La, Leona aurait été prête à aller aussi loin qu'il le faut, à ne lâcher son cou qu'au tout dernier moment, lorsque ses yeux auraient commencées à se révulser. Elle avait été sur le point de lui faire gouter au plaisir dangereux et interdit de l'asphyxie érotique, à son point le plus culminant et le plus dangereux, ce cap que même les adeptes de cette pratique n'osaient pas franchir. Mais Leona, en la compagnie de Bee, sentait qu'elle pouvait aller loin, que cette fille dont la gorge avait été entre ses doigts recherchait l'extrême ce soir. Si seulement elle n'avait pas été coupé dans leurs élans...
Car oui, Mel continuait à penser à cette scène alors même qu'elle se faisait prendre d'assaut dans l'escalier par Bee. Quel sensation étrange, de voir la soumise prendre ainsi les devants, avec une telle facilité... Ce n'est pas pour lui déplaire, elle, au moins, elle ne chouinera pas comme une pucelle. Elle sera punie, évidemment pour lavoir encore tutoyé, peut-être même avait-elle fait exprès ! Mais qu'importe, tout ça n'était qu'une mise en scène de toute façon, Leona y prenait son pied.
Une fois dans la chambre, l'atmosphère change et se prête déjà plus à des jeux érotiques, aussi suaves que dangereux. Un grand lit deux places rouge au milieu de la salle, des armoires avec un tas d'accessoires sexuels et BDSM, et une lumière tamisé cramoisie... oui avec ça le ton était donné. Aussitôt à l'intérieur, pendant que Bee semble prendre ses marques, Leona en profite pour lui coller une gifle, cette fois une vraie gifle, bien cinglante, laissant la cuisante marque rouge du latex sur cette peau claire et douce. Pendant qu'elle fait virevolter sa tête de l'autre côté avec ce cou, son autre main attrape la tignasse jaune électrique de Bee, l'empoignant férocement, et la forçant à venir l'embrasser à pleine bouche. Un baiser plutôt sauvage et désorganisé, qui accuse une précipitation à juste vouloir unir leurs lèvres rouges et noires.
Je t'ai déjà dit...
Puis une seconde gifle toute aussi forte, sur l'autre joue, rattrapant par dessus fermement sa chevelure courte pour la tirer de force comme tout à l'heure.
De ne pas me tutoyer... ou je vais devoir te bâillonner chérie...
Puis elle la pousse avec fougue sur le lit, prenant aussitôt place sur Bee, pressant ses fesses contre son bas ventre. La dominatrice est assise sur sa proie comme le ferait un chasseuse avec un gibier capturé. Même avec cette posture dominante, Leona n'y voyait pas une parfaite soumise lorsqu'elle plongeait ses yeux dans les siens, ce qu'elle voyait au fond de ses pupilles ressemblait même presque à ce qu'était Leona... Si Bee joue la soumise, c'est parce qu'elle en a envie, parce qu'elle pense pouvoir y prendre un pied fou, mais elle aurait tout aussi bien pu prendre la place et le rôle de Leona si elle le voulait... Ca ne fait qu'exciter d'avantage Leona...
Toi... Tu me plais bien...
Leona va chercher la main gantée de latex que porte Bee, et va sucer ses doigts avec gourmandise, sans quitter son regard. Elle suce donc sa propre mouille, comme pour confirmer que leurs petit échange dans l'escalier l'avait excitée, que Leona avait-elle aussi bien mouillé... Elle était toujours humide, d'ailleurs. Elle comptait bien finir le travail commencé en bas, contre le comptoir mais... contre toute attente, elle ne l'étrangla pas de nouveau... A la place, Leona va s'allonger à côté de Bee, et fait glisser le corps de sa soumise sur le côté, pour l'allonger sur le flanc. Elle passe alors ses deux jambes devant, ceinturant les cuisses de Bee avec ses cuissardes. Sa main quant à elle va se coller contre les lèvres sombres de Bee, comme pour la faire taire à l'aide de son implacable gant en latex.
C'était cool de t'étrangler... mais c'est pas pratique d'avoir les deux mains occupées sur ton cou...
Avec son autre main libre, Leona malaxe un des seins de Bee sans se ménager, allant de plus en plus vite, et tirant sur le bout de ses tétons qui pointent, facilement visible au travers du latex.
Mais t'en fais pas chérie... je connais un tas d'autres moyens de t'étouffer, et cette fois, personne ne va nous interrompre... pas de bousculade imprévue... personne ne pourra te sauver, cette fois...
Sa main se plaque un peu plus vigoureusement sur la bouche de Bee, et tout en gardant cette pression écrasante, l'index et le pousse se glissent lentement chacun d'un coté de son nez. Elle lui murmure alors une intention qui pourrait paraitre inquiétante, mais qui sonne là plutôt comme une promesse... tout en ancrant ses doigts férocement dans son sein.
Je vais te faire suffoquer, et cette main ne bougera pas tant que tu n'auras pas tâcher les draps... Si tes pas capable de jouir avant, tant pis pour toi... tu t'évanouiras...
Et ainsi, l'index et le pouce se referment en même temps sur le nez de Bee, le lui pinçant. Avec les narines pincées et la bouche hermétiquement scellée par sa main, Bee ne peut ni inspirer ni expirer. C'est d'une autre manière, mais elle compte bien terminer le jeu qui avait commencé sur la piste, en l'asphyxiant. Si c'était la première fois que Bee vivait ça, alors elle allait lui faire découvrir à quel point un orgasme pouvait être intense sous le danger du manque d'oxygène s'intensifiant, elle allait lui faire tourner la tête, au sens propre du terme. Pour s'y faire, la main qui est sur sa poitrine quitte doucement la pression mammaire, longeant son ventre, glissant ses doigts gantées jusqu'à un endroit bien plus humide... sous sa robe. Les doigts de Leona frottent d'abord les lèvres intimes de Bee au travers de sa culotte moulante, prenant tout son temps à glisser dans ce joli sillon bien formé, comme un canyon. Même en l'étouffant, Leona ne se presse pas, Bee est de toute façon sa proie, ses paroles avaient été aussi clairs que sa posture après tout... Elle est comme un insecte piégée dans la toile de la veuve noire, prête à être dévorée... Oh bien sure elle peut bien se débattre ou faire ce qu'elle veut de ses mains libres si elle le souhaite, mais entre la main qui l'asphyxie, et les jambes qui immobilisent Bee sur place, la pauvre ne pourra pas aller bien loin...
Comme la promesse est de la faire jouir, Leona commence tout de même à écarter la culotte, et à s'y faufiler. D'abord un index... entre la mouille et le latex celui-ci glisse facilement entre les parois de son sexe.. bien trop facilement. Alors la maitresse y en ajoute vite un second, et doigte frénétiquement Bee, de plus en plus vite, de plus en plus loin, jusqu'à en faire sursauter le bassin de la pauvre abeille, incapable de respirer...