Alors que je lui propose de lancer la série, Alyssa, toujours aussi implacable me balance un pique qui a de quoi m'énerver. Non que ce soit vrai ou non, juste que c'est gênant qu'elle me pointe et se moque continuellement de moi. Elle a un problème avec les pénis masculins ?! Sur que comme elle est belle, elle a déjà dû avoir des relations intimes. Elle n'en parle jamais, mais dès que j'aborde la question, en sadique elle reste flou et rempli de sous-entendue. Elle doit faire ça avec des personnes en dehors des études, car je ne l'ai pas vue avec des gars à l'université, et elle se fait bien draguer en ville.
Elle, elle se permet de se moquer de mon membre, alors qu'elle même déteste entendre parler des seins, elle complexe un peu à cause de sa poitrine de taille "moyenne" je dirais, mais moins grosse, moins fournis que ses camarades. Et si on chante ses louanges en choix de mode et son style. En physique, c'est sa meilleure amie qui reçoit le plus de proposition et commentaire intime. Les fois ou je lui ai rendus la monnaie de sa pièce en "tapant" sur ce sujet, elle me traitait dédaigneusement de pervers et ne me parlait plus pendant plusieurs jours, m'ignorant ou me lançant des regards dégoûté. Donc je ne disais plus rien dessus, ou "no comment" lorsqu'elle pensait/sous-entendais que je regardais sa poitrine. Au début je disais bien que je ne regardais pas, mais je recevais un "ta pas de couille pour assumer ou t'es gay ?", donc j'avais fait l'inverse et j'avais alors le droit à la voir cacher ses seins et me traité de pervers haut et fort. ... Donc je ne disais plus rien et détournait le regard. Elle n'aimait pas non plus, mais au moins je n'avais pas de retour cinglant.
Mais la ce soir, sa réaction me coupe le sifflet, elle s'excuse et file au lit. J'en reste bouche bée, regardant l'armoire, qui venait couper la pièce et "caché" le lit, de la salle à manger.
Figé, je n'en croyais pas mes yeux, elle était stresser ? Les examens ? Elle travaillait dur et avait des super note, enfin bref.
Après un temps, je déplie le canapé en regardant discrètement le lit qui faisait face au salon, mais le canapé était tourné plutôt vers la porte vitré, donnant sur le balcon. Ce serait sympa de manger le petit déjeuner dessus maintenant qu'il faisait beau et pas trop froid le matin. Alyssa est emmitoufler dans la couverture, j'éteins et me met au lit.
Un silence tombe, avec la lumière.
Le temps passe et j'ai un peu de mal à dormir, je commence à entendre la respiration de Alyssa. Elle semble rapide et faible, surpris de cette respiration anormale, j'écoute un peu plus. Elle est malade ?
- Alyssa ? Soufflais-je au cas où elle dormirait.
Elle ne m'entend peut-être pas, après hésitation, je me lève et à pas feutré, avance dans la pénombre. En me rapprochant, je perçois mieux sa respiration qui semble s'accélérer. Je la rappels d'une voix doucereuse, elle fait des bruits étrange et en me penchant, je l'entends murmurer mon prénom. Inquiet qu'elle soit malade, je m'approche, me penchant sur le lit prêt à lui parler, c'est alors qu'elle produit un sons que je ne lui ai jamais entendue. Un gémissement, en partie insonorisé, mais je suis presque sûr que c'est ça.
Mes oreilles deviennent rouge cramoisie et je m'échauffe aussitôt; J'en reste paniqué et observe un peu mieux sa posture, je n'ai que peu de visibilité et elle me tourne le dos. Alors je ne vois pas grand chose et ne devine rien mais... j'imagine... un peu trop.
Une idée mesquine me vient en tête, je reviens au canapé et forme une boule, bien qu'elle n'y voit pas grand chose, elle penserait que je suis là si elle regarde. Si je me trompe, je me ferais tuer...
Je murmure alors d'une voix suave et douce à son oreille, après avoir bien déglutit. J'essaye de prendre un ton lui donnant l'impression qu'elle est toujours dans sa bulle et qu'elle s'imagine cela.
- Oui, Rafael est là, il arrive, écarte les jambes pour le laisser te toucher.
Je la sens se tendre et timidement s'ouvrir ? Je glisse alors au pied du lit et entre sous la couette, juste le haut du corps. Mon dieu... qu'est-ce que je fais ?!
Prenant mon courage à deux mains, j'y vais à tâtons et caresse les délicates jambes de Alyssa, elle frémit, mais ne me met pas de coup de pied, alors lentement mes mains remonte sur elle. Elle est si douce... sa peau si chaude, j'ai envie de l'embrasser, mais je me retiens.
Ma main arrive ainsi à sa culotte que j'effleure. Je ne sais pas comment on touche une fille, alors je caresse, délicatement. Mon pouce appuie lentement sur les contours de, ce que je devine être ses lèvres intimes. Je ne sais pas m'y prendre, alors je teste, faisans des S sur sa féminité, remontant, descendant.
Me mordant la lèvre, j'imagine la scène, sans rien voir dessous. Puis ma main glisse sous le tissus pour la toucher. J'ai affreusement chaud et mes doigts semble brûlant à la toucher.
Je me sens à la fois comme un vieux dégueulasse abusant d'une pauvre fille, et comme un amant discret. Je suis trop gêner pour tenter plus, mais j'adore l'entendre réagir, ses soupires qu'elle veut discret et sentir son corps réagir, se tortiller.
Je regrette un peu de pas m'être renseigné sur le plaisir féminin, alors je m'en tiens là. Déjà heureux que Alyssa ne s’aperçoive de rien. En tout cas, c'est ce que je crois, ne voyant pas son visage. Est-elle toujours dans sa bulle ou à-t-elle comprit ce qui se passe ?