Le jour du départ. Cela avait un côté très triste, quand une vachette partait. Après tout, cela voulait dire que toute les autres vachettes n’auraient pas le plaisir de les revoir… C’est triste non ? Donc, Cassandre avait été enfermée dans une boite, et le chariot était partie… Vers la ville ! Et ouais, Cassandre allait pouvoir en profiter, après tout, elle ne l’avait jamais vu. Elle était quand même une fille de la campagne ! Mais pourquoi allait-elle en ville ? Et bien, vous devinez, ce n’est pas du tout pour profiter des boutiques ! Enfin, si dans un sens… C’est pour faire profiter les boutiques. Et ouais, vous aurez deviné, elle allait à la vente ! Notre chère vachette allait être mettre en vente pour tout le monde… Notre chère Cassandre le savait, après tout, c’était quand même quelques choses qui devait arriver !
Harmington, le fermier, lui stressait. Cassandre n’était pas UNE vachette. Elle était LA vachette. Genre la vachette auquel on tient. Fille d’un minotaure et d’une vachette, elle était extrêmement performante, donnait énormément de lait, et un lait absolument délicieux. Bref, vous avez compris, c’était une mine d’or sur patte. Elle serait vendue chère, mais sans aucun doute que celui qui l’achèterait ne le regretterait pas. Il serait très content de ce qu’il allait avoir, car il n’y avait pas de doute, il aurait de la qualité. De la vraie qualité. Pas genre une vachette naze… Bref, ainsi, il stressait. S’il arrivait quoique ce soit, et bien, il perdrait énormément d’argent… 18 ans d’éducation pour finalement pas un rond ! Quel horreur… Et évidemment, vous savez ce que vous ne devez ABSOLUMENT pas faire dans ce genre de situation ? Mmh ? Je vous écoute ? Oui ? Vous n’avez pas d’idée … ?
"M'sieur Harmington, on a quelque chose pour vous !"
« Quoi ? Vous savez que cette journée est importante ! »
Le déranger ! Et ouais, faut absolument pas genre briser sa concentration… Une fois sur le marché, sur sa place réservée, il avait TANT de chose à faire que franchement, il n’avait absolument pas le temps de se soucier de personnes qui… Oh. C’est eux. Il ouvrit la porte de son entrepot de la capitale, là où il préparait tout… Grégoire et Gustave. Deux hommes qui travaillaient pour lui depuis plusieurs années. Jamais augmenté, jamais monté en grade… Pourquoi ? Et bien, pas par manque de bonne volonté. Ils avaient plusieurs fois fait des tentatives… Mais ils ne comprenaient RIEN en ce qu’ils devaient faire… Leur job ? Aller au marché d’esclave, laver le stand, et faire en sorte que RIEN ne cloche. Et faire la sécurité sur le stand. Mais… Mais ils tentaient toujours autres choses...
« -Une vach…
-Mais bordel, bande d’abruti de première, quand est-ce que vous comprendrez ?! »
Ce fut une douche froide pour Gustave, qui avait dit ça avec une fierté non dissimulé… Et voilà la réponse ?! Alors, pour comprendre cette réponse aussi… Mordante, il fallait tout simplement comprendre… Ce qu’avait fait les deux hommes n’étaient PAS une bonne idée. Car les Harmingtons avaient toujours marché dans le même système, et qu’on soit clair, la notion de « nouveauté » sonnait aussi étranger à leur oreilles, que le mot « Leben vernichten » sonne étranger aux miennes. Et je parle pas un mot d’allemand, donc, vous devinez que c’est très étranger. Bref, ainsi, quoiqu’il en soit, même si la femme ne semblaient pas laide, et franchement, que sans doute que c’était une bonne vente pour n’importe qui… Et bien, pour la fameuse famille… C’était pas bon, et il va vous l’expliquer… EN CHANSON ! Non je déconne pour la chanson. Mais ça aurait pu.
« JE. ELEVE. MES. VACHETTES. MOI. MEME. Où elle a trainé votre Ushi ? Qui sait si c’est une vierge ? Bordel de merde vous avez le Q.I. D’UNE… MOULE ! »
Ouuuuh… Cela ne rigolait pas. On sentait qu’il était fortement énervé… Et qu’il n’était pas content. Vous allez me dire « Mais Cassandre, enfin, la divine narratrice, n’est-ce pas la même chose ? » Et bien, je vous répondrais… Oui ! Mais bref, en effet, le fameux Harmington avait toujours fait en sorte de vendre lui-même ses créatures, ses vachettes, et les éduquer pour qu’elles soient parfaite. Ce qui comptait pour lui… Ce n’était pas la quantité… Mais la qualité ! Des vachettes, bas de gamme, on en trouvait… Beaucoup ! Mais de sa qualité… Et bien peu… Donc, il ne pouvait pas se permettre de prendre de la marchandise dont il n’avait aucune idée des origines… Donc, la logique, cela serait de ne pas la prendre. De la laisser partir… oh oui… Si le capitalisme était logique… Franchement, cela se saurait…
« Bon… Je la prends… Balancez là dans le chariot… Oui dans la boite… Je peux toujours la vendre à moitié-prix… »
Mais voilà, le mal était fait. Après tout, elle était là… Et il l’avait gratuit. Mais totalement gratuit. Donc, en toute logique, on se dirait : « Pourquoi ne pas en profiter ? »… Le secret étant : il faut juste pas tromper celui qui allait acheter. Il ne fallait pas qu’il croient que cette vachette était une vachette comme une Harmington. C’était une sous-marque, un peu comme une Dacia chez Renault, mais qui donne du lait… mmmh… Je devrais arrêter de faire des comparaisons… Donc, quoiqu’il en soit, et bien la vachette allait donc être vendue au même titre que les autres vachettes des Harmington, mais sous un autre prix, moins cher… Peut-être en lot, d’ailleurs, qui sait… Bref, quoiqu’il en soit, on allait se concentrer...
Les hommes ne furent pas délicat. Bientôt, la moindre tenue de la fameuse jeune femme fut déchirée, réduit en charpie, et jetée. Un fer chauffait pas loin, qui irait bientôt pour ses fesses, quand tout sera prêt ! La femme fut alors bien maîtrisée. On pouvait dire une chose : si Gustave et Grégoire avait le Q.I. d’une moule… Et bien, ils avaient de la force les lascars ! Bref, très vite, une boite en bois, trop petite, sans doute pour qu’une personne, fut ouverte, et Meeruko fut enfoncée dedans… Cela fut sans aucune délicatesse, et on put entendre des petits couinement. D’ailleurs, une fois que al caisse fut de nouveau fermée… Et bien, on pouvait entendre les deux lascars se faire engueuler du manque de délicatesse. Mais ça, les femmes s’en fichaient. Elles étaient dans une caisse en bois cloutés…
« Oooooh ! Je croyais que je serais seule !!! »
Cassandre ! Notre chère, et tant aimée, Cassandre ! Les deux femmes étaient maintenant littéralement dans une… Boite. Une toute petite boite. Enfaite, Cassandre autrefois n’aurait à peine eu la place toute seule. Et le fait d’être avec une autre vachette… Et bien cela faisait qu’elle était serrée contre cette dernière. Les deux femmes étaient seins contre seins… Pourquoi un tel enfermement ? Et bien, pour pas qu’une « fuit » avant qu’elles soient prêtes. Comme dit précédemment, il avait des tas et des tas de choses à faire ! Et s’il y avait le moindre soucis, et bien, il serait responsable. Donc, Cassandre souriait à sa compagnonne de caisse. Après tout, elle ne pouvait guère faire autre chose, les deux femmes étaient l’une contre l’autre, et nue… Oh, dans d’autres contextes, sans aucun doute, vous devinez ce qui arriverait… Bref, on allait bien voir ce qui allait se passer…