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La cour des secrets [PV. Alice]

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Kaito Nakajima

Humain(e)

La cour des secrets [PV. Alice]

dimanche 15 mai 2022, 18:41:16

Il faisait bon aujourd'hui et une légère bise odorante porteuse des senteurs des sakuras, les cerisiers japonais, entrait dans la salle de cours par les fenêtres ouvertes. C'était le printemps et le retour des gazouillis et pépiements des oiseaux dans le parc du campus rappelaient à tous, étudiants comme professeurs, que la fin de l'année approchait rapidement. C'était le moment, après un hiver glacé, de fournir les derniers efforts pour prétendre à la classe supérieure ou au diplôme tant convoité. Les étudiants les plus assidus ressassaient leur leçons de l'année tandis que les plus désinvoltes déambulaient dans les allées des jardins du grand complexe scolaire de cette partie de Seikusu.

Alice et Kaito faisaient partie de la première catégorie. Bien qu'ayant deux ans de différence, ils s'étaient inscrits tous les deux dans les cours optionnels de mathématiques supérieures de M. Tano pour perfectionner leurs acquis. Où plutôt, pour qu'Alice s'améliore et Kaito, qui était volontaire pour tutorer ses cadets, l'y aide. Le garçon avait répondu à une annonce de la présidente des étudiants qui recherchait des aînés pour, de temps en temps, participer à des séances complémentaires en vue de préparer les plus jeunes à la suite.

Kaito était un jeune homme bien élevé, sympathique, ouvert, et même quelque peu altruiste. Il avait lui-même bénéficier de cette aide et comptait bien faire un geste pour les autres. Initialement, il aurait dû venir de temps à autres pour aider mais le premier jour, il avait eu a épauler Alice.

Alice ... Du coup, depuis qu'ils travaillaient ensemble, deux fois par semaine, il n'avait jamais raté ce rendez-vous qui l'enchantait à chaque fois. Alice était son rayon de soleil, toujours de bonne humeur et bien appliquée dans son travail. Elle comprenait vite, assimilait admirablement et faisait montre d'une vivacité d'esprit admirable. Leur collaboration n'apportait que des points positifs. Et puis ... et puis ... Alice était belle, attirante, lumineuse. Kaito était bien plus grand qu'elle mais elle compensait cet écart par l'affichage d'un corps de rêve caché sous son uniforme d'étudiante. Sa jupe moulait un fessier d'exception et  dévoilait de très jolies jambes tandis que la chemise boutonnée comprimait difficilement une poitrine que Kaito imaginait bien plus grosse que ce qu'elle ne paraissait. La peau de l'étudiante appelait à être embrassée et son visage était un bijou de perfection, encadré par les mèches vertes bleutées de sa crinière mi-courte. C'était la perception que Kaito en avait et il avait rapidement succombé à son charme sans, bien évidemment, ne jamais lui avouer. Ils passaient du temps ensemble, travaillaient sérieusement, continuaient parfois leur discussions à la cantine du campus et se suivaient sur leurs réseaux sociaux. Ils avaient depuis un moment abandonner le respect strict que les japonais utilisaient pour démarquer les strates de la société. Elle lui avait bien donné du senpai au début mais ils étaient très vite passés à un tutoiement naturel et franc.

"Et donc là, tu vois, pour réaliser cette équation ..."

Kaito était penché sur elle, sa joue très proche de la sienne, et suivait l'évolution d'un exercice difficile qu'elle s'appliquait à terminer. Il baissait les yeux sur le cahier d'Alice mais se perdait surtout sur le renflement écrasé de la poitrine de la jeune femme qui semblait se battre avec les boutons de l'uniforme. Il pouvait aussi voir le haut de ses  cuisses que la jupe, légèrement remontée, dévoilait de manière vraiment ...sexy.

Kaito n'avait pas de petite amie et n'avait jamais demandé à Alice si elle avait quelqu'un. il tentait souvent de se persuader de faire le premier pas et, non pas de lui déclarer sa flamme, mais au moins l'inviter à un rendez-vous comme seuls les jeunes japonais savent faire. Quelque chose de tout mignon où ils se promèneraient en se tenant la main.

"Tu as tout compris, il n'y a rien à redire. Tu es parfaite! Enfin, euh  ... tu as parfaitement ... tout assimilé!"

La sonnerie annonça la fin du cours et cette fois, ils ne purent rester ensemble car Kaito avait une autre étude juste après.

"On a bien bossé tous les deux. On fait une super équipe hein? On se voit la semaine prochaine. t'as prévu quelque chose ce week-end?"

Lui, en tout cas, avait bien planifié quelque chose. Depuis un moment maintenant, et en secret, il suivait  la vie numérique de Sakura, une très jolie jeune femme qui diffusait sur le net ses photos de charme. Il craquait pour son corps de fou et ses poses suggestives. Il était tombé dessus par hasard au  moment où elle se lançait dans ce business et avait été le premier à s'abonner à son compte sous le pseudo #ShyLoverBoySKU. Kaito vivait chez ses parents et comme tous les étudiants, il avait un boulot annexe pour gagner sa future liberté. Il officiait comme barman dans une boite pour métalleux  du centre  ville. Ses rentrées d'argent lu permettaient d'alimenter le compte de Sakura pour acquérir photos, petits messages privés etc ... La jeune mannequin était en plus très agréable dans ses réponses attentionnées.

Mais utiliser internet à des fins de plaisirs masculins développait forcement la libido. Kaito n'était pas puceau mais il ne s'adonnait pas non plus aux plaisirs du sexe tous les mois ... en vérité, il n'en pouvait plus. Entre Alice et Sakura, il lui fallait faire quelque chose. Aussi, après avoir cherché soigneusement, il avait repéré dans le quartier chaud de Seikusu un établissement qui proposait aux hommes les services tarifés de professionnelles dont les avis en ligne louaient les compétences. Ce club était un peu cher, plus que les autres mais au moins, la qualité était au rendez-vous. C'était là qu'il avait prévu de se rendre samedi soir à défaut d'avoir le courage de se déclarer à Alice.

"A la prochaine Alice! Profite bien de ce week-end de repos!"

Il lui fit un petit signe amical de la main en sortant de la salle.


Alice Makai

Humain(e)

Re : La cour des secrets [PV. Alice]

Réponse 1 lundi 16 mai 2022, 11:12:59

Le printemps, quelle saison magnifique, les arbres fleurissent, les oiseaux se remettent à chanter, la vie reprend son cours tout simplement. Certains élèves se relâchent, préférant batifoler à travailler, tandis que d’autres choisissent de se concentrer sur leurs examens pour les années supérieures. C’était le cas d’Alice qui, craignant des lacunes, s’était inscrite à plusieurs cours optionnels ou de soutien, dont celui de mathématiques supérieures. C’était un rendez-vous bi-hebdomadaire, où le professeur Tano, épaulé par des élèves d’années supérieures, permettait aux plus curieux, aux plus assidus, de perfectionner leurs connaissances dans le domaine.

C’est lors de ces cours de soutien qu’Alice commença à faire équipe avec Kaito. C’était son aîné de deux ans, et un garçon tout à fait charmant. Il était patient, avenant et prenait son rôle de tuteur à cœur. Avec lui, la jeune fille comprenait chaque notion presque sans effort, il prenait le temps de lui expliquer chaque notion qui lui échappait, point par point, et s’assurait qu’elle avait bien saisi chaque détail avant d’enchainer sur les prochaines explications.

- Et donc là, tu vois, pour réaliser cette équation...

Alice hochait la tête en l’écoutant, buvant ses paroles sans en perdre la moindre goutte. Il s’était approché si près, et cette proximité la faisait sentir toute chose. Car en plus d’être un garçon très agréable à écouter, Kaito pouvait se vanter d’être tout autant agréable à regarder. Ses cheveux blonds, ses grands yeux bleux, sa peau claire… Tant de petits détails qui marquaient la jeune fille et qu’elle prenait plaisir à observer à chacune de leur session de travail. Et même en dehors, car les deux étudiants ont rapidement pris le pli de passer du temps ensemble, discutant autant des cours que de divers sujets, se retrouvant à la cantine, ou même le soir par messages échangés sur divers réseaux. Si elle s’écoutait, Alice pourrait passer ses journées à le dévorer du regard, mais elle se contenait. Un garçon aussi séduisant, nul doute qu’il devait avoir foule de filles à ses pieds, et elle avec son physique quelconque -à son avis tout du moins-, elle n’avait aucune chance d’attirer son attention plus qu’une autre.

- Tu as tout compris, il n'y a rien à redire. Tu es parfaite! Enfin, euh  ... tu as parfaitement ... tout assimilé!

La jeune fille répondit d’un petit rire satisfait. Cela était sans doute puéril, mais elle appréciait grandement quand il la félicitait. Et si elle avait entendu son lapsus, elle était loin d’avoir compris ce qui se passait dans la tête de son aîné à son propos, ni d’avoir vu la manière dont il lorgnait parfois sur son corps. La sonnerie retenti peu après, mettant fin à la session de cours. Dommage, elle n’aurait pas dit non à un petit prolongement, mais ne le laissa pas paraitre.

- On a bien bossé tous les deux. On fait une super équipe hein? On se voit la semaine prochaine. t'as prévu quelque chose ce week-end?
- Oui on assure, et c’est grâce à toi Sen- Kaito!

Même s’ils avaient rapidement pris l’habitude de se tutoyer, Alice avait parfois le réflexe d’appeler Kaito “Senpai”, enfin surtout quand elle avait peur que leur professeur ne l’entende.

Elle marqua une pause en entendant sa seconde question Ce… week-end… ? et vira à l’écarlate.

Ce week-end… Ce week-end, comme tous les week-end, elle allait devoir travailler “Au Paradis”, le club où elle officiait en tant qu’hôtesse. Et s’il y a bien une chose dont elle ne veut pas parler à l’école, de surcroît à ce cher Kaito, c’est bien de ce petit boulot. Elle en a honte, vendre son corps ainsi, même si c’est leur plus gros soutien financier… ça n’a rien de glorieux à ses yeux. Elle n’a aucune envie que quelqu’un soit au courant, de ça ou de son autre source de revenu principale, à savoir les photos de charme, même si, paradoxalement, elle éprouve un peu moins de honte sur ce second point, estimant qu’il ne s’agissait que d’images, et non de son vrai corps, qu’elle laissait entre les mains d’inconnus.

- N-Non je n’ai rien prévu de spécial. je vais sans doute me reposer mentit-elle pour se donner bonne figure, lui décochant un petit sourire.

Les deux jeunes gens finirent enfin par se séparer, l’ainé ayant encore une session de cours derrière.

- A la prochaine Alice! Profite bien de ce week-end de repos!
- A bientôt Kaito ! Passe un bon week-end !

Si elle savait qu’elle allait le revoir plus tôt que ce qu’ils pensaient, et qu’ils allaient passer un très bon week-end…

¤¤¤¤¤

Samedi soir, 21h, "Au Paradis"

Maid Party, c'était le thème du soir au club où officiait Alice, et chacune des hôtesses avait revêtu un costume de soubrette différent, plus ou moins découvert. Evidemment, la demoiselle n’échappait pas à la règle, et sa tenue à elle mettait particulièrement en valeur ses formes généreuses bien que ne révélant que très peu de peau, cependant il était pourvu de certaines parties aisément amovibles afin de permettre au client un accès facile aux zones d'intérêt sans pour autant dévêtir complètement la jeune femme.

Les filles attendaient rassemblées dans l'entrée, formant une haie d'honneur pour tout nouvel arrivant, afin de chacun puisse constater du choix qui s'offrait à lui dès son entrée dans l'établissement. A chaque fois, une des filles était désignée comme chef de file, c'était elle qui se présentait en premier au client, et généralement celle qui partait également en compagnie de celui-ci en direction d'une des nombreuses chambres. La jeune femme redoutait le moment où ce serait son tour d'être mise en avant, cela la mettait toujours mal à l'aise, mais il fallait bien s'y plier.

- Alice, c'est toi la nouvelle lead, n'oublie pas de passer devant.

Évidemment, il suffisait d'y songer pour que ce soit son tour. Docile, la jeune femme hocha la tête et prit la place la plus proche de l'entrée. Les coups de 21h approchaient. Alice replaça son serre-tête droit sur sa tête, avant de retourner son attention vers l'entrée du club où la silhouette d'un nouveau client se profilait déjà. Dès que la sonnette indiquant son entrée retentit, la maid d'un soir s'inclina en avant, les mains jointes, saluant d'un :

- Bienvenue Maître !

Repris en cœur par toutes les autres filles. Le rôle play, que voulez-vous. La demoiselle releva ensuite la tête, souriant au nouvel arrivant. Sourire qui se transforma instantanément lorsqu'elle le reconnut.

- K-K-K-Kaito ?!

Que… qu'est ce qu'il faisait ici ? Il n'avait quand même pas découvert qu'elle travaillait ici ? Nan, nan c'était forcément un hasard, ça devait l'être, c'était impossible autrement. Mais quand bien même il s'agissait d'un hasard, comment allait-il réagir en la découvrant dans un tel établissement ? Est-ce qu'il allait la juger, le raconter à ses camarades ou lui faire du chantage à ce propos ? En plus, s'il n'avait aucune préférence quant à son hôtesse du soir, elle était désignée par défaut. Comment allait-il la regarder après ça ? Se mordant la lèvre, Alice regarda son aîné se diriger vers le comptoir, imaginant mille scénarios plus catastrophiques les uns que les autres tant pour leur relation que pour sa réputation.

Spoiler: Tenue d'Alice (cliquer pour montrer/cacher)

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : La cour des secrets [PV. Alice]

Réponse 2 lundi 16 mai 2022, 12:36:33

La semaine s'était terminée par l'obtention d'excellentes notes, ce qui avait encensé l'humeur de Kaito, le libérant du poids qui comprimait un peu sa poitrine. Se rendre dans un gogo bar n'était pas dans ses habitudes. En vérité, c'était bien la première fois qu'il comptait s'offrir une prestation de ce genre. Il n'avait aucune difficulté pour s'exprimer en public tant que ça restait dans un domaine qu'il maitrisait comme au campus, en revanche, pousser la porte d'un établissement de nuit et parler à ... une fille ... Cette épreuve lui paraissait insurmontable. Il espérait ne pas bégayer et passer pour un idiot aussi s'était-il entrainer à se présenter devant un miroir et à poser des questions tout sauf naturelles pour lui. Le vendredi soir, il était allé se faire couper les cheveux et découvrir ce qu'était  une manucure (on ne savait jamais, au cas où). Le samedi matin, il tournait chez lui comme un lion en cage. Il décida de sortir marcher un peu avant d'énerver ses parents et s'acheta dans une boutique un jean fashion, une chemise à la mode et une paire de chaussures de marque réputée. Au moins, le soir, il ne passerait visuellement pas pour un paysan.

De retour chez lui, ses parents le regardaient d'un air suspicieux et il ne capta pas le sourire qu'ils échangèrent. Il n'avait jamais ramené de petite copine à la maison et son attitude trahissait le fait qu'il puisse voir quelqu'un. monsieur et madame Nakajima ne firent donc aucuns commentaires. il était temps que leur garçon vive et construise sa vie. Aussi, après qu'il eut préparé et repasser ses affaires, récupérer un rouleau de billets économisés depuis des mois, et s'être assuré qu'il était présentable, Kaito embrassa ses parents en leur annonçant qu'il sortait et qu'il reviendrait surement tard. Ils lui souhaitèrent une bonne soirée et ce fut tout.

Pour se rendre "Au Paradis", le club qu'il avait sélectionné, il fallait prendre le métro, tout proche de chez lui, et attendre une vingtaine de stations pour descendre et découvrir ... la vie la nuit à Seikusu. La nuit était tombée et une foule de jeunes délurés arpentaient les rues en braillant. Ils s'agissaient majoritairement d'étudiants se lâchant le week-end mais qui s'arrêteraient à la consommation d'alcool dans des bars tout public. Les rues étaient très animées. Des marchands ambulants vendaient des spécialités japonaises à déguster sur place et étaient harassés par la clientèle affamée. Kaito prit plaisir à se mêler à ces joyeux fêtards mais dépassa ce coin grouillant pour s'enfoncer plus loin dans la nuit. Une rue séparait la vie festive de la nuit du côté moins voyant de Seikusu. Le passage piéton traversé, le bruit ambiant était bien moins présent. Les personnes ici chuchotaient plus qu'elle ne parlaient. Des échanges s'établissaient discrètement, et des rabatteurs invitaient les éventuels clients à venir passer un bon moment dans leur établissement. Les néons flashy étaient omniprésents, les enseignes modérées (on était au Japon) et il fallait peu de temps pour comprendre qu'on arpentait le quartier sexe de la ville. La prostitution de rue était mal vue au pays du soleil levant, mais les clubs à filles cachaient des vices qui faisaient pâlir d'envie leurs homologues occidentaux.

"Au Paradis", la bâtisse était élégante, habilement éclairée. Un service de voiturier était disponible pour la clientèle aisée et le service d'ordre qui se tenait à l'entrée aurait fait fuir n'importe quel samouraï. Trois colosses aux trognes pas sympas attendaient, se tenant bien droits et bloquant l'accès au sésame. Kaito patienta un petit moment à l'écart avant de se présenter à eux. Ils étaient polis et attentifs et contrôlèrent sa carte d'identité pour vérifier sa majorité. ils n'étaient pas là pour intimider les clients mais ... quand même. Kaito se sentait tout bête et s'attendait à devoir justifier sa présence ici. Mais non, il fut inviter à entrer dans le temple de la luxure et franchit la porte joliment ouvragée pour être accueillit par un multiple "Bienvenue Maître!".

Les lumières étaient tamisées et il plissa les yeux pour découvrir l'élégance de ce nouvel environnement. Tout y était richement décoré et dans des tons qui appelaient à la sérénité.  Les "employées du club" attendaient en rang, souriantes après s'être redressées de leur courbette. Toutes étaient ... très avenantes ... et leur costume, en lien avec l'event de la soirée, les rendaient toutes affriolantes. Kaito prit une grande inspiration et sourit. Il n'expira pas, le souffle coupé.

"K-K-K-Kaito?!"

La première des filles venait de l'appeler par son prénom. La réalité mit quelques secondes à monter à son cerveau et quand il reconnut Alice, le monde s'écroula autour de lui.

"A-A-A-Alice?!"

Fort heureusement, ce simple échange n'avait été entendu que par eux et Kaito réussit à afficher un masque honorable. C'était l'horreur. Il ne pensait pas à ce qu'Alice faisait ici mais plus à la perception qu'elle aurait de lui maintenant. Ah! Regarde ce type qui se la joue mignon au lycée et qui écume les bars à filles la nuit, peuh! Il était mortifié et incapable de prendre la fuite aussi répondit-il à l'invitation d'une hôtesse d'accueil qui l'incitait à se diriger vers la bar ... vers la caisse. Une charmante jeune femme lui sourit et très professionnellement, lui indiqua le tarif pour cette très jolie maid, à moins qu'il en veuille une autre? Il répondit mécaniquement, presque absent.

"Euh, non, non, c'est parfait."

Il avait l'impression de commander un steak à la boucherie.

"Excellent choix, vous ne serez pas déçu" lui fut-il répondu. L'employée lui donna ensuite une petite brochure avec tous les services disponibles, ceux de la fille et ceux de l'établissement. Il y jeta un coup d'œil et rougit aussitôt. Alice faisait vraiment TOUT CA? Il vivait un mauvais rêve et ne savait pas comment il allait s'en sortir. On lui demanda s'il désirait une consommation pour eux deux, le champagne français qu'on servait était de première qualité. Il acquiesça, sa liasse de billets entamée en prit encore un shoot et suivit Alice dans une chambre privée. Une autre maid vint déposer un sceau à glace avec la bouteille, deux verres, et leur souhaita une adorable soirée. Adorable ouais...!

La porte se refermant le libéra de son carcan de stupeur.

"Alice, je ... je ..."

Qu'est-ce qu'il pouvait bien dire? Il brandit la brochure.

"C'est toi tout ça? C'est possible?"

Qu'elle ne se méprenne pas, il n'en avait pas la bave aux lèvres mais il y avait des trucs sacrement osés quand même, dont plus d'un fantasme de Kaito d'ailleurs. Il souffla un bon coup et se campa bien devant elle. il remarqua seulement à ce moment-là qu'elle était aussi stressée et surprise que lui, très mal d'ailleurs. Ça lui remit les idées en place. il était temps d'être franc. le destin était joueur pour que cela se passe dans un endroit pareil.

"Alice, ce n'est pas ce que tu crois. il y a une explication. J'en pince pour toi, ma présence ici est un hasard. Il fallait que je fasse quelque chose pour ne pas devenir fou, tu comprends? J'ignorais que ... tu serais ici."

Il n'osait pas prendre sa main.

"C'est un concours de circonstances mais sache que tu comptes énormément pour moi."


Alice Makai

Humain(e)

Re : La cour des secrets [PV. Alice]

Réponse 3 mardi 17 mai 2022, 14:32:13

Bon sang, bon sang, bon sang… Ce n'est pas vrai, c'est un cauchemar, c'était forcément un cauchemar. Elle allait se pincer et elle allait se retrouver dans son lit, seule, mais loin de cette situation des enfers. Allez c'est parti ! Aîe ! Ah elle ne s'était pas loupée. Mais… mais pourquoi elle était encore là, "au Paradis". Paradis tu parles, là c'était son enfer, alors qu'elle regardait Kaito face à l'accueil qui sortait quelques billets pour payer sa prestation. Bon sang, ça arrivait pour de vrai. C'était réel, très réel, mais c'était un cauchemar.

Dans un état semi-conscient, Alice se dirigea vers la chambre que Kaito avait désormais payée pour eux deux, suivit par ce dernier. Bon sang… C'était une blague, une très mauvaise blague n'est-ce pas ? Une fois dans la pièce, la jeune femme se retourna vers son aîné. Qu'est ce qu'elle allait pouvoir lui dire ?

- Alice, je ... je ...

Tu..  Tu… Pitié juge moi tout de suite, abrège mes souffrances Kaito ! C'est ce que le cœur de la demoiselle hurlait en le regardant, serrant les dents pour ne pas fondre en larmes devant lui alors qu'il lui montrait la brochure.

- C'est toi tout ça? C'est possible?
- Je…

Aucun mot ne sortait de sa bouche. Et de toute façon, qu'est ce qu'elle pouvait lui dire de plus ? "Oui Kaito, je me fais prendre par des hommes du double de mon âge souvent dans des costumes divers pour pouvoir m'assurer de payer mon loyer" Pitié non ! Une chose était sûre, c'est que son image de jeune fille modèle était brisée. Elle se mordit davantage les lèvres pour garder le silence, baissant la tête pour ne pas croiser la déception dans le regard de son aîné.

- Alice, ce n'est pas ce que tu crois. il y a une explication. J'en pince pour toi, ma présence ici est un hasard. Il fallait que je fasse quelque chose pour ne pas devenir fou, tu comprends? J'ignorais que ... tu serais ici. C'est un concours de circonstances mais sache que tu comptes énormément pour moi.

Hein ? Quoi ? Alice cligna des yeux deux fois en l'entendant. Pourquoi il ne la jugeait pas, pourquoi il semblait presque rejeter la faute sur lui… Elle releva les yeux, et au vu de son expression, il était autant sinon plus perdu qu’elle. Elle devait se reprendre, pour leur bien à tous les deux. Elle attrapa sa main dans les siennes et tenta de capter son regard avec le sien.

- C-Calme toi Kaito. Tu vas trop vite, je n’arrive pas à te suivre.

Ils étaient autant en panique l'un que l'autre. Deux lapins pris dans les phares d'une automobile, voilà ce à quoi ils ressemblaient. Elle ferma les yeux, souffla un coup, essayant d'analyser ce qu'il venait de lui dire. Elle repassait ses paroles dans sa tête, essayant de trouver un fil conducteur sans réel succès alors, se concentrant sur la seule phrase qu’elle était certaine d’avoir saisie, elle revint chercher son regard, et demanda d’une voix calme, un sourire timide au coin des lèvres :

- C’est… C’est vrai que je compte pour toi ? J-je… ça ne te déçoit pas de me découvrir dans un tel établissement ? La perception que tu as de moi… n’est-elle vraiment pas changée ?

Son regard fuya à la fin de sa phrase. Elle avait tellement, tellement peur de ce qu’il allait penser d’elle ou simplement lui dire. C’était un cauchemar, mais c’était bien réel.

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : La cour des secrets [PV. Alice]

Réponse 4 mardi 17 mai 2022, 16:07:21

Le décevoir? Elle? Sûrement pas non! C'était plutôt l'inverse qui devait poser question. Il passait des moments agréables avec elle chaque semaine, attentif, bienveillants, un peu grand frère et elle le retrouvait là, à payer sans réagir pour avoir le privilège de s'offrir ses services.

Bien entendu, Kaito aurait pu demander ce qu'elle faisait là et pourquoi mais il lui était impossible de le mettre dans une disposition encore plus inconfortable. Les faits étaient tels quels et la vie en allait ainsi. Il n'était pas fataliste mais chaque chose en son temps. Bien souvent, les réalités se cachaient derrière des façades improbables et il était sûr qu'une bonne raison avait poussé Alice à travailler ici. Le jeune homme était un garçon bien élevé mais avec aussi toutes les problématiques liés aux jeunes de son âge. La libido et la découverte de soi et des autres en était une aussi une insinuation se faufila t'elle dans son esprit. Peut être qu'elle était là parce qu'elle aimait ça? les hommes n'avaient pas le monopole de la débauche sexuelle de notre temps. Non! Impossible! pas Alice ... mais quand même ...

Lui aussi souffla un bon coup après sa déclaration. Qu'ils ai réussi à échanger quelques mots sembla leur faire du bien à tous les deux et la peur panique installée dans les yeux de la jolie jeune femme avait quasiment disparue. Elle souriait même timidement comme si elle avait apprécié ce qu'elle avait entendu. Serait-il possible que ... que le sentiment de Kaito soit partagé ou alors était-elle tout simplement flattée. Un espoir fou étreignit la poitrine du garçon. D'une situation atroce, confuse et définitivement cauchemardesque, la chaleur  d'une toute nouvelle sensation indiquait qu'un dénouement différent se profilait. Il prit la perche qu'elle lui tendait et s'y accrocha comme un fou.

"La perception que j'ai de toi?"

Il se rapprocha d'elle et lui saisit les mains qu'il guida contre sa propre poitrine où son cœur battait la chamade.

"Mais je n'ai que de l'admiration pour toi. Tu es magnifique. Tu es celle qui occupe mes pensées et que j'attends de pouvoir entendre rire chaque semaine. Je m'en veux de t'avoir cacher ça si longtemps et ... et que tu sois là maintenant me comble de joie. Enfin, je veux dire que non, en fait je suis heureux que ce soit toi ici avec moi, juste toi."

Il ne savait pas si c'était le bon moment mais de toute façon, son élan fut naturel et très sincère. il ne put s'en empêcher et la serra tout contre lui pour l'embrasser follement. Elle était bien plus petite aussi dû t'il se pencher pour accéder à la douceur de ses lèvres. Elles étaient fraiches et délicieuses, sucrées, pulpeuses. Elles étaient comme il l'avait si souvent imaginer. Kaito enlaça Alice pour accentuer la passion de son baiser. le corps de la jeune femme était tiède, souple sous ses doigts, divinement bien proportionné. Lui aussi pouvait sentir le cœur d'Alice cogner dans sa poitrine et c'est là, par cette pression qu'il avait voulu qu'il s'aperçut à quel point ce corps le rendait fou. Elle était toute fine mais elle ne portait pas son uniforme d'étudiante. la tenue de maid lui allait comme un gant, il s'en rendait compte maintenant et ses seins volumineux pressaient contre son torse.  il l'avait à ce moment-là tout pour lui. Enfin ... il avait exprimer le fond de sa pensée et sans lui demander la permission, avait physiquement ponctué sa déclaration par ce qu'il savait être vrai, pour lui.

Le baiser cessa et leurs lèvres humides se décollèrent. Kaito était abasourdi par l'audace de son geste mais aussi, immensément heureux de ce premier vrai contact avec elle. Avait-elle aimé? Elle ne l'avait pas rabrouer et il avait cru sentir, dans l'émotion de l'instant, qu'elle lui répondait de la même manière. Maintenant, toutes les premières fois laissaient peu de place à la clarté et Kaito babilla un truc pas compréhensible en cherchant un prétexte pour sortir quelque chose d'intelligent. Il avait toujours la brochure en main et l'ouvrit pour lire ce qui y était marqué. C'était une lecture automatique car il attendait surtout sa réaction à elle. D'entendre sa propre voix le rassurait et lui rappelait qu'il était toujours vivant et pas enterré dans le précipice de la honte.

"Euh, alors ... Bienvenue cher client Au Paradis, vous avez fait le choix de venir visiter notre établissement et nous vous en sommes reconnaissants. L'excellence de nos prestations et des services de nos hôtesses font notre réputation et nous sommes sûrs que vous allez apprécier votre soirée. Vous avez choisi (nom de scène d'Alice) et nous vous en félicitons. Outre les services classiques que vous êtes en droit de réclamer auprès de notre hôtesse, (nom de scène d'Alice) est également connue pour être l'une de nos égéries les plus sollicitée. Ne refusant rien et ouverte à la gourmandise, elle saura vous séduire par l'accueil profond de sa gorge, le moelleux du creux de sa poitrine et sa passion pour la sodomie. Que vous soyez venu seul ou en groupe avec vos amis, (nom de scène d'Alice) aura préparé pour vous sa chambre ou une suite pouvant accepter jusqu'à dix personnes ..."

Le texte continuait mais Kaito s'arrêta là. Il bandait dur, très dur, sous son jean. Il réalisait seulement à cet instant ce qu'il venait de lire et quand il leva les yeux sur sa muse ... il éclata de rire! Un rire sincère et franc qui le secoua.

"Euh ... wow! Je suis nul! Super performance pour détendre l'ambiance ... Hum ... je te présente mes excuses pour cette lecture inadaptée."

Alice Makai

Humain(e)

Re : La cour des secrets [PV. Alice]

Réponse 5 jeudi 19 mai 2022, 22:30:21

Parle moi Kaito. Je t'en prie, dis quelque chose, n'importe quoi… Les yeux baissés, fixés sur sa main qu'elle tenait toujours, Alice attendait. Elle attendait la réponse de Kaito autant qu'elle la redoutait. Ce qu'elle aurait aimé pouvoir devenir minuscule et disparaître, pour ne pas avoir à affronter son regard, le regard de son aîné qu'elle devait avoir totalement déçu en ce jour.

- La perception que j'ai de toi ?

La jeune femme déglutit. Pourquoi cette pause, pourquoi n'allait-il pas droit au but ? Se rendait-il seulement compte de l'émoi dans lequel il la mettait ? C'est à ce moment que le jeune homme fit un pas dans sa direction et, joignant ses mains sur les siennes, les porta contre sa poitrine, là où elle put sentir sans l'ombre d'un doute son coeur tambouriner à un rythme effréné. La surprise lui fit relever le visage dans sa direction alors qu'il se déclarait, la laissant sans voix, ou presque.

- Kaito…

L'émotion lui étreignait la gorge. Q-que dire après une telle déclaration ? Elle en avait le souffle coupé et les larmes au bord des yeux. Mais elle n’eut pas le temps de parler davantage qu’il l’entoura de ses bras pour la serrer contre lui avant de l’embrasser. Une vague de chaleur et de tendresse s'empara alors d’elle. Elle avait eu si souvent envie que cela arrive, à chaque fois qu’il se penchait à côté d’elle pour corriger ses exercices, qu’il réduisait la distance entre eux, pour finalement ne rien faire. Elle avait si souvent rêvé de pouvoir se blottir aux creux de ses bras, inspirer son odeur… Et là, c’était la réalité. Kaito était bien là, l’enlaçant, l’embrassant, et Alice était conquise. Elle ne voulait rien de plus qu’être avec lui, là maintenant et, fermant les yeux, elle vint presser ses lèvres contre les siennes pour lui rendre son baiser, avec toute la tendresse dont elle savait faire preuve, se hissant sur la pointe des pieds pour prolonger cet échange le plus longtemps possible. Oui, en cet instant, rien ne pouvait la rendre plus heureuse que sa présence.

Mais tous les bons moments ont une fin, et celui-là ne devait pas faire exception. Le souffle court, le coeur tapant toujours à tout allure dans sa poitrine, leurs lèvres se détachèrent, et Alice reposa les yeux pétillants d’émotions sur son ainé. Il était adorable malgré sa gêne suite à son aveu et elle mourrait d’envie de goûter davantage ses lèvres, son cou, sa peau…  Mais elle ne pouvait pas se permettre de lui sauter dessus comme ça, malgré la boule de désir qu’elle sentait grandir en elle. Elle le regarda donc, s’écartant d’un pas pour pouvoir l’admirer dans sa totalité. Elle n’aurait pas pu rêver mieux, Kaito était parfait à ses yeux, tant dans son caractère que son physique, Pourquoi donc cet aveu devait se faire dans ce genre d’endroit ? Le malaise sembla les reprendre tous les deux, alors que le blond semblait vouloir détourner la discussion en lisant à haute voix la brochure qu’il avait reçu plus tôt.

Oh. Bon. Sang. Alice vira instantanément rouge écarlate. Bien sûr, elle avait déjà lu ces brochures, par curiosité ou simplement pour tuer le temps, mais entendre Kaito lire à haute voix le contenu, c’était une toute autre histoire. Elle avait l’impression encore plus que d’habitude d’être un objet, une marchandise, de vendre son corps et ses services, juste pour pouvoir vivre. Comment pouvait-il lire ça aussi calmement, et ne pas la juger ? Le début du texte était préformaté, le même pour toutes les hôtesses, mais il commençait à attaquer la partie qui lui était plus particulièrement dédiée. Une partie d’elle voulait l’arrêter, lui arracher le flyer des mains, mais elle n’y arrivait pas, car une autre part attendait son jugement à la lecture des mots qui avait été couchés sur le papier, certains sans son approbation préalable.   

…Ne refusant rien et ouverte à la gourmandise...

Ne refusant rien, ne refusant rien… il fallait le dire vite. Oui, la demoiselle était de nature extrêmement docile, et disait rarement non aux clients, peu importaient les fantasies et dépravations qu’ils voulaient lui imposer, mais il lui était tout de même arrivé quelques situations où elle avait été contrainte de décevoir ceux qui payaient sa compagnie. Fort heureusement pour l’établissement, cela arrivait peu souvent, uniquement quand les clients ne se renseignaient pas assez et espéraient d’elle d’endosser un rôle de dominante. Elle avait beau donner dans le jeu de rôle avec autant de casquettes que de costumes différents pour satisfaire ceux qui s’offraient ses services, c’était une position qu’elle ne pouvait par nature pas endosser. Et puis il y avait aussi eu ce client qui avait tenté de partir dans un délire uro-scatophile… Rien que d’y repenser, elle avait des hauts le coeur…

...elle saura vous séduire par l'accueil profond de sa gorge…

Ah ça… La jeune femme avait appris que les hommes rafollaient de cette pratique sur le terrain, et elle avait également appris à l’apprécier à force de devoir satisfaire toutes ces bonnes gens. Sa gorge était désormais entrainée mais pas non plus infaillible, car il fallait dire qu’elle avait rarement affaire à des calibres impressionnants.

… le moelleux du creux de sa poitrine…

Sans doute un des points auquel elle avait été le plus préparée mentalement, avant même d’être débauchée dans ce club. Elle avait l’habitude qu’on la regarde davantage dans les seins que dans les yeux, et ce même alors qu’elle avait pris l’habitude d’aplatir sa poitrine afin qu’elle n’apparaisse moins grosse qu’en réalité aux yeux du monde. Alors quand des hommes avait demandé à profiter de la chaleur de ses monts découverts pour assouvir leurs envies lubriques, elle n’avait pas eu la moindre surprise, et aujourd’hui encore, rares étaient les clients qui ne réclamait pas la possibilité de profiter de ce don de la nature.

…sa passion pour la sodomie…

Ahem, Alice aurait adoré corrigé cette phrase. La passion de ses clients surtout. Parmi tous ceux qu'elle avait eu, ceux qui n'avaient pas tenté de s'infiltrer par cette entrée se comptaient sur les doigts de la main. Au point qu'elle finissait presque par se demander si les hommes n'avaient pas un souci avec son intimité. Après, pas qu’elle n’appréciait pas ça non plus, mais ça devenait presque répétitif, à croire que ses fesses fermes attiraient bien plus que de raison.

…Que vous soyez venu seul ou en groupe avec vos amis, Alice aura préparé pour vous sa chambre ou une suite pouvant accepter jusqu'à dix personnes...

Dix personnes… ça avait été son maximum, mais heureusement que ça n’arrivait pas tous les jours. Un flash lui revient, celui de la soirée Wonderland… Oh oui, elle ne s'en rappelait que trop bien. Un groupe d'une dizaine hommes d'âge mûr qui avaient tous allègrement exploré toutes ses entrées vers le pays de merveilles, pour finir par la couvrir de leur semence, faisant passer sa tenue de la robe bleue d'Alice au lapin blanc sans changer de costume. Bon sang ce qu’elle avait honte en y repensant. Faites que Kaito ne l’apprenne jamais.

En parlant du jeune homme, ce dernier avait interrompu sa lecture, et interieurement, Alice en soupira de soulagement. Qu'est ce qu'il aurait pensé en voyant les prochains paragraphes qui decrivaient les nombreux équipements des chambres, ainsi que les accessoires disponibles ? Les meubles de la pièce étaient remplis de tant de vibromasseurs, plugs et autres articles de bondage en tout genre. D'ailleurs, la demoiselle ne l'assumait pas vraiment, mais elle était assez friande de l'utilisation de ces derniers. Cette sensation de ne plus avoir le contrôle de la situation, de ne pouvoir que subir, elle trouvait cela grisant au delà du raisonnable. Enfin, Kaito le decouvrirait peut-être de lui-même ?

En parlant du loup, ce dernier avait relevé la tête et éclata de rire en la regardant. E-est-ce qu’elle avait eu une quelconque réaction qui avait eu cet effet sur lui ? Sans doute pas, car il s’excusa de nouveau.

- Euh ... wow! Je suis nul! Super performance pour détendre l'ambiance ... Hum ... je te présente mes excuses pour cette lecture inadaptée.

Malgré ses joues rouges, Alice ne put réprimer un petit rire à son tour. Même dans ce genre de moment elle ne pouvait s'empêcher de le trouver craquant, et elle voulait le lui faire comprendre. Alors, sans rien dire de plus, elle s'avança à son tour vers lui, prit ses mains dans les siennes et, se collant à lui, approcha son visage pour lui prendre un nouveau baiser avec toute la douceur qui lui était propre. Elle voulait qu'il ressente toute l'affection qu'elle avait pour lui, celle qu'elle ne savait exprimer avec des mots.

L'échange fut bref, mais la jeune femme espérait qu'il ait suffit à exprimer ses sentiments. Elle baissa les yeux ensuite, et un sourire se dessina sur son visage. Sans regarder son compagnon, elle alla posé doucement sa main gauche au niveau de son entrejambe. Voila donc ce qui avait causé cette drôle de sensation qu'elle senti contre son ventre un peu plus tôt. Elle le sentait déjà extrêmement durci sous ses doigts et retourna son visage vers le sien, un air amusé sur le visage.

- Tu n'as pas à t'excuser mais… J'ai l'impression que ce que tu as lu ne t'a pas déplu, je me trompe ?

Prononçant ces paroles, elle se mit à caresser son engin qui semblait bien à l'étroit dans son jean désormais. Elle n'avait beau pas le voir, elle devinait à la forme qui se profilait sous sa main que le jeune homme n'avait pas à rougir de sa taille, qui pouvait clairement rivaliser avec les clients les mieux membrés auxquels elle avait déjà eu affaire. 

- Tu veux peut-être que je m'en occupe, "Maître" ? Après tout tu as payé pour ça~

Elle ponctua sa phrase d'un petit rire des plus sincères. Elle n'était aucunement moqueuse, mais souhaitait simplement lui faire plaisir, de la manière qu'il le désirait. Elle était certes à son service par "contrat" pour cette nuit, mais pour lui, elle ne se limiterait pas au strict minimum dont elle se contentait le plus souvent. Elle tenait à le rendre heureux et était prête pour cela à se plier à ses moindres envies, des plus simples aux plus folles.

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : La cour des secrets [PV. Alice]

Réponse 6 vendredi 20 mai 2022, 23:33:26

Le temps semblait s'être arrêté autour d'eux. Plus aucun bruit ne filtrait du couloir qui les avait mené jusqu'à la chambre d'Alice, ou peut être était-ce un lieu d'accueil que les filles du club se partageaient? Kaito n'en savait rien. L'endroit était cozy, propre, agréable, appelant à la détente et incitant à l'exploration d'expériences intenses. L'ameublement allait de teinte avec la décoration et les lumières mettaient en valeur certains endroits bien précis ou une particularité se dévoilait, prête à accueillir les envies de tout un chacun, pourvu qu'il soit en mesure de payer. Par son agencement, la chambre correspondait à l'idée que Kaito se faisait des goûts d'Alice. Et même s'il n'osait pas vraiment regarder le pilori en bois massif auréolé d'une lumière crue, comme pour marquer la sévérité de ce qui pouvait s'y passer, il se demanda ce que renfermait les tiroirs d'une commode rouge vif.

Son inspection se termina là. La fuite de son regard était la conséquence de ce qu'il venait de lire. Ça avait été sale et horriblement tentant. Qu'Alice soit douée dans tout ce qui était énuméré le transformait en étuve. Qui pourrait croire que cette sage étudiante appliquée recèle une autre facette si extrême ? Et même à l'instant, alors qu'il lisait et qu'elle écoutait, Alice représentait la jolie jeune fille au sourire discret avec qui il passait tant d'heures à travailler. Mais non, en réalité, c'était faux. Alice était ultra sexy et dégageait un charme de tous les diables. Sa tenue de maid lui conférait une aura indéniable de sexualité débridée. Tout le monde savait que derrière chaque maid se cachait une affamée de sexe non? Il n'avait fallu que quelques secondes, après qu'il n'ait cessé de lire pour qu'il constate inconsciemment le changement. Avait-elle volontairement accentuer le creux de sa cambrure, resserrer ses bras contre sa poitrine pour la faire jaillir orgueilleusement, croiser les cuisses comme si elle ne voulait pas que quelque chose s'en échappe?

Ou tout simplement était-ce le désir fou que Kaito éprouvait pour elle, exacerbé par les fantasmes les plus secrets qu'elle était en mesure de prodiguer? Qu'importe! Elle rit aussi le son cristallin et frais de cette mélodie emporta le cœur de notre amoureux. Dans l'ambiance feutrée de l'endroit, elle revint à lui spontanément pour lui prouver que son sentiment était partagé. Aucun mot n'était nécessaire quand les jolies lèvres d'Alice dictaient par leur tendresse ce que son cœur renfermait. Leur baiser fut un hymne à l'union et quand elle le rompit, son effet continua de faire flotter Kaito dans un état second, béni.

Et heureusement qu'ils avaient commencé par là car ce qui suivit mobilisa toute l'adoration que l'étudiant avait pour son égérie. Il était plus grand qu'elle et quand il baissait les yeux, il voyait l'opulent corsage d'Alice pressé contre son torse et bien qu'ils soient collés l'un à l'autre, le bonnet d'Alice et son tour de poitrine ne leur permettait pas une complète imbrication. La jolie maid, pour la soirée seulement, compensa cette anomalie par un toucher bien précis. Un frôlement peut être tout d'abord mais qui devint vite pression avant de terminer en exploration. A travers le jean de Kaito, Alice discernait une érection de premier ordre. Il n'était pas un acteur porno occidental ou l'un des ces monstres qui disaient "Once you go Black, you never come back" mais il n'avait pas à rougir de la taille de ses attributs. Et encore moins sous l'impulsion serrée d'Alice.

"Tu n'as pas à t'excuser mais... J'ai l'impression que ce que tu as lu ne t'on pas déplu, je me trompe?"

Quand une femme te serre le sexe en te demandant si elle te plait, tu ne mens pas ni ne tourne autour du pot. Sois franc et dis lui ... tout. En étant à son premier exercice du genre, Kaito ne fut peut être pas la confiance en soi incarnée mais il avoua la vérité. Il balbutia quelques mots étranglés alors qu'Alice continuait ses investigations mais rit quand elle le caressa franchement. Ce fut de surprise mais il réussit à ne pas s'échapper de l'emprise exquise.

"Non ... J'ai adoré même. Ce n'est honnêtement pas l'idée que je me faisais de toi mais depuis quelques secondes, je m'y fais vraiment très bien."

"Tu veux peut être que je m'en occupe, "Maître" ? Après tout tu as payé pour ça."

Ce n'est pas l'hôtesse qui s'exprimait, c'était bien son Alice, sa merveilleuse petite perle qui avait passé le cap de la surprise, tout comme lui, pour s'adonner à ce que tout jeune couple pouvait espérer. Seul l'endroit changeait ... un peu. Il était évident que l'atmosphère s'était allégée et que le lien qui les unissait à présent était teinté de confiance et de bonheur. Alice jouait un petit jeu délicieusement piquant à présent et Kaito comptait bien y répondre.

"Je le veux oui et ... on est bien obligé de faire tout ce qu'il a dans la brochure c'est ça? Sinon, tu ne me laisse pas sortir. J'ai bien compris?"
(Tiens ... Il y a un verso sur le flyer qu'il n'a pas eu le temps de lire ... on verra plus tard)

Il souriait avec la même finesse qu'elle mais en réalité, il n'en menait pas large. Que devait-il faire ou demander? Ben ouais, suce moi? Non c'était minable ça! Alors oui, il avait des tonnes de trucs en tête pour le coup mais il ne voulait pas jouer les crevards en la troussant sans ménagement, par où que ce soit. Aussi, il se sacrifia mais parce qu'il le voulait sincèrement. Il avait eu le privilège de goûter à ses lèvres, maintenant il désirait s'en prendre aux autres ...

Il repoussa Alice vers le fauteuil haut qui se dressait derrière elle et elle ne put que s'y asseoir. Kaito était déjà à genoux entre ses jambes. Il embrassa les jolies mollets, remonta aux genoux et se délecta de la douceur des cuisses de sa chérie. Son cœur battait à tout rompre. Elle sentait bon ... Tout doucement, de sa langue vipérine, il explora les confins raffinés de sa muse et parvint enfin à la moiteur humide qui indiquait qu'un retour en arrière était hors de question. Kaito releva la jupe sur les hanches d'Alice et en évitant de la regarder dans les yeux (où regarder d'ailleurs?), il fit glisser la petite culotte sur les chevilles fines. Il était face au plus adorable écrin qu'il puisse imaginer. Irrésistiblement attiré, il y glissa la langue pour le savourer, maladroitement peut être au début mais il en mesura le contour et les sensibilités sans tarder. L'anatomie d'une femme ne lui était pas étrangère mais il n'en restait pas moins un débutant face à l'expérience sexuelle d'Alice qu'il estimait de niveau professionnel. Il espéra la combler et osa quelques détours plus bas avant de revenir se concentrer sur le principal. Il grogna involontairement, en voulant plus. Il fut un peu sec quand il releva les jambes de la jeune femme pour les poser sur ses épaules à lui. Les coups de langue laissèrent la place à des succions appuyées, à des baisers bruyants. Un doigt coquin vint presser en complément un accès bien plus étroit et moins humide. De la pulpe de l'index, Kaito préleva le plaisir d'Alice pour humidifier la rosace serrée et permettre une légère pénétration. Kaito n'était pas sûr du plaisir qu'il procurait, n'osant pas lever les yeux pour décrypter l'expression d'Alice mais il donnait tout ce qu'il avait ...

Alice Makai

Humain(e)

Re : La cour des secrets [PV. Alice]

Réponse 7 lundi 03 juillet 2023, 16:29:30

Alice ne quittait pas le blond des yeux, les yeux de son doux Kaito. Elle aurait pu s'y plonger, s'y noyer, pourvu qu'il reste proche d'elle ainsi. Sa main ne quittait pas son entrejambe non plus, traçant la longueur de son membre à travers le tissu, se montrant un peu plus insistante à chaque passage. Elle avait une certaine envie de le faire sortir, de le goûter, de lui faire du bien, mais elle se contenait, attendant son signal, que ce soit de sa volonté. Il suffisait d’un mot de sa part, et elle serait prête à obéir sur le champ pour le satisfaire. 

- Je le veux oui et ... on est bien obligé de faire tout ce qu'il a dans la brochure c'est ça? Sinon, tu ne me laisse pas sortir. J'ai bien compris?

Elle ne put s’empêcher de pouffer en l’entendant. qu’il était adorable son Kaito, il semblait si innocent~ Pourtant il devait savoir à quoi s’attendre en venant dans ce genre d’établissement, A cette pensée, la lycéenne fronça les sourcils un instant avant de lui sourire avec tendresse. Peut-être était-il simplement impressionné par le cadre dans lequel il était, qui disons le diffère de ce qu’on attendrait comme première fois d’un couple.

- Pas tout à fait, mais disons qu’il serait préférable qu’on en fasse un maximum avant que tu ne sois trop épuisé, tu as un peu payé pour cette nuit non ?

Prononçant ces mots, elle vint effectuer une nouvelle pression sur son pantalon, ayant l’impression que son membre était prêt à s’échapper. mais apparemment soulager cette partie de son anatomie n’était pas dans les priorités de Kaito. Sans la prévenir, le blond vint la pousser lentement dans le fauteuil qui attendait derrière eux, la forçant à s'y asseoir. Alice n'eut pas le temps de protester que son amant était déjà à ses pieds, ses lèvres venant caresser ses mollets, puis remontant progressivement, le long de ses jambes, effleurant d'abord ses genoux, puis ses cuisses que ses bas ne couvraient déjà plus. Son souffle chaud, l'exploration de sa langue sur sa peau, rien que cela la rendait toute chose, et elle posa ses mains sur ses lèvres pour cacher ses soupirs indécents. 

Son inspection finit par le conduire à l'endroit le plus humide de son anatomie, et la demoiselle retint son souffle en le laissant faire, Elle attrapa sa jupe lorsqu'elle se mit sur son chemin, et s'en servit pour se cacher le visage, gênée et conquise à la fois en le voyant si investi. Elle n'opposa aucune résistance lorsqu'il la dépouilla de son sous-vêtement, et se cambra un instant lorsqu'il utilisa une nouvelle fois sa langue pour le découvrir, cachant un soupire de plus derrière ses mains. Elle l'observait timidement, cachée derrière son jupon. Il se donnait réellement dans ce qu'il lui faisait, et Alice ne doutait pas qu'il est de l'expérience, même si elle ne pourrait sans doute se comparer à la sienne.

Une exclamation lui échappa quand il attrapa ses jambes pour rapprocher ses lèvres des siennes, très vite remplacée par des gémissements qu'elle n'essayait plus de cacher tant il mettait plus d'ardeur à la tâche. Bon sang il aurait presque semblé innocent un peu plus tôt, et voilà qu'il la prenait au dépourvu, attaquant tant son intimité que son autre entrée, la faisant mouiller d'autant plus qu'il la stimulait en plusieurs endroits. Elle tentait de se cacher, de se faire discrète, mais impossible vu comme il s'occupait d'elle. Pourtant, elle gémissait, s'agitait, presque se débattait, non pas car il lui faisait du mal mais...

- A-Attends Kaito, c'est à moi de m'occuper de toi, pas... H-hm l'inverse... Aaaah !


Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : La cour des secrets [PV. Alice]

Réponse 8 mercredi 05 juillet 2023, 19:49:31

Le délicieux bonbon que Kaito dégustait était sucré et sentait divinement bon. Sous ses coups de langue, Alice tremblait comme une feuille et cela rassura le garçon qui espérait sincèrement lui procurer du plaisir. Entre les cuisses de sa Belle, il s’activait et était parvenu à trouver un rythme qui fasse chavirer la jeune fille. Kaito visitait cette antre brulante et après en avoir exploré les contours, il s’appliquait à plonger aussi loin que possible en léchant les muqueuses du vagin jusqu’à ce qu’il la porte loin dans l’aboutissement de cette entrée en matière. Le garçon craignait de mal faire, complètement nul dans ce domaine-là. Son expérience se limitait aux pornos qu’il visionnait dans sa chambre principalement. Oh bien sûr il n’était pas puceau mais … son palmarès n’était pas glorieux. Aussi les frétillements d’Alice le poussèrent à aller de l’avant et très vite, le petit câlin se transforma en exploration sauvage.

Cela l’excitait, il était fier de pouvoir satisfaire son égérie, d’autant plus qu’elle devait en voir passer un paquet, de bonhommes bien plus expérimentés que lui. D’ailleurs oui ? Est-ce qu’elle faisait ça depuis longtemps ? Et pourquoi ? Il ne lui connaissait pas de problèmes financiers aussi faisait-elle ça pour s’amuser, être à la mode ? Il l’imagina criant son envie de baiser et il en eut le souffle coupé. Le tableau qu’il s’en faisait relevait d’un érotisme incandescent. Il leva les yeux sur elle. Elle venait de lui dire la plus engageante des propositions même s’il ne voyait pas les choses de la même manière.
Alors oui, le Paradis était supposé mettre ses filles à disposition des clients mais là, il s’agissait d’Alice et ils venaient d’une certaine manière de se déclarer leur flamme mutuellement. Alice n’était donc nullement tenue de se conformer au règlement de l’établissement le concernant, lui. Néanmoins, il ne fallait pas qu’il se le cache, Kaito crevait d’envie d’essayer tout ce qu’il venait de lire sur le flyer.

Il se releva plus vite qu’il ne l’aurait voulu et perdit légèrement l’équilibre, d’autant plus qu’il trébucha contre la bordure de l’épais tapis qui ornait le centre de leur petit espace privé. Il bascula en avant, se rattrapant de justesse sur les accoudoirs du fauteuil contre lequel il avait poussé Alice. La jeune fille était sous lui … enfin … la tête de la jeune fille était idéalement placé entre ses cuisses, son visage enfoui dans le creux d’où cherchait à s’échapper un certain engin …

"Je …" Non, pas besoin de s’excuser ! Il fallait arrêter avec ça ! Il était son senpai et … son petit coapain dorénavant.

Kaito se tortilla pour dégrafer son pantalon et le baisser, enlevant son boxer dans le même mouvement. Alice terminait de glisser contre l’assise pour se retrouvée accroupie devant le fauteuil, la tête toujours basculée en arrière sur le cuir du siège.

La queue du garçon jaillit comme un serpent et se redressa, cajolant au passage le beau visage d’Alice. Kaito respirait fort. D’en haut, il voyait la masse épaisse de cheveux verts entre ses jambes et son sexe se frotter contre cette adorable figure angélique.

"OOOOhhh Alice !"

Il creusa légèrement son bassin pour guider sa tige devant les lèvres de la jeune femme et poussa pour investir sa bouche. Aussitôt, ce fut … brûlant … et humide. Il faillit décharger tant il avait rêvé cet instant. Prenant bien appui sur les accoudoirs, il commença à bouger, doucement d’abord, manquant crever tant les lèvres pulpeuses de la miss l’aspiraient, puis plus vite, et plus fort, et plus loin. Un immense fantasme inavouable se profilait et Kaito perdait pied. Il en oublia de demander si ça allait et se fit plus incisif jusqu’à ce que, d’un coup de rein sec, il plonge au plus profond de la gorge d’Alice après avoir écraser sa luette. Si loin, c’était horriblement serré, non, adorablement serré. Il souffla, follement transis, et se redressa, ramenant Alice dans une véritable position accroupie face à lui. Il put enfin plonger ses doigts dans la crinière épaisse et bien tenir la tête de sa maid personnelle. Kaito ne soupçonnait pas la taille de son sexe, n’ayant que peu de comparatifs. Mais il était bien foutu et la forme de sa queue distendait et modelait le cou de la jeune femme. On pouvait l’y voir monter et descendre et la sensation était exquise tandis qu’il malmenait la gorge d’Alice. Kaito durcit le rythme, passant d’une gorge profonde appliquée à un facefuck endiablé. C’est lui qui guidait Alice et les déglutitions sonores de sa princesse ajoutaient à sa petite perversité. Un observateur extérieur aurait clairement dit qu’il lui baisait la gueule.

 Et puis, cela faillit arriver … La pression monta d’un coup et il se retira brutalement d’elle pour ne pas lui gicler directement dans la gorge. Il ferma les yeux, serra les poings, tenta de se concentrer. Son sexe pointait devant le joli visage défait d’Alice et Kaito scanda :

"Il faut pas que je vienne tout de suite … Il faut pas que je vienne tout de suite … Il faut pas que je vienne tout de suite !"


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