Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Lyra Scytha

Dieu

Perruque blonde, maquillage, noir sur les yeux, lèvres rouges. Bon sang, pourquoi s’efforce-t-elle de faire tout ça ? Pour purger une ville déjà corrompue jusqu’à l’os ? A qui allait-elle faire croire ça ? Elle s’amuse comme elle peut, le danger c’est sa came. Un flingue sur la tempe, une clope aux lèvres en soufflant sa fumée dans un sourire insupportable et tellement attendrissant lorsqu’on le côtoie depuis si longtemps.
Elle marche un moment sur les chemins de fer de la ville, elle remonte les marches du métro vide à ces heures-là. Ainsley aurait certainement emprunté un autre chemin, mais Lyra sait que celui-ci est plus rapide, plus sûr aussi. En montant les marches du métro, elle attrape une clope qu’elle place entre ses lèvres avant de l’allumer avec un briquet noir, simple, elle l'agite, capricieux. Ses yeux roulent légèrement sur le bitume craquelé par endroit, l’heure tourne, le temps presse, elle accélère. Elle érafle son tailleur hors de prix et peste silencieusement au détour d’une rue. Tiens, des gens la regardent. Elle les toise. Elle a l’air suffisamment en forme pour faire usage de sa force, mais ses cernes gommées par le maquillage ne mentent pas aussi bien qu'elle.

Elle approche d’un commissariat, elle y entre en poussant la porte avec son pied. Elle a des bottines très peu confortables pour elle, noires. Un tailleur sur mesure tout à fait élégant mais… Ce n’est pas son style de s’habiller comme ça, pas du tout même. Une veste, pantalon noir et une chemise blanche, très légèrement transparente qui laisse voir... Le rouge d'un sous-vêtement bien trop élégant pour être ignoré. Elle toussote très légèrement vers un des types pour qu’il s’approche. “Tu seras mignon d’aller me chercher ton supérieur.” Dit-elle sèchement sans avoir éteint sa clope, elle souffle la fumée vers le visage de son interlocuteur. Lyra prend une voix légèrement plus grave pour parler comme Ainsley, appuyant sur des mots pour qu'ils rentrent mieux dans leurs esprits étroits. Oh elle doit l’avouer, ça l’amuse un peu. Euphémisme. Lyra est assez grande pour une femme, mais Ainsley était certainement un tout petit peu plus grande qu’elle. Caucasienne et son teint la trahirait si elle n'avait pas pris le soin de se maquiller à la perfection. Elle porte à nouveau la cigarette à ses lèvres avant de prendre une longue taffe qui brûle le fond de sa gorge. Elle étire un sourire satisfait et elle s’assoit sur un des bureaux en attendant, les jambes croisées.

Ses yeux piquent un peu à cause de la fatigue, bien droite, l’air détaché de ce qu’il se passe et le regard courroucé pour une raison inconnue. Oh Arès connait la raison, cette enflure qui couvre son dos d’hématomes. Lyra souffle doucement sa fumée et lorsque le supérieur fait son apparition, il a l’air méfiant. Et c’est bien normal, vu la réputation d’Ainsley.

Pas la sienne. Non, Lyra ne fait pas détourner les yeux, ni les baisser, elle fait tourner les têtes après quelques mots, avant de disparaître, de s’éclipser à jamais pour que jamais personne ne la saisisse. Jamais personne n’attrape ses cheveux, sa gorge, ne l’écrase contre un mur. Lyra souffle à nouveau. “Je suis venue parce que je sais votre … réputation.” Dédain et mépris en regardant les alentours, elle lève les yeux vers le plafond, insolence. Peut-être qu’elle en fait un peu trop, mais en tout cas, le supérieur n’y voit que du feu. “Et que vous serez tout à fait ravi d’exécuter quelques…cloportes qui gênent un peu trop.” Lyra sent une goutte descendre le long de sa colonne vertébrale. C’est une emmerdeuse pas une mafieuse mais qu’est-ce qu’elle fout… Avec toutes les horreurs qu’elle a vu, elle veut juste les arrêter. Empêcher ça, c’est humain, non ? Lyra reprend sans laisser le temps au type de parler. “Oh, en ce moment même, un arrivage d’armes, il faudrait se dépêcher et décoller son gros derrière de sa petite chaise pour les en empêcher.

Lyra tourne ses yeux vers l’un d’eux, elle étire un sourire légèrement. Satisfaite. Avant que son petit sourire se dérobe pour se changer en un… Plus moqueur. Plus fourbe, ça, c’est Lyra. Elle est bien là, sous son maquillage. Elle tapote entre ses mains. “Eh bien qu’attendez-vous, que j’y aille moi-même ?” Lyra regarde le supérieur, un regard noir. Elle donne l’adresse puis passe devant le type qu’elle regardait plus tôt. “Il faut quelqu’un de fort pour ça.” Elle plisse les yeux, malicieuse vipère, elle touche du bout des doigts l’épaule du type face à elle. “Mouais, ça devrait suffire. Je reviendrais dans quelques temps. Et n’ayez pas l’idée de me suivre. Je nous rends un service commun.” Elle s’approche de la porte, elle étire un sourire légèrement avant d’écraser sa clope une fois dehors. Elle en reprend une autre.

Tout ce temps, le supérieur fait signe à ces gars de pas faire de conneries, s'ils peuvent la coffrer après le reste de tous les sbires, ce sera largement mieux que de l'avoir ici et maintenant, elle.

Une fois que la belle “blonde” s’est éclipsée, le supérieur envoie ce type que la donzelle a plus ou moins désignée. Ryo. Fricoter avec la mafia, c’est sans doute une mauvaise idée, mais visiblement le supérieur tient à ce que ce soit bien fait et discrètement.
« Modifié: lundi 23 mai 2022, 18:00:09 par Lyra Scytha »

Ryo

Humain(e)

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 1 lundi 23 mai 2022, 22:18:32

Y'a des jours comme ça où il serait préférable de ne pas se lever. La journée avait pourtant bien commencé.  Réveil sans gueule de bois, une clope au lit, vider le fond de la bouteille de sky, un tour au chiottes après un café corsé et un planning peinard au boulot. Ryo se voyait tranquille à pouvoir gérer ses petites affaires sans s'emmerder à pondre des procédures ou recevoir les plaintes des paumés du quartier de la Toussaint.

il avait à peine eu le temps de poser son cul dans le fauteuil miteux de son bureau qu'un de ses patrons était venu le chercher pour participer à une opération de police judiciaire dans un autre secteur que le sien. Pas assez de monde avait-il dit. Chier! Le grand flic avait autre chose à foutre que d'aller chasser l'adolescent boutonneux en possession d'un pauv' sachet d'herbes. Et c'est pourtant bien ce qui était arrivé, il s'était fait chier comme un rat mort, avait distribué trois taloches à un abruti de 19 ans pour qu'il crache le nom de son dealer, une petite frappe sans importance, et toute l'équipe était revenue au commissariat pour commencer e long et fastidieux travail des prises d'audition ... sauf lui. Rien à foutre! Pas son boulot! Lui, il pétait des gueules, brisait des membres, broyait des têtes et accessoirement de temps en temps, balançait à la mer un type gênant qu'il avait chaussé avec des parpaings en béton.

Il fumait près d'une fenêtre, un peu à l'écart des suce-boules quand ELLE était arrivée. Cléôpatre, Marylin, La Grande Putain ou quel que soit le nom qu'on pouvait donner à une nénette de ce genre-là. Arrogante à crever, belle à tailler des pipes, chiante comme un témoin de Jéhovah qui s'accroche à ses conneries de croyances, bref ... un nid à emmerdes. Elle avait fait son show devant le comité de flics décérébrés qui devaient déjà bander comme des porcs en l'imaginant à poil. Ryo s'en branlait. Il tirait sur sa tige sans faire attention à elle. Enfin, pas vraiment ... Évidemment, l'idée de la sodomiser sauvagement des un coin de parking lui était bien passé par la tête mais il n'était pas sûr qu'elle accède à cette proposition si il lui demandait. Même en disant s'il te plait ...

Pas grave, le flic ripoux qu'il était irait trousser une pute ce soir en pensant à elle et tout irait pour le mieux. Sauf que, comme quelqu'un là haut, un connard idolâtré par des milliards d'abrutis, avait décidé de saccager sa journée, ce ne fut pas aussi simple. La fouteuse de merde  avait sorti un baratin à la con ponctué par les approbations débiles d'inspecteurs encore plus débiles, et comble de la malchance, elle le désignait lui, du doigt (allez savoir pourquoi) en s'agitant après le chef de service.

C'était quoi cette histoire à la con? Non mais c'était une blague ou quoi. Et les trouducs ne disent rien? Et ce con de commissaire le désigne, lui, Ryo pour gérer ce bordel? Hors de question! Déjà, le trafic d'armes sur le secteur de la Toussaint, Ryo est impliqué dans son bon déroulement. Ca fait des années qu'il deal avec Boss Tanaka, LE yakuza avec qui il faut s'entendre ici et jamais il ne s'amuserait à lui mettre des bâtons dans les roues.

Ca pue la merde ce truc. L'autre salope qui arrive avec un tuyau gros comme ça et le patron qui baisse son froc? Pas bon pour les affaires. Ryo tousse et crache un molard énorme par la fenêtre. Si quelqu'un le reçoit en bas, il risque le traumatisme crânien. Le flic ne veut pas gérer cette affaire mais la pétasse mérite une tronchée pour qu'elle déballe qui elle est vraiment.

"J'vais raccompagner ... madame et j'vais voir c'qu'il en est patron."

Le flic se déplie, il est immense et dépasse la nénette de deux bonnes têtes. C'est un ours taillé dans le roc avec des paluches monstrueuses et dures comme de la pierre. Il passe son vieux cuir lourd sur ses épaules et s'assure que son gros .44 glisse bien dans son holster.

"V'nez avec moi, on va prendre ma caisse, c'est par là. Faut qu'on cause."

Il emmène la chieuse dans l'ascenseur et sélectionne les sous sol du parking. Elle peut parler, il n'a pas envie de répondre. Il tire la gueule, pas sympa, mortellement glacial même. Il la mate comme une pièce de viande, il lui giclerait bien à la gueule tiens!

Arrivés en bas, il lui indique sa bagnole perso, une grosse américaine qui fait un boucan d'enfer. il s'installe derrière le volant et la laisse se démerder qu'elle monte à côté de lui, sur le siège du passager avant. Ce n'est peut être pas la sortie qu'elle attendait ou pensait être raccompagnée par la porte principale. non, elle était là, dans un parking sombre, seule avec une brute épaisse qui n'avait aucune considération pour les femmes. Quand elle fut assise, il verrouilla les portes avant de s'allumer une clope, de la camelote chinoise bon marché, bourrée de merde et qui sent bien pire.

"Maintenant, tu fermes ta gueule et tu m'écoutes attentivement. Une réponse ou un mot de travers et t'en prends une. On va commencer tranquillement, tu vas être bien gentille, arrêter d'agiter tes nibards et faire comme si tu risquais vraiment de crever."

Il tapota sa cigarette, manqua le cendrier et tapissa la cuisse de la fille de cendre grise.

"T'es qui?"

Lyra Scytha

Dieu

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 2 lundi 23 mai 2022, 23:32:53

Citer dix raisons pour lesquelles elle s’adore et se déteste, parce qu’elle a visé le mauvais flic, le plus bestial ? Lyra montre une façade plus froide que d’habitude, courroucée, hautaine, inaccessible. Elle n’en mène pas large. PAS DU TOUT. Intérieurement elle a la vague impression qu’elle va servir de nouveau pare-brise, alors oui, certes, ça peut-être marrant 5 secondes lors d’une course poursuite mais se faire péter les dents c’est pas son truc. Le masochisme c’est pas sa came, elle qu'on la fasse taire... Plutôt qu'on la brise. Juste pour qu’elle grimace au lieu de sourire. Elle suit, les bras croisés. Elle ne roule pas du cul, faudrait pas tenter le diable. Elle replace une clope entre ses lèvres et l’allume avec ce briquet capricieux entre ses doigts fuselés. Elle tâte le bout de son couteau du bout de l’index, dans sa poche, pour s’assurer qu’il soit bien là. Humain ou pas, il ne sera pas un problème pour Arès… Hein Arès ? … Pourquoi sent-elle un putain de sourire derrière-elle… Il ne compte pas l’aider, superbe, ça change de d’habitude. Le dieu l’apprécie, mais faut pas déconner, il est un peu rancunier de s’être fait planter. Pas un mot, pas besoin, elle tourne ses yeux vers lui. Son regard. Oh bordel, elle va passer un sale quart d’heure alors qu’elle n’a encore rien fait pour l’emmerder tant que ça. Ses yeux dérivent vaguement sur le côté, cherchent un moment quelque chose, juste partir de l’enfer qu’elle se crée. Juste dégager, loin, loin du boucher qui est à côté d’elle. Il y a plus de viande sur ce type que sur n’importe quel autre humain. Est-ce que c’est humainement possible de ressembler autant à un putain d’ours ? On dirait que sa mâchoire a été moulée sur une enclume, la vache, ça doit être lourd de porter ça sur sa tête. Lyra déglutit très légèrement, imperceptiblement, elle se pince les lèvres.

Lyra lève les yeux légèrement vers la voiture désignée. Américaine, ça lui rappelle un truc, vaut mieux pas y penser. Le bruit de ses bottes dans ce vide, ça résonne, ça décompte des secondes qui font monter une sorte de stress, de nervosité. Ses doigts pianotent sur son avant-bras. Elle va jouer les emmerdeuses, mais pas assumer ensuite. Sérieux, Arès, cinq minutes le temps de faire taire ce type ? Juste ça ? Nope, toujours la même réponse. Il fait la sourde oreille. Elle grimpe, souple, les bras croisés. Elle l’écoute, sans le regarder. Allez reprends contenance, putain. Elle n’a pas l’habitude d’être prostrée comme ça. Elle supporte pas ça en fait. La liberté, c’est tout ce qui l’intéresse. Là, il lui offrait tout ce qui la répugnait et Lyra s’assombrissait lentement, intérieurement. Les loquets se ferment, les mâchoires de la donzelle se serrent, jusqu’à en faire crisser ses dents. Être enfermée. Attachée, empêchée. Elle qui aime courir, jouer. Elle garde les bras croisées, fermée.

Risquer vraiment de crever ? Que venait-il de dire ?

Tiens, voilà qu’une flamme au fond de ses yeux vient de s’agiter, Arès. Elle étire un sourire, calme, les cendres brûlent le pantalon de ce superbe costume. Les bras toujours croisés, elle sent quelque chose s’agiter au fond de sa tête. Les menaces de mort n’amusent pas le dieu. Sans aucun doute que si ce type lève la main sur Lyra en cet instant il aura une sacrée surprise. Du genre être incapable de la maîtriser par la force. Du genre se faire broyer le poing. Du genre… Elle écrase sa clope dans le cendrier et souffle. Sa voix est calme, posée. Elle se force à garder son sang-froid. “Vous êtes lents, les japonais… Ainsley Redwarp Staine.” Si ce nom ne sonnait pas très important, comme ça, ça signifiait pas mal de choses quand on savait ce qu’elle dirigeait. Les laboratoires où d’horribles expériences sont menées, où la nature humaine est remise en question. La dignité bafouée, piétinée. Lyra étire un sourire en pensant un instant que ce serait amusant qu’il y fasse un tour, un petit camp de redressement pour faire dégonfler son petit égo. Lyra efface cette pensée de sa tête, il est hors de question qu’elle devienne comme Ainsley… Hors de question qu’elle s’abaisse à ça. Elle tourne enfin ses yeux noirs vers lui. Elle porte des lentilles. “Je m’occupe de tout un tas de choses, en tout genre. Et le temps presse pour l’une de ces choses.” La livraison n’attend pas. Le temps avance, presse. Elle le regarde, dire qu’elle pourrait arracher la porte de sa jolie caisse, dire qu’elle pourrait le faire passer à travers le pare-brise mais qu’elle ne le fait pas. Uniquement parce qu’il l’a plus ou moins menacée de mort.

On ne tue pas un dieu avec des mots, ni des balles.

Lyra retire les cendres qu’il a placé sur son pantalon d’un geste désabusé. Elle poursuit. “Je pensais que votre supérieur me reconnaîtrait. Ce qui a dû être le cas vu sa réaction.” Elle zieute son arme du coin de l’oeil, il sera plus rapide a le sortir mais ça risquerait de ricocher vu qu’Arès s’est réveillé. Et elle n'a pas... Envie de tuer quelqu'un d'autre. Elle évitera donc d'attiser sa haine dans un si petit endroit. Pour son bien à lui. Même si... C'est une brute épaisse. La petite n'est pas méchante. Ainsley l'aurait déjà tué, elle le sait. La demoiselle déglutit très légèrement, cette fois, ça se voit. Elle n’a pas remarqué mais elle s’est enfoncée dans le siège pour s’éloigner un peu de sa main. C’est pas très évident à voir, sauf si on a l’oeil. Inutile de lui demander son nom. Ainsley ne l’aurait pas fait, et le surnom “le boucher” fonctionne très bien pour Lyra, alors… Elle se fiche pas mal de son nom. Elle inspire un peu la fumée et toussote très légèrement d’une voix mi-grave, ses épaules sont tendues, ses clavicules aussi. Tout indique qu’elle est nerveuse mais pas son visage, devenu impassible avec une simple lueur de défi en son centre centre.


« Modifié: mardi 24 mai 2022, 08:54:02 par Lyra Scytha »

Ryo

Humain(e)

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 3 mardi 24 mai 2022, 23:43:51

Ainsley Redwarp Staine ... Inconnu au bataillon. Et mieux encore, Ryo s'en foutait en vérité. Ce qui l'intéressait était de savoir ce que cette femme était venu foutre ici. La première question était un test pour voir si elle était disposée à raconter un peu sa vie. Ryo n'aimait pas son regard noir, ni la sensation désagréable qu'elle distillait et ... encore moins son attitude arrogante. Qu'elle continue comme ça à faire la maline et elle allait se manger une manchette sévère à la pointe du menton qui l'enverrait dormir pour un moment.

"J'm'en branle de ta putain d'vie! T'as un nom de merde. Me le répète plus jamais , j'veux plus l'entendre. Tu sais pas de quoi tu parles. Tu joues les dures, tu viens chier sur les plates bandes de types que tu connais pas et tu penses qu'en me tapant un speech de chiottes, j'vais m'jeter à tes pieds? Crève charogne!"

Le ton était polaire et les phalanges de Ryo blanchirent quand il serra le volant. L'homme était imprévisible et pouvait monter dans les tours sans prévenir. Sa nature violente suintait par tous les pores de sa peau et ses mâchoires se contractaient comme s'il broyait des briques. Il n'avait pas de temps à perdre avec elle mais si par hasard, tout ce qu'elle racontait n'était pas une énorme connerie, ça pourrait être utile de rencarder Boss Tanaka sur un éventuel problème avec ses marchandises. Car c'est bien ce vieux yakuza qui régnait d'une main de maitre sur le marché illégal de Seikusu. Si une cargaison d'armes devait être saisie, elle lui appartiendrait et il ne resterait pas les bras croisés à attendre qu'on la lui rende.

"Et me parle pas du déchet qui dit être le chef ici. Cette fiotte se chierait dessus rien regardant ma bite. Alors laisse le crever dans son trou."

C'était le deuxième point. Le commissaire avait verdi  devant la fille. Il la connaissait  et la craignait surement. C'était la raison pour laquelle il avait joué son rôle de toutou bien obéissant. Le problème, c'était que depuis que Ryo arpentaient les bas fonds de Seikusu, c'est qu'il connaissait TOUS les mafieux et pourris de la mégalopole et des alentours. Et aussi bien le nom que la gueule de cette morveuse ne lui disait rien. Un groupe venu de l'extérieur? Elle n'étais pas japonaise. Non, la nouvelle se serait répandue par les réseaux mafieux locaux. Alors qui était cette nana qui venait les lui briser.

Le visage du flic s'assombrit encore. Cette situation de merde commençait à l'agacer sérieusement. Alors plutôt que de dézinguer la femme, il démarra sa Mustang dont le moteur surpuissant vrombit et résonna dans le parking comme un grondement d'orage. Ryo passa la première, et sortit en trombe du parking souterrain du commissariat du quartier de la Toussaint. il grilla un, puis deux, puis trois feux rouges, manquant se faire emboutir par un tram et fonça vers l'endroit qu'il avait choisi pour être peinard: l'ancienne usine de traitement des déchets du quartier, abandonnée depuis des années.

En moins de dix minutes , il y fut et entra directement dans les vieux locaux désaffectés avec sa voiture. Trois déchets se levèrent à leur approche et le plus idiots du groupe, un gros baraqué, les harangua en les insultant de tous les noms. Ryo sortit comme un fou de sa caisse, fut sur le type en trois pas et lui décocha un direct en plein visage. Un craquement sonore retentit et la chute du connard au nez brisé s'accompagna d'un geyser de sang qui tâcha le sol autour de lui. Ce n'était pas fini. Le ripoux s'acharna sur l'homme inanimé, terminant de le défigurer à grands coups de poings, alternant gauche droit, gauche droit ...

Ryo beugla aux deux autres.

"Sortez moi ce fils de pute d'ici et disparaissez, bande de bâtards!"

Ils galérèrent pour le faire mais réussirent l'exploit d'y arriver. Ryo et la nénette était seuls dans un vieil hangar vide, immense et poussiéreux. Le flic se dirigea ensuite vers la portière passager, l'ouvrit à la volée et tira la fille de l'habitacle pour la trainer à quelques pas. il avait les mains couvertes de sang et une longue balafre écarlate lui barrait le visage. Il avait vraiment cogné fort.

Son sourire de carnassier n'augurait rien de bon. Le colosse se planta devant sa proie et reprit.

"C'que tu viens d'voir, c'était l'apéro. toi, tu seras mon plat d'résistance si tu continues à me prendre pour un con. T'as pas une autre vérité à me déballer? Tu sens pas la mafia, tu sens l'coup foireux."
« Modifié: jeudi 26 mai 2022, 09:27:46 par Ryo »

Lyra Scytha

Dieu

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 4 mercredi 25 mai 2022, 17:13:08

On ne tue pas un dieu avec des mots et des balles.

On tue un dieu avec une lame et un coeur.

C’est qu’il s’excite le vieux, faudrait pas qu’il fasse une attaque ni que sa langue de fourche trop. A force de chier autant d’insultes, il va finir par avoir la langue aussi baveuse qu’un chien en rut. L’avantage de cette situation c’est que plus il s’excite, et plus… Lyra commence à se détacher de la situation, pas qu’elle ne s’implique pas. Juste que les menaces de l’homme sont…

Ridicules ? A son échelle humaine, elle aurait pu être terrifiée… Mais ça fait maintenant 3 ans qu’elle s’est détachée de tout un tas de choses. Elle a vu des viols, elle a vu la dignité humaine se faire piétiner, elle a vu des bains de sang, de tripes, de merdes. Elle a vu l’enfer s’ouvrir sous ses pieds. Elle a vu son ombre changer, ses cheveux s’embraser comme une torche. Elle se bat sans cesse avec un dieu dans son crâne. Il l’apprécie, mais elle ne cédera pas un pied de sa volonté à ce dieu. Arès. Il souriait et elle le sentait alors qu’elle sentait la douleur dans son dos s’étendre. Elle retire sa veste. Sa chemise blanche, transparente laisse voir ses épaules tachées d’encre divine et de son sang qui se mélangent ensemble et tourbillonnent ensemble. Elle grimace. Les hématomes n'en sont plus, mais ressemblent davantage à une sacrée hémorragie... Ou alors... A un tatouage intégral du dos, ce doit être ça, à travers le tissu.

Une minute… Venir chier sur les plates bandes de types qu’elle ne connait pas ? Déjà, bonjour le bon goût, ensuite… Elle plisse les yeux, très légèrement. S’il parlait des flics, ce serait compréhensible, s’il parlait de la mafia… Elle ferme les yeux… Deux choix, soit il la mettait en garde, ce qui est plutôt vrai, soit il la met en garde d’une autre manière en disant de rester en dehors de ça. Et dans ce cas… Se mêler des affaires de la mafia ? Lyra croise les bras.

Pourri.

Lyra déglutit très légèrement, elle se demande comment il aurait réagi à son véritable nom. Oh, il aurait trouvé des excuses pour l’insulter copieusement. Arès grogne de vagues paroles dans ses tempes, il n’aime pas cet humain. Lyra non plus. Mais elle refuse vraiment de le tuer. Même si c’est une raclure. Elle n’a pas envie d’avoir à nouveau du sang sur les mains. Elle ne supporterait pas d'enfoncer une lame dans les tripes d'un type... Cette petite ne supporterait pas un traumatisme et qui sait ce que ça fait quand on choque un dieu. Après sa tirade aussi rocambolesque, Lyra croise à nouveau les bras sans le regarder. Sang-froid, même pire que ça en réalité. Elle n’a plus un air très impliqué en fait, elle se contente de regarder la route dériver, regarder le tram les frôler, comme si elle voyait un documentaire sur la reproduction des escargots. Les émissions télévisées lors d’insomnies, ça reste en tête… Autant que le manque de sommeil. Elle baille un peu dans un virage un peu serré. Elle regarde par la fenêtre. Tiens donc. Ce n’était pas le lieu de livraison. Que se passait-il ici. Un entrepôt ? Non, on dirait plutôt une usine. La donzelle ne bouge même pas quand la voiture freine. Elle n’est pas projetée en avant, non. Seuls ses cheveux bougent quand il freine. Parce qu’Arès est là, au fond de son regard. On verrait ses jolis yeux changer de couleur si elle ne portait pas ses lentilles noires.

Le déchet qui dit être le chef ? Si ce type faisait tant trembler la police et n’était pas le “supérieur” de ce chef… C’est qu’il y avait potentiellement quelque chose d’intéressant là-dessous. Soit il ne voulait pas de responsabilité, même si ce type semble pas contre se faire pomper par les autres… Soit il est trop… Violent pour monter en grade. Et ça avait l'air d'être le cas. Arès lui susurre des mots au creux de l’oreille. Un bon coup de genou dans le ventre, une main qui déplace sa mâchoire, l’autre qui démembre une jambe. Lyra est horrifiée par ses pensées. Elle secoue un peu la tête, lentement.

L’américaine observe les alentours. Bien, il y avait de la place, là. Au moins si ça ricoche, ça n’arrivera pas dans une de ses artères. Enfin, pour l’instant elle était pas préposée à sortir de la voiture, alors elle bouge pas…

Ha, à qui allait-elle faire croire ça, bien sûr qu’elle bouge. Lyra s’abaisse dès qu’il s’acharne sur le pauvre gars, elle n’en aura pas pour longtemps, les vieilles voitures, c’est comme les vieux, ça coince de partout. En attrapant le cendrier de la voiture, elle le place sous l’accélérateur et donne juste une pichenette dedans pour le bloquer et le déformer. Sa force divine fait le reste. Elle vérifie que ça ne bouge pas d’un millimètre. Ca allait être coton à retirer, ça, parfait pour une fuite planifiée. Elle se redresse, il s’acharne encore sur le type. Elle retire ses bottines et son pantalon, en dessous elle porte un legging noir de sport, résistant et très élastique. Elle sera mieux quand elle devra fuir. Et ses pieds ne s’ouvrent plus avec des bris de verre quand Arès décide de l’aider. Elle attrape une clope. Puis elle l’allume. Le timing avait été bon, rapide, simple et efficace.

Aucun moyen qu’il ne l’ai vu, son petit tour avec le cendrier, il vient seulement de beugler de faire dégager le… Presque cadavre…? Elle souffle, allez son meilleur jeu d’actrice. Son meilleur regard “un peu perturbé” mais pas trop. Elle regarde les mains couvertes de sang, les phalanges caractéristiques d’un type qui frappe pas que des murs. Les… Les yeux. Ses yeux, eux, la terrifient toujours. Elle évite son regard, pour l’instant, même si elle sait qu’elle ne… risque rien ? L’habitude de s’attirer des ennuis et de se faire punir ensuite. L’habitude que de grandes mains la saisissent et la soulèvent, le dos contre un mur, la tête tirée doucement vers l’arrière. De grands doigts sur ses lèvres. Des phalanges qu’elle mord, pour continuer de jouer son emmerdeuse. Elle pense un moment à ce vieux type bourru, elle évite de sourire, ce serait stupide, il allait le prendre comme une moquerie.

Quand il la saisit, il ne rencontre aucune résistance, elle l’a suivi dans le mouvement, sinon il se serait retrouvé très con à ne pas pouvoir tirer une demoiselle qui fait facilement un quart de son poids.

Elle est donc parfaitement impassible et lève enfin les yeux vers lui. Elle déglutit, visiblement. Le plat de résistance ? Les yeux de la demoiselle s’animent à nouveau de défi. Oh il voulait la frapper ? Qu’il le fasse, il aurait l’impression de s’en prendre à un trente-trois tonnes dans les phalanges. Pas comme les humains qu’il frappe vulgairement, pour montrer que c’est un gros dur. Ce serait une honte pour lui de se faire piétiner par la demoiselle. Ce serait une honte qu’il n’arrive pas à lui faire relever la tête. Ce serait tellement amusant et tellement frustrant qu’il ne puisse rien faire… D’autant plus que… Il devait pas être très souple, elle a un avantage ici. Continuer à le prendre pour un con ? Est-ce qu’il parlait de sa fausse identité ? Elle garde ses yeux plantés dans les siens. Il attendait quoi, qu’elle rampe à ses pieds en lui disant oh oui, c’est vrai je suis tellement désolée d’avoir menti, c’est votre carrure et votre joli dos qui m’ont intéressée, maintenant venez, je veux bien être votre plat d’résistance ?

Lyra ferme les yeux, elle tire une taffe, elle prend bien son temps avant de souffler la fumée, oh que oui, elle prend bien son temps. Perdre patience semble pas être quelque chose de très difficile pour un esprit aussi étroit que ce type. Elle penche la tête sur le côté en rouvrant les yeux vers lui. Oh, le petit air d’Ainsley est parti là. Ca c’est Lyra. C’est bien elle. Elle étire un sourire en coin pour répondre à son air carnassier. L’ombre de ce type pourrait la recouvrir de toute cette violence… Toute cette horreur… Toutes ces impulsions, Lyra haussait un sourcil pendant un petit instant. D’où viennent-elles ? On devient pas un gros dur comme ça. Juste par plaisir. N’a-t-il rien d’autre comme moyen de communication ?

Arès grogne vaguement. La demoiselle soupire la fumée. Sa voix est moins grave que celle qu'elle prend d'habitude pour jouer Ainsley. Et le vouvoiement, c'est l'assurance d'emmerder un maximum. “Une autre vérité ? Celle que j’ai donné ne suffit pas ?” Elle étire un petit sourire léger. Okay, on va le jouer au bluff, une chance sur deux. “Laissez-moi réfléchir, si on est pas allé à l’endroit de la livraison, deux choix, soit vous la protégez, soit vous aviez la flemme d’y aller.” Elle tire une autre taffe, ses pieds ne sont pas nus, ils sont couverts de chaussettes noires, elle a sa veste dans ses bras, le couteau qui était dans sa poche est maintenant derrière elle dans son legging, à portée de main. Mais il sera plus rapide à dégainer qu’elle. Le boucher la toise encore, il s’attend à quoi sérieusement…

C’est de Lyra dont on parle. Elle étire un petit sourire en coin, puis souffle sa fumée au visage de l’homme. Elle lâche la clope. “C’est que le boucher veut que je sois son autre bout de viande. Superbe, moi qui déteste les films d’horreur. ” Elle le regarde. Le pousser à bout de nerfs devrait pas être trop difficile. Juste l’énerver, le frustrer pour lui faire prendre conscience qu’il ne peut rien lui faire pour le moment et que… Peu importe ce qu’il voudra faire, une déesse se laisse pas écraser, surtout pas elle. Si elle est mariée à Arès, c’est bien avec la liberté qu’elle aspire. Elle le regarde. “Je sais que j’en ai pas l’air, mais si vous pouviez éloigner vos sales mains de moi, j'apprécierais.” Sa veste tombe, elle dérive ses yeux vers elle, puis se tourne vers la veste, le trois quart dos à lui, sa jambe frôlant celle musculeuse du boucher. Elle se redresse lentement, sans avoir abaissé ses hanches, souple la demoiselle, c’en est indécent. Lyra a la veste dans sa main droite, elle le regarde sans se tourner vers lui, avec un sourire amusé. Lyra recule très légèrement son bassin vers lui. “Oh vous allez me passer à tabac ?” Cette pointe mielleuse entre ses lèvres, dans son ton, insolence, indécence.

Ryo

Humain(e)

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 5 jeudi 26 mai 2022, 09:47:37

En temps normal, cette braillarde finirait assez vite explosée puis broyée dans un appareil industriel qui ne laisserait d'elle qu'une purée rougeâtre et odorante. Ryo fréquentait les yakuzas depuis longtemps et savait où aller quand il voulait faire disparaitre un corps, que ce soit celui d'une pute récalcitrante ou celui d'un gêneur trop curieux. Là, il plaçait l'inconnue dans ces deux catégories, ce qui augurait pour elle, une très mauvaise fin de journée.

Pourquoi parlait-elle? Le flic ne comprenait pas le sens de sa démarche. Etait-elle une tarée échappée d'un asile? Ou une tueuse envoyée faire le ménage dans les rangs adverses de son employeur? Il n'en savait rien. Elle était un mystère bizarre qui venait foutre le bordel dans sa vie.

Elle avait viré son fût et ses godasses dans la voiture. C'était quoi ça? Karaté-girl? Ryo était irrité mais aussi, perplexe. Il pouvait lire la peur en elle tout comme un désintéressement sans fond. Elle alternait les humeurs et émotions sans aucune logique.

"Je sais que j’en ai pas l’air, mais si vous pouviez éloigner vos sales mains de moi, j'apprécierais."


La seconde suivante, il la saisissait par la gorge et l'écrasait sur le capot de la Mustang.

"Va pas croire que ta paire de nibards va t'être favorable si effectivement je décide de t'exploser la tronche. T'es rien d'autre qu'un morceau d'viande sur pattes et doté de la parole. C'est tout."

Le colosse arracha d'une main la chose transparente qui couvrait le joli buste, dévoilant des marques qu'il n'attendait pas.

"Oh ? On dirait que t'as déjà énervé quelqu'un ... Il a eu raison, j'vois pas pourquoi tu serais traitée autrement."

Ryo la relâcha pour se reculer et la mate alors qu'il s'allumait une nouvelle tige. Il inspira une longue bouffée qu'il exhala en renversant sa tête en arrière. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire de ce truc?

"Tu veux niquer c'est ça? T'as pas tirer ton coup depuis un moment et tu cherches un mec pour te décaniller? Tu pouvais le demander autrement."
Autant tenter une approche différente.

L'homme retira son épais cuir usé et le laissa tomber à terre. Il avait un poitrail de taureau et des bras aussi épais qu'un tronc d'arbre. Il était la puissance brute et naturelle de la lie de l'humanité. Les bons ne gagnaient pas dans le monde réel. Seuls les Bêtes survivaient.

"Si t'es aussi bonne pute que tu causes, tu dois envoyer du lourd au pieu. Désapes toi, fais voir un peu c'que tu sais faire."

« Modifié: vendredi 27 mai 2022, 18:50:32 par Ryo »

Lyra Scytha

Dieu

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 6 jeudi 26 mai 2022, 16:28:31

Quoi il était sérieux, comment pouvait-il penser un truc pareil. La gorge serrée, soulevée. Arès plisse les yeux dans son crâne, il s’amuse de la laisser ainsi, du moment qu’il ne porte pas atteinte à sa vie… Le dieu rancunier regarde la demoiselle qui écarquille les yeux alors que son dos touche la Mustang. L’acier chaud lui fait un mal de chien sur son dos déjà entaché de sang. Lyra hausse les épaules à sa remarque sur son dos. Elle se fiche pas mal de ce qu’il peut penser.

La demoiselle laisse son dos être mis à nu, elle lève la tête, ses cheveux tombent sur le bas de ses omoplates. S’il lui tirait les cheveux à un moment, il risquait d’avoir une sacrée surprise, il fallait qu’elle sorte de cet endroit, qu’elle dégage. Mais… Son regard, une étincelle, elle a envie de jouer avec le feu. Elle a envie de l’emmerder. Elle détaille un moment son torse. Puis se redresse, posée contre le capot. Elle se frotte la tête un court instant. Elle retire son legging, de la dentelle. Sa lame cachée dans son legging qui tombe au sol. Elle s’approche de lui.

Je ne joue que selon mes règles.” Elle évite de faire suivre sa phrase par “boucher”, ce qui aurait pu grandement l’amuser. Elle observe la carrure de l’homme un moment, le regard brillant de malice. Elle lève sa main vers la nuque de l’homme, elle pose son pied nu sur sa grande cuisse pour s’élever. Elle le dépasse maintenant, elle place son autre pied sur l’autre cuisse du flic. Elle le regarde, il devrait avoir son visage au niveau du bas de sa poitrine. L’odeur de la demoiselle est sucrée, ambrée, comme si son parfum se mélangeait à l’odeur d’un cognac léger. Elle utilise sa main libre pour la poser sur le crâne de l’homme, elle attrape ses cheveux pour réclamer de lui qu’il lève la tête. Elle est souple, ça se voit.

Lyra abaisse son visage vers lui et pose ses belles lèvres contre celles de l’animal. Mais ça n'est aucunement doux comme baiser, au contraire. Elle colle doucement une de ses jambes contre ses côtes, puis laisse ses pieds glisser doucement, ses jambes serrées autour de ses hanches. Elle lève le haut de l’homme assez rapidement. “J’aime jouer avec les hommes et je suis pas certaine que vous appréciez ce genre de jeu.” Elle serre les jambes autour de ses hanches pour se redresser, dommage qu’il ait encore son pantalon, sinon il sentirait la dentelle frotter doucement contre sa queue. Vicieuse, vipère. Lyra embrasse sa mâchoire avant de mordiller son cou. Elle souffle doucement sur la marque qu’elle a faite, un souffle chaud, presque fiévreux. Elle recule son visage de son cou, pour planter son regard dans le sien. “Sans jeu, pas de plaisir pour vous. ”  Ca sonne comme une menace entre ses lèvres.

Ryo

Humain(e)

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 7 vendredi 27 mai 2022, 19:19:05

Bien foutue! C'est le terme pour définir la femme qui joue à jeu bien curieux face à lui. Selon les critères japonais, l'occidentale serait classée dans la catégorie luxe des travailleuses du sexe. En effet, les nippons adoraient les femmes grandes, pâles, aux yeux clairs et à la crinière flamboyante, qu'elle soit blonde ou rousse. Dans un club privé pour hommes, cette Ainsley aurait eu un succès fou et les fortunes locales auraient payé cher pour se l'approprier le temps d'une nuit.

Maintenant, il faudrait qu'elle se retape un peu avant car les stigmates qu'elle portait sur son corps prouvaient qu'elle avait sévèrement morflé. Mais qu'est-ce qu'elle branlait? Qu'est-ce qu'elle foutait là? Cette question tournait en boucle dans l'esprit corrompu du grand flic. Elle semble accumuler les absences, comme si elle s'interrogeait, et auxquelles succèdent des élans de vivacité et de détermination. Ce mélange curieux est déstabilisant, déroutant et même si Ryo ne laisse rien paraitre, il ne sait pas vraiment quoi faire avec elle. Elle obéit, se désape, fait tomber une lame qu''elle planquait sur elle. Le visage de Ryo se tord d'un rictus mauvais.

"T'avise pas d'essayer d'me niquer. La mer est pas loin. Je pourrais t'envoyer vérifier si elle est profonde..."

"Je ne joue que selon mes règles."

Va falloir qu'elle apprenne qu'elle a pas choisi le bon type pour faire son show. Ryo hoche la tête comme s'il comprenait. Elle se lance dans un show de stripteaseuse et se colle à lui comme une ventouse sexuelle. Dans un bordel, il aurait réagit, là, il n'esquissa pas un geste. La femelle qui joue sa vie sur cet exercice continue et prend ses aises. Elle s'autorise un semblant de domination. Réalise t'elle qu'elle est proche de mourir? Elle lui retire son haut. Le regard vide d'émotions de  Ryo intime un dernier avertissement silencieux. Elle parle ... trop. Quand on joue, il faut savoir avec qui, et à quoi.

"... Sans jeu, pas de plaisir pour vous."

Le coup de boule la cueille au menton, suivi d'un crochet au flanc et d'une manchette au cou. L'enchainement a été bref, rapide, efficace. Ryo n'y a pas mit toute sa puissance sans quoi il la tuait au premier coup mais suffisamment pour la calmer pour un moment. Il entend le nez craqué, sent  des côtes se briser, voit la tête blonde virer à un 90°. il aime faire mal et broyer ses adversaires. La première sensation le met d'excellente humeur. Attendrir la viande, il adore ça. De libérer sa rage et de lui faire fermer sa putain gueule est un exutoire précieux. il va se la faire méchamment.  la deuxième sensation est plus curieuse. Alors qu'il fait un pas en arrière, un peu déséquilibré, il sent un écoulement chaud couler le long de son visage. Il y porte sa main qui se poisse de sang, le sien. Son arcade sourcilière est ouverte.

"Pu...tain!"

Sa main droite lui fait un mal de chien et un doigt est tordu selon un angle tout sauf naturel et son avant bras gauche le lance violemment.

"C'est quoi ... ce bordel?"

Trois coups, trois impacts, trois blessures, pour elle, et pour lui aussi. C'est bien la première fois que ça lui arrive et il est loin d'être con, il comprend aussitôt que quelque chose merde avec elle. Là, il ne rigole plus. Le combat qu'il s'apprête à livrer va être violent, d'autant plus que la pute est déjà debout.
« Modifié: dimanche 29 mai 2022, 22:13:54 par Ryo »

Lyra Scytha

Dieu

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 8 vendredi 27 mai 2022, 22:44:58

Un bruit sec, Arès se relève lentement. Le dieu souffle du nez, il ne saigne déjà plus. La demoiselle pose ses doigts sur la courbure de son nez qu’elle replace, elle touche sa mâchoire, remise en place, sa côte attendra, quelques minutes devraient suffire. Elle souffle du nez, un sourire sur son petit visage de vipère. “Je vais te faire passer l’envie de réagir comme ça mon gros.” Ca, ça sonne comme une menace. Elle s’avance sans répondre à sa putain de question, se craquant les phalanges. Elle lève un oeil vers lui pour repérer où elle va frapper, elle se décale pour éviter un coup de poing et enfonce le sien dans le ventre de ce gros balourd. Assez pour le faire reculer de quelques mètres. Elle le regarde. “Hahaha !” Elle rit, oui, elle se fout de sa gueule, qui ne le ferait pas ? Il s’en prenait à un futur dieu là, un demi-dieu, c’était loin d’être facile à encaisser comme nouvelle et en plus se retrouver aussi faible face à une demoiselle alors qu’on a écrasé un putain de buffle avant, ça fait drôle.

Lyra vient à nouveau à sa rencontre, il aime bien utiliser ses poings, en se prenant un autre coup, elle saisit son poignet, encaissant le coup en grimaçant, puis elle pivote et tire son poignet vers l’avant pour le projeter sur le dos de l’autre côté. Elle n’attend pas qu’il se relève pour donner un coup de pied dans ses côtes. Puis elle recule. Tiens, sa côte est réparée. Arès ricane. Lyra laisse un sourire s'inscrire sur son visage. Les éraflures qu’elle s’était fait en tombant étaient déjà refermées, elle se craque la nuque en fléchissant les jambes. Allez viens te faire mal mon gros.C’est quoi s’bordel ? Tu te fais défoncer la gueule par une pauvre petite fille, voilà le bordel, boucher.

Un peu de sueur coule entre ses omoplates, elle recule un peu pour éviter un coup puis vient à sa rencontre en avançant son genou vers celui du pauvre humain, sa rotule allait le sentir passer, ça, c’est sûr. Elle veut pas le tuer, juste l’écraser. Finalement, peut-être que c’est vraiment elle… Arès.

Le dieu soupire dans son crâne, il croise les bras et les jambes en attendant la suite du spectacle.



Ryo

Humain(e)

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 9 dimanche 29 mai 2022, 22:52:16

Comme dans un film de troisième catégorie, genre thriller moisi sur fond de SF, la femme se recadre la gueule dans un craquement ignoble sans même une grimace. On dirait un pantin dirigé par autre chose qu'elle-même. Rien n'est normal sans compter sur sa tronche d'hallucinée. Alors qu'elle se dirige vers lui, il se dit qu'elle doit être sous méthamphétamines. Mais ... non, il s'en serait aperçut. C'est juste qu'il est tombé sur un monstre et qu'il va falloir faire abstraction qu'il est face à une femme. En soi, ça ne le gêne pas, mais il plus l'habitude de fracasser des connards que des nénettes qui montent au carton.

Ryo prend les devants, il va pour extraire son arme de son holster mais elle est déjà sur lui. Putain! Elle est rapide. Direct du gauche pour l'intercepter mais elle glisse sous sa garde pour lui assener une châtaigne de poids lourd en plein foie. L'impact le terrasse et l'envoie paitre quelques mètres derrière, le souffle coupé et la bave aux lèvres. Ryo a mal et la douleur exacerbe sa rage et toute la sauvagerie enfouie dans cette enveloppe brutale. L'autre se marre.

Elle est encore sur lui sans qu'il la vie arriver. Il se décale en garde inversée, crochète du gauche  dans 'équivalent d'un mur en béton renforcé, avant de voler et de s'écraser lourdement au sol. le coup de latte dans les côtes est gratuit. Les secondes d'accalmie qui suivent sont précieuses pour Ryo qui peine à se relever. Il a douillé, méchamment, mais des coups, il en a prit dans sa vire de merde. La douleur, il connait. Et la  peur, ce n'est pas un sentiment qu'il connait. Si la mort doit le faucher aujourd'hui, qu'elle vienne! Il ne regrette rien si ce n'est de pouvoir s'envoyer un bon verre de whisky avant. De toute manière, avec la vie qu'il mène, il se doute bien qu'il n'atteindra pas l'âge de la retraite.

"Boucher? Non ... ça c'est quand je suis de bonne humeur salope. Là, tu m'agaces..."

Cette fois, c'est lui qui vient à elle. Son gauche est redoutable et il la cueille à la base du nez. Elle réagit avec un violent retour du genoux qui manque lui broyer les os. Mais il est au contact et il s'accroche à elle pour ne plus la lâcher. La détonation du .44 lui vrille les tympans. le canon de l'énorme révolver enfoncé dans la poitrine de la folle lâche un projectile capable d'arrêter net un rhino en pleine charge. Enfin quelque chose qui marche! Elle recule mais pas assez. les deux balles suivantes font mouche à deux mètres. Putain! Elle tient encore debout!

On raconte des choses étranges à Seikusu. il s'y passe des évènements effroyables qui n'ont rien à voir avec l'humanité. Les apparences seraient trompeuses et les Hommes côtoieraient des créatures qui ne devraient pas exister, sauf dans l'imagination fertiles d'écrivains déjantés. Ryo savait que ces histoires tiraient sur le vrai, que la vérité n'en était pas si éloignée. Son boulot l'avait confronté à des trucs pas naturels et il venait de comprendre que c'était le cas à présent. Comment devait-il réagir face à une saloperie qui encaisse trois bastos de gros calibre comme si de rien n'était.

"Je repose ma question. T'es quoi en fait?"


« Modifié: jeudi 16 juin 2022, 17:40:53 par Ryo »

Lyra Scytha

Dieu

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 10 jeudi 16 juin 2022, 18:32:17

Tu vois, Lyra… Ce sang qui coule lentement le long de ton ventre, sur ta peau diaphane. Ce sang qui salit tes jambes, qui coule le long de ton bras et qui a sali tes joues en une myriade de gouttelettes qui te… souillent. Tu vois ce sang Lyra ? Sans moi, Lyra… Tu serais morte. Tu serais jetée dans le caniveau, poussée avec le pied comme une mal propre. Lui, il n’aurait pas hésité à te tuer. Parce que là… Juste là… Il y a ton coeur, Lyra. Il aurait explosé. L’impact aurait détruit tout sur son passage. Tu comprends ? Pourquoi il faut pas être comme toi, Lyra.

La jeune femme regarde sa poitrine, un regard fixe. C’est qu’une gamine.  C’est qu’une putain de gamine et elle venait de s’en souvenir. Elle joue avec des choses bien trop dangereuses pour elle. Elle s’abaisse lentement vers sa chemise après avoir reculé. Elle la remet en faisant glisser les manches sur ses bras. Le trou dans sa poitrine s’entoure de touches de noir, le même encre, les mêmes hématomes qui s’étendent dans son dos, qui envahissent ses côtes, visiblement. Lyra relève les yeux lentement vers l’homme qui lui demande ce qu’elle est. La réponse est évidente dans sa tête. Elle entrouvre les lèvres, puis les referme. Ce qu'elle est ? Tout ce qu'elle veut pas.

Lyra recule. Qu’est-ce que tu fais ? Elle veut partir, partir comme elle l’a toujours fait. Elle veut se casser de cet endroit. Elle veut partir de cette ville. Elle veut juste retrouver ce petit “chez elle” qu’elle avait. Mais tout est fini maintenant.  Sa couverture va sauter, sa tête aussi, bientôt, non ? Quoi tu as peur de mourir ? Toi qui te jetterais dans le vide pour faire passer le temps. Où est-ce que tu vas ?

Lyra recule, elle s’abaisse, attrape ses affaires. Puis elle détale, elle glisse derrière la bagnole. Parce que la détonation lui fait peur. Une balle dans la tête ? Ca ne fonctionnerait pas, pourtant... Elle sait qu’elle ne peut pas mourir, mais elle a peur. Elle écoute les bruits de pas, un moment. Les balles tombent, les plaies se sont refermées, elles ont laissé place à des hématomes qui brûlent. Ca pique atrocement. La jeune demoiselle regarde les alentours, un moment. Elle s’est abaissée derrière la bagnole, épongeant le sang avec ses vêtements. Laissant sa poitrine rouge, colorée de pourpre, d’écarlate qui perle encore le long de sa main, de ses doigts, de ses ongles. Tu pourrais le tuer Lyra. Elle s’éloigne de la voiture, vers la sortie. Elle retrouve enfin l’usage de la parole, elle reprend enfin son souffle qu’elle avait bloqué depuis les détonations. “Je dégage, je t’emmerde plus.” Dit-elle, elle n’a plus l’air… aussi assurée. Elle a la voix qui tremble, mais elle sourit pour garder la face. Le genre de sourire crispé qu'elle aurait après avoir vu une pile de cadavres.

Elle regarde le colosse en reculant, gardant une distance raisonnable entre eux deux. “Je… Ecoute, on oublie ça, hein ? Tu voudrais pas savoir ce que je peux vraiment faire, pas vrai ? A-Allez, on oublie… Je m’en vais sans te péter la gueule… Et tout se terminera bien pour n... toi.” Du sang coule de ses lèvres maintenant. Lyra n’a pas peur de le frapper,  plutôt de... laisser faire Arès, en fait. Elle le regarde en gardant la distance entre eux.

Ryo

Humain(e)

Re : Choke me like you hate me but you love me. || Pv. Ryo

Réponse 11 lundi 20 juin 2022, 21:22:25

La fille encaisse les balles mais ne crève pas. Après le premier instant de surprise passé, elle réussit à se planquer derrière la caisse de Ryo et y reste proscrite. Mais qu'est-ce qu'elle branle? Définitivement, elle n'a pas l'air bien morte.

Le flic, flingue tenu à bout de bras et pointé dans la direction de la folle, progresse doucement en contournant sa Mustang. Elle est toujours là et semble livrer une lutte interne, à la limite de l'autisme. Des impacts de balles, plus aucune trace, ni aucune gêne physique. Seuls restent comme stigmates les filets de sang qui ruissellent le long de ses membres et de sa poitrine. Il a maintenant sa tête dans sa ligne de mire. Pas dit qu'elle explose pas sous un tir si le reste du corps n'a pas morflé. Qu'est-ce qui lui arrive à la guenon?

"Je dégage, je t'emmerde plus."

Quoi? C'est une blague? Après avoir foutu tout ce bordel c'est terminé? La fille a l'air perdu, pas dans son assiette, loin de la bimbo arrogante qu'elle était il y a seulement quelques instants. Elle cherche à garder convenance mais est loin d'assurer. Son sourire est faux, elle n'en mène pas large. Elle recule comme un chien battu et supplie encore une fois. Pour elle, le jeu est terminé. Quoi? Elle s'est fait lâcher par sa chance? Encore un peu et ...

Frôler la mort, ça secoue quand même un peu et Ryo n'y échappe pas. Seulement, chacun a sa manière pour extérioriser son trop plein d'adrénaline. Le colosse reste assez conventionnel dans son style. Lui, il a besoin de niquer, une furieuse nécessité de casser un cul et de ravager une gorge. C'est basique mais efficace. Alors, aussi incongru que ça puisse paraitre, il baisse son flingue et en deux pas, s'approche de la pute.

"Ben si t'as l'air bien mieux disposée, tu peux m'sucer la queue et te laisser déboiter après non? Si c'est bon, toi aussi t'entendras plus jamais parler de moi."



Répondre
Tags :