Identité : Alexander "Brutus" Dargel
Âge : 31 ans
Sexe : Masculin
Race : Humaine
Sexualité : Bisexuelle
Physique : Brutus est un homme à la corpulence impressionnante, mesurant près d'un mètre
nonante quatre-vingt-dix pour pas loin de cent kilos. Plus qu'un homme, c'est une montagne de muscles, forgée dans des conditions draconiennes par des dizaines d'années d'entrainements et de combats. Les traits de son visage sont durs, et son regard froid, sans émotions, porté par des yeux marrons foncés. Ses cheveux sont courts, noirs, quant à sa barbe il préfère la laisser pousser, même s'il lui arrive de la raser à la demande de son maitre.
Il n'accorde que peu d'intérêt aux vêtements de tous les jours, et vit essentiellement nu, ou presque. Son sexe, aux proportions aussi massive que sa carrure, est la seule manifestation de sa virilité qu'il dissimule derrière un pagne, davantage par décence que par pudeur. Sa peau est imberbe, légèrement basanée, et les reliefs de ses muscles ciselés ne sont interrompus que par diverses cicatrices, témoignage de son expérience. En revanche, pour les combats, il a ses préférences vestimentaires, et privilégie les armures de cuirs, le meilleur compromis entre protection et liberté de mouvement à ses yeux.
Caractère : Lorsqu'il s'agit d'évaluer le caractère de Brutus, il faut savoir dissocier son comportement forcé, lié à son statut d'esclave, de ce qu'il est vraiment. Toutefois, après tant d'année de servitude, la frontière entre les deux est devenue de plus en plus fine et imperceptible, y compris pour lui-même.
A première vue, Brutus est un esclave très prometteur. Il est d'une obéissance que l'on pourrait presque qualifier de militaire, exécutant la volonté de son maitre sans discuter. C'est une personne déterminée, qui n'abandonne jamais son objectif, et dont rien ne pourrait remettre en cause sa loyauté. En somme, quelqu'un sur qui l'on peut compter, en toute circonstance.
Cependant, derrière cette obéissance sans faille se cache des rêves de liberté. Il serait prêt à tout pour pouvoir redevenir maître de sa propre vie, si seulement une telle opportunité se présentait. Nombreux étaient les esclaves ayant tenté de s'échapper, les plus chanceux avait trouvé la mort, les autre un destin beaucoup plus cruel. Brutus avait conscience qu'il ne parviendrait pas à faire mieux, mais il était patient, et persuadé qu'un jour ou l'autre, son heure viendrait.
En attendant, ses années au service de son maitre l'ont progressivement déshumanisé. Il est devenu une véritable machine à tuer, n'éprouvant ni remords, ni pitié. Ses émotions se sont estompé, au point de ne plus savoir distinguer l'amour ou la haine. Il ne lui reste plus qu'une certaine indifférence, et son instinct de survie. Et, parfois, une petite lueur de sentiment, comme si la flamme de son humanité refusait de complétement s'éteindre.
Histoire : C'est dans la ville-état de Nexus, dans les quartiers pauvres des bas fonds, qu'Alexander Dargel était né. Il fût cependant abandonné par ses parents, trop pauvre pour subvenir à ses besoins, et passa le plus clair de sa jeunesse dans un orphelinat. C'est dans ces circonstances qu'il appris très tôt à se battre, pour se défendre mais aussi pour obtenir ce qu'il souhaitait par la force.
Lorsqu'il atteignit l'age de quatorze ans, l'orphelinat lui ferma ses portes, et le jeune adolescent fût livré à lui même dans les rues de la ville. Il parvint tant bien que mal à survivre, volant sa nourriture et fuyant les représailles. C'est à cette période qu'un mystérieux inconnu, témoin d'un combat où Alexander était parvenu à assommer un adulte, l'aborda avec une proposition alléchante. Les termes étaient simple, il s'agissait de participer à des combats de rues, pour une rémunération certes modeste mais qui illumina les yeux du jeune garçon. Inutile de préciser qu'il accepta l'offre sans aucune hésitation.
Malgré son jeune âge, ses performances furent tout à fait exceptionnelles, avec un ratio frisant trois victoires pour une défaite. Les conditions de vie était devenu beaucoup plus dur qu'avant, ayant échangé fuite et larcin contre blessures et coups de poing. Cependant, ayant l'impression de vivre comme un roi à coté, entre sa réputation croissante, et les repas copieux qu'il engloutissait, c'était un choix qu'il ne regrettait pas. Du moins, jusqu'à ce qu'il se fasse trahir...
Alexander avait attiré l'attention des mauvaises personnes, intéressé par ses prouesses. La personne qui s'occupait de lui ne résista pas à l'appel de l'argent, et il leur vendit le garçon comme un simple mouton. Ce dernier n'avait pas son mot à dire, et ses refus furent violemment réprimandé, pendant qu'ils l'amenèrent dans sa nouvelle demeure. Il s'agissait d'une arène de combat, dirigée par un riche dignitaire nexusien se faisant appeler Deimos. C'est ainsi qu'il passa malgré lui de presque honnête combattant des rues à esclave gladiateur.
Il fût alors soumis à une longue formation, intense et douloureuse, destinée à lui apprendre aussi bien les vertus de l'obéissance que l'art de manier l'épée. Son ancien nom fût rapidement oublié, remplacé par celui d'un véritable gladiateur : Brutus. Année après année, il dût combattre dans l'arène pour le plaisir de son maitre et de ses invités, affrontant tantôt d'autre gladiateurs sans merci, tantôt des bêtes féroces, au grès de leurs caprices. La plupart de ses pairs ne survivaient pas plus que quelques années, mais Brutus était aussi redoutable que coriace, et les seuls séquelles de ces duels avec la mort étaient ses cicatrices.
Ses services ne se résumaient pas à combattre dans l'arène, ils s'étendaient aux moindres désirs de Deimos. Cela incluait notamment les travaux de maçonneries, le racket de commerces environnant, ou la participation à diverses orgies. L'esclave avait perdu sa liberté, néanmoins il n'était pas si mal loti. Les entrainements quotidiens étaient certes brutaux, et les combats extrêmement périlleux, mais en dehors de cela, tant qu'il se comportait convenablement, il était relativement bien traité pour une personne de sa condition.
Autre : Source de l'avatarComment avez-vous connu le forum : Ne sait toujours pas.