L'instinct de prédation

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Un autre jour, une autre apparence. Aujourd’hui, la ruche d’âmes qu’était nanika avait opté pour une peau de jeune femme bien en chair puant typiquement le stupre de par sa simple apparence de sac à foutre du lycée. Bien sûr, il ne s’agissait ici que d’un leurre… car la véritable nanika, bien différente d’une simple lycéenne imbue d’elle-même, était prête à tout pour s’amuser une fois de plus. Que son jouet soit d’accord ou non d’ailleurs, le consentement étant une vertu n’existant pas en l’esprit de la belle.

Ainsi, gambadant avec légèreté au milieu des terres sauvages, endroit particulièrement inhospitalier pour ce qui s’apparentait à une jeune fille venue tout droit de la terre, l’arrogante beauté au masque de chair s’était attardée sur quelques fourrées ou elle avait espéré pouvoir trouver quelque chose d’intéressant. Qu’il s’agisse d’une bestiole à chasser ou d’une pierre à s’insérer dans le fondement par simple plaisir de détruire cette enveloppe qu’elle savait de toute manière modulable à l’infini, Nanika avait le luxe de pouvoir s’extasier de tout et s’enthousiasmer pour un rien. Signe évident de son jeune âge en dépit des pouvoirs surpuissants dont elle était affublée.

“ Hmm… “

Hélas, rien de tel sur ces terres dénuées d’intérêt ou la jeune âme regrettait déjà d’avoir mis les pieds. Extatique, certes, mais difficile de s’extasier sur un terrain aussi vide et rudimentaire ! Du moins ce fut son avis jusqu’à ce qu’elle finisse par tomber par un hasard bien impromptu sur une petite grotte, laquelle attira immédiatement son attention. Et pour cause: outre le fait de trouver une grotte au sein de ces landes inhospitalières, la jeune femme put entendre des cris émaner de celle-ci. Des cris féminins… suaves… provenant sûrement d’une belle petite créature à se mettre sous la dent, si quelqu’un ne l’avait pas déjà fait avant elle. Chose qu’elle n’accepterait pas !

“ Désolée de déranger ! “

Dit-elle, surgissant littéralement de nul part -ou plutôt de cette masse noire et visqueuse ayant pris forme avant son arrivée pour lui permettre d’en sortir tel un cocon de téléportation- (oui Nanika aime imposer son propre style). Nul besoin d’inspection, son sixième sens lui avait déjà tout dit: les créatures présentes sur place et manifestement occupées à immobiliser ce petit bout de femme en latex rose étaient des vampires. De simples vampires inférieurs et dénués d’intérêt… contrairement à cette fille. Quelle idée de porter un tel accoutrement !

“ Non, pas désolée. “

Se ravisa t-elle en levant le doigt. S’il ne se passa rien durant le court moment de flottement permettant aux vampires de réaliser sa présence, ses vêtements et sa peau se virent bien vite déformés par ce qui semblait être une dizaine de petits visages tentant de s’extirper de son corps à la peau soudainement malléable, libérant finalement un torrent d’âmes damnées directement sur les agresseurs de la jeune femme pour arracher instantanément toute vie de ces corps frêles qui étaient les leurs, ralliant finalement leurs âmes à son corps et à cette réserve grouillante que constituait cette enveloppe charmante que revêtait nanika. Si elle était bien une seule et même entité, la belle restait le réceptacle de plus d’un milliard d’âmes différentes.

“ Bon, alors ! “

Fluette, elle s’approcha par zigzag de la petite en latex rose, s’abaissant à son niveau avant de poser une main sur ses hanches moulues par le plastique, palpant sans vergogne cette étrange peau jusqu’à descendre au niveau de ses fesses sans pudeur. A vrai dire, nanika se comportait davantage comme si elle venait de trouver un nouveau jouet qu’une véritable personne.

“ Tu veux que je t’amène ailleurs ma belle ? Quelle idée de porter cette seconde peau ici ! On te verrait de n’importe ou ! “

Sans vraiment lui demander son avis, elle la téléporta au milieu d’un bosquet fleuri bien plus agréable que ce paysage rocheux dans lequel elle l’avait dénichée.

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Les yeux fermés. Les larmes coulant sur ses joues. Lissandre luttait de toutes ses forces en remuant ses bras et ses jambes. Mais elle était seule face à un groupe de prédateurs. Seule face à des êtres qui l’avaient capturé, qui l’avaient terrifié de leurs crocs et de leurs soifs de son sang à elle. Les vampires étaient effrayants en vrai !

Puis tout s’était arrêté. Tout avait changé. Ses yeux étaient toujours fermés mais elle réalisa qu’elle ne luttait plus. Et… elle n’était pas toute seule. Il y avait quelqu’un d’autre. Des souvenirs revenaient. Des mots. Des morceaux de phrases « pas désolée » et encore « t’amène ailleurs ma belle ». Quelqu’un l’avait sauvé. Et ce quelqu’un était une jeune femme.

Elle ouvrit les yeux. Elle vit d’abord les arbres et les fleurs. Seulement ensuite une jeune femme… étrange. Ça ne pouvait pas être elle qui l’avait sorti de son embarras. Elle chercha alors une grande guerrière en armure à la beauté enlaidit de vilaines cicatrices. Mais elle ne voyait personne d’autre. Lissandre ne comprenait pas. Elle se demanda même si ce n’était pas une ruse des vampires. Pour jouer avec elle.

« Qu’est-ce que vous me voulez ?! »

La panique était toujours dans sa voix. Son corps était toujours en état d’alerte d’avoir été si proche d’être vidé de tout son sang.

« Je voulais simplement voyager, moi ! »

Elle commença à reculer. Le cul par terre, écrasant les fleurs. Les mains partis en exploration pour ne pas rencontrer un obstacle qui ralentirait la fuite misérable.

« Laissez-moi tranquille ! »

Les larmes recommençaient à couler. Ça ne servait à rien de fuir. L’environnement était trop énorme pour espérer se cacher rapidement. Elle était trop affaiblie pour jouer à ce jeu mortel de cache-cache. Son mental brisé : elle abandonnait. Elle s’immobilisait dans sa futile tentative de fuite.

« Laissez-moi tranquille… S’il vous plaît… »

Sa voix mourrait dans sa gorge. Les derniers mots étaient un murmure plus que quelque chose de parfaitement audible.

Intriguée, la femme aux cheveux roses s’agenouilla près de la captive, l’observant de ses yeux ronds et curieux. Pourquoi avoir peur d’elle ? Elle ne ressemblait pourtant pas à un vampire, si ? Curieuse femme décidément ! Peut-être devrait-elle la stimuler un peu pour lui changer les idées.

>“ De quoi t’as peur ? Je viens de te sauver ! “

Dit-elle, un grand sourire teinté d’innocence lui fendant le visage. Pourtant… quelque chose dans son regard clochait. Une lueur de sadisme, ou plutôt de curiosité malsaine. Une curiosité presque animale, capable de la pousser dans toutes les folies possibles pour assouvir ses désirs inavouables. Car pour une créature tout juste née… tout était encore à découvrir.

“ Je me demandais… “

Tendant doucement les doigts vers elle, elle toucha la combinaison de latex en l’effleurant délicatement. Quelle drôle de matière, si esthétique et agréable au toucher ! Sans parler des formes de la belle inconnue clairement mises en valeur.

“ Serait-ce ta peau ? Tu es une créature ? “

Demanda-t-elle innocemment, sans comprendre exactement de quoi il retournait. Puis, sans prévenir, elle leva la main pour empoigner le sein droit de sa captive, malaxant doucement ce globe de chair moelleux recouvert du plastique qui lui collait à la peau. Manifestement, elle semblait bien pourvue.

“ On dirait vraiment une humaine pourtant. “

Elle tira une moue de réflexion. Qu’était-elle donc ? Sûrement pas très dangereuse pour s’être faite avoir par une bande de stupides vampires.>

« MAIS JE SUIS HUMAIiiNE ! »

Ça avait été plus fort qu’elle. Incontrôlable. Elle avait dû crier pour répondre. Crier pour faire comprendre qu’elle n’était pas un jouet sans cervelle à peloter. Mais ça s’était entendue qu’elle n’allait pas bien car sa voix avait dérapé dans la sonorité du « -ai- ».

« Je ne suis pas une créature, comme tu dis ! Et c’est ma peau. Enfin, ce n’est pas ma peau de naissance. Mais c’est ma peau que j’ai choisie ! »

D’habitude, elle le justifiait aisément son choix de porter une combinaison moulante de latex rose. Mais ici, dans cette situation très particulière où les griffes de la peur enserraient son cœur : les propos de Lissandre étaient confus. Elle avait perdu de sa belle assurance qui lui permettait de survivre dans un système d’homme et inadapté pour les femmes avec des rêves comme les siens.

« Et qui me dis que tu n’es pas avec ces vampires ?! Qui me dit que tu es une gentille ? Tu es peut-être une créature encore plus machiavélique que ses vampires !! »

Ses yeux se brouillaient de larmes. Elles ne coulaient pas encore sur ses joues mais elle avait de se rouler en boule et de se cacher dans un coin sombre. Loin des regards. Loin des attentions des autres qu’elle ne pouvait contrôler.

Ses bras se croisèrent sur sa poitrine. Une protection vaine mais un symbole tout de même. Est-ce que ça empêcherait cette inconnue d’aller au bout de ses desseins ? Elle n’en savait rien. Elle ne connaissait pas sa puissance et ses compétences. Elle pourrait surement aller au bout de ses seins si elle voulait vraiment continuer à peloter.

Nanika ne comprenait pas. Il fallait dire que la jeune créature avait encore tout à découvrir, mais c’était bien la première fois qu’on avait peur d’elle. Du moins, sans qu’elle ait eu besoin de commencer à… s’amuser. La plupart du temps, les apparences qu’elle choisissait lui donnaient un air fragile, doux, parfois innocent. L’idée qu’elle se faisait d’une femme que l’on aurait envie d’avoir dans son lit du moins. Ainsi, voir une humaine avoir peur d’elle provoquait en elle un sentiment de… frustration.

“ La peau que t’as choisie ? Mais ça se choisit pas une peau ! “

Dit-elle, encore plus désemparée. Puis, souhaitant prouver une bonne fois pour toutes qu’elle n’était pas une menace, du moins pas de la même manière que ces drôles de vampires, la créature tira sur le coin droit de sa lèvre supérieure pour dévoiler ses dents et plus particulièrement ses canines. Des canines parfaitement humaines, aucun doute à avoir la dessus.

“ Tu vois ? ‘ui ‘as une ‘ampire ! “

Marmonna-t-elle, considérant cela comme une preuve suffisante. Il fallait dire qu’avec ses cheveux roses, son yukata raccourci au décolleté extravagant et ses pupilles pourpres, la jeune femme ne renvoyait pas l’image d’une vampire… mais pas vraiment d’une humaine non plus. Difficile d’émettre un jugement sur ce que l’on ne connaît pas.

“ Oh mais arrête de pleurer ! “

Dit-elle, tirant sur le coin des joues de la jeune femme pour lui faire afficher un sourire forcé. Selon elle, pas de raisons d’avoir peur: elle venait de s’extirper d’une bien mauvaise passe !

“ Jouons plutôt. “

Continuant de peloter le sein de la belle, la créature tira manifestement un peu trop fort, entaillant sans le vouloir le latex du bout de ses ongles pointus, dévoilant au passage le mamelon de la petite humaine effrayée.

“ Oups. Mais c’est que tu as une autre peau la dessous ! “

Dit-elle, tirant de chaque côté pour élargir le trou et découvrir totalement le sein de son nouveau jouet.

« MAAaaiis !! »

Nanika ne se rendait pas compte de la portée de son action. Elle n’y voyait qu’un jeu. Peut-être même qu’elle était excitée comme un enfant à Noël qui vient de retirer le papier cadeau pour accéder au jouet derrière.

Mais pour Lissandre, son geste revenait à l’avoir écorché vive…

« J’ai mal ! Pourquoi tu m’as fait ça ?! »

Au contraire de la rassurer, la plastique parfaite de Nanika l’effrayait. La situation était similaire à celle des cyborgs sur Terre. Plus les robots ressemblaient à des humains et plus le moindre défaut les transformait en monstres. Rendant l’expérience à leur proximité malaisante.

« Tu vois que tu cherches à me faire du mal ! Et j’ai suffisamment vu d’histoires avec des vampires pour savoir qu’il y en a qui peuvent rétracter leurs canines. Tout comme les vampires de nos jours ne sont plus ces gothiques habillés tout de noir et qui se dissimulent dans la nuit. Je dirais même que ton corps de femme, tes gros seins et le rose de tes cheveux est la nouvelle méthode de charme ! Tu es une vampire qui me veut du mal !!! »

Lissandre cachait sa poitrine en serrant ses bras autour. Une vaine protection devant une femme qui était parvenue à la tirer des griffes d’une meute de vampires. Mais elle était bien trop effrayée pour fuir à perdre haleine. En fait, elle était comme hypnotisée par cette présence devant elle et ne pensait même pas à se relever.

*J’ai fait une connerie. Jamais je n’aurai dû voyager seule comme ça ! On m’a répété encore et encore que mes expériences me porteraient préjudice un jour. Il faut croire que ma chance a tourné… Ca doit être la fin. Ma fin… *

Si son innocence pouvait parfois prendre la forme d’une insensibilité presque effrayante, Nanika jouant avec autrui comme avec un jouet que l’on pourrait casser à son bon vouloir, la jeune femme n’était pas dénuée de conscience et comprenait la douleur. Aussi, lorsque son nouveau jouet se mit à gémir à la manière d’un animal blessé, la créature recula soudainement, les yeux écarquillés. Elle ne voudrait surtout pas l’abîmer.

“ Oh… tu as mal ? “

Tendant le doigt vers le trou qu’elle venait de former, Nanika inversa le processus, voyant tout à coup la déchirure se résorber pour remettre son latex à neuf comme s’il ne s’était jamais rien passé. Des pouvoirs, Nanika en avait une multitude. Ainsi allait la vie d’une créature composée de milliers d’âmes ayant appartenu à autant de formes de vie différentes.

“ Voilà ! Je ne voulais pas te blesser. “

S’agenouillant pour lui faire face, Nanika continuait de la fixer avec ce regard mi curieux mi lubrique. Car s’il était une chose qu’elle appréciait par dessus tout, c’était explorer le corps des autres. Explorer ses recoins les plus intimes et secrets…

“ Mais je suis pas une vampiiiiiiire. Je t’aurais déjà sucé le sang sinon. “

Dit-elle, exaspérée, tirant alors une petite moue. Puis, après un court moment de silence, la jeune femme sembla prise d’une éphiphane, commençant alors à tirer sur son décolleté pour découvrir sa poitrine dénudée. Une magnifique poitrine à forme ronde et voluptueuse épousant parfaitement son bonnet D, surmontée de mamelons rosés particulièrement charmants.

“ Regarde… ça te fais pas envie ? “

Sans lui demander son avis, la créature s’approcha, poussant sa poitrine contre le visage de la fille de latex pour lui faire tâter de sa peau et du caractère moelleux de sa divine paire. Passant doucement une main derrière la tête de sa nouvelle copine sans se montrer trop brutale, elle dirigea doucement son sein et plus particulièrement son mamelon vers les lèvres de la belle comme elle le ferait à un bambin.

“ La… bois mon lait. “

Un “lait” un peu spécial...

Perturbée. Sentiment qui venait de remplacer celui de la panique. Lissandre était donc perturbée de voir la femme en face d’elle avoir un pouvoir pour… revenir dans le temps ? Mais elle était aussi soulagée que sa peau d’adoption soit de nouveau « guérie ».

« Merci… »

D’une petite voix, elle avait remercié celle qui n’était peut-être pas une vampire qui lui voulait du mal au final.

*Mais !! *

Décidément, même cette rencontre était au-delà de l’imagination fertile de celle qui voulait révolutionner le monde du X avec ces histoires porno-fantasy. Pourquoi est-ce qu’elle se retrouvait face à une poitrine dénudée ? Et qu’est-ce qu’elle était sensée faire de cette information. Lissandre ne comprenait pas. Elle était donc paralysée par le cours des événements. Et… se laissa faire pour se retrouver collée contre les tétines à lait.

*Elle veut que je… tête ? Elle me prend pour… un bébé ? Elle veut vraiment que je boive son lait ?... Je ne comprends rien, décidément… *

Elle entrouvrit ses lèvres pour caler le téton entre. Mais son cerveau essayait toujours de se sortir de la noyade de cet enchaînement chaotique. Elle subissait les événements et agissait toujours pied au mur sans esprit lucide. Mais il n’empêchait que ses lèvres appuyaient gentiment sur le téton de celle qui n’était peut-être pas un vampire.

*Et puis pourquoi pas après tout. Si c’est une vile manigance, l’auteur de ma biographie pourra finir mon histoire sur une fin insolite et tout à fait à mon image. Oui, que je vive ou que je meurs, ça s’inscrira à ma légende personnelle. *

Ses mains se posèrent sur les hanches de Nanika. Elle ferma les yeux. La panique était définitivement partie. Elle commençait à s’apaiser. Enfin ses lèvres commencèrent à téter et boire le lait.

Finalement, la jeune femme s’était apaisée pour le plus grand plaisir de Nanika. Si elle n’aurait eu aucun mal à la forcer, la créature préférait la persuasion à la violence. Si le sexe est parfois bien plus intense avec un soupçon de haine, la jeune âme avait davantage envie de douceur en cet instant. A l’image de son caractère, les fantasmes de Nanika s’avéraient changeants…

“ Hmmm…. “

Poussant un gémissement lubrique alors que ses joues prirent une teinte vermeille, la créature passa les bras derrière le dos de Lysandre pour l’enlacer. Ses hanches, tenues par la jeune femme, s’avéraient aussi voluptueuse que malléables, comme s’il s’agissait d’un nuage de barbapapa. Et manifestement n’était-ce pas la seule analogie reliée aux sucreries…

Car le liquide qui coula dans l'œsophage de la belle en latex n’était pas du lait. Délicieusement sucré et légèrement acide, celui-ci s'apparentait à un bonbon sous forme liquide comme l’on pouvait en trouver sur terre. Un délicieux cocktail qui, sans trop savoir comment, donna de plus en plus soif à la jeune femme à mesure qu’elle s’abreuvait du jus de la belle Nanika.

“ Tu aimes ? “

Demanda-t-elle, appuyant sur son sein droit pour envoyer davantage de liquide dans la gorge de sa partenaire. Mais bien vite, la succion appliquée à son mamelon ne fut plus suffisante pour la satisfaire.

Ainsi, saisissant une main de la fille en latex, la jeune créature la guida jusqu’entre ses jambes, plaçant ses doigts dans la légère culotte qu’elle portait pour stimuler son intimité. Des lèvres très agréables au toucher, douces et voluptueuses aux formes manifestement très dessinées et une légère pilosité en amont du pubis. Pilosité qui, si elle ne pouvait pas le voir, était sans aucun doute aussi rose que tout le reste.

"Vas-y... vas-y... "

Gémit-elle, sentant son entrejambe s’humidifier rapidement.

Derrière la femme excentrique habillée de sa combinaison moulante de latex rose se cachait une enfant qui raffolait toujours autant des câlins et des sucreries. Alors se retrouver écraser contre le corps doux de Nanika et boire cette espèce de bonbon liquide et acide avait complètement charmé Lissandre !

De plus, derrière la femme qui avait été effrayé et qui était parti avec un esprit de découverte d’un monde : il y avait une femelle avec des besoins primaires. Et il fallait avouer que Nanika avec le charme insolent d’une succube. Les courbes angéliques associées aux désirs infernaux. Donc sans protester, ses doigts s’étaient laissés conduire entre les lèvres intimes.

Décollant ses lèvres du mamelon sucré, une question se devait d’être posée :

« J’aime beaucoup. Mais je me demande si ton autre sein a la même saveur ? »

C’était avec un sourire de malice que Lissandre avait demandé. Que ce soit le cas ou pas, elle ne pouvait plus résister à l’addiction qu’était le sucre. Il fallait qu’elle continuer à téter.

Son majeur et son auriculaire travaillaient à trouver la meilleure façon de stimuler Nanika par l’intérieur. Tandis que son pouce stimulait son bouton de plaisir en appuyant dessus, en tournant autour. Lissandre était très à l’écoute de sa partenaire et améliorerait sa gestuelle jusqu’à entendre des gémissements de satisfaction.

« Comment est-ce que tu peux être aussi belle que puissante ? Je ne comprends pas comment tu peux réussir à affronter une meute de vampires sanguinaires et être capable d’avoir un corps donnant câlins et sucreries addictives. Dis-moi, s’il te plaît ! »

C’était plus fort qu’elle. La curiosité de Lissandre était puissante. Et, bien qu’elle prenait son plaisir à téter et à masturber Nanika : il fallait que son cerveau créatif apprenne.

Nanika savait toujours comment amadouer autrui. Femmes, hommes, humains ou morts, démons ou anges, tout le monde avait sa petite faiblesse ou ses fantasmes. Une chance que de par sa nature… Nanika ait en réserve des millions de possibilités à user comme bon lui semblait. Un pouvoir qu’il lui serait trop compliqué à expliquer tant elle s’y était habituée, l’utilisant sans même chercher à en comprendre les rouages. Tout comme un enfant chercherait à savoir pourquoi il respire, Nanika savait simplement qu’elle pouvait… provoquer l’incroyable.

“ Ha… il peut avoir tous les goûts que tu veux ma chère… “

Dit-elle entre deux gémissements de plaisir alors que la belle s’amusait avec son clitoris, provoquant en elle des vagues de plaisir incontrôlables. En tant que jeune créature, Nanika s’avérait très sensible aux stimulis sexuels et voyait son corps réagir toujours de manière extrême. Pour elle, tout était nouveau et incroyable. Comme une enfant à qui l’on apprendrait à faire du vélo.

“ Hmmm… “

Gémissant jusqu’à renverser la tête en arrière, Nanika vit son bassin se prendre de tremblements alors que son intimité, toujours stimulée de la meilleure des façons par sa partenaire, déversait un flot de stupre sur les doigts experts de cette dernière. En plus d’être très réactif, le corps de Nanika s’avérait très… productif, pour ce qui était des fluides corporels. Et s’il lui venait l’idée de goûter cette cyprine d’un autre monde, Lissandre découvrirait la même teinte sucrée qu’elle avait pu goûter dans les mamelles de la demoiselle rose.

“ Haha… tu veux vraiment savoir hmm ? “

Dit-elle, malicieuse, alors qu’elle approchait ses lèvres de celles de la délicieuse humaine pour l’embrasser fougueusement. Un délicieux baiser mêlant salive et coups de langue frénétiques dans une rythmique presque animale.

“ Je suis une créature un peu spéciale. J’ai beaucoup de pouvoirs… et j’aime les employer pour faire plaisir à mes partenaires. “

Un petit clin d’oeil teinté de malice, et elle s’amusa à pincer doucement le mamelon de Lissandre à travers sa combinaison de latex.

Nanika n’aurait pas fondu sur ses lèvres, Lissandre aurait sauté sur l’occasion de lui poser de nouvelles questions. Mais l’embrasser était une expérience bien plus intéressante. Il y avait quelque chose de spécial chez Nanika. Quelque chose qui n’allait pas avec ce qu’elle voyait mais qui la rendait intrigante.

*Elle a un corps qu’on pourrait qualifier de parfait. Elle a une libido très forte et une grande générosité pour la partager avec moi. Et probablement bien d’autres. Dans ce cas, qu’est-ce que je manque ? Où est l’inconnue qui me permettrait de comprendre… qui ? *

« Au fait, moi c’est Lissandre. »

Voilà. Pas besoin d’en faire des tonnes mais au moins les deux femmes pourraient s’appeler par leur prénom.

« J’adore les gens uniques. J’adore les particularités et les exceptions. Ce sont eux qui valent de vivre sa vie. Les moutons ternes et obéissants qui font ce qu’on leur demande sans réfléchir me… j’ai envie de les baffer et de les réveiller ! La vie est précieuse et doit être vécue ! Pardon. Je m’emballe. Mais c’est un sujet sensible chez moi. »

Voilà qu’elle parlait de rébellion, d’évolution du genre humain avec une créature qui était tout sauf humaine visiblement, et qui avait pour seul désir de lui faire l’amour.

« En tout cas, je te remercie de faire attention à ma peau d’adoption. »

Son ton était sincère. Sa voix vibrait sous le plaisir que lui procurait les doigts de Nanika jouant avec son mamelon. Quant à ses yeux, ils ne cessaient d’aller du visage de son amante improbable à ses doigts qui jouaient à cache-cache dans une cavité très humide !

*Toute cette mouille me rend folle ! J’ai envie d’y glisser la langue. Mais si je le fais, je ne pourrais plus parler. Rhaa ! Que j’aime être partagée comme ça ! Ça veut dire que je vis quelque chose d’intense. *

« Vu que tu n’as pas l’air de savoir ce qu’est le latex, sache qu’il y a une fermeture plus bas qui te permettrait d’accès à mon intimité. Et pour être franche avec toi, c’est déjà bien humide là-dessous : hi hi ! »

Nanika éveillait souvent une forme de curiosité ou de méfiance chez autrui. Aussi jolie et colorée était-elle, elle restait une créature issue des enfers et composée d’âmes défuntes. Des origines terrifiantes et malsaines personnifiées en un petit bout de femme rose et innocente… mais terriblement puissante. Comme un enfant à qui l’on donnerait un fusil, la jeune créature elle-même n’avait pas conscience de sa propre dangerosité.

“ Nanika. “

Dit-elle en tirant la langue. Ce nom, elle ne se souvenait plus de son origine. Ni même ce qu’il signifiait, à savoir “quelque chose” en Japonais. Une définition impersonnelle et quelque peu dérangeante.

“ Ah oui ? Moi je trouve que tout le monde est unique ! “

Avoua t-elle innocemment. Sans parler de ses pouvoirs, Nanika était également dotée d’une grande perception et sensibilité la rendant attentive aux petits détails, aux différences que chacun porte en lui. Pour elle, deux humains aussi banals soient-ils ne peuvent se ressembler. Toutefois, ça ne les rend pas forcément intéressants à ses yeux.

“ Normal ! La peau c’est précieux. C’est le rempart qui nous protège des affres du monde extérieur. “

Manifestement pouvait-elle avoir quelques sursauts de lucidité sous cet air gauche et enfantin. Passant le doigt le long de cette matière glissante à la texture si particulière, la créature tentait de comprendre.

“ Latex ? “

La bouche en cœur, Nanika ne semblait pas comprendre. Et à vrai dire sa curiosité n’y resta pas longtemps lorsque son amante du jour l’invita à dévoiler son entrejambe. Tapant des mains comme une gamine impatiente, la créature tira lentement sur la fermeture pour libérer l’antre de plaisir de Lissandre. Immédiatement, elle se jeta à ses pieds pour saisir ses cuisses des deux mains et les écarta pour offrir un passage dégagé à son vagin.

“ Hmm… à table. “

Aussitôt, Nanika entama un cunnilingus aussi énergique qu’expert.

Si Lissandre se trouvait d’ordinaire plutôt excentrique et hyperactive, elle devait bien s’avouer que suivre le rythme de Nanika était rapide ! La femme avait déjà foncé vers sa fermeture éclair et lui faisait démonstration des cent techniques dont sa langue était capable.

« Hum ! Surtout ne t’arrête pas, Nanika. Tu me fais beaucoup de bien ! »

Soudain, une terrible angoisse la saisit. Elle qui s’est régalée tout à l’heure à jouer le bébé adulte en tetant le mamelon tout sucré et acide : que va penser Nanika de sa propre saveur ? Elle aurait presque envie d’appuyer ses deux mains sur la tête et repousser. Mais une chose principalement l’en empêche, une chose égoïste : le plaisir qu’elle reçoit !

« Je suis désolé. Hum ! Mais je dois être bien fade comparé à toi. Pardon pardon ! »

Parfois elle avait une réaction incontrôlable. Son bassin donnait un coup en avant. Comme s’il essayait de dire à Nanika que ce qu’elle lui faisait était bon et qu’elle en voulait encore plus ! Mais le cerveau de Lissandre restait bloqué sur la différence entre leurs deux corps. Elle adorait recevoir. Mais elle ne faisait que ça depuis le début de leur rencontre. Elle restait passive. Elle était la fille qu’on sauvait des méchants. Elle était la fille passive qui se donnait sans sourciller. Elle voulait elle aussi donner !

« Tu voudrais bien te retourner ? Comme ça, je pourrais essayer de te donner autant de plaisir que tu m’en donnes. Et, normalement, ma langue devrait faire des merveilles. Disons que j’ai eu un peu d’entraînement dans le monde duquel je viens : hi hi ! »

C’était une demande égoïste, elle s’en rendait compte. Car ce 69 qu’elle proposait était avant tout pour pouvoir enfoncer sa langue dans l’intimité de Nanika. La curiosité de Lissandre mourrait d’envie de savoir si sa mouille était également sucrée ! Est-ce que ce serait le même parfum que son « lait » ? Il fallait qu’elle résolve ce mystère !

*Faites qu’elle me surprenne ! Qu’elle continue et je me laisserais capturer entre ses bras. Si c’est une sorte de Reine-guerrière, je veux bien être sa prisonnière dans son château. Mais je veux en savoir plus sur ses pouvoirs et sur son corps ! *