Rassuré par ses deux charmantes invitées sur la suffisance de sa cuisine, Bastien patientait sereinement dans son salon où lui serait servi l’apéritif, la première surprise de la soirée. Il n’eut pas à patienter longtemps avant que la jeune femme aux cheveux courts et étincelants se présente à lui avec un plateau d'argent. Lorsqu’elle le déposa délicatement, il pu apercevoir un magnifique assortiment d’amuses-bouches.
C’est absolument parfait, je vous en remercie.
Il écouta attentivement la présentation de la jeune femme, regardant avec émerveillement cette cuisine raffinée qu’il n’avait pas retrouvée depuis longtemps. Il ne connaissait pas toutes les épices et tous les ingrédients qu’elle venait d’énoncer, ni d‘ailleurs leur propriétés… Mais son plus gros problème c’était pour l’instant de décider par où commencer entre les verrines, cuillères et toasts.
Pour accompagner les arômes fruités de la Clairette de Die qui était en train de lui être servi, il décida de saisir une cuillère de Saint-Jacques. Le goût du précieux coquillage était absolument délicieux et surtout sublimé par une épice qu’il ne connaissait pas mais dont le goût était quasiment addictif… Cette poudre verte ensorcelante était si bonne qu’il reprit immédiatement une seconde cuillère.
Alors qu’il pensait sa charmante cuisinière repartie en cuisine, il sentit soudain ses deux mains se poser sur ses épaules. Sous le coup de la surprise il resta muet, maintenant quelques instants la cuillère en suspens avant finalement de la déguster. Elle ne lui avait donc pas menti en lui disant qu’elle s’occuperait de lui et que cette soirée serait sur le thème de la gourmandise et du plaisir. Bien qu’un peu surpris, il ne pu très rapidement que succomber à son doigté.
Après une longue et difficile journée de travail, ce massage associé à cette cuisine extraordinaire étaient tout ce dont il avait rêvé.
-Merci, C’est inattendu mais… très agréable.
Bien qu’un peu gêné, il continua sa dégustation, sentant toujours la chaleur de ses paumes à travers le tissu de sa chemise. Il saisit délicatement un toast et retrouva un produit qu’il n’avait pas gouté depuis longtemps : le foie gras. Il le laissa fondre sur sa langue avant d’apprécier la douceur de l’oignon mariée au pain d’épices. Il percevait également un autre ingrédient mais sans parvenir à l’identifier.
Il ne pu ensuite résister et plongea une fine cuillère dans l’une des verrines, appréciant avec un plaisir non dissimulé le mariage exquis de l’avocat et du saumon.
C’était presque étrange mais il s’était habitué aux massages presque devenus caresses de sa cuisinière sur ses épaules, à l’image d’une musique venant accompagner un bon verre de vin. Petit à petit, une sensation étonnante vint envahir Bastien. Une chaleur inondait progressivement son corps, se dirigeant inexorablement vers son bas ventre. Lui qui tenait bien l’alcool, cela ne pouvait être la Clairette. En un rien de temps, son cœur s’accéléra et sa respiration devint plus lourde. C’est un véritable désir qui brulait en lui en à peine quelques minutes. Sans qu’il puisse le contrôler, son entrejambe vint se gonfler en un rien de temps. Gêné par cette bosse qui venait clairement déformer son pantalon et qu’il ne savait pas expliquer, il espérait qu’elle n’avait rien aperçu même si d’où elle était la vue devait être directe. Il tenta de croiser les jambes, mais cela ne faisait qu’empirer les choses en dessinant les formes de son sexe sous le tissu. Pourtant, sans qu’il puisse l’expliquer, le massage l’enivrait et il ne pu résister à se resservir, encore et encore, jusqu’à terminer entièrement le plateau d’apéritifs dont les arômes l’attiraient irrésistiblement et à ignorer son état second.
C’est comme si… je n’avais pas pu résister. C’était délicieux.