Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

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Lamnard Kystrejfter

Humain(e)

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    Description
    Ancien esclave nexusien, c'est un orateur et un mystique, fort et agile, qui a pris les armes contre ses maîtres et suit depuis la voie d'un homme libre.
    Un temps résident de Son'Da, il a quitté la ville pour mener sa lutte personnelle contre les esclavagistes, écumant côtes et cours d'eau par bâteau.

A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

samedi 07 avril 2018, 14:19:43

A toute défaite
sa victoire


Le temps était sec et beau. L'équipage de Kystrejfter avait rarement accosté dans ces conditions, mais il avait fait une bonne distance sur ce cours d'eau sans trouver de réelle opportunité. Le navire était maintenant aux limites de ses capacités et ils devaient décider de poursuivre à pied ou de rebrousser chemin. Kyst' avait choisi de poursuivre. Il disait entendre les rumeurs d'esclaves en plein labeur non loin d'ici, et, malgré l'incrédulité, ses compagnons le suivirent. Ils furent tous ravis et impressionnés quand ils découvrirent, derrière une colline voisine, une mine en pleine activité. Des dizaines d'esclaves charriaient des tonnes de terre et de rocs, ou portaient des fragments de minerais vers des chariots que gardaient une garde très limitée.
Lamnard grogna. Ils étaient tellement sûrs de leur force et de leur supériorité qu'ils ne se donnaient même pas la peine d'assurer une garde convenable. Il s'étonnait même que les esclaves ne se soient pas révoltés. Ils devaient être des centaines de plus dans les galeries !
Un plan rapide se concocta. Avec ses premières opérations, Kyst' avait recruté quelques esclaves et avait atteint une petite vingtaine de guerriers revanchards et déterminés. Ils savaient tous manier une arme et cogner fort, ce qui serait suffisant.

Ils attendirent le début de soirée, que le soleil décline et passe au ras de la colline qui les cachait à la vue des esclavagistes ashnardiens. L'astre solaire les éblouissant, les révoltés se séparèrent en deux groupes. Le gros de la troupe descendit la colline et cria en arrivant à son pied. Il renversa et élimina la poignée de gardes scrutant les accès à la mine. Pendant ce temps, Lamnard et ses meilleurs hommes contournèrent la colline et arrivèrent dans le dos des gardes des chariots. Ils les occirent sans problème, poussant un cri de victoire et se préparant à réaliser leur plus grande oeuvre d'abolition depuis qu'ils avaient pris la mer.
Mais le soleil éblouissait aussi le géant aux cheveux dorés. Quand son cri s'évanouit, il entendit des sifflements lugubres et, une main sur le front, il distingua des silhouettes familières s'affaissant. Les cris de la troupe principale n'étaient pas des cris de victoire, mais des cris de douleur.
Lamnard affermit sa prise sur ses haches et se mit à couvert. Il vit alors apparaître une force bien supérieure d'Ashnardiens en armure.

" Loki est à l'oeuvre ! Nous avons été bernés ! Compagnons, battez-vous ! Battez-vous pour votre vie !"

Il se préparait à dîner aux côtés des dieux et de ses ancêtres, et il fit face malgré ses chances ridicules, et il engagea le combat.

Véra

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 1 lundi 09 avril 2018, 01:08:53

Les deux courtisanes, Marguerite et Lilas léchaient les pieds de Véra quand on vint l’informer qu’un drakkar arrivait. La puissante marquise ashnardienne était alors confortablement installée dans un fauteuil, dans sa chambre, s’amusant avec les deux femmes. Deux sœurs, très belles, dans des tenues très légères, qui rivalisaient pour attirer les bonnes faveurs de leur Maîtresse. Une activité très reposante et très agréable pour Véra, qui avait jadis été à leur position. Elle était une ancienne esclave, après tout, et elle savait aussi que, si ses anciens propriétaires n’avaient pas été aussi cruels, elle aurait pu, elle aussi, agir comme elles, se faire bien voir. Véra passait beaucoup de temps avec ses esclaves, sans doute trop pour certains de ses conseillers. Pour autant, nul n’aurait osé la traîter de faible en direct. Prudente, Véra savait qu’elle dirigeait un marquisat dangereux. Les marquisats étaient en fait des circonscriptions administratives installées le long des frontières, précisément pour parer aux menaces externes. En l’occurrence, Véra était le long de la côte, et avait installé des tours, des phares et des forts maritimes, afin de se protéger des attaques maritimes, notamment les pillards, les Sahuagins, ou d’autres menaces. Mais, surtout, Véra avait usé sa magie pour se doter de corbeaux spéciaux. De simples animaux, mais qui volaient au-dessus de la mer, et étaient reliés à des veilleurs. Grâce à des orbes magiques, ces derniers pouvaient voir ce que les corbeaux voyaient, et c’est comme ça qu’on l’avertit d’une menace qui remontait discrètement le long de la côte.

« C’est un drakkar, Madame ! s’exclama son sublaterne.
 -  En voilà qui viennent de loin...
 -  Dois-je ordonner à la flotte de se déployer ?
 -  Laisse-moi y réfléchir... »

Véra était une femme très belle, qui s’habillait de manière très sensuelle, puisqu’elle ne portait généralement sur le corps que son harnais noir en cuir, avec ses gants, ses collants, et sa culotte. Beaucoup la sous-estimaient pour ça, ainsi que pour son fort appétit sexuel, mais, en réalité, elle avait réussi à reprendre les rênes de ce marquisat. Elle était bien plus dangereuse que l’image qu’elle aimait donner, et elle savait qu’elle avait beaucoup de rivaux politiques dans la région, que ce soit d’autres seigneurs, ou même certains de ses vassaux, regrettant l’époque de l’ancien marquis. Il s’agissait notamment des frères de l’ancien marquis. Véra en avait fait exécuter une bonne partie, mais elle se surprenait toujours à découvrir, ici ou là, tel ou tel bâtard, tel ou tel cousin éloigné ou arrière-neveu qui avait échappé à ses recherches.

Restée seule avec ses esclaves, elle les observa silencieusement.

« Un drakkar... »

Elle apprit qu’ils avaient choisi de se poser dans un cours d’eau reculé, au milieu d’une forêt. Un choix sage, puisqu’ils évitaient de se rapprocher des défenses maritimes de Véra, mais également risqué, puisqu’ils s’enfermaient dans le cours d’eau. Plusieurs cibles s’offraient à eux : outre les villages, il y avait aussi la carrière de pierres de Kyttsburgh. Cette carrière abritait une réserve d’esclaves, et servait à produire la pierre que la Marquise utilisait pour fortifier ses défenses. Véra ordonna en tout cas à plusieurs navires de venir fermer l’embouchure, de manière à empêcher la fuite des pirates, puis se déplaça sur place.

Naturellement, Véra emmena avec elle Marguerite & Lilas, ainsi qu’une compagnie de soldats ashnardiens. Ils portaient d’épaisses armures noires de combat. Les soldats ahsnardiens étaient réputés pour leur dangerosité. Il s’agissait souvent d’humains dotés de gènes démoniaques, des guerriers pouvant manipuler la magie. Et Véra avait déjà pu voir qu’ils étaient à la hauteur de leur réputation. Avec une compagnie, elle rejoignit la forêt de Kyttsburgh, puis organisa, dans sa tente, un rituel magique. Car il ne fallait pas oublier que Véra était une terrible magicienne, ayant appris à manipuler la magie en Enfer, et continuant à régulièrement s’exercer à Ashnard.

Déployant ses cercles de perception, elle s’absorba, et se relia à des corbeaux placés près des différents points possibles, et attendit ensuite... C’est ainsi que, quand les pirates attaquèrent la carrière de Kyttsburgh, elle les vit, et sortit de sa transe.

« À la carrière, vite ! »

La garnison s’ébranla rapidement, et, en quelques minutes, il ne resta plus qu’une poignée de soldats au camp... Et deux courtisanes pour s’occuper d’eux. Un messager partit également informer les marins situés à l’embouchure de rmeonter la rivière pour attaquer le drakkar ennemi.

Véra, elle, fila droit vers la carrière. Les guerriers se déplacèrent vite, et elle aperçut rapidement des signes de lutte. La carrière était défendue par une petite garnison de conscrits et de miliciens. Elle ordonna à ses hommes de faire sonner le cor de guerre ashnardien, tout en rejoignant la colline surplombant la carrière. Véra vit ainsi les hommes ennemis, ceux qui surplombaient la colline. Plusieurs de ses hommes, des archers à cheval, tirèrent rapidement, décochant de redoutables flèches empoisonnées qui se plantèrent dans les torses luisants de plusieurs sentinelles. Véra, souriant de plaisir, bondit alors en hauteur, et déploya dans chacune de ses mains une lame recourbée. Des lames magiques, entourées de fumées noires.

Elle bondit en hauteur, et les planta dans le torse d’un homme, le faisant hurler de douleur, tandis que ses plaies se recouvraient de venins noirs. Véra sourit dangereusement, et retira ses lames, voyant un épais Barbare avec une hache se ruer vers elle. Elle esquiva l’attaque, et le frappa avec le pied, en prenant appui sur l’autre pied. Le coup sonna son ennemi, car, malgré sa taille fluette, Véra était bien plus puissante que ce qu’on pouvait croire.

Puis l’un de ses hommes, toujours à cheval, frappa avec sa lame le Barbare, entaillant profondément sa poitrine. Véra siffla légèrement, puis rejoignit la plateforme d’observation de la colline. Les barbares avaient tué les archers situés ici, empêchant ces derniers de sonner l’alarme à travers le cor d’alerte.

*Une attaque furtive... Ils ont été plus intelligents que ce que je pensais...*

En contrebas, les barbares cherchaient à fuir, mais Véra avait pris soin de séparer ses troupes en deux, une partie sur la colline, l’autre filant vers l’entrée principale de la carrière. Les barbares étaient faits comme des rats,e t Véra, observant ceux d’en bas, fronça les sourcils, en entendant l’un d’entre eux appeler à la retraite.

*Ça doit être leur chef...*

Son raid aurait été un succès si l’ancien marquis avait été là. Véra bondit alors en contrebas, et son corps se recouvrit d’ombres noires, tandis qu’elle se téléporta, et atterrit sur le sol, à côté de plusieurs chariots. Ses hommes venaient d’entrer dans la cour de la carrière, et plusieurs javelots furent lancés, transperçant plusieurs barbares. Véra en vit plusieurs choisir de s’enfuir par les mines. Un choix judicieux, car les mines menaient effectivement à des grottes très profondes... Mais aussi très dangereuses. Elle, elle regarda autour d’elle, et se téléporta encore, heurtant avec le genou la côte de leur chef, le couchant au sol.

« Bonjour, toi... » glissa-t-elle alors, joueuse, moqueuse.

Elle l’observa silencieusement.

« C’est toi qui commandes cette troupe ? Pourquoi attaquer une carrière ? Il y a plus de richesses à piller dans les villages... »

Il n’y avait guère que Véra pour vouloir discuter au milieu d’un combat sanglant et meurtrier. Bien sûr, plusieurs de ses hommes furent occis, mais ils avaient l’avantage du nombre, et bénéficiaient clairement de l’effet de surprise. Sur la colline, ses archers commençaient à se mettre en position, abattant à distance les barbares. Mais le chef... Véra le conservait pour elle !

DC d’Alice Korvander.

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Lamnard Kystrejfter

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 2 lundi 09 avril 2018, 11:41:16

La bataille prenait vraiment un tour catastrophique. Il vit ses camarades s'écrouler un à un. Malgré leur équipement plus léger, les guerriers suivant Lamnard restaient de redoutables adversaires, forgés dans les mines, les forges, les plantations et les docks des cités marchandes et de leurs dépendances. Ils tuèrent plusieurs soldats, vendirent cher leur peau, mais tombèrent quand même. Les armures noires des Ashnardiens, leur formation et leur nombre étaient simplement de trop.
Kystrejfter était en plein combat, ne pensait guère, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander, dans sa rage, comment une mine pouvait être gardée par une force aussi importante. Avait-il joué de malchance, une troupe devant passer par là aujourd'hui ? Ou était-ce autre chose ? Une trahison ? Non, c'était impossible. Ce devait être un coup des dieux ; ou de la magie. La magie !

Il songeait à peine à cette possibilité, ayant fait voler la tête casquée d'un ennemi d'un coup synchrone de ses deux haches, qu'une ombre noire sembla se matérialiser dans la poussière. Il eut à peine le temps de le réaliser qu'il reçut un coup violent dans les côtes, lui coupant le souffle et le mettant à terre. Il toussa, cracha un peu de sang. Une de ses haches lui avait échappé, tandis qu'il serrait ses côtes blessées.
Il entendit une voix féminine, inattendue ; amusée. Ses yeux se posèrent sur une silhouette fine et envoutante, improbable dans cette scène de barbarie. Elle ne portait qu'un harnais noir ne masquant rien de ses courbes généreuses, mais ses lames noires fumantes étaient le détail que le nordique recherchait. Il serra les dents alors qu'elle l'interrogeait, espérant tirer quelque explication à son adversaire soumis.
Mais pour être soumis, il devait pouvoir le reconnaître. Il sourit nerveusement. Ses dents étaient tâchées de sang rouge.

" Ces richesses dureront-elles longtemps sans cette carrière, et sans ses esclaves ? Dis-moi, sorcière, te crois-tu si forte ? "

Il leva les jambes, et bondit sur ses pieds, balayant l'air de sa hache. Trop lentement, bien sûr, pour Véra, qui avait déjà disparu dans un halo de fumées démoniaques, mais il avait retenu son coup, masquant volontairement l'étendue de ses ressources physiques. La femme se reconstitua dans son dos, préparant un coup vicieux. Le pillard fit un volte-face éclair, et le pied du manche de son arme alla s'écraser sur la pommette douce de la marquise. Elle poussa un cri entre douleur et rage, fut projetée en l'air. Lamnard sourit de satisfaction, pensant avancer vers la victoire, mais il avait mal calculé ses chances. Il n'avait même pas réalisé que Véra s'était évanouie dans la poussière du combat qu'il sentit un autre coup lui arracher une douleur intense. Puis un autre. Et encore un.
Il laissa échapper sa deuxième hache, tomba à genoux, mais il refusa de s'avouer vaincu. Il tira le stylet de sa botte discrètement, et attendit que la sorcière revienne le narguer pour tendre son bras le plus vite possible, la pointe de la lame filant vers le coeur de la possédée.

" Voyons si les créatures dans ton genre meurent ! "

Véra

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 3 lundi 16 avril 2018, 00:54:41

Oui, c’était bel et bien lui le chef. Rapide, vif, énergique, puissant... Véra s’amusait avec lui. Les Barbares comme lui étaient souvent ignares en matière de magie. Il n’avait virtuellement aucune chance contre elle, mais se lança tout de même à bride abattue dans le combat. À travers ses mots, elle comprit qu’il venait ici pour libérer les esclaves, ce qui ne manqua pas de la surprendre. Un Barbare idéaliste ?

*On en voit pas ça tous les jours...*

Ses troupes étaient en pleine débandade, et l’homme continua à frapper dans le vide. Véra était davantage une magicienne qu’une guerrière, même si elle avait un maître d’armes qui lui apprenait à se battre. Elle utilisait instinctivement sa magie, qui était très forte, comme en ce moment. Si Véra avait dû compter uniquement sur ses capacités martiales, Lamnard l’aurait sans aucun doute vaincu. Elle en eut d’ailleurs la confirmation, car il réussit à la toucher, anticipant visiblement sur son attaque. Un coup à la joue, qui déclencha une pointe de douleur en elle, et l’amena à se téléporter de nouveau, pour attaquer ensuite de manière plus localisée. Elle s’éloignait, et lançait depuis ses doigts des sortes de rayons noirâtres, agissant comme des coups de couteaux superficiels, saignant le guerrier à chaque fois. La sorcière l’enchaîna ainsi par de multiples attaques, et termina par une onde d’Air qui souffla Lanmard, et le coucha au sol.

L’homme se tint à terre, délesté de ses haches, et Véra s’approcha lentement de lui. Il ne fallait pas être un génie pour sentir le piège, mais elle allait faire comme si, tout en générant autour d’elle des protections magiques. Vaincre une femme comme Véra sans recourir à la magie était une tâche très ardue. Lanmard en faisait l’amère démonstration, et, quand elle fut près de lui, elle le vit lever son bras, pointant un stylet vers son cœur. Pas d’esquive possible, mais, quand le stylet heurta son soutien-gorge, le corps de la femme se mit à luire, un halo magique bloquant l’attaque. Elle eut mal, bien sûr, mais rien à voir avec ce qu’elle aurait ressenti si le coup l’avait eu. Le bouclier éclata dans une onde magique, renversant l’homme, le couchant sur le dos, lui faisant lâcher son stylet.

Véra claqua alors des doigts, et des tentacules sortirent du sol, s’enroulant autour des poignets et des chevilles du guerrier. Elle-même s’assit ensuite à califourchon sur lui, posant ses mains sur son torse, dans une posture extrêmement sensuelle, surtout avec sa tenue naturellement provocatrice.

« Tu me plais, guerrier, tu sais... Tu es idiot, mais courageux... Et plutôt beau. »

Véra leva la tête, apercevant l’entrée des mines, où ses hommes s’étaient mis en poste, ne commettant pas l’erreur de poursuivre les bandits.

« Tes hommes vont chercher à fuir par les grottes... Il y a beaucoup de monstres à l’intérieur, mais je leur fais confiance pour sortir. Seulement, ils retourneront sûrement vers ton drakkar, qui a été repéré, et qui doit être en ce moment sous le contrôle de mes soldats. »

Ses mains gantées caressaient encore le torse de l’homme, comme si elle se préparait à lui faire l’amour.

« Tu y tiens beaucoup, à tes hommes ? Je dis ça, parce qu’il est fortement possible qu’ils se fassent massacrer, je les vois mal se rendre bien sagement... »

DC d’Alice Korvander.

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 4 lundi 16 avril 2018, 11:03:26

En vain, Lamnard tenta de se dégager des entraves maléfiques le tenant au sol. La femme démoniaque qui l'avait vaincue s'était posée sur lui en toute tranquilité, confirmant son ascendant et sa victoire indéniable. Le grand blond ne s'avoua pas vaincu ; toujours pas, non. Il cherchait à tirer, bandait ses muscles, tirait et tirait encore. Il parvint à bouger à une occasion, portant ses bras vers l'avant, se levant de terre et faisant sauter Véra sur son pelvis. Il fut arrêté bien avant de pouvoir la menacer en quoi que ce soit, cela dit, et elle avait renforcé son sort en gloussant, d'un autre claquement de doigts. Cette fois, il était complètement immobilisé, incapable de bouger. Difficile, même, de respirer. Les gants circulant sur lui lui arrachaient des frissons, ses nerfs à vif et son souffle court.

Sans aucune hâte ni violence, elle lui fit le conte de la mort prochaine de ses compagnons, qui ne regagneraient le navire, épuisés et blessés, que pour rencontrer une autre troupe ashnardienne. Il croisa son regard. Elle était on ne peut plus sérieuse. Ses yeux magnifiques rayonnaient d'une intelligence malsaine et d'une orgueilleuse satisfaction. S'il avait eu à raconter la rencontre d'un homme et d'un démon, il ne l'aurait pas mieux formulé. Il serra les dents et détourna le regard.

" Ils connaissent les risques. "

Cette phrase toute faite était souvent utilisée par ceux qui n'avaient plus le prétention de pouvoir sauver les leurs. C'était censé être rassurant, mais ça ne l'était pas. C'était la troupe qu'il fallait rassurer. Le chef, lui, savait toujours de quoi il retournait. Du coin de l'oeil, il vit ceux qui n'avaient pu fuir. Ceux qui n'étaient pas morts avaient été mortellement blessés par la pluie de flèches ayant précédé le contact. Un Ashnardien acheva un orque qui tentait, au seuil de la mort, d'attraper son marteau pour frapper une fois de plus, et rendre ses divinités fières. Lamnard soupira, peiné par une telle situation.
La mort de ses hommes n'était pas une fatalité.

" Que veux-tu de moi, maudite bonne femme ? "

Véra

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 5 lundi 23 avril 2018, 00:45:49

Véra sourit devant la résistance de l’homme. Oui, il était vraiment parfait... Énergique, puissant. Pour son malheur, il s’en était pris à une femme qui exerçait sur son domaine un puissant contrôle. Véra utilisait sa magie, ses signaux, ses corbeaux, et autant de balises magiques pour étroitement surveiller les lieux. C’est de cette manière qu’elle avait pu empêcher plusieurs complots. Tout ça ne marchait pas à la perfection, mais elle accordait à la surveillance une très grande importance. Si elle n’avait pas repéré Lanmard, les siens auraient indéniablement pu faire du grabuge avant d’être arrêtés, en menant une campagne de guérilla depuis la forêt ou les côtes. Au moins, elle avait tué dans l’œuf l’attaque, mais elle avait surtout vu que cet homme avait fait preuve d’une stratégie inattendue pour un sauvage.

Les mains de Véra étaient toujours posées sur son torse, dans une posture extrêmement sensuelle, tandis qu’elle lui sourit.

« Je lis dans ton esprit... Tu es un révolutionnaire, une espèce dangereuse. Les esclaves renégats se font déjà massacrer à Nexus, alors j’aime autant te dire que, si un procès a lieu ici, chez moi, tu subiras un sort peu commun... Précisément pour dissuader les autres esclaves de toute velléité révolutionnaire... Lanmard. »

Son nom, elle l’avait lu dans son esprit. Pour autant, l’homme avait bien compris qu’elle ne voulait pas juste le tuer, puisqu’il était toujours en vie. Qu’est-ce que la sorcière avait en tête ? Véra prenait clairement tout son temps pour exposer ses idées, et ses propositions à son encontre.

« :Je peux ordonner à mes hommes d’épargner les tiens... » commença-t-elle.

Ses doigts caressaient les pectoraux du guerrier, glissant sur sa peau musclée et puissante. Elle s’en mordilla les lèvres, remuant un peu sur place. En d’autres circonstances, elle aurait sûrement déjà commencé à le titiller plus intimement, mais, pour l’heure, Véra se contentait de jouer avec lui, à sa manière.

« Car vous n’êtes pas mauvais, je pense que je pourrais vous redéployer, toi et tes hommes, chez certains de mes encombrants voisins. »

Sa main remontait lentement, et elle caressa du bout de ses ongles les lèvres de l’homme. Véra lui sourit encore, puis usa de son autre main, et claqua avec, les téléportant dans une volute de fumée. En quelques instants, ils se retrouvèrent à l’autre bout du domaine, transplanant jusque dans la chambre de Véra. Même position, avec elle à califourchon sur lui, mais changement de décor. Ils venaient de débarquer dans une chambre élégante, avec une cheminée dans un coin, un grand lit à baldaquin, une terrasse, des rideaux, des tableaux... Ainsi qu’une grande peau d’ours blanc sur laquelle ils étaient posés.

« Voilà, c’est mieux pour discuter ici, loin de l’agitation... »

Véra se redressa alors, libérant enfin le guerrier. Libre à lui de l’attaquer, mais peut-être avait-il déjà compris que c’était totalement inutile ?

« Sans ma magie et ma paranoïa, tu aurais sûrement réussi à attaquer la carrière. J’admire ton audace, elle me change des pantouflards habituels qui n’osent rien faire par habitude... Tu cherches à libérer des esclaves, non ? Je peux te proposer des listes, des camps et des lieux précis à attaquer... De quoi nous rendre mutuellement service. »

DC d’Alice Korvander.

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 6 samedi 02 juin 2018, 06:07:40

Le chef de guerre d'une nouvelle race, le révolutionnaire ainsi que l'avait qualifié la sinistre mais rayonnante sorcière, n'avait pas cherché à la précipiter ou à la couper tandis qu'elle exposait ses conditions. Il savait qu'il y aurait des conditions. Il avait négocié plus d'un tribut avec des communautés et des exploitations isolées. Il donnait la possibilité d'être épargnée à une cible sur deux, et la moitié de celles-ci négociaient ; les autres avaient été laissées à la ruine.
Cette fois, il était celui qui négociait sa survie. Il n'y voyait pas vraiment de honte. Vivre aujourd'hui pour combattre demain, voilà une idée suffisamment valable pour justifier de discuter avec des esclavagistes et des mages démoniaques. Il prenait garde, car sa position était plus que précaire. La vie de ses derniers combattants dépendait de sa capacité à s'astreindre à écouter, et à ne pas pousser, par orgueil, les termes du contrat qui allait lui être proposé.

Manifestement, il avait fait le bon choix, car, alors qu'elle confirmait envisager de les laisser vivre pour les utiliser à son profit, elle posait les bases d'une discussion, certes à sens unique, mais clairement favorable aux pillards au vu de leur situation. D'un claquement de mains, elle les avait transporté en d'autres lieux. Lamnard avait presque senti les ombres le happer pour le déposer, sans même l'impression de vraiment l'avoir déplacé, sur ce qu'il devinait être la peau d'un puissant animal des terres du nord. Il avait été sur le champ de bataille, à la carrière ; il était maintenant en des lieux bien plus civilsés et agréables, la chambre d'une personne riche et hédoniste, la chambre d'une femme, d'une femme de pouvoir et d'autorité.

La sorcière avait quitté sa position sensuelle après avoir bien profité de son avantage. Il émanait d'elle une aura frissonnante, mélangeant grand pouvoir et pulsions sexuelles débridées. Maintenant qu'il avait retrouvé son calme et constatait qu'il était libre de ses mouvements, Kystrejfter le constatait. Il se sentait presque coupable de remarquer le charme et l'autorité de cette créature maléfique, alors que ses compagnons se battaient en ce moment même pour leur survie, marchant vers la Mort.
Elle le laissait libre de se lever et d'agir. Elle ne cherchait plus à le contrôler, car tous deux savaient qu'elle n'aurait qu'un simple geste à faire pour le tuer. Il était blessé, inapte à un nouveau combat, malgré l'énergie féroce qu'il dégageait toujours et l'endurance dont il faisait preuve. Il se leva donc, doucement, observant ses alentours, goûtant avec une opinion mitigée à l'opulence des lieux, mais sincèrement admiratif, tout de même, de la richesse personnelle de celle qui l'avait vaincue. Tandis qu'elle énonçait tranquillement ses plans, dont il se doutait déjà, il repéra une vasque d'eau, et il s'y rendit pour laver le sang et la crasse de ses mains et de son visage. Son hôtesse allait probablement être surprise par la délicatesse et l'attention dont ce sauvage musculeux faisait preuve dans sa toilette. Certains croyaient bien que les siens se baignaient dans la graisse de phoque en pétant bruyamment ...

" Je vois. En me faisant attaquer tes ennemis, tu garantis ton ascendant sur la région et peut envisager de prendre la main dans des querelles frontalières. C'est de la politique tout ce qu'il y a de plus classique. "

Il faisait son possible pour parler avec une voix aussi claire et assurée que possible, voulant préserver sa propre dignité malgré les émotions amères et la déception qui coulaient en lui comme du venin. Il s'en remettrait s'il savait négocier correctement, il le savait. Penché sur la vasque, il observa son reflet dans l'eau déjà ternie par la terre et le sang. Il examinait des doigts les endroits douloureux de son corps, ne constatant pas, heureusement, de fracture manifeste ou d'os brisés. C'était un peu de sang et des bleus, rien de plus. Il s'en tirait à bon compte, au vu de la raclée qu'il avait pris.

" Tu es manifestement un chef très capable, pour disposer d'un tel pouvoir. Comment dois-je t'appeler ? Et peux-tu me garantir la vie sauve pour mes compagnons d'armes, dans l'attente d'une résolution ? "

Il ne se laissait pas faire, mais ne se montrait pas trop présomptueux non plus. Dans la région, les gens de son espèce étaient rares, il le savait. Le secteur était âprement contesté de longue date par les Maisons locales, y amenant de fortes garnisons et en éloignant les bandits de grands chemins. Il avait constaté la réaction incrédule et passive des populations et des maîtres quand il les prenait sans troupe à proximité. Son groupe était une aubaine pour elle. Elle ne pouvait qu'abonder en ce sens en son for intérieur. Il avait bien compris qui donnait les ordres, et elle pouvait le voir à son attitude résignée, mais il comptait bien montrer qu'il savait sa valeur.

Véra

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 7 lundi 04 juin 2018, 00:56:34

« Les titres de noblesse ne signifient pas grand-chose pour les gens comme toi, non ? Mais tu vas devoir apprendre. Appelle-moi... Marquise Véra, du moins face à mes hommes. »

Le comportement sensuel et débridé de Véra n’échappait à personne. Que préparait-elle donc pour l’homme ? En tout cas, elle avait trouvé une oreille attentive, et elle ne pouvait pas nier que ce sauvage dégageait une certaine attirance... Ce qui l’amena à sourirez quand il lui demanda des garanties pour la survie de ses hommes.

« Ça, ça va beaucoup dépendre de toi » expliqua-t-elle, mystérieuse.

Pour l’heure, Véra réunit ses hommes, et laissa Lamnard entrer dans les tunnels, ordonnant à ses hommes de se rendre. Véra lui avait promis qu’elle ne les tuerait pas, sauf s’ils se montraient menaçants. De fait, et comme elle l’avait prédit, les hommes du guerrier ne tardèrent pas à rencontrer des monstres dans les mines, de sorte qu’ils durent rebrousser chemin, et tombèrent sur les soldats de Véra. Grâce à leur maîtrise de la magie, et à leurs lourdes armures, ils n’eurent aucune difficulté à neutraliser les barbares renégats, les traînant au sol, les attachant à l’aide de lourdes chaînes, avant de les jeter dans des chariots. Surveillé par deux gardes, Lamnard pouvait voir la bonne organisation impériale à l’œuvre. La Marquise donna ses ordres, regroupant les cadavres pour les mettre sur des chariots, afin d’éviter que la putréfaction de la chair n’attire des goules.

Ensuite, il fallut s’occuper des hommes de l’homme. Véra généra un Portail à l’aide de sa puissante magie,  et rejoignit ainsi ses troupes, qui avaient encerclé le bateau. Elle y vint en compagnie de Lamnard, qui put voir la boucherie qui se préparait. Les Ashnardiens avaient encerclé les lieux, et les forces de Véra comprenaient même des francs-tireurs elfes, dissimulés dans les arbres, pointant leurs flèches vers le pont. Au moindre claquement de doigts de la Marquise, les sentinelles seraient tués, et les Ashnardiens chargeraient ensuite.

« Rejoins tes hommes, Lamnard, explique-leur la situation. Je vous laisse... Un quart d’heure pour vous rendre tous. Inutile de te dire ce qui se passera si toi et les tiens cherchez à combattre. »

Elle allait le laisser y aller, mais, au dernier moment, Véra posa une main sur son torse, et serra ses doigts sur sa peau, conservant ce comportement sensuel. Elle lui sourit même malicieusement, et rajouta ensuite :

« Crois-moi, mon beau guerrier, tu as tout intérêt à m’avoir comme alliée que comme ennemie... »

Véra allait maintenant pouvoir voir si cet homme était aussi intelligent qu’elle l’espérait...

DC d’Alice Korvander.

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Lamnard Kystrejfter

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    Ancien esclave nexusien, c'est un orateur et un mystique, fort et agile, qui a pris les armes contre ses maîtres et suit depuis la voie d'un homme libre.
    Un temps résident de Son'Da, il a quitté la ville pour mener sa lutte personnelle contre les esclavagistes, écumant côtes et cours d'eau par bâteau.

Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 8 lundi 04 juin 2018, 15:41:49

Lamnard s'était tout bonnement fait promener. Littéralement. Ce n'était pas une façon de renforcer les péripéties affrontées par le héros. Il n'affrontait pas, d'ailleurs, il subissait ! À la honte de la défaite et à la frustration de la soumission s'ajoutait la culpabilité du désir charnel que cette engeance démoniaque qui se faisait appeler femme faisait naître en lui.

Il pouvait le sentir très clairement et malgré lui. Quand elle lui parlait et lui commandait, il la détestait et la haïssait peut-être même, mais il ne pensait qu'à la pénétrer de son sexe plutôt que de sa lame. Et quand elle le touchait... Il aurait pu se saisir de son cou délicat avant qu'elle ne réagisse, mais plutôt que de briser sa nuque il voulait la plaquer contre un mur, et jouir en la faisant suffoquer.

Ces envies vis-à-vis de celle qui l'humiliait, c'était au-delà de l'humiliation. Il n'avait jamais rencontré pareille créature et se sentait si démuni...

Il ne se sentait pas mieux en descendant la colline surplombant la petite plage fluviale où la réserve l'attendait. Ils avaient négligé les guetteurs et se retrouvaient contraints de partager sa défaite ou de mourir à cause de cela. Il en toucherait deux mots à son premier, le nain Olgiar, s'ils survivaient à ce jour.
Avançant désarmé et défait, il éveilla immédiatement les inquiétudes de ceux qui disposaient d'un peu de jugeote. Il dut leur exposer rapidement la situation :l'engagement, l'armée, la marquise démoniaque, la menace pesant sur eux, il ne leur épargna rien. Les réactions étaient pour le moins mitigées. Et déjà, le Soleil descendait, le temps pressait.

Un puissant orque, Kogr, armé d'une lance haute comme deux hommes et d'une hache large comme le ventre d'un âne, un contestataire régulier du bord, brisa le cercle réuni autour de Kystrejfter.

" WWOOORG! Kystrejfter est un lâche ! Il a vendu son honneur pour les yeux d'une salope ashnardienne !"

Le petit et trapu Olgiar s'interposa entre les deux, brandissant un bouclier aussi gros que lui et une hache de guerre splendide qu'un homme moindre aurait brandi à deux bras.

" C'est la meilleure celle-là ! Venant de toi qui ne vit que pour toi-même, et ne croit qu'en Kogr !"

L'orque poussa un rugissement provocateur, mais Lamnard écarta le nain pour faire face à l'opposition lui-même. En tant que chef, c'était à lui de relever un défi d'autorité.

" Kogr, je t'ai libéré d'une mine nexusienne toxique, je t'ai offert une cause et une famille, et nous avons combattu côte à côte depuis. Tu me connais, et même si nous sommes souvent opposés sur la marche à suivre, nous avons le même objectif, le même courage et la même détermination. Je t'en prie, dépose ton arme. Nous n'avons pas le temps. Si tu veux toujours m'affronter plus tard, je serai là. Mais obéis aujourd'hui, pour vivre et sauver tes camarades, et pour combattre demain. "

L'orque hésita avant de poser ses armes à contrecœur. Il s'avança vers son chef pour une poignée de main, tandis que les autres se résolvaient à se rendre et déposaient les armes à leur tour.
Mais Kogr usa de sa formidable force pour tirer Lamnard à terre et l'y maintenir, levant un poing ganté de clous pour frapper.
Il ne finit pas son geste. Une lame transperça sa moelle épinière et sa gorge, l'arrêtant net et le tuant sur le coup. En s'écroulant, il révéla une petite silhouette fine aux cheveux blonds. Lamnard allait lui dire qu'elle n'aurait pas dû intervenir quand la muette, en langue des signes, lui dit : *Pas le temps, il nous condamnait tous. De rien. *

Olgiar vint dégager et relever son chef.

" Par les dieux, j'espère que tu es sûr de toi. Mais enfin, on n'a pas le choix, hein..."

Non, ils ne l'avaient pas. L'armée de la Marquise Véra descendait déjà vers eux. Ravalant leur fierté et leur tristesse, les révolutionnaires se mirent à genoux mains ouvertes en l'air, et attendaient.

Véra

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 9 lundi 11 juin 2018, 00:40:22

Pendant les prochaines heures, Véra resta silencieuse sur le fond. Que préparait-elle ? Elle attacha les hommes de Lamnard, et une lente procession eut lieu jusqu’au donjon de Véra, où les prisonniers furent recensés. Véra se débarrassa de Lamnard pour assurer les préparatifs, pendant que le chef restait dans le hall du château, surveillé par les gardes, voyant ses hommes rejoindre les geôles sinistres du donjon. Même s’il demandait ce qui l’attendait, aucun garde ne lui répondait, mais, si Lamnard feintait de s’éloigner, ils réagissaient rapidement, n’hésitant pas à le retenir sur place. Du temps passa donc, des pages et des serviteurs passèrent. Les minutes continuèrent à défiler, jusqu’à ce que des gardes supplémentaires n’approchent, et n’ordonnent à l’homme de les suivre. Ils le poussèrent sans ménagement, dans leurs lourdes armures, et rejoignirent l’escalier.

Quelques instants après, Lamnard, toujours torse nu, se retrouva dans de beaux couloirs propres et luxueux, avec de la tapisserie, jusqu’à rejoindre une double porte qui s’ouvrit devant lui. À l’intérieur, il y avait une grande chambre, avec un lit à baldaquin, de la tapisserie, et une terrasse dans un coin, du vent en émanant. Sur un guéridon, un pichet de vin et deux coupes se trouvaient là... Ainsi que la Marquise. Véra sourit langoureusement en voyant l’homme.

« Approche, Lamnard... » sourit-elle.

Elle attrapa les deux coupes, et en tendit une vers lui. Pas de gardes, pas de menaces, si ce n’est le charme incroyablement sensuel de cette femme.

« Félicitations pour tout à l’heure, tu es un vrai meneur d’hommes ! s’exclama-t-elle. Trinquons à la survie de tes hommes, mon beau... »

Les verres s’entrechoquèrent, et Véra avala quelques gorgées, puis se retourna. Elle se déplaça lentement, et se rapprocha de la terrasse, tournant le dos à l’homme, laissant ainsi à Lamnard l’occasion d’apprécier sa magnifique chute de reins.

« Mais il va falloir faire beaucoup plus si tu veux leur survie réelle, Lamnard. Je veux voir jusqu’à quel point tu souhaites collaborer avec moi... Et jusqu’à quel point ce regard que je lis en toi est sincère et honnête. »

Véra sourit à nouveau, malicieusement, et se déplaça encore. Comme toujours, elle marchait sensuellement, remuant tendrement son corps, un corps harmonieux, plein de grâce, absolument succulent.

« Je ne veux pas d’un serment ridicule, d’une promesse sur l’honneur, je veux la preuve phjysique que tu travailleras avec moi, alors, voilà comment les choses vont se passer, guerrier. Toi et moi, nous allons faire l’amour, et, à chaque orgasme que je ferais, ou que tu feras, l’un de tes hommes aura la vie sauve. »

La Marquise lui sourit malicieusement, comme pour montrer qu’elle était sérieuse...

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Lamnard Kystrejfter

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 10 mardi 12 juin 2018, 00:56:35

Le chef de guerre tolérait tout, absolument tout pour ses hommes. Il avait l'impression de les trahir, et même si certains lui avaient bien dit que cela requérait un courage que peu d'hommes, eux compris, sauraient jamais rassembler. Alors il assuma tout, obéit, baissa le regard s'il le fallait. La rage bouillonnait toujours en lui. Les gardes assignés à sa protection profitaient de leurs armures lourdes et de leur position pour tenter de l'intimider ; sans succès. Il aurait probablement pu tuer les deux hommes à mains nues sans qu'ils aient le temps de réagir, leurs armures les ralentissant et grossissant leur orgueil à loisir ; mais, même s'il songeait que la Marquise aurait trouvé la démonstration très amusante, il ne voulait pas risquer qu'elle réclame le prix du sang pour eux. Ils ne valaient pas la moitié d'une seule des personnes emprisonnées aujourd'hui. Le nombre de morts ashnardiens, aujourd'hui, dans l'affrontement ayant conduit ici, ne pouvait qu'en témoigner. Pourquoi Véra les garderait-elle en vie, sinon ?

* Parce qu'elle le peut, tout simplement ? *

Vint l'heure où il dut se présenter devant elle. Elle faisait son possible pour se montrer désirable et le mettre à l'aise, mais il ne se sentait pas à l'aise. Il ne la trouvait même pas véritablement désirable. Son vin aurait aussi bien pu être du vinaigre. Il le goutta par obligation et parce qu'il ne refusait pas un peu d'alcool à ce moment, tandis qu'il la considérait plus avec une colère contenue et un désir de violence qu'autre chose. Et peut-être était-ce bien ce dont elle parlait ? Il ignorait quel genre de femme elle était vraiment. Elle l'avait invité dans ses appartements pour exiger une faveur qu'elle savait pouvoir obtenir sans mal, et qu'elle voulait peut-être recevoir ainsi qu'il l'imaginait. Il se servit une autre coupe tandis qu'elle parlait, détaillant ses courbes, son échine robuste et ses petites fesses rondes, la posture de ses seins dans son harnais de combat qu'elle gardait sur elle. Si elle n'avait pas été cette sorcière affreuse, il l'aurait sûrement désirée et honorée.

Mais il ne souhaitait que se venger. Et au final, cela reviendrait au même pour elle ; et peut-être même serait-ce mieux, comme un souhait réalisé. Ses termes étaient assez clairs. Il devrait se montrer infatiguable. Il devait être prêt à tout pour ses hommes, et il y avait pire perspective, mais il avait sur lui la responsabilité de tant de vies.

* Tant de vies, tant de plaisir pour elle ... et pour moi. *

L'idée de prendre du plaisir tandis que les autres croupissaient dans les cachots lui était insupportable, mais il dut s'y résoudre. Résister ne mènerait à rien. Il la suivait du regard. Il la haïssait, au moins autant qu'il se détestait à cet instant.

Elle finissait ses paroles quand il délaça ses braies, défit ses bottes, et défit encore tout ce qu'il portait sur lui, les faisant tomber un à un autour de lui, comme un vaincu rendant les armes à un vainqueur. Il resta droit, cependant, le regard sans hésitation. Et il la laissa le regarder en retour, les muscles nés d'une vie de labeur, d'une vie rude et de combats interminables. Le torse et les bras d'un nageur, d'un rameur, d'une bête de somme toute en force et en puissance. Les jambes épaisses nées d'interminables journées de marche, le dos chargé, par monts et par vaux sans devoir jamais faiblir, jamais s'arrêter. Elle pouvait voir sous ses tatouages rituels quelques cicatrices marquantes, certaines anciennes, d'autres plus récentes. En se concentrant, elle aurait pu voir que son corps entier portait les marques du fouet, de la lamie, des épées, des coups, des écrasements, autant de blessures auxquelles il avait survécu pour apprendre et maîtriser l'art de la Mort. Sa verge pendait encore d'une légère toison dorée, un sexe lourd tombant sur des bourses pleines, qui réclamait l'attention par son épaisseur.

Il s'avança vers elle, la força à battre en retraite jusqu'au mur tapissé sous son regard légèrement surpris, mais ardent. Il lui saisit la gorge sans douceur. Pas de gardes, pas de menaces, sinon sa magie qu'elle pouvait de toute façon utiliser à loisir. Il avait une certaine latitude pour agir, c'était bien cela qu'elle voulait en restant seule avec lui : qu'il s'exprime selon son bon vouloir. Et s'il dut lutter contre l'envie de serrer, de briser sa trachée dans son cou délicat, il ne la bloqua ainsi au mur que pour la couvrir de baisers.

" La voix de la Marquise fait loi. Si je dois être à toi, je serai à toi, Véra. "

Il mordilla son oreille, embrassait sa peau avec une férocité sans affection. Seulement un désir brut de confrontation physique, et leur confrontation se ferait dans l'extase d'un sexe sans amour, mais basé sur un désir embrasant à la fois leurs corps et leurs esprits.

Véra

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 11 jeudi 14 juin 2018, 22:33:46

Véra se pinça les lèvres en voyant l’homme se déshabiller. Elle l’humiliait volontairement en lui demandant, à lui ce courageux guerrier, d’être son simple prostitué. Il retira, l’un après l’autre, ses vêtements, jusqu’à finir tout nu. Véra se rapprocha alors, et on put voir, dans ses prunelles, une lueur de désir. Sa main caressa son torse, et elle sourit plus fortement en sentant quelques cicatrices, contre lesquelles ses doigts gantés s’attardèrent. La Marquise était belle, tout simplement magnifique, et somptueuse. Véra était très belle, indéniablement, et elle usait volontiers de cette beauté. Face à elle, les gens avaient du mal à lutter, et, même si elle savait que Lanmard la détestait, elle voyait aussi son érection. Elle sourit donc, en sachant très bien qu’il était difficile, pour un homme, de lutter contre l’attirance physique du corps humain. C’était une attraction naturelle, alchimique, contre lequel il ne pouvait pas lutter.

Devant lui, la Marquise profitait de sa situation, de sa position. Face à elle, on ne pouvait pas lutter. Et Lamnard allait également le réaliser. Croyait-il sincèrement avoir la moindre chance contre Véra ? La vénéneuse Marquise le dominait, et caressa encore son corps, avant que l’homme ne sorte de sa torpeur. Il s’avança vers elle, la faisant reculer, jusqu’à ce que son dos ne heurte le mur, puis l’une de ses puissantes mains la saisit à la gorge. Un frisson traversa le corps de Véra, qui décolla le long du mur. Puissant, massif, Lamnard la soulevait à bout de bras, et ses yeux pétillèrent de malice. En Enfer, elle avait connu la violence, la domination... Et elle ne pouvait clairement pas nier avoir aimé ça. Véra était ainsi, une femme dangereuse, qui aimait le sexe et la violence. Le mélange des deux ne pouvait que la ravir, et l’homme se pressa ensuite contre elle, embrassant son cou, mordillant sa chair, écrasant son corps contre le sien.

Elle sentit surtout sa verge caresser son string en cuir, frottant ensuite sur sa peau, glissant dessus. Une délicieuse promesse, dure et solide, qui attendait impatiemment le reste. Véra ne resta pas passive, et ses jambes se soulevèrent, venant s’enrouler autour de ses hanches. Elle s’appuya sur lui, et posa une main sur sa nuque, griffant légèrement sa peau, l’autre retournant s’appuyer sur le torse de l’homme. Ainsi, Véra se dépêcha d’embrasser l’homme, plaquant sa bouche sur la sienne, et partagea avec lui un véritable baiser, s’amusant des sentiments contradictoires qui l’animaient.

« Hmmm... Quel homme ! Musclé et solide... Bien comme il faut ! Tu es fait pour plaire aux femmes, mon beau Lamnard... »

Véra lui sourit une nouvelle fois, et griffa alors légèrement sa peau, le faisant frémir, tout en crispant ses hanches sur ses cuisses. Elle se mordilla les lèvres devant lui, plantant son regard sensuel sur le sien.

« Tu me détestes et as en même temps envie de me baiser... Paradoxal, non ? Mais... Je suis sûre que tu peux trouver un moyen de concilier les deux, Lamnard. Baise-moi bien fort, montre-moi à quel point tu me détestes en brisant mon corps avec ta queue et avec tes muscles. »

Elle laissa planer quelques secondes, et posa son autre main sur sa nuque, croisant ses mains derrière sa nuque.

« Allez... Baise-moi ! »

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Lamnard Kystrejfter

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 12 jeudi 19 juillet 2018, 03:48:42

La Marquise exigeait d'être brisée par l'étreinte de son captif. Elle semblait le désirer réellement. Le sous-estimait-elle ? Ou était-ce lui qui était loin de réaliser l'étendue de son pouvoir démoniaque ? Quoi qu'il en soit, si son désir était d'être meurtrie par les élans viscéraux d'un guerrier étranger qu'elle avait soumis sans mal, il lui donnerait ce qu'elle désirait. Déjà il sentait monter en lui l'envie de s'exécuter en entendant ses paroles. Avait-elle sur lui une emprise surnaturelle, ou était-ce lui qui, au fond, voulait vraiment dominer et écraser ses ennemis ? Le corps de la sinistre mais sublime Véra serait un test pour lui. Il verrait bien, aujourd'hui, s'il était aussi noble qu'il voulait le prétendre, ou poussé au fond par les vices qui motivent chaque homme.

" Oh t'en fais pas, je vais te baiser ! "

Ces mots n'étaient pas encore terminés qu'il trouvait les boucles retenant son harnachement. Il les fit claquer sans ménagement, les sangles et le string en cuir qui dissimulaient les quelques bouts de peau qu'elle décidait de couvrir glissant bien vite alors qu'il les tirait de son corps et les envoyait voler à travers la chambre. Malgré la chute du harnais, la Marquise ne trahissait pas d'imperfection. Son corps musclé et sec était la vraie arme de cette femme, mais même ce corps athlétique, Lamnard pouvait le dominer tant qu'elle n'usait pas de sa magie.

Ils se jaugèrent d'abord en restant l'un contre l'autre, les jambes de la sorcière verrouillant son étreinte du barbare et forçant sa coopération. Ils frottèrent leurs sexes l'un contre l'autre avec vigueur. Le contact était presque brûlant, mais les lèvres de l'Ashnardienne se lubrifièrent vite tandis que les premiers écoulements de présperme s'en mêlaient et rendaient l'étreinte plus fougueuse et tendancieuse encore.

Mais Lamnard ne voulait pas jouer selon ses termes en premier lieu. Il joua avec elle, l'empêcha d'obtenir ce qu'elle voulait de prime abord en dérobant sa verge à ses lèvres avides. A force de lutte, il parvint à briser l'étau de ses jambes d'acier, et il la fit basculer, leurs deux corps tombant sur le sol tapissé. Il profita de la surprise et de son élan, et il enfonça sa main dans ses cheveux, l'attrapa et poussa sa tête sur le sol. Il la força à dresser l'échine de sa seule main libre pour qu'une fois à genoux, il la pénètre enfin sans ménagement, enfonçant sa queue en elle jusqu'à la garde si fort que ses bourses claquèrent contre sa peau.

" Chienne d'esclavagiste ! C'est comme une chienne que je vais te baiser ! "

Se laissant aller à une verve un peu facile, mais de bon avenant dans ce moment de pure débauche, il se mit à la bourriner dans cette position pendant un temps, ses mains se rejoignant autour de son cou pour le serrer, pas assez pour l'étouffer, mais assez pour rendre sa respiration plus difficile. Il grognait comme une bête tandis que leur ébat tournait davantage à un viol animal qu'à un moment de romance chevaleresque.

Véra

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Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 13 dimanche 22 juillet 2018, 23:12:04

Elle ne s’attendait pas à une séance de sexe romantique ou paisible, et, à vrai dire, elle n’en aurait pas voulu. La Marquise avait grandi en Enfer, et, même en revenant au sein de l’Empire, elle était toujours célibataire. Vivre en Enfer lui avait permis de voir que l’amour n’était qu’un leurre, un sentiment éphémère qui n’était pas ce qui, somme toute, définissait l’être humain. L’humain était avant tout un être violent, dominateur, prédateur. Le sexe se devait donc d’être à cette image, et, venant d’un Barbare sauvage, elle en s’attendait à rien d’autre qu’à le voir révéler sa véritable nature. Elle lui avait fait une proposition inespérée, mais, si Lamnard pensait pouvoir maîtriser Véra facilement, le guerrier était en train de lourdement se tromper. L’homme musclé se rapprocha en tout cas de Véra, et entreprit, sans ménagement, de la déshabiller. Il tira sur quelques bouches, et l’étonnant harnais de Véra tomba, entraînant sa culotte et son soutien-gorge. Nue à l’exception de ses bottes et de ses gants, elle sentit ensuite l’homme se rapprocher, et releva ses jambes, les enroulant autour de sa taille, partageant avec lui un baiser fiévreux et intense, plaquant ses lèvres aux siennes. L’une de ses mains s’appuya sur ses cheveux, et elle soupira doucement, frissonnant en sentant la tension qui pointait entre les cuisses de Lamnard.

« Hmmmm... »

Son autre main caressa son torse, ses ongles glissant sur ses pectoraux. L’homme était musclé, très bien bâti, une véritable merveille. Oh, comme il était prometteur ! Elle espérait qu’il tiendrait ses promesses, mais, fort heureusement, la Marquise était une puissante magicienne, et, en ce genre de situations, la magie rose se révélait toujours une aide utile. Refusant pour l’heure de la pénétrer, Lamnard se débattit doucement, cherchant visiblement à rappeler à la femme que, malgré son statut de prisonnier, il n’était pas son toutou. De la fierté ! De la fureur ! S’il pensait agacer Véra ainsi, c’était tout l’inverse. Au contraire, la jeune femme aurait été furieuse de ne pas sentir son attirance, de ne pas le voir répondre à ses avances. Au lieu de ça, Lamnard laissa parler son désir, mais aussi, très certainement, cette colère contenue qui devait bouillonner en lui depuis son échec.

L’homme agit alors, et repoussa Véra. Celle-ci tomba sur le tapis, près du lit, un tapis rembourré, et sentit les mains de l’homme la retourner. Elle se redressa légèrement, finissant en fait à quatre pattes, une main ferme tirant sur ses cheveux, lui arrachant un cri. Ses doigts raclèrent le tapis, labourant le sol, et la belle queue de l’homme s’enfonça alors dans son vagin.

« Haaaaaaaaaaaa... !! » soupira Véra à ce contact.

Une belle queue en elle... Une situation toujours aussi exquise ! Oui, Véra aimait le sexe. Profondément. Que ce soit avec des hommes, des femmes, ou même des animaux, son séjour en Enfer l’avait amené à côtoyer les harems de la Luxure, ou leurs forêts de perversion, et elle avait pu voir en personne que la luxure ne connaissait pas de limites. Tout ça l’avait affecté, et, de retour dans le plan des mortels, elle mettait tout cela en application. Elle sentit donc les bourses de l’homme claquer contre son dos, tandis qu’il se mettait à la bourrer énergiquement, furieusement, faisant claquer sa chair contre la sienne.

Retrouvant sa verve, l’homme la harangua, et Véra éclata de rire, gloussant de plaisir, répondant à son tour sur le même ton :

« Oh oui, Lamnard ! Baise-moi fort, mon chéri, hmmm... ! Je suis sûre que tu... Haaaa... Que tu n’as pas encore donné tout ton potentiel, hmmm... !! »

S’il avait peur de l’offenser, il ne fallait pas oublier que Véra avait été une esclave, à la base. Elle avait pris ce titre en raison du pouvoir qu’il lui conférait, mais il suffisait de voir sa tenue pour constater qu’elle n’était que très peu attachée à l’honneur qu’on conférait à un titre de noblesse.

Et, pour l’heure, elle avait surtout furieusement envie de se faire sérieusement baiser par lui !

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    Un temps résident de Son'Da, il a quitté la ville pour mener sa lutte personnelle contre les esclavagistes, écumant côtes et cours d'eau par bâteau.

Re : A toute défaite sa victoire [Lamnard & Véra]

Réponse 14 dimanche 22 juillet 2018, 23:57:31

Tandis qu'il la prenait sans vergogne, Kystrejfter, le sauvage barbare de cette histoire écrite par les vainqueurs, faisait une bonne guerre de tout argument pouvant l'éloigner de ses pensées les plus sombres. Les vies de ses hommes étant entre ses mains, paradoxalement, la dernière chose à faire était de penser à eux, de laisser le stress faire retomber la tension sexuelle. Il était pleinement rivé sur son plaisir égoïste. Et pour flatter son ego, la Marquise était un idéal objet de désir. En la dominant, il avait une vue imprenable sur sa croupe élancée et sa chute de reins ferme.

Il avait connu des petites paysannes au cul rebondi qui se balançait en tous sens quand on les baisait, mais ici, pas de flan, leurs peaux claquaient l'une sur l'autre sans que rien ne s'emballe. Elle l'accompagnait même, se tenait pour prendre son pied, ça se sentait : son plaisir montait à toute vitesse. Il avait rarement connu à la fois tel plaisir et telle rage. Il ne s'arrêta même pas dans son mouvement quand il se lâcha la première fois, laissant son râle suspendu en allant chercher l'extase au plus profond d'elle.

" Mon potentiel, hein ? C'est ça que tu cherches chez un barbare, alors, ce que tes sous-fifres n'arrivent pas à te faire ? "

Ce faisant, il se redressa, relâchant un instant sa gorge pour l'enjamber et se placer au-dessus de son échine bien dressée. Son pied se posa derrière sa tête et la poussa, sans acharnement mais avec autorité, et la belle ainsi placée il prit sa verge en main, la baissa et descendit pour l'enfoncer à nouveau en elle. Elle prenait sa queue de tout son poids, son gland se frayant un chemin contre son col d'une traite. Il maîtrisa son bassin des deux mains pour la tenir en place et sortit sa bite, et la renfonça brutalement à peine sortie ; encore ; et encore. Après un instant, il enfonça un pouce dans son anus pendant qu'il la pilonait, y répandant la mouille qui ne manquait pas de couler de son sexe à chaque assaut, lui laissant anticiper d'autres plaisirs qu'elle ne devait que trop attendre son autre trou maintenant bien écarté.

" Si tu veux te sentir épuisée de chaque partie du corps, tu en auras pour le sang versé, joli cul. "


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