Ame esseulée. - Alex

Les choses avaient encore une fois basculée. Tout allait vite, trop vite même mais c'etait lié à la situation. Pour être franc, adam avait la sensation d 'être pris dans un tourbillon. Mais c'était loin d 'être desagreable. Au contraire, il avait gouté à celle qu'il avait tant désiré d'une manière totalement improbable. Seulement cela avait ete bref non ?

Putain

L'insulte etait lourde de sens et resumait son esprit. Charlotte etait revenue bien plus tot que prevu et au pire des moments.Essayant de reprendre le cours des choses, il s 'etait redressé , non sans avoir quitté l'antre tant désirée de sa partenaire. Le temps d'enfiler un t shirt qui trainait sur le sol et il était debout. Bon il avait une énorme bosse sur son entrejambe, on en voyait limite que cela . Mais Charlotte était naive et puis, comment aurait elle pu imaginer ce qui venait de se passer entre eux ? Même lui avait du mal à percuter et realiser. Debout, pres du lit, il essayait d'être aussi naturel que possible, même si forcement, dans sa tête, tout se bousculait et qu'il avait toujours qu'une envie : posséder éléonore. D'ailleurs, son sexe etait encore « enduit »  du désir de la belle non ?

Oui ce serait plus prudent non Eleonore ?

Pret à saisir la moindre occasion, Charlotte venait de lui offrir sur un plateau. La raccompagner, chez elle ? Bien sur que c'etait le plan parfait. La ramener chez elle, c'etait d'office avoir l'occasion d'être tranquille , peinard et de pouvoir etre chez elle, dans son intimité, dans son lit

Venant se poster derrière elle, elle put sentir qu'il avait posé sa main droite sur ses fesses, par dessus la jupe, alors que Charlotte avait le dos tourné. Rapidement, il se pencha pour lui murmurer dans le creux de l'oreille

On en a pas fini non ?

Et puis sans scrupules, quand Charlotte s'était retournée, il lui avait souri et l'avait même enlacé .Ni gêne, ni honte chez lui. Juste l'envie de jouer le jeu et faire semblant de rien . Mais une chose était certaine : s'il la ramenait elle allait pouvoir se rendre compte à quel point il la desirait . Même si elle en avait eu un aperçu non ?

« Oui… »

Impossible de refuser sans que dans son esprit, cela paraisse douteux à Charlotte. Elle s’oblige à accepter alors qu’elle ressent un véritable besoin de s’éloigner de lui, de mettre un terme au cri de désir de son corps. Dès que son amie tourne le dos, il en profite. Une main sur les fesses, quelques mots à l’oreille. Eléonore se sent à nouveau défaillir à son contact, rongée par une culpabilité naissante.

Elle n’ose pas répondre, à la fois surprise et impressionnée de la comédie d’Adam. La blonde met ses talons et revient saluer une dernière fois son amie avant de partir. Les questions se bousculent dans son esprit. Dont une étrange : sera-t-elle capable un jour d’être assurée que lui dans l’adultère ? Comme si une part d’elle a déjà accepté ce fait, au-delà de ses sentiments pour Quentin.

Au contraire, le tromper n’apporterait que des bénéfices. Il lui permettrait de combler sa solitude, ses désirs sans entacher son amour qui se transforme déjà en colère, à l’approche des fêtes. Pourquoi avec Adam ? Charlotte en souffrirait.  Pourtant son cadet est irrésistible…
Ses pensées contradictoires sèment le trouble dans l’esprit de l’étudiante qui marche à quelques mètres de son escort.

Sa chambre étudiante est assez éloignée, sur un autre campus. Elle nécessite de prendre le métro. A cette heure-ci, avec les fêtes, certains sont encore bondés. Se fondre dans la masse l’aidera peut-être à se défaire de son irrépressible désir.
Pour rejoindre la bouche de métro, il faut d’abord quitter le campus, passer par quelques petites et courtes ruelles et peu et mal fréquentées. Ainsi, il tombe sur une rue passante et l’entrée. C’est la partie la plus dangereuse de son trajet.

« On devrait pas continuer… Tu sais… »

Une phrase bateau, dont elle n’en pense rien mais tente désespérément de se convaincre. Eléonore s’est arrêtée pour la prononcer, dans un de ses passages étriqués et solitaires.

Elle n’avait pas vraiment cherché à nier la situation ou à l’éviter.C’était un indice en soi que le jeune homme de 18 ans n’avait pas manqué de relever. Elle aurait pu tres bien faire en sorte de dire non ou tout au moins d’y mettre des formes. Mais non, comme si au fond, elle attendait ce moment autant que lui.

Alors parfait, je vais te raccompagner. C’est plus sûr. Je verrai si je repasse apres Charlotte je t’avoue que j’ai un coup de pompe là. Et repartir puis revenir c’est spécial.

Et en plus, il preparait déjà une porte de sortie et le fait qu’il pouvait rester chez Eleonore pour y passer la nuit. Non, il ne doutait de rien. Et si dans son jogging, la bosse était toujours bien visible, il ne tarda pas à remettre ses chaussettes et à enfiler ses basket blanches, alors que son t-shirt blanc  était désormais recouvert par son sweat à capuche noir qu’il avait laissé sur la petite table. Sur le départ, il était venu embrasser Charlotte sur la bouche avant de sortir en compagnie d’éleonore. Il était iornique de constater que Charlotte lui avait souhaité une bonne soirée à lui comme à elle, tout en leur disant d’etre prudent .

Pendant le début de leur marche, il n’avait rien dit, la suivant de pres sans rien dire ou faire. Nul doute qu’elle devait réfléchir et se poser des questions, ce qui , contrairement à lui, avait quelque chose de logique finalement . Mais Adam n’allait certainement pas la laisser reprendre ses esprits ou  tenter de retrouver une forme de sagesse.C’était tout le contraire qu’il voulait d’elle et  dans son dos, il ne perdait pas une miette de ce qu’elle pouvait lui offrir comme vue. Elle était bandante, bonne, désirable. S’il avait une chance de pouvoir mieux profiter d’elle il n’allait pas s’en priver on pouvait compter là-dessus. D’ailleurs, il passa sa langue sur sa lèvre supérieure lorsqu’enfin, elle se décida à rompre le silence tout en s’arretant. L’écoutant, il sourit, alors qu’elle pouvait le sentir dans son dos. D’ailleurs, il vint la prendre par la taille , plaquant son entrejambe contre ses fesses

Et pourquoi pas ? C’était plutôt pas mal parti et tu sais aussi bien que moi que si elle n’était pas rentrée  plus vite que prevu, tu serais certainement entrain de prendre ton pied avec moi.

Cela semblait si facile pour lui. Presque naturel.  Elle pouvait sentir son souffle chaud dans son cou, alors qu’il était toujours dans son dos .

Tu ne t’es pas opposée à ce que je te raccompagne en plus. Et comme tu l’as entendu j’ai preparé le terrain pour qu’on puisse continuer chez toi ce qu’on a commencé et en profiter une bonne partie de la nuit.

C’était le diable en personne. Comment faisait il pour ne pas culpabiliser ou dire cela en sachant qu’il venait de quitter Charlotte et qu’éleonore était proche d’elle et en couple avec son frère ?

« Oui, c’était pas mal. Mais ce n’est pas une raison pour recommencer. »

Le sentir dans son dos lui remémore les douces sensations connues quelques minutes auparavant. Pas mal, c’est un euphémisme dont elle essaye de se convaincre. Eléonore le sait : il était incroyable. Elle en veut encore, le sentir prendre possession d’elle, une seconde fois. Mais l'étudiante refuse de tomber à nouveau dans ces travers. Une lutte intérieure entre ses désirs et sa raison ne cesse de la tourmenter.

« C’est… Juste pour rassurer Charlotte, ne te fais pas de fausses idées.Il se passera rien de plus entre nous. »

En est-elle vraiment sûre ? Non. Ses doutes la hantent, sa culpabilité la torture. Pourtant, la blonde se tourne vers lui. Pour lui faire face, pour l’affronter et pour rompre le délicieux contact avec son érection. Or, cette initiative s’annonce être un bien mauvais choix. Sa vue anime les pensées obscènes de leur trahison. Sa beauté l’enivre une seconde fois.

Ses mains s’accrochent à son cou et ses lèvres se pressent contre les siennes. Elle partage à nouveau un baiser passionné sous l’ivresse de la passion.
Des doigts quittent sa nuque pour explorer son corps couvert. La douceur de sa peau lui manque. Mais dans une ruelle publique, elle ne cherche plus qu’à presser sa paume contre le relief de son jogging.

Elle est faible ; il est dangereux.

Eléonore se sépare de lui, frustrée et perdue. Elle doit le repousser une bonne fois pour toute. Le seul moyen de se préserver est de ne plus croiser son chemin.

« C’est bon. Je vais finir le trajet seule. Retourne voir Charlotte, elle sera contente de te voir. »

Elle essayait de convaincre qui. ? Lui ou elle . De toute évidence, elle avait du mal à croire elle-même à ses mots. Il pouvait sentir qu’elle luttait contre elle-même avant tout. Et encore une fois, tout ceci l’amusait fortement . Posant sur elle un regard toujours plus que fievreux, il avait laissé une main caresser une jambe gainée par les bas collants. Il aimait cette sensation

On a à peine commencer eleonore . Quant au reste, on sait tous les deux que tu en creves d’envie . Tu vas me faire croire que la perspective de rentrer chez toi seule dans ton lit sui froid te fait rêver ?

Il lui avait murmure dans le creux de l’oreille droite, alors qu’il avait laissé sa langue venir lui lécher le haut du cou. Elle s’était retournée pour venir l’embrasser , d’une manière qui ne laissait planer aucun doute sur ses désirs. D’ailleurs les deux langues s’etaient retrouvés avec une frenesie particulière . Il avait senti ses mains sur son torse, et , surtout, la paume de sa main contre la bosse de son entrejambe. Il était toujours dur, gonflé d’envie et de désir pour elle. Il avait vu aussi son regard  et la manière qu’elle avait de vouloir s’éloigner de lui comme si au fond, il était comme un feu qui la brulait et lui faisait peur.

D’ailleurs, elle finit par s’éloigner, pour de bon, lui disant qu’elle rentrerait seule, qu’il pouvait et devait partir. C’était sans doute une tentative de reculer, d’éviter ce qui semblait inévitable . Et cela aurait pu marcher si Adam avait été raisonnable, respectueux, loyal, honnête, à l’écoute. Mais il ne l’était pas . Bien au contraire.  Il la voulait, il voulait assouvir ses pulsions avec elle . Et la perspective de la posséder chez elle, dans ce lit ou elle avait dormi avec quentin lui donnait déjà des pensées  perverses et malsaines.Il voulait que chaque fois qu’elle soit chez elle, que chaque fois qu’elle y sera avec quentin, elle puisse se souvenir de cette soirée .

Je me fiche de Charlotte c’est toi que je veux ce soir . Et tu l’as bien senti non ? On a presque pas pu profiter de ce qu’on voulait

Il était de nouveau dans son dos. Il l’avait de nouveau pris par la taille pour venir lui lécher le haut du cou . De nouveau , sa main droite était venue caresser les cuisses par-dessus la jupe avant de passer le long de la jambe.  Il ne semblait pas se lasser d’elle , de son corps, bien au contraire

Personne ne le saura . Ce sera notre petit secret .

Oui , encore une fois, il la tentait, alors qu’il lui léchait toujours le haut du cou. Si elle comptait sur lui pour rester sage, c’était raté . Que ferait elle ?

Adam s’engouffre dans chacune de ses faiblesses pour s’assurer de la faire craquer. Il réussit. Son charme, son désir et la distance de son petit-ami achèvent toute résistance à son égard. Pour une nuit, elle le laissera la consoler de ses peines. Une nuit seulement, se répète-t-elle. Personne n’a besoin de le savoir…
Après ça, sa vie paisible reprendra son cours ; l’étudiante en est persuadée. Car chacun aura assouvi son fantasme et ils n'auront plus besoin de se voir…

« D’accord… Mais une seule fois. Juste une. »

La blonde vient de nouveau lui faire face.

« Et seulement si tu gardes le secret. »

Aussi désirable soit-il, Eléonore peine à lui accorder sa confiance. Mais il ne semble pas non plus vouloir foutre en l’air sa relation avec Charlotte. Ce n’est pas vraiment censé la rassurer, de savoir le petit-ami de son amie aussi frivole mais pourtant, cette idée la console face à leur aventure.
Une seule fois peut-être si dévastatrice… Pourtant, ils n’ont pas besoin d’être au courant. Face à lui, ses exigences nommées, elle embrasse encore.

Maintenant que leur aventure est actée, le trajet va être bien difficile à tenir. Sa patience est déjà mise à rude épreuve lors de ce baiser fiévreux. Ses intentions, son appétit transparaît. Ils ont heureusement toute la nuit pour assouvir leurs fantasmes.
Elle se sépare de lui, haletante et reprend le chemin en direction du métro. Elle a saisi son poignet pour l’inviter à prendre un pas pressé vers la station.

Le trajet s’accomplit très vite. Les mains d’Eléonore se font baladeuses dans quelques discrètes caresses, à peine remarquées. Leurs corps échauffés restent proches, presque collés. Aux yeux des étrangers qui les croisent, ils paraissent être un couple. Pourtant, tous deux possèdent une moitié, loin de se douter de ce qui se trame dans leur esprit pervers.

En un temps record, il arrive devant la résidence universitaire. Par chance, peu de ses amis côtoient ce campus et ils n’ont que peu de chance d’être pris sur le fait.
Elle se précipite un peu plus dans l’entrée déserte, jusque dans l’ascenseur. Le bâtiment est vieux, comme son aménagement. Il est très long à venir, autant qu’à grimper les sept étages. Mais Eléonore n’y voit qu’une opportunité supplémentaire. Elle tire Adam, contre elle, l’embrasse et laisse ses doigts se faufiler sous son haut.

Son petit-ami n’a jamais apprécié ses démonstrations, toujours angoissé à l’idée de se faire prendre. Il finissait par repousser froidement Eléonore. Son cadet ne lui semble guère s’en soucier… Une raison de plus pour en profiter.

Et voilà, finalement les choses etaient simples et faciles non ? Dans son esprit Adam jubilait. Il avait gagné et il avait en quelque sorte remporté le morceau. D'ailleurs, sur son visage, on pouvait voir l'éclat de ses yeux et son regard si expressif . Il y avait du désir oui, mais pas seulement. On pouvait deviner une forme d'arrogance, d'auto satisfaction personnelle

Ne t'en fais pas personne ne saura rien. Par contre, j'entends bien en profite pleinement

Il avait dit cela avec une voix assurée. Il n'allait certainement pas se priver d'elle, alors qu'il n'y aurait accès qu'une fois. Quant au fait de ne rien dire, c'etait acquis. Imaginer qu'il puisse croiser Quentin et sa tête de con tous les jours en se disant qu'il lui avait pris ce qu'il avait de plus cher au monde, c'était à la fois kiffant et excitant. Alors oui, il ne dirait rien  de tout cela, c'etait bien trop amusant comme cela

Le trajet avait semblé long. Mais Adam  savait désormais que la partie était finie et qu'il avait gagné. Il y avait eu entre eux quelques contacts physiques, quelques caresses signe qu'elle était en recherche de cela.Dans le métro, il s'était plu à imaginer ce que les autres pouvaient penser. Etre comme cela avec elle, cela lui flattait son égo. C'était gratifiant et c'etait aussi ce qui lui plaisait chez elle . Elle était belle , désirable , et pour le moment, elle était à lui

Mais ils étaient arrivés sur le campus et devant l'immeuble. Il l'avait senti nerveuse, sans doute la peur de croiser quelqu'un. Néanmoins vu l'heure c'était  assez calme et puis, Adam avait l'air de se poser moins de questions. Elle appelle l'ascenseur et ils s'embrassent, alors que ses mains parcourent son corps et que lui la tient par la taille. De nouveau les deux langues s'unissent, alors que le jeune homme se demande finalement envers qui Eleonore va avoir le + de remords : Quentin ou charlotte dont elle est proche et dont elle va utiliser son  petit ami pour combler ses frustrations ?En tous les cas, non, il ne la repoussait pas, alors que le bruyant ascenseur arrivait enfin

Je te garantis que tu vas te souvenir de cette soirée et de cette nuit ma belle. Ton corps m'appartient pour un temps et j'entends bien en profiter.

Posant sur elle un énieme regard fievreux, les portes s'ouvrirent au niveau de l'ascenseur alors qu'on loin on entendit une porte claquer  et des bruits de pas

Est-ce une si bonne idée de craquer ? Ses doutes sont mis de côté. Pourtant, cette question demeure. Si elle en désire plus ? Si cette soirée éveille une avidité encore plus grande ? Les inquiétudes sont nombreuses et il lui est bien difficile de se rassurer tant le futur lui semble incertain. Eléonore les repousse, dans un coin silencieux de son esprit, au côté de sa culpabilité. Sa décision était prise… Elle verrait bien ce qu’elle engendre dans son sillage.

Les bruits de pas attirent son attention. Elle saisit la main d’Adam et le tire dans l’ascenseur. La blonde appuie frénétiquement sur le bouton et le lent mécanisme se met en place avant qu’un indésirable ne se mêle à eux. Encore, Eléonore l’attire à elle dans une étreinte sensuelle. Il ne sert à rien d’entretenir une distance qu’ils combleront bientôt par le désir.

« J’ai hâte de continuer… »

Après quelques longues minutes, ils arrivent à destination. Une main plonge dans ses poches pour en sortir le trousseau de clé. La porte s’ouvre sur une chambre banale. Dans l’étroite entrée s'accumulent les paires de chaussures. Et d’un côté, il y a la porte d’un placard encastré, de l’autre une ridicule petite salle de bain. Ensuite, se dévoile une pièce avec une fenêtre, un lit à gauche et son bureau à droite.

Elle n’a qu’aucune photo. Mais la pièce est chargée de souvenirs rappelant son petit-ami. De nombreux cadeaux pullulent ici et là : une écharpe sur sa table de chevet, un porte-clé sur son bureau ou encore un collier jamais mis dans la salle de bain. Il y a aussi les affaires laissées comme un sweatshirt pendu dans son placard ou encore une deuxième brosse à dent.

En entrant, Eléonore n’y accorde pas d’importance. Elle retire ses chaussures, se tourne tout de suite vers Adam et l’embrasse. Ils n’ont qu’une nuit et elle ne désire pas perdre de temps dans des bavardages inutiles. Ses doigts s’affairent à déboutonner son chemisier. Elle ne quitte ses lèvres et le baiser passionné qu’il partage.
Ici, ils n’ont aucune chance d’être dérangé. La blonde peut se mettre à l’aise et dévoiler ses sublimes sous-vêtements à sa vue.

« On en était où ? »

Une fois dans sa chambre, il pouvait se laisser aller. Non pas qu'il était inquiet, mais cette fois personne ne pouvait venir les déranger. Elle était à lui et il avait pénétré son antre au sens propre comme au sens figuré. Dans l'ascenseur il avait vite envoyé un message laconique à Charlotte. Pas de remords, pas de culpabilité,  il avait simplement mieux à faire avec quelqu'un qu'il désirait plus qu'elle. Mais au moins, il était tranquille à présent . Eleonore avait eu le loisir de voir ce qu'il avait ecrit mais avait elle tenu à le voir ?

Moi aussi c'est pour cela que je suis là

Il ne cachait pas son appetit et son intéret . A quoi bon, elle avait de toute façon compris  ce qu'il voulait non ? Et alors qu'il avait rendu les baisers et les caresses dans l'ascenseur, il ressentit une sensation de puissance à entrer chez elle. Refermant la porte derrière elle, il enleva aussi ses chaussures et s'avanca pour balayer la zone du regard. C'etait donc ici qu'il allait la posséder, la faire sienne pendant toute une nuit. C'etait ici qu'elle vivait et qu'elle dormait, dans ce lit qui avait du accueillir pas mal d'etreintes. Il n'y avait pas de photos, ce qui le surprit .

Mais tres vite elle revint vers lui et l'embrasse, ce qui provoqua chez lui une nouvelle reaction de sa langue qui vint directement chercher sa jumelle pour une énième danse sensuelle.Elle semble impatiente, mais lui veut prendre le temps de la désirer, de la caresser, de l'explorer. Alors, il laissa ses mains se poser sur celles de sa partenaire, pour l'empêcher de continuer  à déboutonner son chemisier ouvert sur les boutons du haut

Du calme on a le temps non ? Plus personne viendra nous déranger ici.T'es hyper désirable comme cela, et en plus, je préfère prendre le temps de savourer ton corps .

Adam ne cherchait pas à cacher ses intentions, alors qu'il laissa ensuite ses deux mains venir se poser sur chaque sein par dessus les balconnets.les pressant, les malaxant, sa main droite vint chercher la main gauche de sa partenaire pour la poser sur son entrejambe , par dessus le jogging de nouveau bien dur dans la zone. Et alors que dans la poche de son sweat à capuche le portable vivrait, sans doute la réponse de Charlotte ; il attendait que la main vienne saisir sa verge alors qu'il avait replongé dans son cou et que si une main était sur la poitrine, l'autre continuait de caresser les jambes gainées par les bas qu'il affectionnait tant

Putain qu'est que j'ai envie de toi . T'imagine meme pas

Dit il, alors qu'ils étaient debout au milieu de la pièce.

Plus qu’une question de précipitation, la blonde avait décidé de retirer son chemisier pour se mettre à son aise. Or, le désir de le voir garder par Adam lui suffit ; elle ferait l’effort en conséquence. Nul doute qu'ils se retrouveraient nus à un moment ou à un autre. Elle peut bien attendre jusque là et profiter de ses mains baladeuses qui ont de nouveau porté l’attention sur ses seins.

Avant qu’elle ne puisse agir, il guide de nouveau ses doigts vers le relief de son jogging. Sa paume se frotte lascivement contre sa protubérance. Comme il l’a incité à le faire, Eléonore prend tout son temps pour le découvrir une seconde fois ; elle cherche à faire monter l’excitation et le frustrer.

« J’ai très envie de toi, aussi… »

Son regard partage le même désir impérieux que le sien. Oser l'avouer à haute voix lui paraît étrange. Mais la vérité est là… La blonde le désire, plus qu’elle ne saurait l’exprimer par de simples mots. Pour le lui montrer, elle vient sortir son sexe tendu de ses prisons de tissu pour l’empoigner d’une main. Eléonore prend cette fois-ci le temps de le caresser et de faire monter la tension entre eux.

Il serait mentir de ne pas reconnaître qu’elle souhaite reprendre là où ils s’étaient arrêtés. Les sensations étaient si exquises et le sentir entre ses mains lui donnent une irrésistible envie de le guider vers son entrée. Elle veut qu’il la possède toute la nuit, la marque et que jamais elle ne puisse oublier leur adultère.
Pourtant, l’étudiante finit par apprécier ce rythme lent qui s’installe entre eux. Après quelques longues minutes, elle se recule jusqu’au lit, l’emmenant avec elle.

Assise, Adam est encore debout à quelques centimètres. Sa verge érigée devant son visage, ses lèvres se posent délicatement sur le bout. Ses doigts ne l’ont quitté et la longent toujours dans de lascives caresses, comblant sa lenteur à le prendre en bouche.
Eléonore n’ose se l’avouer mais sa taille l’impressionne un peu. Elle ne l’avait remarqué tout à l’heure dans la précipitation mais une nette différence se marque entre son petit-ami et lui.

Adam savourait l’instant et le moment. Prendre ce qui appartenait à un autre avait toujours eu une saveur particulière à ses yeux. Encore plus aujourd’hui au vu de la situation. Cette femme , il l’avait observé, désire pendant des semaines et désormais elle lui était totalement dévouée. Elle avait envie de lui au point de tromper une amie, un petit ami. C’était tout bonnement plaisant et sans aucune autre comparaison.Alors, l’entendre dire qu’elle avait tres envie de lui, c’était comme une douce mélodie à ses oreilles.

Elle le masturbait lentement, prenant le temps de savourer le moment . Lui aussi le savourer et le montrait par des soupirs, des gémissements bien plus audibles. La sensation de sa main tenant son sexe entre ses doigts c’était vraiment le top, d’autant plus que dans le même temps, non seulement il avait une main sur la poitrine, mais en plus l’autre continuait de lui caresser les jambes gainées par les bas collants

Tu sais que tu as vraiment tout ce qu’il faut pour me plaire toi ?

N’hesitant jamais à verbaliser son désir, il avait mis sa bouche dans son cou, avant de la laisser redescendre pour sortir chaque sein du balconnet et venir avec sa bouche aspirer et sucoter chaque teton par intermittence. Ne tardant pas à les voir durcir, sa bouche aspirer chacun d’entre eux avec faim et envie . Laissant sa langue s’enrouler autour, il semblait pleinement profiter de ces formes qu’il avait tant désiré.

l’amenant vers le lit, il la vit s’asseoir sur le bord, alors qu’il était encore debout. Il était clair que la position était parfaite pour qu’elle puisse la prendre en bouche . C’était clairement ce qu’il souhaitait et ce serait une étape de plus franchie dans la tromperie , la trahison et le plaisir. Souriant, elle n’avait pas laché son sexe, comme si elle craignait de le voir s’éloigner. Baissant un peu plus son training, il avait soupiré et frissoné quand elle avait posé ses lèvres sur le bout de son pénis durci . Lentement il tendit la main droite pour venir la poser sur son arrière crane, comme pour l’encourager à la prendre un peu plus en bouche . En faisant cela, le penis vint tapoter légèrement le visage de sa partenaire, alors que la main derrière le crane avait saisi une poignée de cheveux dans un geste assez dominant .

Allez te fais pas prier Eleonore c’est pour cela que je suis là non ? Tu en creves d’envie.

De près effectivement sa verge était assez longue et imposant . Le gland n’était pas décalloté et il y avait quelques poilts, au niveau des bourses et sur la base de la verge , mais on voyait qu’il s’entretenait la zone . Une grosse veine remontait tout le long du pénis sur le coté intérieur de l’objet du désir.Tendant l’autre main , il ne se priait pas pendant ce temps pour caresser les deux seins à tour de role. Que c’était bon bon sang

Un frisson parcourt son corps quand Adam se saisit de sa crinière blonde. Face à ses encouragements, l’étudiante se décide. De ses doigts, elle permet au gland d’apparaître devant ses lèvres entrouvertes. Doucement, mais sûrement, la verge se fraye un chemin dans sa cavité buccale. Eléonore prend toujours son temps, dans de très lents vas-et-viens. Ses doigts complètent sa bouche dans des caresses appuyées sur la partie inaccessible de sa virilité.

Elle cherche avant tout à frustrer son amant, lui faire regretter de lui avoir demander de prendre son temps. Après tout, il n’avait tort… Ils ont toute la nuit pour redécouvrir les abîmes de la volupté ensemble. La blonde peut savourer la sensuelle caresse de ses lèvres contre le membre durci. Elle profite de chaque seconde, s’applique à sa tâche comme si elle allait disparaître la minute suivante.

Sa langue s’enroule autour de la verge. Et enfin, après de longues minutes, Eléonore accélère. Sa bouche glisse d’avant en arrière avec un véritable plaisir. Elle est animée d’une volonté de le faire jouir, une première fois, de repousser ses propres limites. Il n’est que son amant d’une nuit… Une seule, elle retournera à son quotidien déprimant. C’est l’occasion de tout donner, d’aller plus loin encore que la banale routine entretenue avec son petit-ami.

A s’occuper d’Adam, elle ne se soucie plus du reste… A une exception près. Une question perverse vient s’emparer de son esprit, une pensée dont Eléonore a tellement honte qu’elle n’oserait la prononcer de vive voix. Pourtant, cela lui brûle les lèvres de lui demander si elle est plus compétente que Charlotte… L’étudiante devrait avoir honte de ne ressentir qu’une obscène rivalité, plutôt qu’une réelle culpabilité face à leur adultère.

Evidemment, il avait poussé un soupir de plaisir plus prononcé quand il avait ressenti la chaleur de sa bouche recouvrir son membre durci. C’était encore mieux que ce qu’il pouvait imaginer. C’était tout simplement bon, merveilleux, agréable . Saisssant de manière encore plus forte la poignée de cheveux, il avait decidé d’accompagner les mouvements de la bouche, non seulement par cette prise mais aussi par des mouvements de bassin. D’ailleurs , par moment, il plaçait sa verge de manière à ce qu’elle vienne déformer sa bouche , qu’on voit son pénis appuyer contre sa joue. Puis il la laissait reprendre les commandes , avant de recommencer à jouer de cette manière, soupirant tout en laissant son autre main continuer à malaxer les seins avec envie et appetit.

Putain ce que c’est bon. Elle te plait hein

Il avait besoin de lui entendre dire, même si dejà, son, attitude était en quelque sorte le plus beau des aveux. Mais voilà, il aimait cette concurrence, cette idée de finalement etre meilleur que quentin, de lui prendre la personne la plus importante à ses yeux . Ici, dans cette chambre, qu’il connaissait parfaitement . Renforçant sa prise sur les cheveux, il appuya légèrement sur l’arrière crane via cela, avant de la laisser recupérer le leadership des operations. Maitrisant son souffle, on pouvait entendre les bruits de succion dans la chambre, alors qu’il la sentait prendre de plus en plus de rythme et de vitesse dans sa fellation.

Hummm

Oui il prenait son pied. Mais si elle voulait le frustrer et s’amuser avec lui, l’inverse était vrai aussi . Appuyant plus longuement sur l’arrière crane via la poignée de cheveux qu’il tenait, il laissa sa verge s’enfoncer un peu plus dans sa bouche avant de la retirer et de venir tapoter son pénis contre son visage, la face intérieur venant lui fouetter le visage alors qu’il lui presentait également ses bourses de par cette position

La fixant, il enleva son sweat à capuche puis son t’shirt ,se devoilant torse nu. La couvant des yeux, il se pencha vers elle , venant saisir son visage entre les deux mains pour venir l’embrasser, cherchant sa langue, tout en la faisant basculer sur le lit, sur le dos, lui au dessus. Sa verge dure comme de la pierre venant frotter contre son bas ventre, il guida la main droite de la belle blonde sur la base de son pénis tout en plongeant dans son cou, sa main gauche venant caresser la jambe droite gainée par les bas, tandis que l’autre avait saisi le sein gauche de sa partenaire . L’ambiance était torride dans cette chambre

Avec Adam, l’étudiante profite pleinement de l’instant présent, sans être accaparée d’une stupide peur de mal faire. Aucune pression ne pèse sur ses épaules et elle prend un véritable plaisir à s’occuper de lui de la sorte. Elle redouble d’efforts à la tâche ; pour la première fois, la blonde est animée d’un véritable esprit de compétition : elle veut lui donner plus de plaisir que Charlotte ou une autre femme, être indispensable. Il est encore plus étrange pour Eléonore de songer à son amie ainsi, dénuée de culpabilité sur l’instant présent.

Le sentir s’amuser avec sa bouche, prendre les commandes est plaisant. Il surpasse de loin Quentin qui apprécie s’enfermer dans une routine ennuyeuse. Parfois, il en sort, trouve à attiser la flamme mais rien d’égalable à Adam. Il est différent, tellement impliqué. Avec plaisir,  la blonde lui laisse prendre le contrôle, force le passage pour s’enfoncer un peu profondément dans sa bouche.

Quand elle reprend brièvement le pouvoir, elle se recule pour lui répondre : « Je l’adore… » Ses mots ne durent que quelques brèves secondes. Sa bouche revient précipitamment s’empaler sur sa verge tendue… Mais ça ne dure. Il finit par se retirer, la laissant frustrée de ne pas avoir pu goûter à sa jouissance ; elle lui montre par une petite moue.

La vue offerte par son torse musculeux suffit à effacer tout ressentiment. Il vient sur elle et s’empare de sa bouche. Sa langue retrouve sa comparse dans un langoureux baiser et sa main se saisit de sa virilité, chaudement installée entre ses cuisses. Ses doigts la guident dans de lascifs frottements contre le tissu humide. La patience la perd, quand elle le pousse sur le côté pour que son gland rencontre ses lèvres intimes luisantes.

Le baiser est interrompu quand son souffle se fait saccader. Son regard se perd dans le sien… Elle jalouse son amie de posséder un amant si torride. « Adam… L’appelle-t-elle de sa voix sensuelle. J’ai envie de te sentir… » Cette fois-ci, Eléonore aurait pu corriger le tir en lui proposant des préservatifs…Mais elle préférait le sentir sans artifices, le laisser la prendre et la remplir à sa guise. Un privilège que son petit-ami ne possède pas.

C'etait le moment attendu. Finalement, peu d'hesitations, peud e questions. Eleonore semblait prete à franchir le pas sans se poser trop de questions. Une part d'adam etait un peu surpris mais apres tout cela servait ses buts et ses objectifs. D'ailleurs, elle avait clairement guider son sexe contre son entrejambe et avait clairement formulé son desir de le sentir en elle. L'etudiante avait même ecarter le tissu , alors que le jeune homme, avec sa main droite continuait de lui caresser la cuisse gauche gainée par les bas, tout en l'embrassant dans le cou et en caressant de sa main gauche le sein droit qu'il prenait à pleines mains

Si c'est ce que tu veux

Souffla t'il. , alors que lui de son point de vue ne souffrait  d'aucune hesitation. La fixant droit dans les yeux, il guida lentement sa verge qui n'eut aucun mal à entrer dans le vagin, chaud, humide, accueillant. Poussant un soupir, la question du preservatif ne l'inquiéta pas vraiment. Pour lui, la posséder de cette façon renforçait son sentiment de supériorité, de domination par rapport à Quentin. C'etait encore plus jouissif.

Prenant appui de sa main droite sur le lit tout en venant saisir de sa main gauche le cou de la jeune femme, il avait commencé d'aller et venir tout en ne la lachant pas des yeux. Savourant l'instant, une part de lui avait encore du mal à se rendre compte de tout ce qu'il se passait. Mais une autre se sentait doublement concernée et totalement en phase avec ce qu'il se passait

Les absents ont toujours tort n'est ce pas ? Je vais t e le faire oublier

Toujours ce besoin de salir le pauvre Quentin. La main autour du cou se renforça un peu plus au niveau de l'etreinte, alors que ses coups de reins se faisaient plus amples avec des mouvement de bassin plus larges . Entrant et sortant d'elle, il pouvait sentir chaque fois le vagin se contracter autour de son pénis comme s'il voulait le retenir . Penchant son visage vers elle, il vint l'embrasser, alors que la main sur le lit vint caresser le sein gauche de plus belle, le malaxant , alors que les deux langues s'unissaient.