Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Retrouvailles [Cata]

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Jack Taylor

Humain(e)

Retrouvailles [Cata]

vendredi 25 juin 2021, 11:54:46

« Ouais Moss, comment tu vas ? »

Quatre heures du matin à Tokyo. Jack est avachi sur les coudes, au beau milieu d’un appartement vide. Dans le zoom de son appareil photo, le loft luxueux d’un magnat de l’immobilier japonais. A tâtons, sa main trouve un gobelet à moitié plein de café froid et inodoe. Quatre-vingt-dix pourcents des missions d’un agent de la CIA n’ont strictement rien d’héroïque ou de musclé.  La plupart du temps elles consistent à observer et à attendre. A attendre longtemps.

« Attends comment ça en garde à vue ? On est hors procédure là nan ? Ouais ouais… »

Jack a quitté son poste d’observation pour s’adosser contre l’immense baie vitrée, tournant le dos à la ville ensommeillée. Putain Cata, mais qu’est-ce que t’as branlé ma grande. En bras de chemise – il fait encore chaud, malgré l’heure avancée – Jack s’éponge le front avec sa manche. « Ecoute heu… Si l’a pas en sa possession, le mieux c’est de la laisser partir. Concrètement y’a rien sur elle, juste des conjectures. Elle a des moyens et probablement une armée d’avocats… » De l’autre côté du fil, Moss lui coupe la parole. Moss est un ancien flic, un bon flic. Et le passé trouble de Catalina Taylor lui pose de sérieux problèmes, malgré le manque – voire l’absence – de preuves à son endroit. Mais Jack finit par lui faire entendre raison en jouant les légalistes : quoique que Catalina ait pu faire par le passé, rien n’indique un lien quelconque avec une organisation terroriste ou un gouvernement. Le vol de la puce est de toute évidence, purement fortuit, il le sait depuis le début... Ou du moins il croit le savoir.

« Ok. Cool. Vous l’avez pas trop abîmée ? Haha. J’imagine que c’est un trop gros service de te demander de pas refiler l’information à Interpol ? Bon okay. Et le numéro de son tel ou l’IP de son ordi ? Ouais ouais, elle va sûrement tout balancer dans le quart d’heure quand vous l’aurez relâchée mais bon. »      

Lorsqu’il raccroche, il est mortifié. Dire que tout est parti d’un simple chipage de cravate, six mois plus tôt…

Après leurs parties – répétées – de jambes en l’air, Jack avait fini par s’écrouler de fatigue. A son réveil, la sulfureuse brunette avait tout simplement disparu, comme si elle n’avait jamais existé. Gentiment, Jack a invité Ian, - leur pote de baise improvisé – à se rhabiller, et s’est rendormi pour quelques heures. A son départ de l’hôtel, il avait constaté avec un amusement mâtiné de curiosité que la brunette lui avait laissé un petit souvenir sur la table de chevet, consistant en une superbe boucle d’oreille de toute évidence hors de prix. Le geste l’avait amusé, touché même, jusqu’au moment où il s’était rendu compte que Catalina lui avait également dérobé quelque chose en échange, à savoir... Sa cravate. Geste probablement anodin, voire attendrissant de sa part, mais qui constituait en réalité une véritable catastrophe. Dans la doublure de ladite cravate, une puce contenant des données très, très sensibles, notamment la position – approximative – heureusement et le moyen de contacter la plupart des agents de la CIA positionnés au Japon. Naturellement, Jack disposait de plusieurs copies, mais si ces données venaient à être exploitées…

Heureusement, restait la boucle d’oreille. Mais si Jack pensait retrouver facilement Catalina grâce au bijou, il avait été très vite déçu. Les traces d’ADN était inexploitables et… L’objet appartenait à une collection privée volée chez un collectionneur londonien. Dès lors, les choses s’étaient un peu emballées. Jack avait passé quelques coups de fils informels, pour avoir des informations sur une magnifique jeune femme brune prénommée Catalina, en lien avec des vols. Et cette fois, il n’avait pas été déçu. En croisant les données, Catalina apparaissait à de nombreux points de globe, et se trouvait être connectée à un certain nombre de disparitions d’objets précieux, mais également de morts suspectes d’hommes richissimes. Sidéré par ce qu’il apprenait et en dépit de son affection naissante pour elle, il avait commencé à se poser de sérieuses questions.

Est-ce que Catalina l’avait utilisé pour parvenir à un but quelconque, ou leur rencontre n’était-elle que le fruit du hasard ? Quid de la puce ? Il fallait qu’il sache, qu’il la confronte. Alors, il avait fait en sorte qu’on la retrouve pour lui. La belle avait été repérée à bien des endroits du globe, mais c’est à son retour au Japon qu’elle avait finalement été interceptée par ses collègues et interrogée en dehors de tout cadre juridique. De toute évidence, la cravate n’était plus en sa possession - ses bagages avaient été soigneusement fouillés.

Bip bip. Son téléphone vibre, les données demandées à Moss défilent sur l’écran. Parfait. Il s’éloigne encore de la fenêtre, s’approche de son ordinateur portable, ouvre une boîte de dialogue hautement sécurisée par plusieurs protocoles.

« Ma très chère épouse. Tu m’as beaucoup manqué. Je te prie d’excuser mes incessants efforts pour te retrouver, mais tu avais avec toi, quelque chose qui m’appartenait. Il me semble que nous avons des choses à nous dire. RDV… »

S’ensuivent des coordonnées, et une heure, le lendemain soir. Les yeux rivés sur l’écran pendant de longues minutes, il n’en retourne le regard que lorsqu’il reçoit un accusé de réception – mais pas de réponses, néanmoins. Avec lenteur, l’agent Taylor referme l’écran de l’ordinateur portable. Catalina est loin d’être celle qu’il pensait. Mais bien qu’il sache désormais qu’il faille s’en méfier, il lui tarder de la revoir, de plonger son regard dans ses beaux yeux bleus. 

Le lendemain, sept heures, il est à l’entrée du parc qui leur sert de point de RDV. Sur ses gardes, mais pas assez, il remarque trop tard le regard appuyé d’un gros chauve à deux colosses sur le point de croiser son chemin. Vif, il glisse sa main à l’intérieur de sa veste vers son holster, mais le contact dur et appuyé d’une arme contre ses côtes le fait renoncer. Et alors que, dépité, il lève les yeux au ciel et écarte les bras de son buste, une seringue s’enfonce presque délicatement dans son cou.

Noir complet.

Catalina Taylor

Humain(e)

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Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 1 samedi 26 juin 2021, 15:25:09

« Ma très chère épouse… » Un sourire orne ses lèvres en repensant au seul homme qui pouvait se targuer de prononcer ces mots-là sans subir les conséquences fort peu enviables de ce que ces liens signifiaient. Jack Taylor, c’était son nom. Elle se souvenait encore avec acuité de cette nuit qu’ils avaient passé à l’hôtel, dans la suite qu’ils avaient tous deux réservé sans le savoir. Ils n’avaient rien en commun, si ce n’est leur nom de famille. Il était professeur d’anglais, elle était actionnaire majoritaire de plusieurs entreprises bien portantes. Il semblait consciencieux, travailleur et avoir la tête sur les épaules. Elle était désinvolte, futile et perdait la tête pour chaque amant qu’elle trouvait intéressant.

Son sourire se fana lorsqu’elle reposa les yeux sur le message envoyé. Quelle coïncidence qu’elle l’ait reçu peu de temps après sa libération de garde à vue. Ses lèvres gourmandes se pincèrent jusqu’à ressembler à une fine ligne grenat. Damn it, songe-t-elle en s’adossant à la banquette de la voiture pendant que son chauffeur la ramenait à la maison. Etant donné les questions auxquelles elle avait dû répondre, les flics qui l’avaient arrêtée semblaient soupçonner son passé peu recommandable. Elle allait devoir tout changer, maintenant qu’elle avait été compromise. Elle allait devoir envoyer un message à l’organisation, pour les prévenir qu’elle avait été compromise, après tout ce temps. A moins que…

Son pouce verrouilla le téléphone alors que ses traits se figeaient dans une expression déterminée. Elle allait découvrir ce que Jack Taylor -si c'était son vrai nom- voulait. Elle allait creuser pour savoir ce qu’il savait. Ce qu’il soupçonnait. Même s’il y avait de fortes chances pour qu’elle ne puisse plus utiliser sa véritable identité, elle allait tout de même faire tout ce qui était en son pouvoir pour découvrir jusqu’à quel point exactement elle avait été compromise.

Résolue, elle rentra chez elle pour tout préparer.



« Professeur prêt pour Révision. »

Le texto, aussitôt supprimé, décide Catalina à agir. Après avoir contacté l’organisation la veille, et avoir eu une réponse en un temps record, un plan avait été décidé. Un piège, pour Jack, au lieu de rendez-vous qu’il lui avait envoyé. A la place de la jeune femme, il avait rencontré ses hommes de main au parc. Un petit sédatif léger, et il avait été embarqué dans un van blanc aux vitres teintée et sans plaque d’immatriculation, puis guidé dans un entrepôt à l’abandon que Catalina avait envisagé d’acheter pour reconvertir en loft. Cela ne l’avait pas empêchée de procéder à quelques « travaux » avant de renoncer à l’acheter.

De l’extérieur, rien ne semblait indiquer une quelconque activité sur la zone. L’entrepôt était en aussi mauvais état ce soir qu’il l’avait été les années précédentes. Si un van blanc aux vitres teintes et sans plaque d’immatriculation avait pu être aperçu un peu plus tôt… Eh bien les témoins avaient sûrement fumé un peu trop. L’organisation s’en était assurée.

L’intérieur, en revanche, n’était plus aussi délabré. Tout avait été rénové, des sols aux plafonds. Jack avait été guidé dans une petite cellule, désarmé et attaché sur une simple chaise en métal. Inconfortable, mais stable. Un sac en toile recouvrait sa tête, dans l’hypothèse où il se réveillerait plus tôt que prévu. Brute numéro 1 et brute numéro 2 veillaient, de chaque côté du prisonnier, avec une posture qui n’était pas sans rappeler l’armée. Brute numéro 3 et brute numéro 4 gardaient la porte de la cellule. Catalina, pour sa part, était installée dans une petite pièce de l’autre côté, le regard fixé sur le prisonnier qu’elle pouvait observer au travers d’un miroir sans tain.

Le plan était de laisser brute numéro 5 mener l’interrogatoire. Mais quand le regard de la brune se posa sur la silhouette familière de son amant d’une (merveilleuse) nuit, sa résolution se fissura. Elle savait que brute numéro 5 avait l’expérience pour faire parler des prisonniers. Mais l’usage de la violence, de la cruauté, n’avait jamais attiré l’ex-Veuve Noire. Elle avait d’aussi bons résultats avec la séduction. Et l’idée de voir le beau Jack Taylor malmené -attirante pendant l’heure qui avait suivi sa relaxe de garde à vue- commençait à ne plus sembler sensée.

Brute numéro 5 était dans la pièce, adossé contre le miroir, face à Jack. Ce dernier semblait montrer des signes de réveil. Sa tête n’était plus aussi penchée, son corps était plus tendu… Catalina maltraitait sa lèvre inférieure, de plus en plus tourmentée.

Brute numéro 5 s’avança et retira brusquement le sac en toile qui était sur la tête de Jack.

L’organisation n’allait pas aimer si l’ex-Veuve Noire s’en mêlait…

Brute numéro 5 agrippa les cheveux de Jack pour lui tirer la tête en arrière.

L’ex-Veuve Noire quitta son poste et pénétra dans la cellule.

Le regard de la brute numéro 5 aurait pu faire trembler Catalina, mais elle y était habituée. D’un signe de tête, elle lui indiqua de sortir. Elle vira aussi les brutes numéros 1 et 2 d’un regard impérieux. Puis, quand la porte de la cellule cliqueta, indiquant qu’elle avait été verrouillée de l’extérieur, la brunette posa ses iris claires sur le « professeur d’anglais », essayant de ne pas s’attendrir en retrouvant les prunelles vairons qui meublaient ses souvenirs lors de cette unique nuit à l’hôtel.

« Hello, mon cher époux, susurre-t-elle en prenant place sur la chaise en face de lui. As-tu fait bon voyage ? »

Sa posture apparaît détendue. Adossée nonchalamment contre le dossier d’une chaise métallique du même type que celle sur laquelle il est lui-même assit, l’ex-Veuve Noire croise les jambes. Elle n’avait pas prévu de changer le plan de l’organisation, et ne s’est donc pas habillée en conséquence. Elle n’apparaît pas « interrogatrice professionnelle » avec sa petite robe noire bustier en dentelle. Ses escarpins, des Louboutin comme lors de leur rencontre à l’hôtel, tranchent avec le décor stérile de la cellule. Elle passe une main légère contre sa crinière -ramassée en une longue tresse ensuite remontée en chignon- s’assurant qu’aucune mèche ne s’en est encore échappée, et penche la tête sur le côté.

Derrière le miroir sans tain, elle se doute que brute numéro 5 observe attentivement, une ligne de communication ouverte avec son contact de l’organisation. Elle sait qu’elle est bonne pour une remontrance -au mieux, si elle tire de bonnes informations de Jack- et s’efforce de ne pas y penser tout de suite.

« Tu tenais vraiment à la cravate que j’ai emportée en souvenir, Jack ? Elle était élégante, j’en conviens. Mais le tissu n’était pas d’une qualité excessive. Elle ne valait certainement pas le prix de la boucle d’oreille que j’ai "oublié" sur la table de chevet. »

Comme pour accentuer la mention des boucles d'oreille, la lumière d'un des néons accrocha les araignées en diamant pendant à ses oreilles. La tête étant un diamant normal, étincelant, et le corps un diamant noir. Veuve Noire jusqu'au bout, non ?
« Modifié: dimanche 27 juin 2021, 11:55:07 par Catalina Taylor »
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2eab41 - Paroles de Catalina.

Jack Taylor

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 2 dimanche 27 juin 2021, 09:58:49

Lorsque Jack reprend ses esprits, ses paupières sont lourdes et une douleur lancinante lui vrille les tempes. Lorsqu’il s’efforce d’entrouvrir les yeux, la faible lumière tamisée qui lui parvient, de même que l’immobilité à laquelle ses poignets sont contraints lui confirment l’évidence : il a été fait prisonnier, et certainement pas par des amateurs. Les mouvements coordonnées et souples de ses agresseurs lui reviennent en mémoire. D'anciens militaires, probablement;  Habitués à travailler en équipe, indubitablement. Mais pour qui ? Quand même pas... Avec lenteur, il s’efforce de tester la résistance de ses liens sans trop bouger, mais réalise bien vite que c’est inutile, si bien qu’il relâche l’ensemble de ses muscles et s’astreint à une respiration lente et contrôlée. Tu as déjà été dans cette situation, tu sais quoi faire. Soudainement, les néons l’éblouissent et il grimace d’inconfort, plissant les yeux et détournant la tête pour échapper à la morsure de la lumière, mais on lui ramène brusquement la tête en arrière. Les dents serrées, il s’attend à une première gifle, qui ne vient pas.

Finalement on le lâche, et son menton retombe lourdement contre sa poitrine. Sommeil.

Le bruit régulier des talons sur le béton le tire de sa somnolence naissante, et il relève les yeux pour constater l’évidence. “Ma chère et tendre”, souffle-il du bout des lèvres, avec un sourire désolé. “Excellent. Néanmoins le service n’était pas tout à fait à mon goût je…” Sa bouche est pâteuse, ses lèvres anesthésiées, il bute sur certains mots, mais reprend tout de même.

“Je regrette ce cher Ian, il était si… Serviable.” 

Catalina est ravissante, et d’une élégance irréprochable, toute de noire vêtue. En dépit du critique de la situation, les yeux vairons de l’agent Taylor s’attardent sur les formes athlétiques, et pourtant voluptueuses de son amante, sur ce corps qu’il a embrassé, étreint, souillé avec délice. Mais cette Catalina-là est différente de la femme qu’il a possédée, aimée le temps d’une nuit. Elle est bien plus terrible. Son regard s’attarde sur ses boucles d’oreilles, et il sourit malgré lui.  Plus vénéneuse. Plutôt que de lui répondre, il choisit de lui poser une autre question.

“Mais qui es-tu donc, Catalina Taylor ?”

Il fait délicatement jouer les vertèbres de son cou sans les faire craquer. Il est déçu, un peu blessé, même s’il est certain qu’il n’a pas non plus joué franc jeu avec elle. “Oh ma grande, tu n’as pas idée…” Ou peut-être que si, en réalité. “Mais tu te doutes bien que je ne peux rien te dire, pas vrai ?” Jack n’est pas né de la dernière pluie. Catalina n’est pas là pour lui tenir compagnie, mais pour obtenir des informations. “J’ai gardé ta boucle d’oreille, elle est dans mon portefeuille, tu peux vérifier. J’ai hésité à la renvoyer à son propriétaire initial, mais finalement j’ai préféré conserver ce petit souvenir de toi.” A moitié vrai. Il aime ce que le bijou lui rappelle, mais il compte bien le restituer… Avec la seconde boucle. “Je suis désolé de la tournure des évènements mais… Je ne m'attendais pas à découvrir tous ces trucs sur toi, ma chère.” Il est totalement honnête, cette fois et plonge ses yeux vairon dans les belles iris bleutées de la veuve noire pour appuyer ses propos.

Derrière elle, il remarque la vitre sans teint, embrasse les environs d’un bref regard. Il n’a pas la moindre idée de l’endroit où il se trouve, ni ce que Catalina attend exactement de lui, si bien qu’il choisit de botter en touche, avec un sourire qu’il veut charmeur.

“Tu m’as beaucoup manqué.”

Ce qui est rigoureusement exact.






Catalina Taylor

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Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 3 dimanche 27 juin 2021, 12:51:47

Ian, répète-t-elle dans sa tête quand Jack le mentionne, avec un sourire attendri. Les souvenirs du jeune homme affluent, et la veuve a bien du mal à ne pas se laisser distraire. Parce qu’il n’y a pas que Ian, dans ces souvenirs, même s’il se suffirait à lui-même. Il y a aussi Jack, et ses mains contre sa peau. Sa bouche contre la sienne. Ses yeux si particuliers plongés dans les siens. Sa queue, aussi, qui la comblait férocement.

« Reprends-toi », s’admoneste-t-elle. Jack n’était pas là pour de fougueuses retrouvailles. Il était là parce qu’il l’avait faite recherchée dans tout le pays. Et pas que. Elle se souvient avoir croisé des officiers des forces de l’ordre aux aguets lors de son voyage. Elle ne doutait pas son passé avait été soigneusement passé au crible. Les questions qui lui ont été posées lors de la garde-à-vue étaient claires et précises. Trop précises.

Essayant de laisser sa distraction au placard, la brune se concentre sur les paroles de Jack, croisant les jambes. Elle se doute bien qu’il ne répondra pas aux questions sans un peu de persuasion. Il n’est, après tout, pas le professeur qu’il disait être. Il est quelque chose de plus. Un flic, probablement, selon l’organisation. Mais quelle agence ? De ce qu’elle a pu voir, à chaque fois qu’elle changeait de pays pour visiter les entreprises qu’elle possédait, ce n’était pas qu’une seule agence. Pour un travail de surveillance international comme ça, plusieurs services étaient sans doute de mèche.

L’ancienne Veuve Noire lâche un petit rire amusé quand il parle à son tour de la boucle d’oreille. Plus encore, quand il avoue ne pas s’être attendu à ce que ses recherches lui avaient appris sur elle. Elle non plus ne s’attendait pas à ce qu’il apprenne autant sur elle. Pas sur son passé, en tout cas. L’organisation avait admis, la veille, que plusieurs alarmes les avaient avertis que quelqu’un creusait sur les dossiers de ses époux tragiquement décédés. Plus exactement, sur leur possessions.

« Oh, sweetie… Tu m’as aussi manqué. J’ai souvent repensé à cette nuit, lors de mon voyage. Surtout lorsque je rentrais à ma chambre d’hôtel le soir, et qu’un groom me montait le dîner. Aucun n’était à la hauteur de Ian. Elle sourit, et décroise les jambes. Et, à ma grande déception, il n’y a eu aucun tendre époux pour me tenir compagnie la nuit. »

Elle se relève doucement pour s’approcher du prisonnier, sa main droite effleurant la joue gauche de Jack avec une certaine affection, avant qu’elle ne se penche, cherchant ledit portefeuille. Ses lèvres sont proches de la mâchoire de l’homme, alors que ses mains palpent le torse dans leur recherche, et elle ne résiste pas à la tentation de les laisser déposer un baiser léger avant de se redresser, une fois sa fouille achevée avec succès. Les brutes l’ont désarmé plus tôt, mais n’ont pas touché au reste.

Catalina ne tarde pas à trouver la boucle d’oreille, et la prend entre le pouce et l’index, ravie de constater qu’il l’a en effet gardée.

« J’aurais aimé te dire que j’ai gardé ta cravate aussi précieusement mais… On me l’a volée, hélas. Avec une valise pleine de vêtements. Je doute que ça ait été la cible prioritaire, étant donné que la valise contenant bijoux et papiers était exactement la même. Elle rit doucement et ajoute : Les cambrioleurs de nos jours, il faut tout leur apprendre, mh ? »

Ses doigts gardent la boucle d’oreille un peu plus longtemps, avant qu’elle ne la glisse à nouveau dans le portefeuille. Un cadeau est un cadeau, après tout. Cependant, elle ne résiste pas à l’envie de jeter un coup d’œil aux cartes contenues dans les autres pochettes. Même si Jack n’est pas le professeur d’anglais qu’il avait dit être, elle doute de trouver quoique ce soit qui la mène à sa véritable identité.

« Je suis aussi navrée de te dire que, si tu te lasse de mon petit présent, le collectionneur à qui appartenait cette boucle est malheureusement décédé. Sa fille serait ravie de dire que j’ai ensuite volé toute cette collection… Mais elle est simplement jalouse de ne pas en avoir été la bénéficiaire, à la lecture du testament, souffle-t-elle, prenant un risque en avouant ce détail. Elle n’avait, après tout, pas épousé le riche britannique sous son vrai nom. Il serait cruel de lui envoyer cette boucle en rappel de ce qu’elle n’a pas eu, tu n’es pas d’accord ? »

Elle referme le portefeuille, et le pose sur la chaise vide face à Jack, avant de s’approcher à nouveau. Ses mains se posent sur les épaules masculines alors qu’elle se positionne derrière la chaise, et sa poitrine repose contre la nuque de Jack quand elle se penche pour venir mordiller un lobe d’oreille, malicieuse.

« Je devrais te laisser te faire interroger par ces messieurs qui t’ont si gentiment amené ici, susurre-t-elle. Mais je n’aimerais pas qu’ils t’abîment, dans leur enthousiasme pour te faire cracher le morceau. Elle donne un petit coup de langue taquin contre l’oreille. Il va me falloir découvrir exactement ce que tu as appris, cela dit. Et qui est au courant. Je ne voudrais pas passer le reste de ma retraite en fugitive, ni ne mettre mon ancien employeur en danger, tu comprends, mh ? »

Ses mains, qui s’étaient contentées de rester sagement poser sur les épaules jusque-là, se resserrent un peu plus contre lui, alors qu’elle exhale l’un de ces petits soupirs lascifs dont elle a le secret. Un qu’elle a utilisé lors de la nuit à l’hôtel, pressée entre Jack et Ian, enivrée par leur présence, par la sensation d’être complète entre les deux.

« Tout se passerait admirablement bien si tu étais coopératif, darling, suggère-t-elle en se redressant, laissant ses doigts traîner sur les épaules du prisonnier en revenant face à lui. Je doute que ce soit aussi facile, cependant, ais-je tort ? »

Son regard se plonge dans le sien, l’incitant à se montrer arrangeant, promettant de nombreux plaisirs en récompense. Puis il se durcit, le bleu clair devenant de glace, déterminé à trouver le moyen de lui faire avouer ce qu’il sait.
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2eab41 - Paroles de Catalina.

Jack Taylor

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 4 lundi 28 juin 2021, 11:42:53

Une ombre passe sur le visage de la jolie brune et Jack sent qu’il est parvenu à toucher un point sensible. Il bande de nouveau ses muscles volumineux, sans trop chercher à le dissimuler, cette fois-ci, pour s'apercevoir qu’il est bien trop solidement entravé pour espérer se libérer seul, et laisse échapper un long soupir de dépit. Catalina s’est redressée et le regard de l’agent Taylor remonte le long de ses chevilles jusqu’à son superbe fessier bombé.

“Je suis ravi de constater que je ne suis pas le seul à avoir gardé un souvenir impérissable de notre rencontre, ma chérie.”

La familiarité de leur échange contraste singulièrement avec leurs positions respectives et Jack ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire bref. Aujourd’hui comme hier, le contact de ses doigts sur sa peau l’électrise et il soupire lorsque son index caresse sa joue mal rasée, grogne lorsque ses mains s’introduisent sous sa veste pour extirper son portefeuille de sa poche poitrine. Lorsque ses lèvres effleurent sa joue, il frissonne, résistant à l’impulsion subite de l’embrasser sauvagement. Un léger sourire flotte sur ses lèvres lorsqu’il observe la jolie veuve en inspecter le contenu. A l’exception du bijou et comme on pouvait s’y attendre, rien de particulier. Un peu de liquide, un passeport, un titre de transport, deux cartes de crédit au nom de son identité du moment. Taylor n’est pas son véritable nom, évidemment. Son patronyme réel Miller est tout aussi courant, et à vrai dire il n'a presque plus aucune importance pour lui depuis des années.

“Je ne t’ai pas menti sur mon prénom, si tu te poses la question. Comme il est très courant, il arrive que je le conserve. C’est le cas en ce moment.”

Inutile de continuer à prétendre qu’il n’est qu’un studieux professeur d’anglais expatrié, désormais. Il fronce cependant les sourcils à la tirade suivante de son amante, intrigué par la nonchalance avec laquelle elle lui avoue - à demi-mot, certes, l’un de ses méfaits. “J’imagine qu’il est décédé de mort naturelle, n’est-ce pas ?” Probablement pas. Jack n’est pas un enfant de cœur, mais ce qu’il achève de découvrir sur son amante le laisse pantois et frustré d’avoir ainsi été mystifié. “Effectivement, je m’en voudrais de remuer des souvenirs difficiles, je pense que je vais la conserver pour le moment.” Drapeau blanc. Il sourit de nouveau à sa geôlière, afin de vérifier si le message est bien reçu de son côté. Ses yeux vairons glissent sur ses lèvres entrouvertes. Il se souviens de sa salive, de sa langue joueuse autour de ses doigts, sur son gland gorgé d'envie.

Catalina se déplace de nouveau, mais cette fois pour le contourner. Ses mains manucurées glissent sur sur le tissu de son blazer, alors qu’il s’astreint à regarder droit devant lui, conscient qu’elle essaye de le déstabiliser. Lorsqu’il sent la chaleur familière de sa poitrine contre sa nuque, il soupire, les yeux mi-clos. Une douce chaleur irradie lentement de son bas-ventre. Le souffle de la brunette contre son oreille, la morsure joueuse de ses petites dents...Puis une menace. “Ce serait vraiment… Dommage en effet. Ils gâcheraient nos belles retrouvailles.” Pourtant il sait que s’il s’obstine - ce qui est inévitable - il n’y coupera probablement pas.

L’étreinte de la veuve noir se resserre. “Hélas ma chère, il y a bien peu de choses que je peux te révéler, en comparaison de celles que je dois nécessairement te cacher.” Lorsqu’elle se détache, il soutient son regard, inflexible. En réalité, il est prêt à coopérer, mais il a besoin de connaître son jeu et… Ce qu’elle compte faire de lui dans un cas comme dans l’autre. Prudent, il se met néanmoins à table, choisissant soigneusement ses mots pour ne lui donner, en réalité, que des éléments dont elle dispose déjà.

“Je travaille pour le gouvernement américain. Sans me douter de ce que j’allais découvrir j’ai sollicité quelques… Contacts pour te retrouver rapidement. Ce faisant, certaines informations surprenantes sont remontées. Le reste, tu le connais. Les gars ont fait un peu trop de zèle.” Il scrute son visage, à la recherche d’une ecchymose, d’un bleu. “Au moins, ils n’ont pas été trop désagréables avec toi hm ? Même si je sais que tu aimes être un peu bousculée...” Le souvenir vivace de sa queue, emprisonnée dans son cul, de son nez fourré dans sa crinière brune suffit à réveiller son sexe endormi, ce qui inévitablement, est difficilement dissimulable dans la position où il se trouve.
« Modifié: lundi 28 juin 2021, 11:48:24 par Jack Taylor »

Catalina Taylor

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Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 5 lundi 28 juin 2021, 19:13:37

Derrière le miroir sans tain, la brute numéro 5 observe attentivement le petit jeu de la Veuve Noire. Le téléphone à côté de lui transmet d’autres informations. L’interrogatoire est transmis à l’une des planques de l’organisation par une petite caméra dissimulée dans la porte blindée.

« Qu’en pensez-vous, Five ? Demande une voix basse sortant du haut-parleur. Est-il susceptible de répondre à nos interrogations ? »

Le colosse hausse les épaules. Il y a une caméra aussi dans la petite pièce utilisée pour observer. Five n’est qu’un pseudonyme. Il le porte depuis pas mal d’année déjà.

« Attendons de voir sur que Noire pourra lui soutirer. Elle n’est pas interrogatrice, mais ses… méthodes… ont fait leur preuves sur les hommes. Il a déjà goûté à ses charmes. Il est possible qu’il y cède à nouveau. »

A côté de lui, One, Two, Three et Four ricanent légèrement. Noire -une partie du surnom de Catalina dans l’organisation- a été recrutée en partie pour son physique, et l’usage qu’elle en faisait. Pour son intelligence, et son appât du gain aussi. Ainsi que son absence de remords quand on lui présentait une raison valable pour éliminer une cible. Ce n’est pas la première fois qu’ils assistent à son petit jeu de séduction. Avant qu’elle ne soit baptisée Veuve Noire, ils avaient tous hésité avec Succube.



Le regard de la veuve redevient clair, taquin, alors que Jack commence à parler. Rien qui ne l’étonne -enfin, depuis sa garde-à-vue, en tout cas- mais plutôt la confirmation de ce qu’elle pensait. Elle était certaine que l’organisation adorerait savoir pour quelle agence travaillait l’homme, mais ce n’était pas le plus important pour elle. Ses fausses personnalités, lorsqu’elle épousait une cible, avait été soigneusement choisie pour n’avoir aucun lien avec sa véritable identité. Les mouvements d’argent et de titres de propriété étaient nombreux, destinés à embrouiller le premier venu. Mais pas assez tortueux pour perdre un agent du gouvernement. La brune se promit d’avoir un entretien avec son contact dans les dirigeants de l’organisation pour pallier cela.

Elle reste cependant intriguée par la raison pour laquelle il voulait la contacter rapidement. Il ne semblait pas s’être douté de son passé, lors de leur nuit à l’hôtel. Pas qu’ils aient beaucoup échangés sur leurs vies respectives, cela dit. Selon son texto, elle avait quelque chose qui lui appartenait. Avait-il un attachement particulier à la cravate qu’elle lui avait dérobé au petit matin ? Ou n’était-ce qu’une raison bidon ? Voulait-il simplement la revoir ? Ou bien pensait-il qu’elle avait oublié sa boucle d’oreille par accident ?

Catalina eut un petit pincement au cœur en songeant à ce dernier item. Elle l’avait emportée avec elle pour sa tournée de voyages d’affaire, appréciant les images qui dansaient dans son esprit quand elle posait les yeux dessus après une longue journée de réunions. Quand elle s’était fait dérober la valise qui contenait ses vêtements -et la fameuse cravate- elle avait fait appel aux services de ses anciens employeurs pour essayer de retrouver les malfaiteurs. Hélas, le temps que leurs enquêteurs se mettent sur l’affaire, les traces étaient déjà froides.

La jeune femme sort de ses pensées pour sourire doucement à Jack.

« Ils ont été très respectueux, s’amuse-t-elle. Même si leurs questions étaient un peu trop invasives à mon goût. »

Elle reprend place sur la chaise, croisant de nouveau les jambes, ses prunelles ne se lassant pas d’apprécier la vision de l’homme face à elle. En temps normal, rien que de le voir suffirait à la mettre en condition pour de petits jeux entre adultes consentants. Mais qu’il soit attaché, incapable de se défaire de ses liens… A sa merci… Elle en frissonna imperceptiblement.

Se raclant légèrement la gorge pour reprendre contenance, et chasser les fantasmes loin d’être chastes qui lui traversaient l’esprit, la veuve remonta son regard jusqu’aux yeux de son amant.

« S’il ne tenait qu’à moi, je me contenterais d’une promesse de ne pas chercher à en savoir plus sur mon passé. Mais mes anciens employeurs, hélas, ne voient pas les investigations menées à mon sujet d’un bon œil. Que tu sois d’une agence gouvernementale américaine, quelle qu’elle soit, les inquiètes, vois-tu. Quoique le terme est peu être un peu fort. Son pied dans le vide se tend légèrement pour caresser la jambe de l’homme du bout d’un talon aiguille. Qu’elle est la véritable raison pour laquelle tu me cherchais, mon cher époux ? La cravate, ou autre chose ? Elle se mord légèrement la lèvre, réfléchissant rapidement, et ajoute : Et tu as des... exigences... en échange de ta coopération ? »

L’ancienne tueuse à gage faisait de son mieux pour éviter de diriger son regard vers le renflement de l’entrejambe de Jack, ayant déjà assez de mal à ne pas se focaliser sur la chaleur née de la réalisation qu’il était impuissant face à elle ainsi attaché. Qu’ils étaient seuls dans la pièce. Que cinq anciens soldats bien bâtis n’étaient qu’à quelques pas, prêts à intervenir sur son ordre.



« Je crains que Noire ne se laisse encore distraire, murmure Two, les bras croisés dans le dos, en observant au travers de la vitre. »

Five et les autres ne semblent pas plus perturbés que cela. A l’autre bout du fil, il n’y a pas non plus de réactions à la suite de cette sortie.

« Si dans dix minutes, Noire n’a pas plus d’infos, Five et Three se chargent de muscler un peu l’interrogatoire. »
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2eab41 - Paroles de Catalina.

Jack Taylor

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 6 mercredi 30 juin 2021, 11:06:17

Ce qu’il se passe dans les coulisses, Jack n’en a pas la moindre idée. Les circonstances sont néanmoins éloquentes ; s’il est pieds et poings liées dans une salle d’interrogatoire et pas en train de deviser sur un banc du parc avec l’adorable brunette, c’est que Catalina aussi, fait partie d’une organisation qui la dépasse et que de toute évidence, il ne s’agit pas d’une agence gouvernementale. En le faisant capturer, elle lui en fait donné une information nouvelle d’une importance capitale. Jack lève les yeux vers son amante, sourcils froncés. Est-ce qu’elle le sait ? Peut-être pas. Il se racle la gorge. Peut-être même que Catalina surestime les informations dont il dispose. Après tout elle - ou ses employeurs - ont toujours effacé ses traces avec une précision chirurgicale. Contre elle, la CIA n’a pour le moment qu’un - gros - faisceaux d’indice, mais strictement aucune preuve, raison pour laquelle ce n’est pas elle qui croupit en cellule en ce moment même. Quelle est sa position dans l’organisation qu’elle évoque ? Quelle est sa marge de manœuvre ? Deux inconnues. La manière dont elle a utilisé et renvoyé les hommes de mains qui l’accompagnent indiquent qu’elle n’est pas à la base de la chaîne alimentaire, mais il juge également peu probable qu’elle soit au sommet.

“S’il n’y a que ça qui a été invasif…” Cabotin, le sourire de Jack ne quitte pas ses lèvres entrouvertes. Imaginer Catalina nue et attachée au milieu d’une cellule et entourée des chibres tendus d’une demi-douzaine d'agents en costume n’est pas désagréable. “C’est bien dommage.” Nouveau frisson d’envie, de rage et de violence contenue. Il soupire, s’efforce de se calmer et d’ignorer les palpitations anarchiques de son gros chibre emprisonné.

Heureusement - ou non, la conversation dévie de nouveau.

Il hoche silencieusement la tête. “Je ne suis pas assez important pour faire… Lever les différentes investigations qui te concernent, ma chérie. Néanmoins…” Il reprend son souffle, reprend d’une voix plus lente en pesant soigneusement chacun de ses mots. “Pour l’instant, il s’agit d’initiatives isolées et de services rendus. La seule personne à avoir croisé les différentes informations te concernant se trouve devant toi.” Il lui sourit de nouveau. Inutile de lui préciser que s’il lui arrive quelque chose, il risque de ne plus être bien longtemps la seule personne au courant des activités et de l’identité de la veuve noire; de toute évidence Catalina est une habituée de ce type de rapport de force.

“La cravate, bien sûr. Elle est importante. Mais tu n’as pas besoin de savoir pourquoi.” Il n’en dira pas davantage. “Et ton adorable petit cul, évidemment. Il est si… confortable” Le regard en biais de la veuve ne lui a pas échappé. Lorsque la pointe de son talon effleure son mollet, il hausse un sourcil amusé, avant de poursuivre. “En échange de mon silence hm ? Un tas. Mais je ne sais pas si les petits indiscrets qui nous écoutent sont prêts à toutes les entendre, je m’en voudrais de les choquer…”

Dans cet étrange interrogatoire, Catalina n’est pas la seule à pouvoir utiliser ses charmes pour obtenir des informations. A la manière dont elle le regarde, le dévore parfois des yeux, l’agent Taylor sait que cette chaude nuit de juillet est toute aussi mémorable pour la jeune femme que pour lui-même. Il plonge de nouveau son regard vairon dans ses beaux yeux bleus, pour lui communiquer la puissance de son désir, sa volonté de la ravager plus fort, bien plus fort que la dernière fois.

“Je veux que tu te lèves, que tu te mettes à genoux et que tu viennes sucer ma grosse queue.” Sa voix est rauque, un peu étouffée, mais il détache soigneusement chacune des syllabes qu’il prononce sans la quitter des yeux. “Je veux que tu me détaches, et je veux t’enculer sur cette chaise comme la dernière des catins.” Les muscles de son visage et de son torse se contractent. “Je veux souiller ta jolie petite gueule, ruiner ton maquillage et gicler sur ta robe hors de prix.” Puis il s’apaise, soupire longuement.

“Entre autres. Éventuellement aussi rester en vie, si c’est possible, ma chère et tendre.”

Catalina Taylor

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Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 7 mercredi 30 juin 2021, 22:24:04

« Du nouveau sur le vol de sa valise ? Demande la voix à l’autre bout du fil. »

Two et Four s’observe un instant, avant que le dernier ne prenne la parole.

« Rien, monsieur. L’équipe n’a pas poursuivi l’enquête après avoir réalisé qu’il y avait peu de chance de retrouver le coupable. Le Four Season Hotel George V est très fréquenté, notamment en ce qui concerne le personnel. Ils n’ont pas vu la nécessité de chercher une aiguille dans une botte de foin. Ce n’était que des vêtements, à l’époque, après tout. »

Des imprécations se font entendre sur la ligne, et certains employés vont certainement se faire remonter les bretelles. L’organisation est tout à coup très intéressée par ce que représente cette cravate. Les cinq anciens militaires font comme s’ils n’avaient rien entendu, et continuent de surveiller l’interrogatoire. Two ricane en entendant les exigences du prisonnier, mais le camoufle vite dans une petite toux. De l’autre côté du téléphone, seule la fin a été entendu.

« Rappelez s’il y a du nouveau, je vais vérifier que personne n’a en effet toutes les infos, peut-on entendre, avant qu’un clic ne signale la fin de l’appel. »



De son côté, Catalina doit réfréner les battements de son cœur qui s’emballe. Une vague de chaleur a parcourt, de la tête aux pieds, en commençant au creux de ses reins. Les paroles de son amant enflamment son imagination. Le ton de sa voix lui donne envie de laisser libre court à ses désirs. Son regard l’émoustille, de même que l’expression qu’il arbore. La puissance de l’homme, restreint par liens d’acier, manque de la faire chavirer.

Et puis elle sourit, prédatrice. Ses jambes se décroisent avant qu’elle ne se lève, avec une lenteur calculée aussi bien pour faire monter la température que pour se laisser le temps de raffermir sa volonté. Si elle s’était écoutée, elle aurait probablement cédé. Mais d’autres idées, tout aussi alléchantes, envahissent son esprit.

« No, no, no, darling, susurre-t-elle. Enfin, si, il y a sûrement moyen que tu conserves ta vie. Mais pour le reste… Ça peut attendre. »

Elle se penche vers lui, posant ses mains contre ses genoux, et rapprochant ses lèvres de celles de l’homme.

« Même si elles sont… tout à fait raisonnables, continue-t-elle un ton plus bas, séductrice, j’ai d’autres idées pour l’instant. Il faut que je sois certaine, après tout, que tu ne me baratine pas, en affirmant être le seul à avoir toutes les informations… »

Elle sourit, effleure à peine les lèvres de l’agent Taylor avec les siennes, avant d’ajouter quelques mots.

« Et pour cela, il me faudrait libérer toute cette chair maltraitée ici, souffle-t-elle en venant agripper son entrejambe d’une main ferme mais attentionnée. Malheureusement, je ne peux pas prendre le risque de te détacher pour l’instant. Mais on fera avec. »

Et la séductrice se met à l’œuvre, plutôt aisément. On sent une certaine expérience, dans l’action de baisser le pantalon d’un homme attaché. Elle manœuvre trop habilement pour ne pas l’avoir déjà fait quelques fois. Ses caresses contre l’épaisse protubérance qu’elle libère sont tour à tour douce et légère, ou appuyée, ferme et sans hésitations.

Quand son premier objectif est atteint, quand le pantalon est abaissé jusqu’à mi-cuisse, l’ancienne tueuse à gage vient mordiller la lèvre inférieure de Jack, l’air joueuse, tandis que sa main droite s’enroule autour de l’érection. Dos au miroir sans tain, elle cache l’action à la vue des spectateurs. Mais son charmant prisonnier, s’il jette un œil, peut admirer la croupe tendue de la veuve. Remontant ses lèvres contre l’oreille de l’agent gouvernemental, elle murmure quelques mots.

« J’ai appris, vois-tu, mon tendre époux, que 99% des candidats à mon expérimentation ne peuvent me mentir lorsque leur esprit est focalisé sur moi. Et quand leur attention est divisée entre moi, et les stimulations que je leur offre, il est plutôt aisé de discerner le vrai du faux. »

Sa main se resserre autour du chibre libéré, coulissant lentement de haut en bas et inversement.

« Je ne doute absolument pas que ça te plaise, mon amour, conclut-elle en augmentant le rythme un instant, avant de l’apaiser juste après. »

La jolie brune s’amuse ainsi un moment, laissant ses doigts s’égarer parfois plus bas cajolant la peau douce des bourses. Ou plus loin encore, quand un majeur se sent aventureux. Elle s’assure toutefois qu’il ne se laisse pas emporter par l’euphorie du moment, arrêtant tout mouvement quand elle le sent prêt à se rendre. Et lorsqu’elle est certaine d’avoir la pleine et entière attention de l’homme, ses lèvres chuchotent ses questions à nouveau, cherchant la confirmation que Jack est le seul à pouvoir relier les points.

Mais à ce petit jeu, elle est bien plus forte lorsqu’elle n’est pas impliquée… Emotionnellement. Une seule nuit avec l’homme, et la veuve éprouve des difficultés à le « torturer » sans se laisser prendre au jeu. Son souffle qui flanche parfois contre l’oreille de Jack est une bonne indication. Sa voix basse, chargée de désir en est une autre. Ou encore la façon dont la pointe de ses seins est visible sous la robe, preuve d’une absence de soutien-gorge.
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Jack Taylor

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 8 jeudi 01 juillet 2021, 18:21:25

Même à la merci de Catalina, Jack sent qu’il a encore du pouvoir sur elle et, il faut bien l’avouer, ça flatte son ego. Et ça l’excite. Toutefois son joli roseau plie, mais ne rompt pas. Il aime aussi qu’elle soit capable de lui résister en dépit du désir qui brûle dans ses jolis yeux bleus. Elle se redresse de nouveau. Son regard à lui, glisse sur ses jambes interminables, accroche son entrejambe que cette maudite jupe lui dissimule, remonte la dentelle ouvragée de sa jupe pour se perdre dans son décolleté. L’envie de saisir, de malaxer ses seins, de martyriser ses tétons est presque douloureuse, lancinante. 

« Tu sais bien que la patience n’est pas ma qualité première, ma chérie », rétorque-il, faussement peiné. Pourtant, les mans de la brunette glissent sur ses genoux, puis sur ses cuisses, son visage se reproche inexorablement du sien. Son souffle est frais, ses lèvres appétissantes. « Je n’oserais jamais te mentir. » Il lui répond, ses lèvres à quelques millimètres des siennes.  « Je suis… Putain. » Sans préambule, les doigts fuselés de la jolie veuve se sont refermés sur sa grosse queue. Taylor se cambre, se cabre presque, il grogne, comme l’animal entravé qu’il est. « Sors, sors-la, ma chérie. » Il voulait énoncer un ordre, c’est presque une supplique qu’il lui adresse. Il en oublie presque la situation catastrophique, la demi-douzaine de regards braqués sur eux en ce moment-même. Jouant de son bassin, il aide son amante à les débarrasser de son jean, puis de son boxer. Les mains expertes de Catalina libèrent le gros chibre veineux, qui jaillit d’entre ses cuisses musclées. Le gland violacé est déjà luisant de foutre tiède. Son propriétaire, en nage, s’efforce de maîtriser les battements irréguliers de son cœur.   

« Curieuse méthode d’interrogatoire », lance-il, goguenard. Cette fois, lorsqu’elle s’approche pour mordiller sa lippe, Jack ne laisse pas passer sa chance. Il écrase ses lèvres contre les siennes, glissant sa langue avide à la rencontre de la sienne, pendant que la sulfureuse brunette le branle. « Serre fort, catin », il grogne, il s'enhardit, cet exigeant prisonnier. Dans la petite main de sa geôlière, la grosse trique se contracte, suinte. La semence tiède qui s’échappe de son méat s’insinue entre ses doigts serrés. Perturbé, il l’est. Serait-il néanmoins capable de lui mentir ? Il n’en est pas certain, elle fait ça si bien. Un râle lui échappe lorsque sa prise se raffermit, que la cadence s’accélère…. Avant de ralentir. Il a un rictus amusé. La sale petite chienne. 

« Pose. Pose tes questions, ma puce. » 

Et la diabolique brune de l’explorer, de caresser ses bourses pleines, son scrotum, effleurant jusqu’à la corolle plissée de son anus, ce qui le fait soupirer d’aise. Et il lui jure, lui promet, sa voix grave entrecoupés de soupirs que oui, il est bien le seul à disposer du faisceau d’indice la concernant. Qu’il ne lui veut aucun mal, ça non… Juste qu’elle le fasse gicler bien fort. Mais la diablesse est observatrice ; lorsqu’elle voit son visage se figer, ses muscles se contracter, elle apaise la pression de ses doigts, les mouvements de son poignet. Comme il la déteste. Il le lui fera payer, s'il s'en sort en un seul morceau. 

« T’en as envie. De la sentir en toi. Bien au fond de ton cul mh ? Regarde comme… Comme elle est bien dure. »

Le constat est évident. Jack a presque le nez dans son corsage, il voit ses les tétons érigés de ses seins diaphanes frotter contre le tissu de sa robe, il sent son souffle tiède contre son torse. Sa voix a des ratés. Il sourit, s’efforce de renverser un tant soi-peu la situation à son avantage. Parce qu’il n’a plus grand-chose à lui dire, tout d’abord, mais aussi parce qu’il veut la faire fléchir, céder. Et qu’il veut jouir. « Ton doigt. Tu peux le mettre, si tu veux. »  Il n’a pas seulement d’intention de repartir avec sa vie, non, il veut bien plus, il veut être délivré. Et la souiller de son foutre, par la même occasion.

Catalina Taylor

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Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 9 vendredi 02 juillet 2021, 23:30:45

La sensation de tenir la vie (ou plus exactement le vit) d’un homme entre ses doigts, Catalina ne s’en lasse pas. Elle se régale des sons qu’elle peut tirer de Jack, de ses grognements, de sa voix qui lui délivre les réponses espérées et de l’expression frustrée qu’il arbore lorsqu’elle ralentit son rythme. Elle se nourrit de son odeur, de ses mots doux et moins doux, de la vie qu’elle ressent pulser contre sa paume, de ses promesses de sincérité et de ses désirs exprimés sans complexes.

Sans qu’elle ne s’en soit rendue compte, la porte de la cellule s’est ouverte, puis refermée. Five s’est glissé sans un bruit, aussi discret qu’il est costaud, et s’est posté contre le mur, dans le dos du prisonnier. Il étudie chaque parole, comparant les résultats de cette séance d’interrogation avec les quelques autres dont il a été témoin. Il note que la veuve s’en tient à vérifier les informations déjà reçues, et ne pose pas de questions fâcheuses. Comme cette cravate qu’elle a accidentellement subtilisé en ne pensant emporter qu’un petit souvenir d’une nuit torride. Il ne peut s’empêcher non plus de comparer les réactions de l’agent Taylor aux siennes, lorsqu’il avait accepté de servir de cobaye pour cette méthode peu conventionnelle d’interrogatoire.

Ses prunelles assombries fixées sur Jack, Catalina ne reste « professionnelle » que par miracle. Son corps brûle du désir que lui insuffle l’homme attaché. Son esprit est perturbé par les souvenirs de leur nuit passée, et de ce que la suivante pourrait apporter. Ses mains profitent de sa chaleur, de sa rigidité, et se laissent presque emporter par moment, avant qu’elle ne réfrène son ardeur, ne laissant pas l’opportunité à son prisonnier de se laisser aller à la délivrance. D’une voix rendue presque inaudible par le désir qui la taraude, l’ancienne tueuse se moque doucement.

« Pas si vite, my love, souffle-t-elle contre ses lèvres. Laisse-moi profiter encore un peu de ta position de faiblesse, se moque-t-elle gentiment. »

Le souvenir du baiser partagé peu avant réchauffe encore ses lèvres et ses reins. Elle lui sourit, et s’agenouille entre ses cuisses, lui offrant une aussi bonne vue sur son corsage que précédemment. Mais avec le bénéfice d’avoir ses lèvres plus près de l’érection qui déborde de sa main. Elle ne perd pas de temps, et ses lèvres s’arrondissent autour du gland, l’aspirant implacablement en nettoyant ce qui a déjà suinté sous le traitement qu’elle lui a fait subir.

« Et cette fameuse cravate, intervient Five dans le dos de Jack juste au moment où la veuve penchait la tête un peu plus pour accueillir le sexe tendu jusqu’au fond de sa gorge. Quel intérêt représente-t-elle pour le gouvernement américain ? Une formule scientifique secrète incluse dans les broderies ? Un fil imprégné d’un sérum de vérité expérimental ? Une puce cousue dedans contenant des informations compromettantes sur les services d’espionnages américains ? Les coordonnées d’une zone d’expérimentation secrète sur les mutants en filigrane sur le revers ? »

L’ex-Veuve Noire manque de sursauter au ton inquisiteur de Five, et déglutit par réflexe, comprimant le gland juste après le passage de la glotte. Elle se reprend vite, cependant, et redresse la tête avec une lenteur exagérée. Officiellement, pour faire durer le plaisir. Officieusement, pour profiter un peu plus du léger goût salé, un peu amer, qui subsiste contre sa langue.

Donnant un petit instant à Jack pour se remettre s’il a été surpris par l’intervention de l’ancien militaire, la brune le reprend bien vite entre ses lèvres ensuite, ses mains se glissant en-dessous pour enserrer les bourses, et pour continuer son exploration plus loin. Cette fois, son majeur progresse au-delà de l’anneau serré et s’introduit avec douceur. Pour l’occasion, la brune relève les yeux en relâchant l’érection, observant les réactions de Jack, de Five, et permettant à son corps d’arrêter de surchauffer à la simple pensée de cette épaisse masse de chair qui la ravagerait sans relâche.

« Five, souffle-t-elle, réprobatrice. C’est incroyablement rude de s’infiltrer ainsi dans une conversation sans y avoir été invité. »

Elle ne dit rien sur la question posée, mais le message est passé. Elle n’apprécie que moyennement l’interruption. L’ancien militaire -les cheveux toujours courts, la posture rigide, les traits sévères- toise la veuve, toujours agenouillée, et Jack toujours attaché mais avec le pantalon rendu à mi-cuisse et le sexe à l’air. Il ne donne pas l’impression d’être repentant, ni celle d’être venu prendre en charge l’interrogation. Il a tout misé sur la surprise pour lire les réactions physiques de l’agent Taylor plutôt que d’écouter les réponses, s’il y en a.

Après un instant de silence, il hausse les épaules, et se dirige vers la porte.

« Le chef aimerait un moyen de pression pour garder les informations recueillies par les différentes agences… Séparées. Tu peux profiter de ton jouet ce soir, mais si rien n’est trouvé, tu devras lui dire adieu, Noire, ajoute-t-il avant de sortir. »

La veuve se renfrogne légèrement. D’un côté, ça veut dire que les cinq hommes qui l’accompagnaient dans cet entrepôt avait délaisser la surveillance de « l’interrogatoire ». De l’autre, ça voulait dire que l’organisation cherchait de quoi faire chanter Jack si jamais il lui venait à l’idée de diffuser le lien qui existait entre Catalina et les morts suspectes de ses différents époux.

« Où en étions-nous, déjà ? Reprend la brune, comme si de rien n’était, après quelques instants. Ah oui ! »

Et comme dans une tentative désespérée de profiter au maximum, elle se jette de nouveau sur son objectif, venant sucer, aspirer, mordiller le sexe entre ses lèvres. Son majeur joue, entre et ressort, taquine et explore, mais la sensuelle tueuse à la retraite s’arrête toujours quand elle sent que l’homme est proche de l’orgasme. Elle le torture, et se fait violence pour ne pas céder et le détacher alors que son esprit est rempli de scène où il la défonce tout à fait délicieusement.

Avec un sourire carnassier, elle se lève pour changer d’angle d’attaque. Ses lèvres viennent s’écraser contre celles de l’homme, ses mains emprisonnant sa nuque pendant que ses cuisses se glissent de part et d’autre de sa taille. Elle prend place avec une lenteur exagérée, sa robe se retroussant sur ses cuisses, toujours plus haut, confirmant l’absence totale de sous-vêtements. Et l’effet non-négligeable que son petit jeu a aussi sur elle.

« Crois-tu être… Mmmh… Assez fort pour résister ? Pour ne pas te laisser aller à la seconde où… La jeune femme frotte son entrejambe trempée contre la raideur mâle entre ses cuisses, l’humidifiant avec un peu plus que de la salive, et mime un coup de rein tout en laissant le gland glisser contre ses lèvres intimes sans jamais les pénétrer. Où je te prendrais en moi ? »

Elle gémit en se mordant la lèvre, la tête qui se rejette en arrière alors qu’elle mime un va-et-vient, frottant sa perle gonflée contre la queue massive de son amant.

« Je t’interdis de jouir, mon tendre époux, ordonne-t-elle. »

D’un mouvement de bassin, elle s’empale soudain, espérant surprendre Jack en choisissant de mettre à l’épreuve son cul, mentionné plus tôt. Elle frissonne, agrippant plus fort la nuque de l’homme tandis qu’elle se retrouve à califourchon sur lui, empalée jusqu’à la garde. Son corps, presque comme un réflexe, se contracte, rendant probablement la tâche, de réfréner un orgasme, plus ardue.
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2eab41 - Paroles de Catalina.

Jack Taylor

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Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 10 dimanche 11 juillet 2021, 11:42:50

Les yeux mi-clos, le regard trouble et le souffle court, l’agent Taylor n’a pas non plus fait honneur à sa réputation. Trop concentrée sur l’exquise sensation d’avoir sa grosse queue cajolée par la dangereuse Catalina, il ne prête pas attention au colosse qui prend place dans son dos. Malgré lui, il remue nerveusement sur sa chaise, serre et déplie ses doigts, frustré de ne point pouvoir les glisser dans le cheveux de jais de son amante, sur sa gorge diaphane. Il grogne bien sûr, ponctue ses soupirs de petite chienne, ou d’autres branle-moi fort murmurés d’une voix enrouée par le désir. A plusieurs reprises, le poignet de la brunette s’enhardit, l’amène au bord de la jouissance, mais sans jamais la lui accorder. Il la déteste, autant qu’il l’adore.

“Profite-en, tant que tu le peux encore, ma puce",
rétorque- il, essoufflé, grisé par l’expérience. Jack n’a pas l’habitude d’être à la merci de ses maîtresses, c’est en général plutôt lui qui les soumet à sa volonté. Le mélange d’impuissance et de désir inassouvi a quelque chose de nouveau et de terriblement excitant. “Tu n’auras pas deux fois cette chance, je te le garantis.” Il a bien l’intention de lui rendre la monnaie de sa pièce en due et bonne forme. Alors qu’il s’apprête à ajouter quelque chose, une voix grave dans son dos le fait sursauter, et émerger de cet instant de grâce. Sans tourner la tête - le spectacle de Catalina s’étouffant en bavant sur son chibre étant bien plus intéressant - Jack hausse ses larges épaules. La présence de ce Five l’indispose.

“Ca n’a aucune importance, les données sont probablement obsolètes à l’heure actuelle, nous avons dû prendre des mesures, à cause de l’emprunt de Madame Taylor, voyez-vous.” Il a froncé les sourcils au mot mutant. L’organisation que Catalina représente semble être bien trop informée sur les activités des services secrets américains. “Vous vous donnez beaucoup trop de mal pour rien, mon cher…” Une nouvelle fois, il est interrompu, mais par la pulpe d’un doigt curieux, qui presse contre sa corolle plissée. “Ohh.” Ses lèvres s’arrondissent. Five passe au second plan, alors que l’index de son amante s’enfonce dans son cul. Ses yeux accrochent le regard azuré de sa geôlière, un sourire s’étire sur ses lèvres entrouvertes. “Salope…” Son chibre abandonné retombe sur sa chemise qu’il tâche de foutre translucide, palpite d’envie et d’impatience. La conversation entre Catalina et son acolyte lui échappe en partie. Noire. Son cerveau note tout de même le surnom, qui n’a rien de surprenant. Il sait qu’il parviendra à recoller ultérieurement la plupart des informations importantes.

“Tu me branlais”, répond-il, d’un ton des plus insolents. “Putain…” En quinze années de service, Jack a vécu un certain nombre d'interrogatoires. Au bout d’un moment, ils finissent par tous se ressembler, et la plupart d’entre eux se mélangent dans sa mémoire. Mais celui-ci ? Nul doute qu'il s'en souviendra très, très longtemps. Il rejette la tête en arrière alors que Noire le fouille vigoureusement, suçant et branlant son chibre veineux avec une ardeur renouvelée qui confine à la voracité. L’index percute, frotte sa prostate déjà gonflée et son gland suinte de foutre chaud qui disparaît entre les lèvres gourmandes de la superbe brunette. Si la tueuse n’était pas aussi sensible à ses frémissements et à ses râles, il aurait depuis belle lurette giclé dans sa jolie petite bouche tiède.

Hmm.” Son amante s’est redressé, écrasant ses lèvres souillées de foutre sur sa bouche. Fiévreusement, il lui rend son baiser, arquant son corps tendu vers elle. Sans honte, il savoure le goût salé de sa propre semence, glisse sa langue contre la sienne. Une mèche de cheveux de Catalina s’est échappée et caresse son front. En appui sur ses puissantes épaules, il sent son sexe humide glisser contre son chibre. “Sans problème.” Il souffle, à bout de nerfs. En réalité, il n’en est pas certain, loin de là. Il se penche en avant pour venir mordiller la lèvre inférieure de la jolie veuve. “Et toi ma puce ? Est-ce que tu ne vas pas jouir à l’instant où ma grosse queue va te remplir, mh ?” Toujours solidement entravé, il s’efforce néanmoins de remuer le bassin, claquant le rythme sur celui de Catalina. Son chibre glisse contre les lèvres détrempées de son sexe. “Tu m’inondes, chienne, on dirait presque que tu me pisses dessus”, la position de pouvoir de Catalina suscite en lui la volonté de l’insulter, de la rabaisser pour la remettre à juste place. Quand son heure viendra, il la punira en due et bonne forme, il en fera son sac à foutre. A pisse.

“Put…”

C’est chaud, serré, moite, mais Jack comprend immédiatement que ce n’est pas dans sa petite chatte que Catalina est en train d’enfoncer sa grosse bite. “Ton cul, ma chérie…” Un peu hébété, les yeux écarquillés, il serre les dents pour ne pas jouir lorsqu’il sent l’anus de son amante se contracter nerveusement autour de son imposant chibre. Sa respiration s’accélère, mais il la défie du regard, sourire aux lèvres. Une fois l’orage passé, il remue lentement son bassin, fouillant doucement les entrailles de sa geôlière avec délectation et moults grognements d’aise. “Putain, t’es tellement serrée, chienne… Remue. Encule-toi mieux. Tu vas traire ma queue avec ton cul.” Bien qu’il ne soit en principe pas en position d’exiger quoi que ce soit, l’agent Taylor s’enhardit. Il connaît suffisamment Catalina pour savoir qu’elle n’a plus tout à fait le contrôle de la situation, comme en attestent la morsure de ses ongles dans la peau de sa nuque, ses soupirs évocateurs, ou ses frissons.

Catalina Taylor

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    Riche veuve, par treize fois, qui s'est exilée à Seïkusu et qui investit dans différents secteurs d'économie de la ville.
    Peu farouche quand elle trouve quelqu'un à son goût, mais secrète quant à son passé.

Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 11 samedi 11 décembre 2021, 18:48:18

N'y avoir goûté qu'une seule nuit n'a pas empêché la Veuve Noir de se remémorer les sensations délicieuses que provoquaient une sodomie avec Jack. Le sentir la remplir ainsi, forcer sa chair à s'adapter à sa taille, s'efforcer de se retenir de rejoindre les étoiles quelques secondes à peine après pénétration... Elle en a rêvé, souvent. Oh, elle a eu d'autres amants, entre temps. Tout aussi talentueux pour la faire grimper aux rideaux. Mais chacun d'eux, à leur manière, étaient uniques. Et Jack... Jack l'était tout autant. Si elle devait le noter, elle dirait qu'il faisait indéniablement parti de son top cinq. Peut-être même le top trois. Fort heureusement, elle n'avait pas à le noter, et elle ne comparait pas ses amants entre eux. Elle se contentait de profiter.

La brunette devait fournir un immense effort pour retenir son corps, rapidement devenu fiévreux, de se laisser aller à la jouissance. Elle voulait faire durer, un peu, ces retrouvailles. Rouvrant les yeux, qu'elle avait fermé sans s'en rendre compte lors de l'afflux de sensations et de souvenirs, elle plonge ses orbes de glace dans celles, bicolores, de l'agent à sa merci. Ses pupilles sont dilatées, mangeant presque totalement le bleu de ses prunelles, et offre à Jack un regard affamé. Un sourire prédateur refait son apparition sur ses lèvres alors qu'elle arque un peu les reins, serrant les mâchoires pour retenir un gémissement alors qu'elle le sent bouger entre ses reins.

« Oh, je compte bien la traire, mon amour. Avec mon cul, ma bouche, mes mains et ma chatte. Tu seras totalement vidé quand j'en aurais fini avec toi, murmure-t-elle, ses lèvres bougeant à quelques millimètres seulement de celles de son amant. Mais j'aimerais t'entendre me supplier de te laisser jouir, darling. Qu'est-ce que tu en penses, mh ? »

Avançant légèrement son visage, collant son front contre le sien, elle vient mordiller délicatement ls lèvres masculines qui s'offrent à elle tout en prenant appui sur le dossier de la chaise et le sol pour redresser son bassin avec une lenteur exagérée. Elle risquait de se laisser prendre à son propre piège -se montrer délibérément langoureuse, prendre son temps ainsi, elle n'était pas sûre de résister bien longtemps à l'envie de le laisser la défoncer férocement, au désir de se faire ravager comme il savait si bien le faire- mais elle ne pouvait pas s'empêcher de pousser toujours plus loin ses limites et celles de ses amants.

Redressant la tête, la rejetant en arrière, la veuve offrait à présent son buste à hauteur du visage de Jack. Elle était presque debout, presque entièrement séparée de l'homme. Seul son gland restait encore au chaud. Et soudainement, elle l'avait de nouveau complètement avalé entre ses fesses. Ses ongles étaient revenus s'accrocher à lui, se plantant sans merci dans ses épaules pendant qu'elle retenait le besoin de laisser éclater son orgasme.

« Supplie-moi, et je te laisserais jouir. Supplie-moi, et je te détacherais. Supplie-moi, et je te laisserais faire ce que tu veux de moi, susurre-t-elle en contractant ses muscles autour de sa queue confortablement nichée en elle. Mais tu as intérêt à être convainquant dans tes suppliques, my love, ajoute-t-elle avec un petit sourire malicieux. »

Et en attendant, elle allait se forcer à garder un rythme délibérément lent. Elle allait se faire violence pour ne pas céder aux délices que suscitaient son chibre déformant ses entrailles.

Jack pouvait la sentir trembler contre lui, impatiente de le comprimer encore plus entre ses reins. Son souffle venait caresser ses lèvres par saccade alors qu’elle faisait de son mieux pour rester dans son rôle. Elle souhaitait l’entendre supplier, même une seule fois, et reconnaître sa supériorité temporaire. Et pour cela, elle devait résister autant que possible et continuer à le traire en prenant son temps. Même si tout ce qu’elle souhaitait était de le sentir maltraiter son corps souple avec ses mains, son chibre, ses lèvres…

Elle allait essayer, en tout cas.
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Evangile selon Sainte Cata 28:11 : "Venez à moi, vous tous qui avez envie de RP, on va s'enjailler grave j'm'en bats les couilles j'vous prends tous"
Evangile selon Sainte Cata 28:12 : "Vous trouverez du repos pour vos âmes en mon sein, à condition que vous soyez un mâle bien membré et prêts à me casser le bassin"

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2eab41 - Paroles de Catalina.

Jack Taylor

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 12 dimanche 12 décembre 2021, 23:20:55

La cellule, le froid, les meurtrissures de ses poignets, son mal de crâne, tout ceci n’existe plus pour l’agent Taylor, perdu, noyé dans les beaux yeux bleus de sa petite femme. Une nouvelle fois, il contracte les volumineux muscles de ses bras pour s’efforcer de desserrer ses liens. Il meurt d’envie de l’empoigner par les hanches, de ravager son anus de sale pute indocile à cor et à cri. Les lèvres de la succube frôlent les siennes, entrouvertes, provocatrices. “Chienne.” Il lui crache au visage, de rage contenue. Il a envie de refermer ses gros doigts sur son cou diaphane, offert, de serrer, d'effacer ce petit sourire de connasses de ses jolies lèvres Putain, elle est si chaude, si serrée ! Il se mord les lèvres, presque jusqu'au sang.

“Ja-mais.”A sa requête, il ricane, se rebiffe immédiatement, dents serrées, le souffle court. Hors de question. “C’est toi qui… Devrais me supplier. Comme la dernière fois, hein, ma chérie ?” Ses suppliques dans le creux de son oreille lorsque sa grosse queue claquait contre le sexe détrempé de la veuve noire, il les entends encore parfois dans ses songes, des mois plus tard.

Mais pourtant, son ton manque de conviction et sa voix perd un octave sur la fin de sa phrase. Avide de la bouche de son amante, sa langue glisse contre ses lèvres, avant qu’elle ne se dérobe une nouvelle fois à ses baisers. Lentement, langoureusement, elle se redresse le long de son chibre, en appui sur ses épaules… Avant de laisser brusquement retomber sur tout son poids sur les couilles de l’agent Taylor, désormais en nage. Catalina prendrait-t-elle réellement le risque de le libérer ? Pour Jack, la situation n’est pas très claire. La veuve noire semble avoir une certaine autorité au sein de l’organisation pour laquelle elle travaille, mais il n’en connaît pas l’étendue. Est-elle vraiment en contrôle de la situation ?

“Haaaa…Putain. Ton trou, ma puce”, murmure-il, éperdu, au bord de la rupture. Il la sent onduler sournoisement d’avant en arrière, comprimant sa grosse queue avec voracité, ses ongles labourant la peau de ses omoplates. Il la sent nerveuse, fiévreuse mais… “S’il te plaît, ma chérie”, grogne-il, du bout de ses lèvres entrouvertes. Ses grosses mains calleuses, désœuvrées, s’ouvrent et se referment dans le vide.

Cette bataille, il l’a perdue, il faut bien l’avouer. “Laisse-moi jouir, putain.” le mot lui échappe, alors qu’un frisson remonte le long de sa colonne vertébrale. Bandant les muscles de ses abdominaux, il se redresse, ondule à son tour du bassin, autant que le lui permet sa position sur la chaise en fer. Cette fois-ci, c’est son front, qui vient heurter celui de Catalina, ses iris vairons qui la défient. “Laisse-moi démolir ton petit cul, ma puce. Je…” D’un coup de rein plus appuyé, il envoie son gland plus loin, bien au fond de ses entrailles tièdes, comme un avant-goût ce qui l'attend.“T’en supplie”, achève-il enfin, hors d’haleine, les yeux écarquillés, presque fous. Il a envie, besoin de la défoncer, de la remplir de son foutre brûlant.
 

Catalina Taylor

Humain(e)

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Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 13 jeudi 16 décembre 2021, 13:06:41

L’américaine n'imaginait pas à quel point entendre Jack la supplier la ferait se rapprocher dangereusement de l'orgasme. La chaleur de son corps s'écrasait contre celui du professeur alors qu’elle se frottait à lui en maintenant à grand peine un rythme langoureux, parfait pour plaire autant que frustrer. Les paroles qui flottaient dans l'air résonnaient presque en elle alors que sa perle gonflée frottait le bas-ventre de Jack, provoquant des pics de plaisir dans chacun de ses nerfs.

Elle ne pouvait pas lui cacher les contractions de ses muscles à l'entente de ses suppliques, comme elle ne pouvait pas retenir le gémissement qui lui échappa alors qu'il s'arrangeait quand même pour la fourrer profondément malgré sa position. Un Fuck, yes lui échappa également alors que ses reins s'arquaient par réflexe pour chercher à accueillir l'épaisseur virile plus loin encore.

« Tu vois, ronronne-t-elle à son oreille, ses lèvres caressant le pavillon cartilagineux masquant à peine le conduit auditif externe. Ce n’était pas si compliqué, mon amour, mh ? »

Avec un soupir -alourdi de la tension que se retenir de se laisser submerger par son plaisir provoquait- la veuve se redressa. Ses tétons érigés frottaient contre le torse de l’agent Taylor -au travers des vêtements qui les couvraient toujours- tandis qu’elle figeait ses reins et levait un bras. La clé des entraves de Jack était resté avec elle derrière le miroir sans tain. Elle n'avait pas hésité à les embarquer avant de venir "assister" à l’interrogatoire.

À regret, elle se relève, prenant son temps pour profiter un peu plus de la sensation d’être remplie, avant de s'agenouiller près de la chaise et de défaire les menottes qui maintiennent Jack impuissant. Elle termine par celles qui retiennent les chevilles de l'homme, et bascule son poids vers l’arrière en laissant la clé tinter au sol en la relâchant.

Assise sur ses talons, en faisant attention à ne pas se faire mal, l’américaine leva les yeux vers son amant et lui adressa un sourire tout à fait indécent.

« Te voilà libre comme l'air, chaton, susurra-t-elle d'une voix basse, malicieuse. »

Un brin d'appréhension la traversa. Jack pouvait tout à fait décider qu'il avait assez donné, et qu'il ne resterait pas à risquer l'exécution pour tout le sexe dépravé du monde. Elle ne le pensait pas mais... La crainte -probablement irrationnelle- était là.



De l'autre côté de la vitre, Five était resté. Non pas à cause de pulsions de voyeurisme, mais par soucis de protection pour Noire. Adossé au mur face à la vitre, les bras croisés, il surfait distraitement sur son téléphone. Ce dernier vibra une fois, et Five décrocha. Il écouta, silencieusement, avant d’opiner sèchement et de raccrocher.

L'ébauche d'un sourire se dessina sur ses lèvres. L'agent Taylor, dans son rôle de professeur, n’était pas tout à fait innocent. L’Organisation avait trouvé quelques dossiers qu'il ne voudrait sans doute pas révéler au grand public. Ou à ses patrons, si ceux-ci n’étaient pas au courant.

C’était une bonne nouvelle pour deux raisons, pour Five. Déjà, Noire n'aurait pas à enterrer son amant -comme c’était à cause d’elle que l'Organisation risquait d’être dévoilée, c’était à elle se nettoyer- et lui-même n’aurait pas à refroidir Jack Taylor, et donc n’aurait pas à regarder la souffrance dans les yeux de la veuve noire qui s’était toujours un peu trop attachée a ses amants dès lors qu'ils n’étaient pas des cibles.

Remettant son téléphone dans sa poche, Five demeura aux aguets si quoi que ce soit de non-consensuel devait arriver et se servir une tasse de café noir, serré. La nuit risquait d’être longue. Et il faudrait encore prévenir Jack qu'il était épargné, mais que ça ne serait valable que s'il gardait les diverses informations des diverses agences… séparées.
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2eab41 - Paroles de Catalina.

Jack Taylor

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cata]

Réponse 14 lundi 20 décembre 2021, 15:10:01

Un grognement de dépit s’échappe des lèvres entrouvertes de l’agent Taylor lorsqu’il sent son gros chibre glisser hors du petit anus chaud et douillet de la veuve noire. Son sexe visqueux s’écrase mollement contre le tissu de sa chemise, la souillant de foutre. Le cœur battant, il l’observe se glisser dans son dos, soupire d’aise lorsque le déclic caractéristique du mécanisme de ses menottes retentit de le silence de la pièce. Grimaçant, les muscles raides, il ramène ses bras vers l’avant, laisse glisser les menottes sur le sol. Enfin, la brunette libère ses jambes, et Jack, soulagé, renverse sa tête vers l’arrière, les yeux mi-clos, l’espace de quelques secondes, avant de se redresser lentement, toisant la veuve noir d’un air singulier, sa grosse queue bien raide, pointant, accusatrice, vers sa tortionnaire. De ses doigts tremblants, encore ankylosés, il défait un à un les boutons de sa chemise, avant de l’ôter, se débarrassant dans le même temps de ses pompes et de son futal à coup de pieds. Enfin, parfaitement nu, sculptural sous les néons aveuglants de la petite pièce, il lui sourit.

“Ma tendre épouse.”

Le ton est plus froid que leurs échanges enfiévrés de ces dernières minutes. Le désir brûle toujours dans ses yeux vairons, mais Jack se force un court instant à considérer ses options. Prendre Catalina en otage et se tirer ? Faisable. D’un pas lent, il s’approche de la veuve accroupie, sur ses talons, et s’applique à défaire soigneusement le chignon sophistiqué de la jeune femme pour enrouler la tresse de jais autour de son poignet. “Tu m’as manqué de respect aujourd’hui.” Une rage sourde monte en lui, lorsqu’il se rend compte qu’il n’est pas prêt à jouer avec la vie de la jolie brunette pour négocier sa libération. Il se penche vers l’avant, tire brutalement les cheveux de son amante vers l’arrière, avant de cracher sur ses lèvres entrouvertes avec délice.

“Tu mérites que je te punisse, sale pute.”

Le tendre jeu de rôle auquel il s’adonne semble avoir trouvé ses limites. L’envie de la souiller, de la marquer devient dévorante, obsédante. Une grimace déforme légèrement ses traits lorsqu’il s’empare de son chibre tendu, s’astreignant à ralentir le rythme effréné de sa respiration. Au bout de quelques longues secondes, le membre s’amollit légèrement, et un mauvais sourire s’épanouit sur son visage meurtri.

“Putain, ça fait deux heures que j’en avais envie.”

Brusquement, l’urine gicle de son méat, éclaboussant la jolie petite gueule de son amante, avant qu’il ne redirige momentanément le jet dru vers la robe de Catalina, le liquide chaud et sale plaquant le délicat tissu contre sa peau, moulant ses petits tétons érigés à la perfection.

“Relève ta robe, chienne je vais te laver.”

marmonne-il avec empressement, avec l’idée d'uriner directement sur sa petite chatte détrempée. Lorsqu’il sent le jet faiblir, Jack se cambre, et d’un geste du poignet, oriente son gland vers le visage de Catalina, qu’il défie d’un regard dur, brûlant. Souiller, rabaisser la si digne Catalina Taylor est enivrant.

“Regarde c’que… Tu me fais faire, putain…”

Le flot de pisse salope son maquillage, glisse entre ses lèvres entrouvertes. Enfin, en ahanant, il glisse son chibre souillée dans la petite bouche de la brunette, raffermissant sa prise sur sa natte, terminant de vider sa vessie directement dans la gorge de sa chienne. “Pu-tain”, murmure-il, presque surpris par son propre geste. Un bref rire nerveux le secoue, alors qu’il imagine les membres de l’organisation ébahis, derrière la vitre sans teint. Entre les lèvres de sa chère et tendre, sa grosse queue enfle de nouveau, jusqu’à redevenir aussi rigide que précédemment.

“Nettoie. Nettoie bien, si tu veux que je t’encule fort, ma chérie.”


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