court instant, le désir de simplement arracher sa robe, de se libérer le passage pour bondir sur cette invitation délicieuse ne manqua pas de se glisser en son esprit, de lui fournir l'énergie nécessaire pour passer de l'humain à la bête avide. Il y répondit en prenant une grande inspiration, calmant ses plus terribles instincts. En revanche il s'approcha encore un peu, se retrouvant quasiment à son contact, tandis que sa main directrice découvrait les merveilles de la chair. Difficile de croire qu'il n'allait pas finir complètement dépendant de cette sensation. Mais ses doigt glissant sur sa peau pâle, déformant l'écrin noir de la forme de ses doigts en une suggestion lubrique, tandis que son majeur était partit à la rencontre de son téton, y découvrant une résistance légère mais inacceptable à ses yeux. Il jouait avec, l'obligeant à ployer doucement face à son désir. Puis ... Ce qu'il crût être un soupir d'aise, un soupir de satisfaction poussé par une voix douce; cristalline presque.

Son corps se contracte, électrisé. Plus bas, ce qui était un éveil léger dû à l'hébétude de l'alcool venait de se tendre d'une force encore mésestimé du jeune homme. Ce n'était pas agréable, et en même temps ça l'était. Il avait envie d'entendre à nouveau ça ! Cette voix, cet aveu ! Il en avait bes...

Sursaut du métro. Il rebondit sur son siège, ainsi que la pauvre demoiselle qui était en train de le fasciner. Il s'arrête de bouger, comme prit sur le fait, mais à la place... Il se trouve avec la tête de la jeune femme contre son épaule. Dramatique expérience ! Elle est magnifique, son odeur lui donne l'impression de baigner dans un océan de bonheur, ses doigts sur sa chair l'informe à chaque seconde qu'il frôle les portes du paradis. Et là, sur son épaule, avec cette petite bouille endormie, bienheureuse, il la trouve ... terriblement mignonne. Presque à ce degré où l'on se demande à quelle limite on peut placer la barre entre un être que l'on souhaite protéger et un être que l'on souhaite avilir. Là, d'un coup, le damoiseau qui comprend enfin qu'il venait d'arrêter de respirer se rend tout aussi compte de la position dans laquelle il est, du degré criminel auquel il est rendu dans ses actions. Belle à s'en damner, innocente à s'en sacrifier. Il aurait put rester un long moment paralysé par ce paradoxe, mais lui revint en tête une simple chose qui lui permit de faire son choix entre les deux pans de sa psyché :

Sa voix. Cette voix et son soupir. Il ne pouvait se résoudre à ne pas l'entendre à nouveau.

Alors il abandonna sa morale. Il descendit son visage sur le sommet du crâne de la demoiselle, glissant son nez dans se chevelure, tandis que sa main se perdit encore un peu plus dans son décolleté. Il voulait qu'elle gémisse, alors il cherchait à tâtons la manière d'y parvenir. Ses caresses sur sa poitrine étaient nombreuses, le jeune homme palpant cette chaire délicieuse pour en apprécier la moindre petite surface. Son téton était parfois malmené, tantôt caressé avec une délicatesse fébrile, d'autre fois pincé entre deux extrémités avides. Mais il n'ouï aucun soupir, aucune honnêteté charnelle de la part de cette étrangère endormie. La frustration l'amena à chercher autre part et... d'observer alors le dessous rougeoyant offert à sa vision. Dans l'excitation de l'instant, l'éphèbe n'y avait même pas fait attention. Mais l'idée ne lui vint pas de quitter pour autant la proximité de son sein, ce qui amena le jeune homme à opérer en dépit de tout bon sens. Son esprit ne fonctionnait plus qu'au nom de cette passion ardente qui était née en lui.

Il lâcha la poitrine de la demoiselle pour se coller à elle, glissant son bras le long de son ventre, par-dessous la robe noire. Quand il sentit d'ailleurs qu'une légère résistance l'empêchait de se mouvoir à sa convenance, il fit la part belle à la seconde bretelle, celle encore en place, pour l'inviter à s'éloigner de l'épaule de sa passion de l'aube. Dans les faits, heureusement que son bras était là pour tirer sur le tissu, sinon la rousse aurait tôt eut de révéler au monde la grâce de ses chairs voluptueuses. Quelle personne bienveillante il était, de la sauver de cette gêne ! En tout cas, il passa donc ses doigts le long de son nombril, avant de finalement venir appuyer ces derniers à la naissance des hanches, là où ses reins chutent, à la limite de son sous-vêtement. La seule question qui étreignait le coeur de Koda était simple : Se contenait-il encore, laissant le jardin interdit de la demoiselle à l'abri de ses touchers, ou accédait-il à ses désirs les plus fous ? Encore une fois, il était suffisamment fou pour ne pas prendre la plus sage des décisions.

"Je veux t'entendre... et merde pour le reste."

Il passa sous les limites rougeoyantes, dont la simple couleur était peut-être déjà une forme de mise en garde, tandis que son autre main vint se placer dans les cheveux de la demoiselle, à la fois attirée par cette soie d'automne que par le besoin d'éventuellement couvrir ces lèvres si elles venaient à crier. La pulpe de ses doigts découvrit rapidement les abords de ce jardin secret, puis s'arrêtèrent sur cette fente légèrement charnue. Koda se sentit bête en une fraction de seconde. Il n'avait jamais rien fait, avec qui que ce soit. Là, dans cette situation tout simplement grotesque, il se rendait compte de quelque chose de dramatique : Comment pouvait-il lui faire plaisir ? C'était bien beau d'avoir vu des pornos, mais maintenant qu'il se trouvait dans cette position, les gestes lui semblaient difficile, presque ... robotique. Il était dans les pires des états d'excitation, et pourtant rien ne lui venait naturellement, c'était quoi ce cirque ?

Pas de réponse, normal. En revanche, le garçon se mordit la lèvre, avant de passer ses doigts le long de cette fente qui s'offrait à lui. Il sentait son propre membre tressaillir, un instinct naturel de plonger en ces chairs offertes lui vrillant la cervelle. Mais il n'en fit rien... En revanche, il remonta ses doigts le long de sa vulve, trouvant alors ce petit surplus de chair qu'il avait apprit être si sensible. Autant tenter n'est-ce-pas ? Appuyant dessus de son majeur, il commença à produire des mouvements circulaires, jouant presque de la même manière que plus tôt avec son téton. Il espérait enfin pouvoir obtenir une récompense, quitte à craindre pour sa réputation plus tard.

Physalis

Créature

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 4 mercredi 25 janvier 2023, 11:07:21

Ainsi donc, les doigts fureteurs parviennent à se glisser jusqu'à l'intimité recouverte d'écarlate. Un petit buisson taille en triangle surplombe une fente qui cède facilement le passage aux doigts entreprenants. Bien que fébrile et maladroite, l'opération déclenche chez l'endormie de nouveaux soupirs d'aise alors que petit à petit une moiteur s'installe, facilitant d'autant le travail de l'apprenti donneur de plaisir.

Un soubresaut de la rame fait tanguer un instant les deux voyageurs. L'alcool et la fatigue ne suffisent plus pour empêcher l'inconnue de s'éveiller. Elle bat des cils et reprend petit à petit conscience de son environnement. Elle est le nez glissé dans le cou de ce qu'elle perçoit être une jeune fille, dont la main est plongée dans sa culotte. Le bras passé dans sa robe tend le tissu à l'extrême ce qui n'est pas forcément le plus agréable.

Beaucoup auraient paniqué, auraient crié à l'agression ou réagi avec violence. Est-ce le cas de notre jolie Satyre ? Evidemment que non ! Croyez-le ou non mais il lui est déjà arrivé de se réveiller dans des situations beaucoup plus bizarre avec encore moins de souvenirs. Alors au lieu de ça, elle souffle d'un ton doux, tout en levant sa main pour caresser la joue de l'inconnu.e.

- Salut, toi.

Elle recule la tête un tout petit peu, le temps d'observer qui est donc cette personne dont les doigts sont plongés dans son intimité. Une jeune fille ! Un sourire lui vient naturellement aux lèvres, doux et indulgent. Elle dépose un rapide baiser sur la joue de l'humain possiblement très surpris par ce qui se passe avant de baisser le regard sur ce qui se passe en bas

- Attends, tu t'y prends mal. Retire ta main de la robe.

Elle laisse l'éphèbe atterré retirer sa main. Sans prendre la peine de remonter sa robe pour cacher sa poitrine, elle remonte la jupe, écarte le tissu de la culotte rouge pour laisser un accès bien plus facile à l'objet de la convoitise du jeune.

- Voilà ca ira mieux.

Pas d'accusation, pas d'esclandre ni même de fausse pudeur. Juste l'invitation s'il le souhaite à reprendre là où il s'était arrêté.

- T'as pas l'air d'avoir beaucoup l'habitude, toi. Tu es jeune, non ?

Bien sûr qu'il l'est. Elle est une créature de la vitalité et de la santé, elle sent la vigueur juvénile parcourir ce corps même si pour l'heure elle croit encore avoir affaire à une jeune demoiselle en pleine découverte. Alors que peut-être il ose répondre à l'invitation et reprendre son oeuvre, vient une question incongrue et soudaine, posée avec incertitude.

- Au fait ... On se connait ... ?

Ne cherchez pas à comprendre l'ordre des priorités fallacieux des Satyres, vous vous y perdriez sans doutes. Leur sens de la normalité n'est pas le votre. Elle continue de le regarder et puis fronce un peu les sourcils alors que son pouce effleure un des hématomes sur le visage du jeune homme.

- Qui c'est qui t'as fait ça ... ?

Est-ce elle qui lui aurait fait ça ? Non c'est impossible. Un coup de sabot ou de corne mal placé pourrait faire mal. Mais c'est très improbable. Les satyres sont des créatures pacifiques et Physais est un spécimen particulièrement doux de son espèce.
« Modifié: mercredi 25 janvier 2023, 11:28:54 par Physalis »

Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 5 dimanche 29 janvier 2023, 14:42:36

Si les gestes sont bien loin d'être experts, la volonté du jeune homme semble pourtant lui offrir lentement le droit aux retours qu'il attendait, qui le poussait à se conduire de la sorte. Ce ne fut pas un souffle discret, ni deux petits soupirs honnêtes, mais plutôt la lente apparitions d'aveux délicats, poussés dans un sommeil de plus en plus précaire, qui permit au jeune homme d'enfin goûter à nouveau l'excitation délicieuse produit par la voix de la beauté étrangère. l'humidité sur ses doigts l'aidait tout autant à s'enhardir, à laisser parler ses pulsions, à jouer de cette chair tendre et invitante, ne se souciant même plus de ce qui lui faisait tant craindre quelques instants plus tôt. Elle soupirait son aise, et lui y réagissait avec l'envie croissante de la faire vibrer, se cambrer, jouir de ses gestes. L'éphèbe eut même un instant l'envie qu'elle ouvre les yeux, avant de virer cette pensée de son esprit, se rappelant combien cette possibilité pouvait être synonyme d'une future mise en prison pour sa pomme. Pourtant ...

Ce fut comme si le destin avait entendu cette muette prière. Un bon du wagon les amène tout les deux à tressauter, peut-être même aux doigts du jeune homme d'appuyer encore un peu plus que d'habitude, mais le résultat reste toutefois le même, quelqu'en soit la cause. Elle ouvrit les yeux. Deux mirettes émeraudes qui ne purent que constater le visage aux traits délicats de son agresseur, ainsi que la touffe de cheveux lilas qui s'étaient presque mêlés au milieu de ses boucles auburns. C'était fini. Koda devinait déjà ce qui allait suivre la confusion du réveil, un cri, un appel à l'aide, voir même l'apparition soudaine d'un portable pour qu'immédiatement soient appelés les flics, afin de s'assurer que le dépravé aux mains baladeuses finisse derrière les barreaux. Pourtant il ne bougeait même pas, comme espérant que la demoiselle ne puisse comprendre ce qu'il se passait, que par un bienheureux et magnifique miracle, elle retourne à ses songes sans faire le lien entre cette proximité qui les animait et la chaleur qui avait dut naître entre ses jambes. Mais elle ouvrit la bouche, la garçon se tendit d'un trait, puis...

" Salut, toi. "

Hein ? Confusion, reine de la paralysie, l'ambiguë damoiseau se retrouve interdit, le regard plongé dans les deux joyaux qui l'observent avec une certaine douceur au creux des prunelles. Il ne parvenait même pas à répondre, ses lèvres scellées dans une moue qui semblait être l'aveu même d'un sentiment de culpabilité. Dans les faits, il s'agissait surtout de la peur qui se nichait en son coeur, celui de se trouver soudainement privé de ce qui lui allégeait l'âme pour mieux en subir les conséquences. Et pourtant voilà que cette divine beauté se rapprochait de lui, posait un délicat baiser sur sa joue, avant de finalement se remettre à lui parler d'un ton rassurant. Autant dire qu'il comprenait de moins en moins ce qu'il se passait, non sans autant boire le ton cristallin de son verbe :

" Attends, tu t'y prends mal. Retire ta main de la robe. "

L'injonction est faites avec tendresse, le jeune homme ne trouvant pas meilleur comportement que d'obéir. Ses doigts se séparent du fruit défendu, remontent le long de son ventre en y laissant sûrement une trace légère de l'excitation de la demoiselle. Elle l'hypnotisait. Ce qui d'ailleurs était facile à remarquer, car le damoiseau était incapable de décrocher son regard de cette beauté presque-rousse alors qu'elle prit d'elle-même les devant pour se dévoiler à ses yeux. Cette fausse nudité, qui pourtant montrait presque tout de l'intimité de cette étrangère audacieuse, avait quelque chose de plus excitant même que s'il avait de lui-même fait le choix de lui ôter toute pudeur. Elle l'invita à ramener ses doigts, il ne put qu'obéir, se rapprochant de nouveau pour mieux se laisser envahir de son parfum, de la chaleur de son contact. l'éphèbe lui mangeait presque dans la main, se demandant comment, en quelques mots, elle venait de prendre le dessus sur cette scène qui, pourtant, aurait put finir de manière autrement plus dramatique.

" T'as pas l'air d'avoir beaucoup l'habitude, toi. Tu es jeune, non ?
 -  Eh bien je... Oui. "

Première fois qu'il parlait, et le timbre de sa voix allait de pair avec son physique. Presque fluette, les mots qu'il prononçait avait en plus le don de montrer son incertitude, le doute, l'appréhension aussi. Finalement, que si l'audace lui avait permit de s'en prendre à la jeune femme, l'alcool aussi soit dit en passant, ce n'était pas pour autant que ce garçon avait en lui la force d'âme pour ne pas vaciller quand le moment venait à se trouver plus chaleureux, assumé. En revanche, tandis qu'elle pouvait sentir à nouveau les doigts de Koda s'empresser de glisser sur son entrejambe, y appuyer délicatement la pulpe et taquiner par instant l'entrée de son bassin, la question qu'elle posa l'amena soudainement à reprendre contact avec la réalité. S'il se connaissait ? Non, et assumer une telle réponse était particulièrement difficile, tant et si bien qu'il tourna la tête dans un geste d'une honnêteté parfaitement involontaire. Il avouait sans mot dire.

En revanche, il se révélait à elle tout aussi involontairement. L'hématome violacé prêt de son oeil en pleine ligne de mire de la satyre, tout comme les marques rouges au niveau de sa gorge, résultat du moment où les deux compères cherchaient à s'étrangler hargneusement, avant de lâcher à l'unisson par manque d'air. Son corps aussi en était couvert, mais par chance, il portait encore des vêtements pour le dissimuler. Pas besoin de montrer qu'il s'était pris une rouste de qualité.

" Qui c'est qui t'as fait ça ... ?
 -  C'est... me suis battu, avec quelqu'un. On a fait la soirée ensemble et ... visiblement on avait clairement pas compris les intentions de l'autre. "

Pourquoi il racontait ça ? Est-ce qu'il en avait suffisamment gros sur le coeur pour avoir besoin de vider son sac auprès de la première personne qui lui parlait gentiment ? Cette idée le fit crisser un peu les dents. Ça ne convenait guère à son image de la virilité, de la masculinité. Il n'était pas une faible chose, il était un homme, avec de la force, de l'audace, des COUILLES ! Il fronça ses sourcils, en plein rejet de son état émotionnel, et se tourna de nouveau vers la beauté étrangère en face de lui. Sûrement le regardait-elle avec un air plein de pitié. Si ce n'était pas le cas, alors l'alcool et l'état mental du jeune homme le lui faisait voir. Une réaction suffisante pour qu'un coup de chaud le traverse de part-en-part. Alors il s'avance vers elle, la couvre de sa présence, et vient de sa main libre lui prendre le bord du visage. Il ne comptait pas la laisser le regarder avec pitié, sûrement pas. Il voulait l'avoir pour lui, et la plus petite idée qu'elle puisse le prendre pour quelqu'un de misérable était tout à fait inacceptable !

Alors il l'embrasse, pour l'empêcher de dire qu'il était bien pitoyable. Pour qu'elle se rende compte qu'il n'était pas un faible damoiseau mais un puissant jeune homme prêt à tout pour ravir une beauté comme la sienne. Allant de pair avec cette fougue, ses doigts cessèrent de jouer, se glissèrent en elle, vinrent à la rencontre du creux de ses reins, s'appuyant avidement sur ses chairs intimes. La sensation était divine à son toucher, mais piqué dans son amour-propre, ce par son manque d'estime personnel (quelle ironie), il n'en profita guère, se contentant de ramener ses doigts en crochet, avant de procéder à de longs allers-retours tout en appuyant de sa pulpe sur les parois de son intimité. Et ses baisers cherchèrent à s'enhardir, voulant trouver un juste retour de la part de la belle printanière. Elle s'offrait à lui, alors il voulait la conquérir, pas qu'elle le voit comme un agneau à gracier de sa maladresse juvénile ! Ses doigts remontèrent le long de sa joue, passèrent donc dans ses cheveux et... rencontrèrent un obstacle surprenant.

Quelque chose de rugueux. A la base large et légèrement torsadée. Presque pour assurer sa domination, pourtant bien illusoire vu les motifs de sa hardiesse, le majeur et l'annulaire du jeune homme cessèrent leurs mouvements au creux des reins de la magnifique dame printanière, allant tout simplement s'enfoncer au plus profond qu'il le pouvait avant que le reste de son corps s'éloigne d'elle, lui permettant d'observer ce qu'il venait d'effleurer. Sur le sommet de son crâne, s'échappant des boucles flamboyantes , se trouvaient deux cornes dont il n'avait, pour l'instant, pas du tout remarquées l'existence. Honnêtement, l'incongruité de cette observation l'amena à ouvrir de grands yeux, avant de finalement les rabaisser sur le visage de la femme qu'il venait de repousser tout contre son siège. Dans son emportement, il n'avait même pas fait attention à l'état qu'il provoquait chez elle. Un comportement bien égoïste par ailleurs, mais l'éphèbe n'allait clairement pas se fendre en excuse.

En revanche, pour la première fois, il allait parler en premier :

" C'est... quoi ? On dirait des cornes, tu sors d'une soirée costumée ? En tout cas elles sont bien fixées. "

Il hésite. Toujours dans son sursaut d'orgueil, l'envie de faire un commentaire bien maladroit lui vient rapidement à l'esprit, ce qui finit par couler de ses lèvres sans même qu'il n'ait le temps d'y réfléchir à deux fois. L'impulsivité de l'alcool mêlé à un égo blessé :

" À moins que ce déguisement de faible mais affriolant petit agneau ne soit là que pour faire la rencontre d'un grand méchant loup ? "

Physalis

Créature

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 6 dimanche 29 janvier 2023, 15:46:32


La Satyre glousse devant l'aveu de jeunesse de Köda.

- Ce n'est pas grave. Tout s'apprend.

Douce et tendre, elle écoute l'histoire de la soirée navrante qui a amené Köda dans ce triste état. Elle vient déposer un baiser sur la joue et lui murmure à l'oreille, sur un ton de confidence.

- Les garçons ne comprennent jamais rien. Mais moi je veux très bien où tu veux en venir. Je vais te faire oublier ce vilain début de soirée, ne t'en fais pas.

Toujours persuadée d'avoir affaire à une jeune fille, elle lui caresse la joue et lui adresse un sourire de connivence. Elle avait invité Köda à poursuivre ses explorations, prête s'il le fallait à guider sa main et à lui souffler des conseils. Mais le jeune homme piqué au vif semble pris d'une soudaine frénésie. Il se jette sur elles et leurs lèvres se rencontrent. Physalis a un rire devant la spontanéité de cet assaut, elle répond au baiser et passe sa main dans la chevelure colorée du garçon.

Les doigts plongés dans son intimité se font vifs et dominateurs. Il y a un peu de maladresse et d'impatience dans le geste mais pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude, ce n'est pas si mal ! La Satyre laisse échapper des soupirs et des gémissements, encourageant tacitement son partenaire à continuer.
Se sentant investie du sacré d'enseigner les bases à celui qu'elle imagine être une jeune fille maladroite, elle murmure entre ses lèvres, lorsque pendant quelques instants, leurs lèvres se séparent. Elle pousse sur la main de Köda, maintiens écartées ses lèvres intimes pour aider les doigts débutants à trouver leur bonheur.

- Oui c'est bien. Plus bas ... voilà. N'utilises surtout pas les ongles. Tu es douée.

Elle lui souffle à l'oreille, son visage à quelques centimètres du sien. Et puis, Köda finit par découvrir ses cornes. Sa réaction face à elles la fait rire et elle s'amuse à agiter un peu la tête, frottant une des cornes sur les doigts du garçon.

- Eeeeet oui ... ! J'ai une petite surprise.

Dit-elle, amusée.

- Elles te plaisent ... ? Tu peux toucher, ca risque rien. Tu as même le droit de t'y accrocher.

Et elle rajoute d'un ton d'aveu en faisant un clin d'oeil.

- Il y'en a qui aiment. 

La métaphore du loup et de l'agneau lui laisse échapper un leger rire également

- Oooh chérie. Il va falloir mordre un peu plus fort si tu veux être un loup.

Elle vient mordiller la lèvre de Köda, titillant le jeune homme avec malice. Puis elle guide sa main jusqu'à la base de son cou gracile et l'aide à refermer ses doigts dessus.

- Vas-y, passes à l'attaque ! Je suis d'accord. Je te dirais si c'est trop.

Désireuse de rendre la pareille à la jeunette, sa main libre vient doucement caresser les hanches puis le ventre de Köda. Sa main descend avec pour objectif de caresser l'entrejambe à travers le tissu du petit short. Quand soudain la paume de sa main rencontre le sexe en érection et elle se fige, surprise. Il lui faut tâter à deux fois pour être certaine. Son expression passe de la stupéfaction au ravissement et elle s'exclame.

- Oh ! Mais toi aussi tu as l'air d'avoir une surprise !

Physalis, vous vous en doutez, est ouverte d'esprit. Très ouverte. Les plaisirs féminins ne lui sont pas inconnus et il lui arrive de s'y adonner. (Surtout dans le cas présent dans un besoin éducatif). Pourtant elle ne peut qu'avouer sa très grande préférence pour le sexe masculin. Elle ne s'attendait pas en laissant cette fille l'approcher qu'elle aurait le "bonus" caché et c'est une excellente surprise.

- Comme on va s'amuser !

C'est du moins le plan. Si les deux tourtereaux ne sont pas dérangés ... Mais évidement le principe d'une rame de métro publique est qu'elle est PUBLIQUE. Bientôt, un couple rentre, bras dessus bras dessous. Fin de la vingtaine, ils sont habillés comme s'ils rentraient d'une soirée un peu chic.
Le regard de la femme se pose sur le couple en plein ébat. Elle lance avec une moue scandalisée.

- Sérieusement ... ? Faut pas vous gêner !

Une consigne que de son côté, Physalis est parfaitement prête à suivre. Mais Köda sera t'il aussi impudique ... ?

L'homme remarque à son tour les "deux jeunes femmes" en pleins jeux et son regard pétille. Sa moitié le remarque et lui met une bourrade du coude.

- Non mais tu veux mes yeux ... ? Allez viens par là toi.

Elle l'entraine avec colère à l'autre bout de la rame. Pas tout à fait hors de vue, mais presque. Son regard noir va aller du couple à son homme qu'elle semble prête à invectiver au prochain coup d'oeil qu'il osera leur lancer.


Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 7 dimanche 05 février 2023, 17:31:35

" Les garçons ne comprennent jamais rien. Mais moi je veux très bien où tu veux en venir. Je vais te faire oublier ce vilain début de soirée, ne t'en fais pas. "

Voilà une des paroles qu'elle lui avait soufflé de sa voix divine et qui avait laissé le jeune homme dans un doute passablement perturbant. Dans les faits, ça faisait effectivement écho à ce qu'il vivait, et le ton rassurant avait de quoi apaiser son coeur mais ... Bon, il était lui-même de la gente masculine, alors autant dire que cette réflexion avait aussi le don de le remettre un peu à sa place. S'en blâmer ? S'en offusquer ? Des réactions qui auraient bien put naître en son coeur s'il n'avait pas été en cet instant sous le charme absolue de la dame printanière, dont le verbe de soie était en toute occasion signe d'une paix contre laquelle il ne pouvait lutter. Non, il ne fit pas plus mine de rester coincé sur le sujet, rejetant la petite provocation involontaire de sa partenaire du soir pour simplement se laisser aller à son but premier, celui d'ouïr ses plaisirs honnêtes. Guidé par ses conseils, apprenant de ses soupirs et ses mouvements d'aise, le jeune homme y trouvait une juste manière de la satisfaire, à tâton. Et ce jusqu'à la découverte surprenante de son couvre-chef :

" Eeeeet oui ... ! J'ai une petite surprise. Elles te plaisent ... ? Tu peux toucher, ca risque rien. Tu as même le droit de t'y accrocher. Il y'en a qui aiment. "

Très honnêtement, l'idée même de pouvoir s'accrocher à quelque chose le ramena à tout ses pornos qu'il avait put voir, ceux où des mecs bien plus masculins que lui oblige ces pauvres dames au physique bien faible de se tordre tout en subissant de biens terribles coup de reins. Le rouge lui monta immédiatement au joue, un phare suffisamment vif pour comprendre l'échauffement de ses pensées à mesure qu'il concevait la rousse dans la même position. Mais avant même qu'il n'y réponde, elle eut la sainte idée de rebondir d'abord sur ce que lui-même avait avancé, avec un amusement qui laissait entendre toute l'audace du damoiseau à avoir voulu se prétendre plus grand, plus serein, plus ... connaisseur qu'il ne l'était vraiment :

" Oooh chérie. Il va falloir mordre un peu plus fort si tu veux être un loup. Vas-y, passes à l'attaque ! Je suis d'accord. Je te dirais si c'est trop. "

Ces mots, accompagnés de la morsure sur ses lèvres, de sa main amenée sur la gorge fine de celle qui lui faisait face, avaient cette vile tendance d'être aussi invitant que provocateurs. Koda aurait aimé être celui qui dirige, qui fait ployé, mais il ne pouvait que constater que le belle Physalis devant lui avait largement plus d'aisance que lui sur le sujet. Qu'il pouvait essayer d'être le roi de cette situation, il ne le pouvait que par son manque de connaissance. Et ça l'irritait autant qu'il sentait qu'il ne pouvait que l'accepter. Alors il lui obéit. D'abords ses lèvres, il s'y jette avec un certain manque de contrôle, l'embrassant langoureusement tandis que ses doigts se referment sur son cou. Quant à son autre main, elle reprend ses caresses intimes avec tout ce qu'elle lui avait apprit, pressant avec avidité ses chairs internes pour continuer à lui prouver toute la passion qu'elle éveillait en lui. Mais ce qui finit de l'achever, ce sont les propres caresses de la faune, délicates et lentes, finissant sur cette érection qui, honnêtement, lui faisait vraiment un mal de chien !

" Oh ! Mais toi aussi tu as l'air d'avoir une surprise ! Comme on va s'amuser !
 -  Aaaah... Ouais, j'y... J'y comptes bien. Faut bien que l'on réveille mes crocs, non ? "

Il rentrait dans son jeu. Plus rien à foutre, si il était l'agneau pour l'instant, il allait s'assurer de devenir un loup d'ici la fin de soirée. Appuyant sur la gorge de la demoiselle pour la repousser en arrière, l'observant avec délectation, il retira ses doigts de l'intimité de la fausse rousse pour mieux jouer avec son clitoris. Il ne voulait pas qu'elle se lasse, il voulait varier ses plaisirs... Alors même que l'idée le taraudait de libérer enfin son barreau de chair afin de l'amener à lui rendre la pareille ! Franchement, il s'apprêtait même à le faire, sa main gauche hésitant à quitter le cou délicat de la demoiselle pour qu'il puisse ouvrir son short, mais ... Quelque chose l'arrêta en plein élan. Le bruit désagréable de quelques pas sur le métal froid de la rame de métro, accompagnés d'un commentaire passablement désobligeant. En un instant, son moment de pur bonheur vola en éclat : Cette rencontre divine, ce rapprochement dans l'intimité la plus honnête, cela venait de lui être dérobé par la présence d'une femme et son homme, l'un au regard pétillant, l'autre avec un air scandalisé fiché sur ses traits.

" Non mais tu veux mes yeux ... ? Allez viens par là toi. "

Effectivement, Physalis put sûrement comprendre que le petit rêve bienheureux de Koda venait d'être brisé par cette arrivée fortuite, ce de manière bien simple parce qu'il avait cessé tout geste. Ce n'était pas d'avoir été prit sur le fait qui le bloquait, juste cette présence négative qui le saoulait au plus profond de son être. Ils auraient été amusés qu'il n'aurait pas hésité un instant à poursuivre, mais la réflexion de cette mégère avait eut le résultat qu'elle escomptait, empoisonnant l'esprit du jeune homme. Alors il observa d'abord le couple au fond du wagon, puis leur prochaine destination. Ils avaient trois petites minutes avant d'être à l'arrêt qui lui permettrait d'aller chez lui. Très bien, il refusait de rester un instant de plus en ces lieux, mais il n'allait pas partir avec la queue entre les jambes. Il se tourna vers Physalis, cherchant à avoir une réponse muette dans ses prunelles... Mais rien d'aussi magique, elle semblait plutôt attendre sa décision. Il ne lui fallut pas plus pour se décider de renvoyer un peu l'ascenseur à cette connasse et son mec.

Il prit la main de Physalis et la tira du siège. Il n'en avait pas l'air, mais il avait un peu de force malgré sa nature fluette, suffisamment pour pouvoir réussir à obliger une jeune femme telle que sa divine compagne à se redresser. Il s'excusa de ces brusqueries en l'embrassant chaleureusement, puis se mit en marche en direction du fond de la voiture qu'ils occupaient, là où se trouvait le fameux couple d'imbéciles qui avaient ruinés son moment. Ses pas sont rapides, ses mouvements laissent entendre son agacement. Peut-être que la reine du printemps à ses côtés s'en amusait, il ne pouvait pas vraiment le dire. En revanche, une fois qu'ils arrivèrent à proximité du duo, la tension monta d'un cran. Koda s'apprêtait à les insulter, la femme aussi en retour. Mais loin de sortir le moindre mot... l'efféminé tira Physalis devant lui, l'attrapant à nouveau à la gorge, se tenant coup-ci derrière elle. Son autre main vint tirer vers le bas sa pauvre petite robe, libérant pleine vue sur sa poitrine.

L'homme en face d'eux manqua couiner de surprise alors que son entre-jambe se retrouvait dans le même état que celle du damoiseau aux cheveux lilas. Quand à la femme, la stupeur l'arrêta sur place, comme si elle ne parvenait pas à trouver la moindre riposte face à l'audace du comportement qu'elle constatait. Et au plus jeune de ce quatuor de simplement passer sa langue le long de l'oreille de la satyre, puis d'agripper un sein à pleine main avant de mettre un point final à cet "affrontement" :

" Pour une connasse mal baisée, vous avez le don d'être sacrément prude ! V'savez quoi ? Lâchez vous un peu. Tiens, d'ailleurs, je crois qu'votre copain va méchamment avoir à se dégorger le poireau. Ça mettra vos lèvres à bonne usage, au lieu de sortir des saletés. "

Il vit la haine dans les yeux de celle qu'il venait d'agresser verbalement... Mais il n'avait pas fini, se tournant vers l'homme qui se retenait difficilement de se masser le pantalon :

" Et vous monsieur ... "

Koda tira Physalis contre lui en la forçant par la gorge de se pencher vers l'arrière... Puis relâcha ce sein qu'il malaxait pour glisser sa main par derrière, abaissant la culotte de Physalis pour montrer l'intimité de sa compagne. Le bientôt trentenaire ne put s'empêcher de déglutir face à ce spectacle. Le jeune homme, quant à lui, plongea ses doigts dans l'intimité déjà bien accueillante de la belle cornue, commençant à faire quelques vas-et-vients tout en amenant son coup de grâce.

" C'est ma déesse que tu mates ! Alors range ta queue, ou utilises-la pour dompter la chienne qui te sers de copine ! Je te propose de lui arracher sa robe et de la sauter contre la vitre, p't'être qu'elle comprendra sa place du coup.
 - Espèce d'immonde petite traînée... "

Libérant sa compagne maintenant qu'il avait eut sa vengeance, il la prit par l'épaule et se détourna du flot d'insultes qui sortait de la bouche de la mégère endimanchée. Pour lui, la victoire était belle, aussi quitta-t'il le wagon par la petite porte menant à la suivante, attendant que celle-ci se referme automatiquement pour ... prendre un peu plus conscience de ce qu'il venait d'accomplir. Bon, il se connaissait un peu mauvais de nature, mais là, il avait utiliser une autre personne pour s'adonner à son méfait. Une personne pour qui il vouait un sincère sentiment d'attirance et de respect au vue de ce qu'il s'était passé un peu plus tôt. Alors, presque comme si la morale l'obligeait à se reprendre, il relâcha la magnifique rousse, se tournant un peu dans une honte légère afin qu'elle ne voit pas sa frimousse... Puis ose s'exprimer de manière bien moins alambiquée que plus tôt. Il retournait à l'état de jeunot qui avait juste perdu le contrôle suite à la surprise du moment. Un garçon qui lui faisait dos et se grattait le crâne de gêne.

" Hum je ... Ouais, désolé, ça m'a... ça m'a saoulé. "

Il balance de droite à gauche, comme hésitant, avant de reprendre :

" Cette connasse avec son ton, et ce type qui t'as reluqué, j'voulais pas qu'ça passe sans réactions. Le prochaine arrêt c'est pas loin d'chez moi... Tu ... Est-ce que ça t'fais envie qu'on... qu'on rentre ensemble ? "

Physalis

Créature

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 8 dimanche 05 février 2023, 18:42:10


Le petit louveteau sait finalement sortir les crocs ! Encouragé par la Satyre, il laisse les instincts les plus bas le dominer. Et ce n'est pas pour déplaire à la jolie cornue ! La main serrée autour de son cou lui fait fermer les yeux et décuple les gémissements qu'elle pouvait déjà pousser.

Quant à ce qui arrive par la suite, après qu'ils soient interrompus par le couple, ca dépasse tout ce qu'elle aurait pu imaginer. L'androgyne pousse le culot à son paroxysme en provoquant volontairement le couple de bien pensants. Un vrai petit Satyre !

Elle se laisse donc entrainer, petite chose affectant ( pour l'instant ) la docilité. Si elle a eu le reflexe de baisser sa jupe et remettre en place le tissu de sa culotte (par confort), ces pans de tissus se retrouvent immédiatement écartés lors de l'exhibition soudaine. Visiblement excitée par la situation, il ne lui vient pas à l'idée un seul instant de protester, au contraire ! Elle glisse une main derrière elle et pendant que Köda crache son discours et joue avec son corps, sa main à elle vient lui caresser l'entrejambe, ravie de contribuer davantage encore à l'excitation de l'humain complètement hors de contrôle. 

Être réduite à l'état de trophée sexuel exhibé par Köda ne semble pas lui déplaire. Son regard se rive à celui de l'inconnu et joueuse, provocatrice, elle se mord la lèvre et lui fait un clin d'oeil. Elle regarde l'homme en face d'elle avec provocation, semblant vouloir lui dire "Regardes moi et souviens toi". Quant à l'inconnue, elle lui jette un regard amusé. L'air de lui dire "Regardes ce que tu te refuses".

 Et quant vient le temps de tirer leur révérence, ils changent de wagon ! Elle le suit docilement, sautillant presque sur ses sabots tant la situation l'amuse au final. Köda tente de s'excuser mais c'est à peine si elle y prête attention.

- Wow ! Quel spectacle !

Pas de récrimination, pas de reproches face au traitement indigne qu'elle vient de subir. Cette fille défie manifestement toutes les normes sociales. Elle semble au contraire sincèrement admirative devant ce qui vient de se passer. Elle vient poser ses mains sur son col et se rapproche pour se coller à lui.

- Si jeune ... si pervers ... Woaw. Oui emmènes moi chez toi !

Elle vient presser ses lèvres aux siennes et l'embrasse à pleine bouche. La Satyre a trouvé son humain "sortant du lot" et elle ne compte pas le laisser filer. L'embrassade est longue, fiévreuse. Elle dure tant que bientôt, l'arrivée à l'arrêt attendu est annoncé. Prête à relâcher provisoirement de son étreinte, Physalis est toute disposée à suivre le jeune homme jusqu'à son antre et le cas échéant, jouer le jeu si des connaissances à lui avaient le bonheur de croiser son chemin. Après tout, Köda avait bien le droit de se vanter "un peu" de la proie qu'il ramenait dans ses filets aujourd'hui.


Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 9 jeudi 09 février 2023, 18:19:28

On ne peut pas dire que le jeune homme était tout à fait honnête. Certes il s'excusait auprès de la femme qu'il avait dévoilé aux yeux de ce couple, mais intérieurement, quelque chose en lui était en train de faire surface. De la fierté. Pas de celle qu'il vivait chaque jour, celle qui permet de garder la tête haute, de ne pas avoir l'impression d'être l'écho du premier minable rencontré dans la rue, non ... De la fierté masculine. Il l'avait déclaré comme sienne, il avait osé agir en dépit de toutes morales pour écraser sa vision des choses, même plus encore : Il s'était assuré, en un instant, de bien leur faire comprendre à ces deux andouilles qu'ils ne pourraient pas lui détruire son instant de bonheur, même si pour ça il devait se permettre de la prendre directement devant eux. Pour toutes ces "excellentes" raisons à ses yeux, il n'avait qu'un demi-remord à agir ainsi. Malgré tout, restait l'appréhension de la réaction de sa compagne de transport, une réaction qui ne tarda pas à se faire entendre, non sans impressionner l'efféminé :

Wow ! Quel spectacle ! "

Honnêtement, il aurait put vouloir cacher sa surprise qu'il n'aurait put y parvenir. Les sourcil levés et ses yeux grands ouverts, il accueillit le propos de la cornue avec une certaine forme d'incrédulité. D'ailleurs il aurait même put rester sur cette impression, pourtant voici que la demoiselle s'approche, lui prend l'épaule avec la plus ferme des poignes, tout en approchant de lui avec une forme de lascivité qu'il ne savait vraiment reconnaître. C'était le retour de son parfum, le retour de sa peau soyeuse, le retour de ses deux grands yeux verts qui étaient en train de plonger en les siens avec un mélange d'admiration et de satisfaction. Non, ça, ce n'était pas le regard d'une femme qui allait le rabrouer, ni même lui tenir le plus petit propos négatifs. Tout portait à croire, au contraire, qu'elle se trouvait là dans un état parfait de plénitude, comme si elle avait devant elle ce qu'elle avait tant de mal à trouver normalement. Quelque chose qui, finalement, ne fut confirmer au jeune homme que peu après, avec une intonation de voix que les dieux eux-même condamnerait !

" Si jeune ... si pervers ... Woaw. Oui emmènes moi chez toi ! "

Elle est celle qui l'embrasse ce coup-ci, d'un mouvement vif et intense. Elle joignit leurs lèvres pour les écraser, les engloutir de la chair des siennes. Köda de son côté perdit définitivement le reste de neurones encore fonctionnels. Happé par le baiser sauvage qu'elle lui offre, le damoiseau ouvrit simplement les bras pour l'enlacer et la serrer contre lui. Une main entre ses omoplates, l'autre sur l'une de ses fesses, le garçon niant définitivement l'utilité de sa jupe en la relevant pour mieux agripper sa chair rebondie. Oh non il n'allait pas la laisser là ! Oh non il n'allait pas se permettre de ne pas lui sauter dessus par crainte. Il la voulait, il la désirait, et pourrait le scander sans la moindre forme de regret. Qu'un con lui dise de se taire et il se contenterait clairement de la baiser à même le trottoir pour lui prouver ses torts. À la place toutefois, il fut interrompu par la petite sonnerie du métro, annonciatrice de leur arrivée. Par la même, cela annonçait aussi la fin de ce baiser intense. Quel dommage, mais cela n'était remis qu'à plus tard.

" Allez viens, j'crois qu'on a pas mal de choses à se montrer. "

Il s'écarte d'elle, mais ce n'est que pour mieux l'attraper par les hanches, passant la porte du métro avec un sentiment ô combien plus agréables que celui qui l'envahissait doucement lors de la montée. Elle était avec lui. La belle fausse-rousse, avec son air mutin et sa sauvagerie si... délicieuse. Ils montèrent ensemble les marches menant à la rue, puis s'éclipsèrent en direction des petits logements que constituaient la grande zone résidentielle de Seïkusu. Les talons de Physalis claquaient sur le sol, mais Koda lui avait d'autres idées en tête : Son regard passait surtout sur les fesses de la belle. Elle aimait qu'il joue non ? Eh bien en l'instant il avait une pensée absolument fantastique. Alors, tandis qu'ils allaient bientôt tourner vers sa rue, il relâcha la taille de sa déesse, puis se glissa dans son dos. Non seulement il en profita pour lui mordiller l'oreille avec envie, mais surtout il lui chuchota délicatement au creux de celle-ci.

" Tu sais quoi ? Au prochain lampadaire, on tourne. Je veux qu'avant ça tes dessous soient dans mes mains. Si tu le fais je te récompense, autrement... Tu te doutes bien. "

Et pour venir appuyer son propos, l'une de ses mains vient attraper l'une de ses cornes pour tirer sa tête en arrière, lui donnant tout le loisir de mordre avec amusement le cou frêle de la satyre. Son autre main alla quant à elle glisser sur son ventre, une manière de profiter de sa chair tout en jouant encore un peu plus son tour, étant donné que ses doigts glissèrent à la naissance de sa poitrine sans pour autant venir les toucher. La vraie question était de voir si la belle aux magnifiques boucles bronze allait choisir de se faire punir ou d'être récompensée. L'un dans l'autre, Köda était certain qu'ils en profiteraient tout les deux, il voulait juste découvrir encore un peu plus la nature de celle qui l'accompagnait. Une obéissante demoiselle, ou une provocante dévergondée ? Dans les deux cas, cela n'ôtait en rien pour lui qu'elle était d'une perversité bien à l'aune de la sienne. Il voulait en savoir plus, car au fond, il la respectait.

Ainsi, après s'être assuré que le message sous-jacent soit passé, il la relâcha. Qu'elle prenne le temps de faire ce qu'elle veuille, lui se contenta de mettre les main dans les poches de son jean, puis se mit en marche, calmement, en direction du prochain lampadaire. Pas de pitié, un jeu n'en était pas un s'il n'y avait pas un minimum de défi. Un pas après l'autre, il observait le halo lumineux s'agrandir, imaginant déjà la beauté sauvage qui lui serait offerte quant il se retournera pour contempler Physalis. Le plus dur était de rester confiant, malgré tout, le passif du jeune homme ne manquait pas de revenir à la charge, lui hurler qu'il ne devait pas non plus prendre confiance parce qu'elle lui avait déjà dis qu'elle l'accompagnerait jusqu'à ses pénates. Enfin, il était à la limite de la lumière, un pas de plus et il pénétrerait dans la zone d'arrivée de sa petite provocation. Alors, seulement, il fit un demi-tour rapide pour voir où en était sa compagne aux tâches de rousseurs. Il tendit la main, en attente...

Puis fit un pas en arrière.

Physalis

Créature

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 10 samedi 18 février 2023, 20:31:51


La Satyre avait emboité les pas du jeune déviant et cédé à toutes ses perversions jusque maintenant. Les mains baladeuses étaient accueillies comme des faveurs. Les gentilles brutalités semblaient consenties et accueillies.

Jusqu'au moment où arrive l'ultimatum fatidique : le défi de se dénuder et de livrer au jeune homme le tissu ôté. La demande est appuyée par la menace d'une hypothétique punition en cas de désobéissance. Le pervers en herbe feint la nonchalance et se détourne. Se demande t'il ce que sa conquête du soir trame dans son dos ? C'est possible. Car en vérité, seuls quelques bruits de pas irréguliers dans son dos trahissent encore la présence de la Satyre quelques pas derrière lui, ne laissant planer aucun indice sur ses intentions.

Ce n'est que quand il se retourne enfin, une fois arrivé près du lampadaire, qu'il peut constater que la jeune femme le suivait toujours de près. Elle se rapproche, joueuse, mains dans le dos jusqu'à se coller tout contre lui et rapprocher son visage à quelques centimètres du sien. L'odeur fleurie qui émane d'elle est entêtante, ses yeux émeraudes brillent de plaisir anticipé. Ses doigts graciles viennent toucher les mèches mauves délicates du garçon.

- J'ai presque envie de désobéir pour voir ...

Provocatrice, malicieuse, elle se rapproche jusqu'à ce que ses lèvres frôlent le menton de l'effeminé.

- ... presque ...
 
Mais soudain, elle se dérobe. Elle lève les bras et se retourne sans préavis. Le mouvement fait voleter le bas de sa robe, laissant deviner pendant un court instant la peau nue de ses fesses alors que la culotte qu'elle tenait à la main s'envole soudain en l'air. Charge à Koda de l'attraper le vêtement écarlate au terme de sa trajectoire. Ou pas. Visiblement son ancienne propriétaire s'en moque bien ! Elle avait ôté le bout de tissu dans le dos du garçon sans beaucoup ralentir sa marche, exposant à l'air nocturne un fessier rebondi surmonté d'une petite queue en houppette. Peut-être finira t'il par la remarquer ? C'est une sacrée surprise en perspective.

Insouciante, la Satyre tourne autour de l'éphèbe, le frôlant sans jamais ouvertement le toucher.

- Satisfait, monsieur le petit maître ?

Son intonation transpire le jeu et le défi. La déclaration est suivie sur un ton plus insistant.

- On se remet en route ? C'est encore loin ?? J'ai hâte j'ai hâte !

Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 11 samedi 04 mars 2023, 15:58:17

Qui était le maître de leur jeux ? Par instant, Köda avait le faible espoir d'être la personne qui, en ces instants divins, avait le plein contrôle de la situation, mais force était de constater que son adversaire et compagne avait largement le dessus dès qu'il s'agissait de le faire trébucher dans ses tentatives d'être le dominant. Il ne parvenait ni à se préparer, ni à prévoir ce qu'elle allait faire, tant et si bien qu'il devenait de plus en plus complexe de ne pas juste s'abandonner aux taquineries de la faune, de se jeter sur elle et de lui offrir exactement ce qu'elle éveillait en lui, à savoir quelques bestiales étreintes, loin de toutes formes de contrôle personnel. En soi, il avait bien essayé, en l'instant, de la faire elle-même faillir et douter, mais quand il s'était retourné pour mieux la contempler, cherchant à percevoir dans ses yeux et ses gestes la plus petite forme de gêne ou de questionnement, rien de tout cela.

Au contraire, elle était face à lui, prête à rebondir sur ses propres taquineries, le souffle si proche du sien qu'elle aurait tout aussi bien put lui voler son âme du bout des lèvres. Un regard enchanteur, une chevelure rousse teintée de passion et de feints dangers, une bouche dont le sourire vainqueur annonçait déjà qu'elle avait la pleine réponse à la provocation de son jeune ami. Frustrant. Mais pas que. Il y avait là la preuve que tout ses efforts avaient un sens, celui de satisfaire la divine rousse qui avait en cette soirée le don de l'obnubiler en chaque instant. Un défi de taille, mais qui n'avait pas son pareil aux yeux de l'efféminé !

" J'ai presque envie de désobéir pour voir ... presque ... "

Elle s'écarta en faisant voleter les cheveux de Köda. Un mouvement capillaire qui aurait d'autant plus faire ressortir sa féminité pourtant honnie par le damoiseau, mais le charme qu'elle avait posée sur son esprit parvenait tout naturellement à éloigner de lui la moindre forme de mécontentement. En revanche, quand elle se tourna bien à sa vue, faisant voleter cette jupe qui dévoila toute la beauté charnel de son fessier, le jeune homme ne put que rougir, sentant son coeur s'accélérer encore un peu plus. La tachycardie n'était plus très loin, mais à quoi bon s'en inquiéter, alors même que l'endorphine et l'impatience envahissaient son cerveau d'idées salaces. La culotte ? Elle voleta bien haut avant de retomber, de manière aussi surprenante qu'amusante, sur le sommet même de la tête de notre palpitant éphèbe. Elle était la reine de cette nuit, lui sûrement rien de bien plus incroyable qu'un simple palefrenier. Il n'en développait pas la moindre amertume. Il ne pouvait que la désirer.

Un désir qui ne manqua pas en revanche de lui faire remarquer quelques ultimes détails, jusqu'ici sibyllin, mais désormais certains pour le damoiseau dont l'esprit essayait encore d'en rationaliser l'aperçu, tandis qu'elle relançait encore plus le jeu de séduction et de provocation qui les caractérisait :

" Satisfait, monsieur le petit maître ? On se remet en route ? C'est encore loin ?? J'ai hâte j'ai hâte !
 -  Absolument satisfait, mon obéissante dame. Vous avez bien méritée que nous hâtions le pas. "

Il récupéra le dessous trônant encore sur le sommet de sa personne et emboîta immédiatement le pas de sa compagne. Un regard coule sur ses jambes, afin de définitivement s'assurer de ce qu'il avait put constater. Mais oui, il remarqua sans le moindre doute possible la douce toison qui couvrait ses jambes, non sans parler des sabots qui en faisaient l'extrémité. Les cornes, ces éléments d'une bestialité absolument inhumaine, non sans parler de la petite queue touffue qu'il avait vu lors de l'élégant pas de danse de la demoiselle, plus rien ne remettait réellement en doute la nature mythique de celle qui l'accompagnait sous les projecteurs timides de cette fin de nuitée. Honnêtement, le japonais lambda était superstitieux, et nombreux seraient ceux qu'une telle analyse aurait amené à faire fuir à toutes jambes, de peur d'une damnation proche. Köda lui se contenta de dépasser la superbe demoiselle en prenant tout l'élan nécessaire avant de claquer son fessier dévoilé à la morsure terrible du froid de cette soirée.

" Et voici en premier lieu une récompense pour toute cette obéissance, il ne faudrait pas que tu ais froid, n'est-ce-pas ? Même si la chaleur ne risque pas de nous manquer bientôt ! "

Tout sourire, le damoiseau aurait presque eut envie de voir un petit air stupéfait sur le visage de son inhumaine déesse, mais il se doutait que cela ne saurait vraiment lui porter préjudice, le jeu était sûrement trop doux. En revanche, ils s'avancèrent en direction de son appartement d'un pas preste, hâtés par l'impatience des deux amants de ce soir. Ils n'eurent qu'à tourné à gauche pour atteindre alors l'entrée de l'immeuble du damoiseau, qu'il ouvrit d'un tour de clef des plus rapides. Il tint la porte à Physalis, la laissant pénétrer dans le hall du bâtiment. Point de bruits dans l'immédiat, Köda se tourna donc vers sa compagne tout en refermant la porte d'entrée... Et la poussa contre les boîtes aux lettres, produisant un véritable tintamarre dans l'ensemble de la cage d'escalier. L'impatience avait gagné maintenant qu'ils n'étaient plus dans la rue, aussi se permit-il d'aller chercher une friandise : l'embrassant à pleine bouche, cherchant sa langue pour la faire danser de la sienne, il glissa de nouveau ses doigts entre les cuisses de la divine demoiselle, allant trouver l'humidité de ses chairs intimes avec une certaine délectation.

Le baiser est fougueux, les caresses aussi, ne donnant droit à aucune ripostes par ailleurs. A l'instant même où elle chercherait à lever le bras, quelque soit son geste désiré, il lui attraperait le poignet d'une main ferme pour le plaquer lui aussi contre les boîtes aux lettres, lui intimant de ne pas chercher à lutter pour l'instant. La chaleur revient doucement les caresser, que ce soit par le fait qu'ils sont enfin en un milieu clos ainsi que leur nouvelle proximité. Il relâche son contact entre ses jambes, laisse ses doigts passer sur sa cuisse, puis sa hanche, avant de finalement... Attraper la petite queue touffue trônant par -dessus ses fesses. Il rompit alors son baiser fougueux tout en tirant sur ce petit artifice, s'amusant de sa douceur avant de la regarder droit dans les yeux, l'air taquin sur les lèvres.

" Simple question, à quelle divine créature ai-je à faire ? Que je sache à quoi m'attendre, ou peut-être plutôt... Si je dois te baiser jusqu'à l'os sans aucune forme de considération supplémentaire qu'une mignonne poupée que je peux torturer de plaisir à mon bon vouloir ?
 - Monsieur Hirobe ! Qu'o... Qu'osez-vous f-f-faire ici !? "

Merde ! L'ivresse du moment retomba immédiatement quand le jeune homme entendit la voix criarde et désagréable de la concierge, encore en pyjama, qui venait tout juste de sortir de son appartement, alertée par les chocs sur les boîtes en métal de l'entrée. Voilà bien quelqu'un qu'il aurait préféré éviter, quitte à croiser quelqu'un dans son logis. Mais bon, l'esprit du jeune homme trouve rapidement la réplique à sortir, quitte à jouer jusqu'au bout. Alors il relâche doucement Physalis, haussant avec désinvolture les épaules pour passer la vieille dame en prenant le chemin des escaliers.

" Bonjour madame Kouhari, toutes mes excuses, ma chère compagne avait besoin d'entendre quelques petits mots, exposa-t'il avec un léger amusement, avant de se tourner vers Physalis alors qu'il met un premier pied sur les marches de l'escalier. Tu veux bien te présenter à ma concierge avant que nous montions, c'est la moindre des politesse, non ? "

Il jubilait déjà intérieurement de la manière dont elle pourrait choisir de se présenter, encore plus après qu'il lui ait demandé ce qu'elle était réellement, ainsi que de comment il pouvait finalement agir envers elle selon sa nature ! Allait-elle répondre à l'ensemble de ces propos d'un seul bloc ? Il en rêvait en tout cas.

Physalis

Créature

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 12 mercredi 08 mars 2023, 16:06:48

Les choses s'enchainent donc. Jusqu'à ce que les deux complices de jeux grivois se retrouvent dans cette entrée d'immeuble où une fois encore les préliminaires se poursuivent. Physalis rend le baiser avec fougue. Ses mains à elle non plus ne sont pas en reste d'ailleurs ! Les doigts baladeurs s'immiscent dans le short du jeune éphèbe et viennent frôler sa virilité éveillée.  Les questions du jeune homme ainsi que l'attitude dominatrice la font glousser de rire. Le plumage délicat petit oisillon cachait finalement un animal bien moins innocent qu'il n'y paraissait.

Mais avant que Koda n'ait pu terminer sa phrase et qu'elle n'ait eu le temps de répondre, une porte s'ouvre. Et une femme épouvantée en jaillit. Elle vient interrompre les deux tourtereaux dans leurs ébats. La Satyre semble t'elle  fondamentalement dérangée ? Pas vraiment. Elle accueille d'un franc sourire la gardienne d'immeuble.

- Bonsoir !

Lancé avec entrain pendant que sans beaucoup de honte, elle rajuste une fois encore ses vêtements. Elle écoute la réponse du jeune homme, amusée par le mélange de politesse et d'impertinence qu'il emploie. Il lui tend la perche avec l'intention d'encore une fois provoquer leur interlocutrice ... ? Pourquoi pas. Si ca peut faire plaisir au jeune homme et flatter un peu son ego, pourquoi lui refuserait t'elle ? Ce ne sera pas elle qui en paiera les conséquences de toutes façons !

- Je m'appelle Physalis, enchantée ! J'ai rencontré ce jeune homme cette nuit. Il a mis sa main sous ma jupe, m'a pris ma culotte et m'a promis de "me baiser jusqu'à l'os" si je venais chez lui. Tout ca parait être vraiment intriguant alors je suis venue ici voir s'il saurait tenir ses promesses.

Franc-sourire plein de fausse innocence, la Satyre avait commencé à monter les marches de l'escalier ce qui laissait à la mégère une vue imparable sur le dessous de sa jupe.

- Je vous aurai bien proposé de nous rejoindre pour qu'on s'amuse tous ensemble mais vous semblez fatiguée. Bonne nuit madame Kouhari !

 Sourire lumineux et la voilà qui fait demi-tour pour monter à son tour les escaliers, consciente de laisser derrière elle une concierge estomaquée et rougissante. Elle attend d'avoir tourné le premier palier pour déclarer d'un ton malicieux.

- Tu as l'air si fier de m'exposer. Ca t'a fait plaisir ? Ce service là te coûtera une faveur que je compte bien réclamer, jeune maître.

Une déclaration qui ne souffre visiblement d'aucune forme de contestation. La Satyre ne se soumet visiblement que quand elle le souhaite, restant au final pleinement maîtresse de son libre-arbitre sur le sujet.

- Tu m'as demandé ce que j'étais ? Les mortels ont donc tout oublié des anciennes traditions ... ?

La question semble toute rhétorique car elle enchaine immédiatement.

- Cornes. Sabots. Queue. Je suis une Satyre pardi !

Avançant juste quelques marches derrière lui, elle s'amuse à tirer sur l'élastique de son short et à le faire claquer sur son petit fessier rebondi. Plus que quelques mètres à patienter avant que cet obstacle de tissu ne soit amené à disparaître. C'est une perspective qui semble l'enchanter !
 


Köda Hirobe

Humain(e)

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 13 dimanche 26 mars 2023, 18:15:50

L'instant avait, avant toute chose, ce petit goût de paradis qu'il aurait bien put choisir de délecter sans attendre. Dans les faits, c'était une possibilité qu'il avait envisagé sans honte, mais qui malheureusement avait rencontrée une réponse un peu moins agréable, non pas de la part de la divine dame à ses côtés, mais bien de l'intrus qui osa monter sur les planches de cette scène délicieuse : la concierge du bâtiment. Bien heureusement, le boost moral du jeune homme l'empêcha de se déconfire, non sans parler de la présence de Physalis, dont l'existence justifiait ce soir tout les écarts possibles et imaginables de la part du jeune homme. Il aurait put l'envoyer se faire paître, il aurait put s'enfuir comme un jeune adolescent prit sur le fait d'une action incorrect par ses parents... Mais à la place, il campa sa position de petit mâle dominant, ripostant à la stupéfaction de la femme par un comportement encore plus audacieux, comme pour prouver que rien ne le ferait flancher. Alors, il attendit avidement la réponse de sa compagne, et celle-ci ... fut assez particulière :

" Je m'appelle Physalis, enchantée ! J'ai rencontré ce jeune homme cette nuit. Il a mis sa main sous ma jupe, m'a pris ma culotte et m'a promis de "me baiser jusqu'à l'os" si je venais chez lui. Tout ca parait être vraiment intriguant alors je suis venue ici voir s'il saurait tenir ses promesses. "

Oh la vilaine ! Elle retournait la situation contre lui ! Il ne pouvait qu'applaudir l'audace de cette divine demoiselle, mais pour autant, cela le piqua au vif, lui donnant même l'envie de venir immédiatement l'attraper pour lui faire comprendre "l'erreur" de ses actes. Il n'en fit rien, la laissant plutôt finir, mais honnêtement elle venait de rallumer en son coeur un brasier revanchard annonciateur de bien des vilainies ! Qu'elle s'amuse toutefois, c'était bien leur dernier moment pour se lancer de pareilles attaques, la suite allait être d'un tout autre acabit. Elle comme lui le savait suffisamment pour ne pas franchir le pas trop vite, pour juste déguster avidement ces instants de jeux, quel qu'en soit les conséquences :

" Je vous aurai bien proposé de nous rejoindre pour qu'on s'amuse tous ensemble mais vous semblez fatiguée. Bonne nuit madame Kouhari ! "

Physalis le rejoignit, tandis qu'il tourna la tête en remontant dans les escaliers, n'allant même pas pour saluer la vieille dame estomaquée plus bas. Elle ne comprenait tout simplement pas ce qu'il venait de se passer, tandis que le damoiseau lui .... avait manqué s'écoeurer tout seul en imaginant les situations qui auraient put exister suite aux propos de sa compagne. L'inviter ? POUERK ! Jamais ! Il ne savait pas si elle avait fait exprès pour le coup, ou s'il avait mésestimé les extensions de la lubricité de la divine rousse, mais franchement, elle lui avait mit un sacré coup. Se vengeait-elle d'avoir été envoyée au bûcher par le jeune homme aux cheveux violets ? Si c'était le cas, elle n'allait pas échapper à une belle riposte de sa part ! Toutefois, ce n'était pas le moment. Pour l'instant, il profita simplement de la situation pour mieux fuir en direction de son foyer, ne réagissant finalement qu'à l'instant où elle s'exprime avec un ton taquin, prouvant une énième fois qu'elle avait sûrement bien réfléchie à ce qu'elle avait dit plus tôt pour se venger de l'audacieuse provocation du damoiseau :

" Tu as l'air si fier de m'exposer. Ca t'a fait plaisir ? Ce service là te coûtera une faveur que je compte bien réclamer, jeune maître. Tu m'as demandé ce que j'étais ? Les mortels ont donc tout oublié des anciennes traditions ... ? Cornes. Sabots. Queue. Je suis une Satyre pardi !
 -  Une satyre... Hein ? "

Il allait rebondir, mais il la sentit alors attraper les rebords de son vêtement pour le faire claquer sur ses hanches. Il étouffa un pouffement de surprise, avant de la regarder avec dans le regard une flamme avide et justicière. Oooooooh elle jouait avec lui avec tant et tant d'entrain, il n'avait qu'une hâte, celle de lui rendre la pareille ! Tandis qu'il grimpait les dernières marches, il prit toutefois le temps de réfléchir à ce qu'elle venait de lui dire, avant de commencer à se questionner : Satyre ? Il ne connaissait aucun yokaï de ce nom, ni même de mauvais esprits. La façon dont elle l'avait prononcée était ... européenne ? Il dirait en tout cas, pas quelque chose de typé anglophone en revanche. Mince, ça ne lui disait rien, à s'en demander même si elle n'avait pas créée un nom bidon juste pour qu'il se creuse la tête sur une bêtise. Il plongea son regard dans le sien, comme pour y trouver une réponse : Il n'y repéra que cet air malicieux qu'elle avait pour lui depuis qu'elle s'était éveillée sous ses caresses. Impossible d'en tirer la moindre information, ou la moindre assurance d'un propos fallacieux.

Ils passèrent le palier, s'approchèrent à bon pas de la porte terrible de l'appartement de l'androgyne. Sortant ses clefs, il en inséra une dans la serrure rapidement, avant de commencer à jouer du positionnement de celle-ci pour pouvoir déverrouiller les lieux. C'était toujours le même problème, tout se jouait au quart de millimètre pour que loquet lâche et retourne dans son habitacle ! Il en profita pour se redresser un peu, et basculer son visage en arrière pour contempler les pommettes roses et l'air satisfait de sa divine compagne.

" Cela me coûtera une faveur ? Eh bien soit, je suis ... prêt à répondre à tes attentes Physalis. "

Coup de chance ou coup de théâtre, en tout cas à ces mots il sentit enfin les clefs tourner dans la serrure, lui permettant enfin de produire les rapides coups de poignets permettant de faire de cette porte inébranlable une entrée divine vers leur totale liberté d'action. Presque pour en rajouter, le jeune homme s'écarta avec la porte, se permettant même une courbette en finissant son mouvement afin de l'inviter à pénétrer en première dans son logis. Un logis qui d'ailleurs est bien petit : à la droite de Physalis se trouve immédiatement une ridicule cuisine ouverte sur un salon tout aussi maigre. Visiblement, l'espace est quasiment entièrement occupé par quelques fournitures, un canapé large et épais trônant contre le mur, jouxtant une table basse, puis un meuble télé qui se repose sur le mur en face. En soi, le cocon semble douillet, juste ... Surchargé.

" Mais d'abord... Bienvenue chez moi, mets toi à l'aise ! "

Un court instant de trêve lui était nécessaire, ne serait-ce que pour fermer la porte et vérifier où se trouvait son vieux chat. Aucune envie que le félin ne lui gâche l'instant, Raspoutine pouvant très bien réagir de manière peu commode avec les invités. Il commença toutefois par fermer la porte dans un geste un peu rude, puis se remit à jouer de la clef dans la serrure pour verrouiller le tout. Il ne savait pas ce qu'elle faisait dans son dos, et en soi, il était presque en train de lentement s'échauffer, son imagination commençant à bouillir, à concevoir différentes possibilités quant à ce qu'il était en train d'arriver derrière lui.  Décidément, elle lui faisait un effet monstre, autant pour qu'il accepte de lui tourner le dos en un tel instant, mais surtout pour qu'il accepte encore qu'elle restait la maîtresse des événements malgré tout ses propres tentatives pour prendre le pouvoir.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Il se tourne enfin, calme seulement d'apparence, puis se prononce avec le sourire aux lèvres :

" Alors où en étions nous, vilaine satyre ? "

Physalis

Créature

Re : Never sleeping city [ Koda - Physalis ]

Réponse 14 mardi 25 avril 2023, 13:31:35

D'humeur joueuse, la satyre laisse ses mains baladeuses œuvrer pendant que son amant du soir s'évertue à ouvrir la porte. Ses doigts laissent trainer des caresses douces ou appuyées, selon le gré de ses envies, ici et là. Les fesses du jeune éphèbe reçoivent son attention pendant que celui-ci est penché, de même que sa poitrine, un instant plus tard. Elle passe la main le long d'une de ses cuisses et effleure à peine l'entrejambe du jeune pervers.

Quand enfin l'huis s'ouvre, elle s'exclame.

- Enfin !

Elle pénêtre le tout petit habitat, laissant une main trainante caresser la joue de Koda avant de s'arrêter au milieu de cet espace modeste mais ... bien suffisant pour ce qu'elle a en tête ! Son regard curieux parcours les bibelots exposés, s'arrêtant parfois sur des choses humaines qu'elle peut imaginer incongrues. Comme ces figurines représentants des jeunes lycéennes en tenues très affriolantes. Elle saisit une des statuettes et demande, d'un ton amusé.

- Tu rends un culte à ces jeunes femmes peu vêtues ?  Tu en as beaucoup.

Elle repose la statuette de la "divinité" inconnue et se retourne vers le maître des lieux. Elle penche la tête de côté, un sourire au coin des lèvres. Et alors qu'il lui demande où ils en étaient, elle se contente de lentement écarter les bretelles de sa robe. La gravité faisant le reste, le vêtement finit par glisser jusqu'au sol. Elle lève un sabot, puis l'autre pour définitivement se débarasser du vêtement.

Privée au préalable de sa culotte, il ne lui reste ainsi que sa paire de jarretière noire qui recouvrent ses jambes peu-humaines quand on les étudie dans le détail. Avec un plaisir pervers, elle s'amuse à caresser son corps, offrant au regard du jeune Koda un spectacle propre à l'émoustiller. Elle finit par tenir ses seins en coupe, alors qu'elle répond avec une provocation évidente dans la voix.

- Il me semble que tu avais l'intention de me "baiser jusqu'à l'os". C'est toujours le plan ... ?

Elle descend le main de long corps, emet un soupir alors qu'un de ses doigts plonge dans sa fente délicate.

- Regardes dans quel état tu m'as mise, je suis trempée.


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