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Ma prof dans la cave [Shael et Huang Jinyu]

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Eliott Syler

Humain(e)

Ma prof dans la cave [Shael et Huang Jinyu]

jeudi 05 mai 2022, 19:46:07

- Ok les gars, voilà la poule qui arrive droit devant moi. Je sens qu'on va carrément bien s'amuser avec elle. Ouuuuuais.

J'appelle mon nouveau pote Huang, pour lui dire que j'ai en vue la prof qui quitte le bahut. Le plan était tout con, mais grâce à moi, il allait fonctionner carrément d'enfer. Le truc qu'il fallait faire, c'était que je l'attire en l'endormant sur une connerie à lui raconter, pour la faire venir avec moi dans un immeuble où attendent Huang et ses potes. De là, on la capture et on la baise dans la cave. Pour résumer la situation, J'ai récemment rencontré Huang en entendant une histoire sur lui à propos d'une baston où il aurait foutu une batte dans le cul du capitaine du club de baseball, dans lequel il est. Ca s'est passé dans un lieu de stockage et il a frappé en plus la meuf du gars et même son pote qui n'a rien compris. En soit c'était pas seulement que la baston qui m'a faite rire, mais ce qu'il leur avait tout simplement fait. Comme je n'ai pas encore trouvé assez de vrais bons potes dignes de ce nom par ici, pour faire tous les bons sales coups que j'aimerais, je suis allé tout simplement le voir en personne. J'ai alors vu le mec et c'est là que j'ai directement compris que ça pourrait fonctionner entre-nous. Je lui ai expliqué vite fait ce que je savais faire et que j'adorais m'en prendre comme lui à des plus faibles. A persécuter les nuls qui ne valent rien et aussi à chercher à baiser des bonnes salopes. Il avait déjà une petite bande, mais nous avons réussis à vite nous mettre d'accord. Chacun avait vraiment de quoi rapporter quelque chose à l'autre et tout ça en s'amusant sur le dos des autres. Donc tout le monde y gagne dans l'histoire, sauf et bien... les perdants d'en face. Encore que ça dépend si on parle de toutes ces nymphos qui adorent se faire baiser, comme cette prof qui ne va surement pas résister à ce qui l'attend. Shael, la prof de philo, qui est arrivée ici tout récemment. Une bonasse de première, que j'ai vu directement arriver avec sa bonne petite tête de salope. J'ai évidemment voulu la baiser dès la toute première heure de cours. Mais il n'a pas fallut attendre longtemps, pour que mon désir de réalise plus vite que prévu, grâce à Huang qui m'a appelé le jour même. Bien qu'on ne soit pas dans la même classe, il a eu l'idée géniale de vouloir directement la mettre au pas et lui expliquer les règles, en prenant l'excuse qu'il n'avait pas aimé sa façon qu'elle a eu de lui parler. Donc en résumé, on a mit très vite un plan en place contre elle, pour punir cette petite prof insolente et qui doit mouiller comme elle en peut plus, en voyant tous ses élèves la mater. Quand la belle salope avec ses cheveux de rousse commence à partir sans m'avoir vu, je commence ensuite à marcher derrière elle. Après deux petits carrefours de rien du tout, je fais semblant de pleurer en me rapprochant d'elle.

- Snif. Madame Shael? Snif. Il faut que je vous parle. On veut me faire du mal... J'ai peur!

D'abord surprise, elle me pose ses questions idiotes et bateaux, dans le genre sur qui me veut du mal et quels sont mes problèmes. C'était pas mal. Elle mordait déjà lentement à l'hameçon.

- Ecoutez... Pas ici. J'ai besoin de vous parler, mais je ne veux pas qu'on me voit ici avec vous en plus. Je... Je pourrais vous mettre en danger. Est-ce... Est-ce que vous voulez bien qu'on s'en aille vite d'ici? Je vous dirais tout ensuite. Mais pas ici. Ils... Ils... Je sens qu'il arrivent!... Oh non...

Bien qu'elle semble un peu perdue, elle marche tellement bien dans la combine, qu'elle comprend vite le sois-disant danger dans lequel je suis. Elle accepte donc de me suivre, sans poser plus de questions. Nous commençons donc rapidement à courir et j'ai si bien réussit mon coup avec mon éternelle apparence trompeuse, qu'elle me suit aveuglément comme un bon toutou, avec ma main dans la sienne. Brave fille.

- Vite! Vite!Il ne faut pas perdre de temps!

Tout en la manipulant pour qu'elle me suive le plus longtemps possible, nous finissons par ralentir, alors que nous arrivons déjà doucement vers le fameux quartier de la Toussaint, là où Huang et les autres nous attendent. Je continue de faire exprès de gagner le plus possible encore du temps, en prétextant avoir besoin de récupérer mon souffle, tout essayant de la forcer à ne pas s'arrêter.

- C'est bon... Je suis bientôt chez-moi. Je me sentirais en sécurité après...

Comme je sentais qu'elle voulait commencer à ralentir, j'essayais de la convaincre encore par les sentiments. Et à moins qu'elle soit idiote ou carrément très intelligente, elle marche à fond et s'imagine que j'ai besoin d'une protection rapprochée en urgence. Que je ne devais pas être seul, jusqu'à ce que nous arrivions. Pour ne pas éveiller ses doutes, je commence à lui raconter une histoire à dormir debout. Un truc dans le genre où je serais persécuté et que parmi mes persécuteur, l'un d'eux voudrait soi-disant me faire la peau, parce que je l'aurais vu accidentellement dealer sa came avec quelqu'un qui ne voulait pas être reconnu. Bien sûr elle me sort le coup d'appeler la police et compagnie. Sauf que le temps que j'explique toute l'histoire que j'invente du début à la fin, elle ne se voit pas arriver au pied de l'immeuble où attendent cachés les autres.

- Ah! Merci madame Shael. Je crois que je suis enfin arrivé chez-moi, grâce à vous!

Je finis tout juste de lui parler, que Huang et ses potes se montrent. Mais j'aimais tellement me prendre au jeu, que je continue juste un instant, histoire de m'amuser avant qu'on aille la baiser sauvagement dans la cave, juste en-dessous.

- Oh non! Ils m'ont suivit! Quelle horreur! Au secours! Je suis foutu!

Tout en faisant semblant d'être terrorisé, je me cache derrière le dos de la prof qui finalement garde plutôt assez bien son calme, malgré que ça sentait qu'elle avait peur aussi. Quand ils commencent à s'approcher d'elle, je la pousse en plein sur Huang. La stupide prof ne voit rien venir et la voilà maintenant prise au piège.

- Et une prof qui va terminer dans la cave pour se prendre des bites, une! Ahahahaha!

Shael

Créature

Re : Ma prof dans la cave [Shael et Huang Jinyu]

Réponse 1 jeudi 05 mai 2022, 22:59:25

C'est avec cette tenue drôlement étriquée et dont je n'ai pas encore prit bien l'habitude de porter, que je sors de l'établissement scolaire Mishima, mallette à la main. Bien que me sois vite adaptée à ce monde, j'ai déjà beaucoup trop été habituée au mien durant un temps que je ne compte même plus aujourd'hui. Sinon, que dire ici de mes tous premiers jours de cours dans cet endroit avec tous ces jeunes gens? Que ces gamins ne sont tout simplement pas vraiment plus sages, que tous ceux que j'ai pu très souvent côtoyer chez-moi, à travers les diverses écoles de magie. Mais j'avais l'habitude, donc je savais comment les faire tenir à leur place, tout en évitant de trop en faire quand même. Evidemment, il y en aura toujours quelques uns qui poseront vraiment problème et c'est de ceux-là, dont je dois me méfier ici... Et puis pendant que je réfléchis à ce que j'allais bien pouvoir faire ce soir, une jeune fille aux cheveux bleus avec sa robe bleue foncé, s'arrête à côté de moi en pleurant... C'était une élève de l'établissement. Si ma mémoire était bonne, je l'avais vue pour la toute première fois ce matin, mais j'ai déjà totalement oublié son prénom avec toutes les têtes qu'il y a ici.

- Euh... Qu'est-ce qui t'arrive, ma petite? Pourquoi tu pleures comme ça? Tu as des problèmes?...

C'est un peu surprise de la voir être arrivée si soudainement sans même l'avoir entendue, que je me suis momentanément arrêté pour essayer de l'écouter. Et puis la voilà qui me parle ensuite de quelque chose qui semble être assez grave. Au point que je pourrais être moi-même en danger, si je restais ici avec elle. Apparemment, des personnes lui voulaient du mal... Le mieux était donc de la suivre et de poser les bonnes questions après.

- Ecoute, je ne comprends pas bien ce qui se passe, mais je veux bien te suivre

Savoir réagir face à des situations imprévues, est l'une des bases que j'ai depuis très longtemps appris à savoir gérer. En tant que ancienne archi-mage, je peux au moins me donner le droit d'avoir acquis une très longue expérience de vie, qui me permet de savoir comment anticiper un minimum l'imprévu, quand il se pointe. Me voilà ainsi en train de courir avec cette pauvre fille, qui ne semble pas du tout aller bien. C'est main dans la main, qu'elle m'entraine de plus en plus loin, tout en me disant bien de ne pas perde de temps. Au bout d'un petit moment qui semble l'avoir plus épuisée que moi, malgré que le domaine des compétences physique n'ait jamais été dans mes principaux atouts, nous voici arrivés aux abord d'un toute autre quartier que je trouvais directement beaucoup moins engageant. J'essaie cependant de la rassurer, pendant qu'elle me dit être bientôt arrivée chez-elle et qu'elle y serait finalement en sécurité. Sans comprendre plus, je sentais donc qu'il était important pour elle de regagner au plus vite son domicile et que j'aurais ainsi le droit à quelques explications, sur son histoire assez embêtante.

- Tout va bien se passer, d'accord? Je resterais avec toi si tu en sens le besoin. Mais il faut que tu te calmes un peu, d'accord? Je pense que tu as déjà bien couru. Il ne faut pas que tu te fatigues d'avantage.

Comme si j'avais réussit à la rassurer un peu, elle m'explique finalement son histoire en cours de chemin, tandis que nous continuons de marcher ensemble. Bien que ce qu'elle me disait n'était pas le genre d'histoires des plus originales, elle se retrouvait manifestement dans un genre de situation compromettant, à cause d'un malentendu, mais aussi parce qu'elle est déjà persécutée dans l'établissement lui-même... La situation était donc simple à comprendre, mais elle restait du genre délicat à résoudre. C'est là que je lui propose d'appeler tout simplement les autorités locales. Avec un peu de chances, celles-ci feront peut-être suffisamment peur à ces voyous qui trainent dans le lycée. Quant à moi, j'ai presque complètement perdu mes pouvoirs magiques ici. Ce qui me frustre quelque par, puisque cela m'empêche de pouvoir lui proposer une autre alternative possiblement efficace... Alors que je continue d'essayer de la calmer, tandis qu'elle se perd dans des explications de plus en plus inutiles, je ne me rends finalement même pas compte nous sommes arrivés aux pieds de sa résidence à l'allure décrépit. Un endroit franchement peu accueillant, avec une grande bâtisse que les personnes appellent ici un "immeuble". La rue avait l'air plus ou moins déserte.

- C'est donc ici que tu habites? Je comprends que la vie ne doit pas toujours être facile pour toi et ta famille...

Pendant que 'observe les alentours, elle me remercie. Mais c'est alors que des présences que j'avais cru bel et bien vaguement ressentir, sortent comme de nul part. Ils sont tout un groupe et ces derniers qui n'ont rien de bien engageants, malgré qu'il ne s'agissait que de jeunes garçons, nous regardent d'une façon que je n'aimais pas du tout. Et je deviens beaucoup plus inquiète, quand la petite jeune fille avec ses cheveux bleus se met tout simplement à crier, en m'indiquant qu'il s'agissait de ses agresseurs. Elle semble être si apeurée de les voir ici, qu'elle se cache derrière mon dos. Je... je ne pouvais malgré tout pas les laisser faire, mais ils avaient vraiment l'air d'être assez nombreux...

- Ecoutez... N'approchez pas de cette jeune fille! Vous lui touchez un seul cheveu et je vous jure que je ferais tout en mon pouvoir, pour vous laisser un bon moment croupir derrière les barreaux! Ne jouez pas à ce petit jeu! Ne...

Partagée entre la crainte et l'envie de la défendre, la jeune fille qui s'était réfugiée dans mon dos, me pousse soudainement en plein sur celui que je crois bien être le chef de ce groupe de jeunes gens aux intentions malveillantes. Je me retrouve à percuter celui qui me semble aussi être l'un des lycéens que j'ai rencontré pour la première fois, aujourd'hui. Justement l'un de ceux qui semblait avoir du mal à rester en place, si ma mémoire était encore une fois juste... Et c'est au moment de me retrouver dans ses sales pattes, que je comprends surtout que je suis tombée comme une idiote dans un piège! Cette fille... Elle s'est vraiment jouée de moi comme ça, sans que je me sois aperçus de rien avant? Si c'est une plaisanterie, je la trouve franchement de très mauvais gout!

- Lâchez-moi, vous entendez? Lâchez-moi ou ça va vraiment mal finir! Je vous préviens.

Quelle horreur! En plus de s'être bien payée ma tête, cette maudite gamine utilise maintenant d'odieux propos à mon égard. Et dans sa façon de réagir, je doutais sérieusement qu'elle l'ait fait sous la menace de ces idiots. Comment ai-je pu me retrouver si soudainement dans cette situation?...

Huang Jinyu

Humain(e)

Re : Ma prof dans la cave [Shael et Huang Jinyu]

Réponse 2 dimanche 08 mai 2022, 11:40:32

On dit que le lycée est le lieu parfait pour de nouvelles rencontres, Huang vous confirmera qu’elle peuvent être bonnes comme mauvaises, même si la plupart du temps sa réputation de vilain garçon faisait qu’elle était souvent mauvaise pour autrui. Pourtant, malgré sa réputation de sale connard toujours à chercher des embrouilles là où il n’y avait pas nécessairement, ce n’était pas non plus le mec associable qui jouait les dark Sasuke. Il fallait juste savoir dans quel sens le brosser, et surtout de quel manière. Il y a quelques temps, ce Eliott Syler, est venu engager une conversation à priori banale avec le délinquant en train de zooner près du gymnase, pour une histoire qui remonte à plusieurs mois, où Huang s’est fait fait pour la première fois remarquer. Une histoire du capitaine du club de base-ball, qui voulait se matraquer le petit nouveau récemment transféré, pendant que celui ci était obligé de faire le tour des clubs de l’après midi. Nouveau et chinois, un joli combo à bizuter avec son pote et en présence de sa copine dans le débarras réservé au club de base-ball. Quant on lui reparle de ce passage, Huang a toujours dit qu’il aurait dû appeler toute son équipe, ça aurait équilibré la donne. Pour en revenir à Eliott, Huang ignore comment il a pu entendre parler de ce qui avait pu suivre, la gifle sur son hystérique de copine pour la calmer et la batte de base-ball dans le fondement pour lui apprendre les bases du respect, le tout filmer pour éviter d’avoir le conseil des étudiants sur le dos parce que Capitaine d’un club qui faisait la fierté de Mishima, ça avait le bras long. Après, si cet abruti n’est pas capable de faire taire les deux seuls témoins de son humiliation, il ne devra que s’en prendre à lui même. Et si Huang a nié (sans grand effort) les faits pour ne pas remettre en cause l’accord qu’il avait eu la victime, faute de constaté qu’un étudiant efféminé qui ne payait pas de mine avait plus de couilles que la majorité des étudiants de ce bahut... Donc oui, même si il ne considérait pas Eliott pas comme un véritable pote puisque le «toutes des salopes» du garnement avait tendance à saouler Huang, le courant avait bien passé, et les fois où ses deux fumiers discutaient, c’était pour parler de mécanique la plupart du temps.

Il apprendra aussi qu’Eliott avait les oreilles qui traînaient partout. Alors certes, les cours de philo, ça n’avait jamais intéressé des masses Huang, et visiblement avoir les pieds sur la table entre deux lancés de boulettes en papiers sur le suce boule. Le pire dans l’histoire ? Huang n’était pas le pire fouteur de merde pendant les cours (tant que l’on le laisse flemmarder) mais visiblement ça a gêné madame. Si il n’avait pas obéi la première fois, en l’ignorant pleinement, la seconde fois il a cru vraiment qu’il aurait fini dans le bureau du Directeur. Lui? Huang Jinyu ? Pour qui cette conne se prend-elle ? Jusque là, son cours l’avait saoulé mais il s’était garder de (trop) le montrer. Juste qu’à ce moment là, c’était le suce-boule qui allait certainement se branler tard ce soir en pensant à sa prof juste parce que cette salope est bonne !

Visiblement, cette tête à claque ne semblait pas être le seul à fantasmer sur cette professeur de philosophie puisque pour qu’Eliott soit au courant même pas huit heures après les faits, c’est que Shael devait être dans le viseur de ce petit vicelard depuis quelques temps. Sauf qu’Eliott et le chinois le savait, il n’était pas du genre à se contenter du paquet de Kleenex et de la force de ses petits poignets.

Pris un peu en plein flagrant délit de comploter avec ses potes, le fait qu’il veuille jouer son rôle pour avoir sa part de plaisir tombait à pic et gagnait beaucoup de temps. Huang avait pensé à mettre la pression sur un camarade de place pour piéger sa professeur de philosophie en plus d’étudier son parcours pour rentrer, sauf que ce genre de pression et la collecte de renseignement prenait au minimum plusieurs jours. Le fait qu’Eliott se propose tombe en tant que leurre simplifiait toute l’exécution de ce plan. Il suffisait de trouver la camionnette, un immeuble délabré dans le quartier de Toussaint fréquenté en bonne partie par des junkies pour éviter d’être emmerder par les témoins et c’était parti pour la punition ! Bon il y avait quelques petits suppléments à prévoir mais c’était un peu les petits extras que ce qu’il réservait à Shael . Mais en gros, il suffisait d’attendre Shael et Eliott à un endroit où on ne poserait pas de question de voir une camionnette  s’arrêter puis repartir comme si de rien n’était, car si il y avait bien un point que Huang savait, Shael n’irait pas mettre les pieds d’elle-même dans les quartiers les plus malfamé de Seikusu.

Dans cette ruelle sombre, Huang sortira et ne prit même pas la peine de cacher son visage, suivi d’assez près des menaces habituelle de Shael, se contentant d’un simple signe de main en guise de salut, pendant que trois de ses compères commencèrent à boucher la rue. Pas besoin d’être plus pour un bête kidnapping, trop de monde reviendrait à éveiller des soupçons. Après tout, y avait le guetteur, et les autres préparaient le terrain après avoir envoyer une adresse à Huang histoire de dégager les quelques junkies des lieux.

«Salut professeur ! Je vous avais dit que l’on se reverrait.»

Et il vouvoie en plus, avec le «salut» juste avant, ça sentait la marque de respect qui puait le sarcasme à plein nez. Et Eliott qui se planquait derrière sa professeur... Dommage, même si ça aurait pris quelques jours de plus, le chinois aurait bien aimé voir se morfondre un petit préféré de sa professeur, quitte à lui offrir (ou obligé) de prendre au viol que cela aurait provoqué. Mais voilà, l’amitié passe avant les petits plaisirs personnels qu’était de voir ses petits camarades de classe regretter un geste. Huang ignorait cette partie de lui-même... Peut-être devient-il si sensible ?

En tout cas, si il eut bien une personne qui risquait de voir son idéologie tomber en miette, qui était d’aider ses élèves, c’était bien Shael. A Mishima, ce bahut est pourri jusqu’à la moëlle, Huang ne pouvait que le confirmer. Elle l’apprendra à ses dépends après avoir été poussé par le morveux, car si le chinois lui prit une main, la différence de force se sentant, le second servira à montrer à quel point Huang était très respectueux envers l’égalité des sexes, il servira à lui mettre un coup rapide dans le ventre suffisant la faire plier en deux. Pas spécialement fort, mais très bien placé pour coupé le souffle. On reconnaîtra ici la personne qui savait très bien se battre, puisqu’elle ne la laissa même pas s’écrouler, la maintenant toujours par le bras pour la prendre par derrière, poignet au cou pour lui couper temporairement l’irrigation du cerveau. En clair, elle allait tomber dans les pommes.

La scène qui suivi fut rapide, et méticuleuse. Un bruit de frein, une portière latéral qui s’ouvrit, un poids mort à l’arrière suivi d’un pull sur la tête au cas où elle serait dans le vague et le tour était jouer. Comme Eliott suivit de près le groupe, il remarquera qu’une brute telle que Huang en avait suffisament dans le crâne pour faire les poches de Shael et y chercher son téléphone. Libre à lui de le prendre car si il ne le fait pas, il finira briser et par la fenêtre.

Le trajet lui, fut assez court, sept bonnes minutes avant que le véhicule ne ralentisse, et se prenne au passage un nid de poule qui fit sauter au plafond plusieurs truands. Lorsque la porte s’ouvrit de nouveau, c’était pour emmener une Shael toujours inconsciente dans une cave moisie qui puait la gerbe et la pisse. Rien d’étonnant avec deux matelas sales, quelques seringues brisés par ci et par là, le gang de Huang offrait un endroit que même Eliott éviterait de fréquenter en temps normal, un immeuble délabré où ils ont viré les quelques junkies qui zonaient dans les lieux. Même pas dit que ses camés ait vu la différence quand ils ont été jeté dans la ruelle par le gang. Tout de suite, il y avait plus de monde, sept personnes en plus de Huang et d’Eliott, l’un d’eux commençant à toucher un caméscope certainement «tombé du camion», se ventant d’avoir ramener plusieurs batterie en rab’ si jamais ça durait trop longtemps. Un autre avait même réussi à ramener une paire de menotte... même si il commençait à se demander ce qu’il avait pu foutre de la clé !

Huang, lui, se marrait, car c’est lui qui mit les choses au parfum. Shael risquait de se réveiller non pas avec une bassine d’eau dans la figure, se fut avec une partie de la bouteille de vodka sur le visage qu’elle le fut.

«Faut se réveiller Blanche-neige, sinon ça va faire comme le comte : tu vas l’être lorsque l’on t’engrossera.»

Quelques rires gras, elle allait passer un sale quart d’heure... et si seulement ça n’allait durer qu’un quart d’heure !


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