Le mauvais caractère de l'orc était un véritable répulsif, même si certains esprits semblaient bien peu vifs. Mais ici, le rouquin, au surnom si peu sérieux de "La louche", semblait avoir reçu le message. C'est en effaçant sa mine courtoise, qu'il étira une moue de déception et contrariété. Pestant entre ses dents, l'humain balayera l'air de sa main droite en tournant les talons et s'en retournant vers le feu de camp, un plus loin.
"Baaah... Pas la peine de l'prendre ainsi..."
Un grognement comme seule réponse. Ghar n'était pas des plus courtois de son côté et même assez laconique de manière générale. S'il est orc, c'est une certitude à son attitude et son apparence. La brute épaisse ne souhaite pas se faire d'amis et encore moins chez les humains. Du moins, c'est ainsi qu'il voit les choses. La peau grise étant souvent traité comme de la racaille, insulté de sauvage sans cervelle. Bien sûr, rarement en face, bien souvent dans son dos. Il ne connaissait que trop bien la réputation de sa race auprès des autres peuples de Terra, ce n'était pas pour l'en déplaire, pour être honnête, Ghar était même un brin responsable à perpétuer ces dires et rumeurs au sujet de la sauvagerie et l'hostilité des orcs.
Progressivement, le silence et la pénombre de la nuit, s'étaient effacés et le son caractéristique des volets fit son entrée. Que cela soit au sein des chaumières, mais aussi les rares échoppes, certainement prêtes à proposer les mêmes denrées que la veille ou avant encore. Le pain rassis restant un mets de choix au sein de ces bas quartiers. Au sein du camp des maraudeurs, Otto et ses hommes déjà levés, se mirent en cercle autour du feu, accueillant le rouquin avec des rires aux éclats qui parviendront aux oreilles de la jeune esclaves. Nul doute qu'ils attendent leur pitance et le fumet d'un bouillon sur le feu, vient doucement titiller le désir et l'appétit des derniers soulards de la veille, qui difficilement se redressent, leurs vêtements encore entachés de vomi et de vin bon marché.
Ghar de son côté, surveille un bref instant l'attroupement. Il compte et analyse chacun des hommes. L'orc prend son temps en veillant à ne manquer le moindre de détail, comme une sentinelle à l'affût d'un camp ennemi. Alors que plus bas, ondulant brièvement, se déhanchant en cherchant le meilleur point de vue de sa position, c'est étrangement involontairement, que la brute épaisse, accentuera cette humiliation contre la jeune fille entre ses cuisses. Ces mouvements soudains et vifs, viendront à nouveau frotter disgracieusement cet attribut grotesque, de par sa taille et épaisseur, contre le visage angélique de la jeune esclave.
Si les émanations d’égouts des bas quartiers sont déjà nauséeuses pour ceux qui n'y sont pas habitués, l'odeur de la monstrueuse virilité scellée sous ce braies sombre, déversant ses effluves infectes de l'odeur d'un mâle en rut, d'une véritable bête qui aurait très certainement d'énormes succès auprès des femelles aux pulsions primitives, une odeur... Un parfum obscène qui se veut terriblement intense aussi proche de l'attribut. Quoi qu'elle fasse, Alecto semble condamner à s'en remplir les poumons. Peut-être qu'avec le temps, l'odeur se transformera en fragrance pour la jeune colombe.
"Hmpf... Ils sont huit... Cinq armés, trois d'entre-eux avec leurs protections de cuir... Autrement dit, rien."
Qu'il parle à haute voix était assez anodin pour l'orc. Bien que cela puisse prêter à confusion pour les rares témoins de la scène, la brute semblait parfois se perdre dans ses songes à contempler de longues minutes un point fixe, échafaudant un quelconque stratagème, comme le situation actuelle. Mais soudainement, son corps le fit revenir sur Terra. Bien que la petite esclave restait docilement en place, ses quelques mouvements timides et son souffle, caressait furtivement cet endroit si précieux et témoin de virilité chez un mâle. Les mains encore agrippées aux pierres craquelées du côté le plus bas du mur. Ce fameux mur décrépis, en ruine, qui depuis quelques minutes servait de véritable huis-clos à la situation qui ne semblait pas s'arranger pour Alecto.
Son regard de braise se posa sur la crinière soyeuse qu'il avait malmené quelques minutes plus tôt. Elle semblait si candide, la petite messagère cherchant à éloigner son regard, très certainement pour fuir l'obscénité sous ses yeux et même toute confrontation. Bien trop servile pour se risquer un regard dans celui de l'orc. Et pourtant. Les doigts durs, presque râpeux, de la brute, vinrent à nouveau se glisser dans sa chevelure. Elle pouvait s'attendre à une correction sévère ou un simple acte de brutalité pour le plaisir. Mais étrangement, Ghar la caressa d'une tendresse rare. Quelques fractions de secondes pour déstabiliser les sentiments et pensées de l'esclave, la laissant douter pour un faux sentiment de sureté. Car très vite, l'orc se remontera bien plus cruel et cru. D'une nouvelle poigne, abrupt, le mastodonte forcera Alecto à redresser son menton, laissant quelques instants de contemplation à l'orc, pour se rendre compte de la réelle beauté de ce visage, qu'il semblait avoir esquivé depuis leur rencontre.
Peut-être était-il stimulé par l'excitation de cette opportunité qui lui tendait les bras ou peut-être que la jeune esclave, de ses attraits féminins, avait aguiché l'orc. Qu'importait la raison, à partir du moment où la brute vint écraser ce délicat minois, aux traits fins et juvéniles, bien que marqués par la servitude, contre son entrecuisse charnue. Il s'en amusait. Un rire gras résonant doucement entre ses dents, le sourire aux lèvres, alors qu'il se délectait d'un regard malicieux sur la vue que lui offrait sa proie.
"Profite un peu, petite catin... Des femmes nobles payent une fortune pour jouer avec un gourdin pareil..."
L'attribut obèse de l'orc en venait doucement à s'étirer sous le tissu du braies. Ghar était vulgaire et cruel, mais raisonnable. Il se complaisait à utiliser cette esclave, il jubilait à l'idée de jouer avec le jouet d'un autre. La pauvre Alecto, elle ne pouvait que subir, face à la force considérable du colosse, qui écrasait grossièrement son visage, le maltraitant, contre cette épaisse courge de chair encore dissimulé sous le maigre patchwork. Heureusement pour la jeune fille d'ailleurs. Mais si elle espérait que ces longues secondes d'humiliation soit les seules de sa journée, elle avait tort.
Soudainement, le cliquetis d'une boucle se fit entendre. Ghar allait certainement laissé l'esclave en pâture aux Maraudeurs, mais il valait mieux en profiter tant qu'elle était encore en bon état.
Si l'odeur était déjà intense, le parfum bien trop fort pour une humaine, ces effluves devinrent presque écœurantes à la découverte de ce mât de chair. Sans effort, Ghar repoussera sa proie contre le mur. La laissant partiellement au sol, les jambes allongées et écorchées, adossée contre le pan. La peau grise glissera ses phalanges sous les bordures de son braies. Ce n'est que trop vite qu'il vint faire chuter ce vêtement à mi-cuisse. Sous le regard surpris et certainement gêné d'Alecto, se dévoilait enfin le sujet de tant d'humiliation à ses yeux. Un véritable pal à l'allure grotesque. Sous ses airs de gourdin de chair gris, il ne partage pas le côté rugueux du reste du corps de l'orc. Une peau plus douce, qui malheureusement se voit mise en valeur d'un scintillement gras, la sueur d'un corps en nage et l'odeur qui en transpire.
Formant un arc disgracieux, l'embout pointant vers le bas, cette virilité obèse se trouvait ornée de quelques billes dorées, formant une ligne le long du canal, sous le pal, partant de sa base jusqu'à la couronne. Accompagnant cette poutre, qui semblait terrifier sa potentielle victime, deux orbes de chair s'affaissant vulgairement sous le poids de leur contenu. Il n'est à exprimer à quel point, le parfum obscène était bien plus présent et intense à ce moment.
Les cuisses légèrement écartées, Ghar avait bien saisi la servitude et docilité de sa proie. Il comptait bien se servir d'elle de plusieurs façons, pour l'instant, son utilisation serait d'un besoin bien plus primaire. Alors qu'il garde le silence, laissant affiché ce sourire narquois et provocateur, il toise la petite esclave, se délectant de ses réactions, à la vue de cette monstrueuse virilité, aux veines pulsantes de désir et empestant un mélange de musc et de sueur. Nul doute, le calvaire venait tout juste de débuter, pour Alecto.