Chaud Brouillard [Akita Celebrindal]

Je me dirige tranquillement vers une source chaude dans les landes dévastées, j’ai repéré les lieux un peu plus tot dans la journée et j’ai décidé de m’y reposer un moment non as que la lutte contre l’esclavagisme m’occupe un moment, mais parfois il faut savoir profiter de la vie. C’est ce que j’ai décidée de faire en allant dans ce bain public qui propose des sources chaudes très agréables et séparés en deux pour pas que les garçons puissent nous regarder prendre notre bain. 

Je me dirige vers l’accueil avec un petit sourire en coin de lèvre.  Elle me dévisage de la tête au pied puis constate que je n’ai pas l’air d’une personne suspecte, elle m’adresse alors l a parole me demandant quelle formule je désire.

-Bonjour, vous désirez quoi mademoiselle ?   
-Bonjour, je voudrais la formule classique. Le bain chaud histoire de se détendre après une journée de travail.   
-ben sur je comprend je vais chercher votre passe et vous pourrez y aller.

j’incline la tete pour remercier la vendeuse et je tend la main pour rendre le passe ceci étant fait je me dirige vers la partie en bois traditionnelle et arrivé devant la porte j’active mon passe premium pour pouvoir profiter de ces source chaude. La porte s’ouvre et déjà on sens une bonne ambiance avec la température qui monte progressivement, je prend une grande inspiration pour me ressourcer et je vais à mon vestiaire pour y déposer mon arme et mes effets personnels à savoir : mes vêtements et d’autres bricoles. Une fois nue je prend ma serviette que j’enroule au tour de ma taille et je me dirige vers le bain chaud. La brume se fait de plus en plus épaisse à mesure que j’avance et arrivée au bord je ose délicatement ma serviette à coté du bassin. Je trempe un pied en premier puis j’y rentre avec assez de facilité. La source d’eau chaude est parfaitement isolée et me voilà seule dans ce bain chaud je pose ma tête contre le bord et je soupire de soulagement. 

La traversée de cette lande perdue n’est guère fatigante. Mais qu’est-ce que la fatigue pour un être qui n’a ni os, ni muscles, ni même organe ? A part peut-être une profonde lassitude. Un paysage certes magnifique et sans danger alentour. Mais calme, trop calme et vide, bien vide. Ce paysage morne n’offre aucune perspective, des ennemis peuvent venir camoufler. Certes, la dame-plante est à son avantage dans un tel environnement. Mais l’ennui la gagne et elle ne trouve rien pour le combler. A part peut-être une étrange odeur et cette fumée blanche au loin, curieuse, attirée par un insolite qui brisera son ennui et peut-être une rencontre qui égayera son chemin, Akita se dirige vers cette fumée. Tapie dans les hautes herbes, puis au cœur de gros rochers, elle observe des êtres de chair échanger un objet contre le droit de passer et se rapprocher encore plus près de cette étrange fumée. Peut-être est-ce ce qu’il nomme argent ? Certains y accordent beaucoup, parfois plus que celle d’une vie. Étranges que ces êtres qui accordent autant de valeur à quelque chose d’aussi peu utile.

Akita ne peut, ni ne veut passer par l’entrée. Elle n’a pas cet argent et n’a pas envie de côtoyer ces êtres de chairs. Telle un lierre grimpant le long du tronc d’un arbre, elle louvoie au sein des rochers, cachée et contournant facilement l’entrée. Malgré les rochers glissants, ses vrilles lui assurent de bonnes prises entre les pierres. En fait de fumée, il s’agit d’une brume, une brume étrangement chaude. Elle se trouve alors en surplomb d’une étrange nappe d’eau d’où émane cette brume chaude. Un être de chair s’avance, ses cheveux sont jaunes comme le soleil, féminin, mais quelque chose d’étrange émane d’elle. La femme-plante ne saurait dire ce que c’est. Son corps dénudé est vêtue d’une étrange pièce de tissu, mais seulement à moitié. Les yeux végétaux observe la nouvelle venue se dénuder et se plonger dans cette eau chaude surgissant des entrailles de ce monde.

Afin de rencontrer en contact avec cet être étrange, Akita prend sa forme féminine. Son opulente poitrine libre de toute contrainte, ses hanches gracieuses dansant dans ses déplacements, son fessier rebondie et ferme, sa fleur intime et ses pétales délicats surmontés d’un duvet blanc offrent une belle illusion, si ce n’est un corps entièrement vert. L’être végétal se tient au-dessus de cette eau chaude qui lui inspire guère confiance, ses vrilles accrochées solidement aux rochers glissants, lui assure une très bonne assise.

"-Salutations, étrange être."