Pfiouh. Le pied. Qu'est-ce que fait du bien.
La sensation d'être vide, libéré des chaînes de la frustration. Comme si une part de moi-même venait de s'endormir pour un moment. Comme si, un volcan avait cessé d'expulsé le surplus de magma pour mieux s'endormir pour une autre éternité. L'accès à toute ma lucidité revient aussi vite qu'il ait pu disparaître. Et me voilà dans une pièce. Des marres de foutres au sol, autant de substances douteuses dispatché aux alentours. Hiyori se met à parler, et j'peux voir que finalement elle n'a pas l'air d'avoir passé un si mauvais moment.
Quelque part, ouais, ça me rassure.
Bien sûr, elle finit au sol sur sa demande, et son corps fébrile de mes violences s'échappent pour un brin de toilette bien nécessaire. De mon côté, j'range mes affaires, nous sommes assez d'accord que l'idée d'aider cette petite est compromise. Ca serait débile de lui demander une chose pareille alors que je lui ai torpillé le derrière y'a tout juste deux minutes. Mais au fond de moi, j'espérais quand même la revoir. Ce bien-être enivrant est si addictif. Alors, pendant qu'elle se lave, j'fouille dans ses affaires et prend son carnet de son établissement. Y'a l'adresse. Parfait. Peut-être qu'une invitation reverra le jour. J'remets mes vêtements, mon corps en sueur colle contre le tissu, c'est pas très agréable et en même temps j'me vois pas abuser de la salle de bain après tout ça.
Quoi que, j'suis pas à ça près.
La main dans une poche, j'pose le carnet sur la table lorsqu'elle commence à éponger nos bêtises.
- J'connais ton lycée. On se reverra certainement.
D'une voix sombre, alors que je m'approche d'elle. Une main lui relève le menton dans ma direction, un sombre regard qui en disait long, comme le vestige d'une tempête après son accalmie.
- A bientôt, petite chatte.
Une caresse dans ses cheveux et j'retrouve la porte dans l'optique de passer une merveilleuse nuit sans mes pulsions, le sourire détendu...
...Malheureusement jusqu'aux prochaines.