Ce soir, Andy a brillé.
Malgré le stress, les yeux des entraîneurs universitaires braqués sur lui, le jeune homme est parvenu à livrer une performance impressionnante, grâce à un toucher de balle très précis, et surtout, ses accélérations nettement au-dessus du niveau de sa ligue. Dans une position difficile vis-à-vis des autres joueurs de son équipe, Andy, de nature plutôt conciliante, ne se pavane pas, s’efface gentiment devant son capitaine lorsqu’il est célébré par le directeur de l’établissement. Il le sait, en dépit de l’amitié qui cimente les neufs joueurs de l’équipe, certains de ses camarades le jalousent. Andy n’est pas parfait, et l’humilité à laquelle il s’astreint le frustre, si bien qu’il laisse ses coéquipiers loin devant, s’attardant quelques minutes pour discuter avec l’entraîneur. Lorsqu’il emprunte finalement les couloirs, il a quelques minutes de retard sur l’équipe. Arrivé devant la porte, main sur la poignée, il fronce les sourcils, dubitatif. Des éclats de rire, de voix et des… gémissements. “Allons bon.” Il hausse les épaules, pousse la porte. Ce ne serait pas la première fois que l’équipe s’amuse avec des groupies. Andy lui prend rarement part à ces réjouissances. A l’inverse de ses camarades, il a une expérience sexuelle beaucoup plus limitée, et préfère l’intimité à la pluralité. “Hé, salut mec, t’as super bien joué comme d’hab !” Toshio, le vice-capitaine, le gratifie d’une tape amicale sur l’épaule. “Allez, va t’amuser un peu, tu l’as mérité mon pote…”, lâche-il, avant de s’éloigner en se marrant.
Mais sur le pas de la porte, il se fige. Ce n’est pas une lycéenne, comme il s’y attendait, mais un jeune homme aux cheveux long, que ses coéquipiers sont en train de ravager, jeune homme dont le chibre érigé atteste d’un plaisir évident. “Wooh.” Andy sent sa propre queue gonfler dans son pantalon, mais mal à l’aise, il se refuse à joindre ses coéquipiers. “Je crois que je vais passer les gars désolé, c’est pas ma came”, balbutie-il, en posant son sac sur un banc. Mais plus personne ne prête attention à lui : les deux joueurs ravagent les trous de l’inconnu avec rage, en grognant et en soupirant d’aise. Enfin, ils giclent, présentent leurs sexes souillés au jeune homme - absolument adorable au demeurant - qui s’empressent de les nettoyer du bout de sa langue rose, et s’éloignent en plaisantant, le laissant en tête à tête avec la salope. Ses yeux glissent sur la silhouette gracile du jeune androgyne. Effectivement, il est aisé de la confondre avec une femme. Ses traits sont fins, son petit cul cul rebondi, ses hanches développées. Bien qu’il préfère assez largement les filles, ce ne serait pas la première fois qu’Andy coucherait avec un homme, si bien que le sexe véritable de Yuga ne le dérange pas vraiment… Au contraire.
“Heu…” Andy se racle la gorge, constatant que l’intéressée ne le calcule pas et se rhabille, comme si de rien n’était. “Je m’appelle Andy.” C’est stupide, l’inconnu le sait déjà. “Hey.” Plus rapide que l’éclair, sa main calleuse s’est refermée sur le poignet de Yuga. Andy n’est pas très grand, mais il est musclé et trapu. A côté de lui, la salope semble avoir la carrure d’un collégien, ou d’une jeune femme. “Attends.” Sa voix est calme, mais impérieuse. Andy déteste qu’on l’ignore. Qui plus est, un sentiment d’injustice s’insinue insidieusement en lui depuis quelques secondes. Il tire légèrement Yuga vers lui, pour le forcer à le regarder, puis le lâche. "Écoute, heu. Vu que tu t’es occupé de mes potes… Ca te dirait pas de…” Un peu gêné malgré tout, il désigné son short du menton, le cœur battant. Il n’a jamais été aussi direct avec un partenaire mais… D’un autre côté, il n’a jamais assisté à une scène pareille auparavant. Il hausse les épaules. “Elle est grosse. Tu peux juste la sucer, si tu veux, hein.” En effet, le chibre d’Andy est plutôt long, mais surtout très épais, ce dont il ne s’est rendu compte que très récemment, en observant le sexe de ses camarades, sous la douche, et les regards envieux que ces derniers lui lancent régulièrement. Désormais, sa grosse trique pointe fièrement vers l’avant, déformant le tissu de son pantalon de jogging, pulse.