Bon, pour Miho, les choses avaient subitement basculé dans quelque chose de bizarre et de tout à fait inquiétant.Elle, qui se méfiait de son invité quelque peu forcé, devait bien admettre que c'était encore pire que tout ce qu'elle avait pu imaginer.D'abord, il n'avait pas hésité à insulter et à moquer son mari. Les masques tombés, il était clair désormais que le jeune homme avait depuis le début une feuille de route différente. Pour elle, désormais, il était clair qu'il avait sans doute tout programmé depuis le début. Elle comme Oguro s'étaient laissés endormir et maintenant, il allait falloir payer la note. Et de quelle manière !
« Je ne vous permets pas de parler ainsi de mon époux »
Mais c'était peine perdue.Déjà, il était venu glisser sa langue dans sa bouche, plusieurs fois, et si elle avait tant bien que mal essayé de résister, c'était en quelque sorte plus par principe qu'autre chose.Elle avait du se resoudre à échanger cet échange salivaire et quand elle avait pu enfin s'éloigner de lui, elle ne masqua pas une sensation de gêne et surtout , pour la première fois, une certaine colère.
« Mais vous êtes fous ma parole »
Oui, il ne pouvait s'agir que de cela. Mais elle n'était pas au bout de ses peines. Prise par le poignet, il la ramena vers le salon , alors qu'elle avait l'impression d'être prise dans un drôle de tourbillon.Oguro était là, allongé dans le salon, mais cela ne semblait pas calmer les ardeurs du jeune homme au contraire. D'autant que maintenant, il lui faisait du chantage.
« Pardon ? Mais c'est vous qui. »
Se mordant la lèvre, elle se sentait prise au piège de la pire des façons. Refusant néanmoins de rendre les armes, elle se tenait face à lui, se relevant, ;bien décidée à vendre sa peau chèrement.
« Vous me faites du chantage ? Je n'aurais pas de soucis à discuter avec mon mari. Je suis certaine qu'il me croira. Il sait que je n'embrasserai pas d'autres homme de mon plein gré. »
Et puis l'idée de devoir s'offrir à lui la degoutait. Il en était hors de question.Et avec une certaine inquiétude, elle regardait vers son époux qu'elle espérait voir se réveiller et ainsi venir à son secours en quelque sorte. Mais c'était illusoire.