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Discorde accordée. [PV Raven Miller]

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Lana Méhari

Discorde accordée. [PV Raven Miller]

jeudi 20 août 2009, 02:30:17

Les terres sauvages, les contrées du Chaos, lieu de discorde absolue. Elle avait l'impression de marcher à l'intérieur de sa tête, car effectivement elle était complètement perdue. Même après sa balade dans les landes dévastées, et sa rencontre, elle restait atterrée. Elle n'avait plus envie de grand chose et glisser doucement vers le fond, elle aurait pu parler à Arès de sa détresse, mais il était trop occupé avec Despina et Elosia. Ah, ça aussi c'était une belle discorde, qui désespérait grandement l'ex mercenaire, elle se demandait pourquoi cette peste d'Elosia n'abandonnait pas, elle n'avait aucune chance contre la Princesse des Mers. De plus, elle avait acquit un nouvel atout de beauté : une queue de sirène couleur d'or. Elle était magnifique, comme la Déesse, certes Aphrodite n'avait rien à lui envier, mais bon, elle était belle à son genre.

Mais Lana n'était pas là pour divaguer sur les beautées divines, elle était ici pour essayer de retrouver son calme intérieur. Elle avait essayé toutes les sortes de méditation, et avait même fait une séance de 24 heures consécutives, rien. Il lui fallait quelque chose de mieux, de plus efficace, et à l'instant présent elle ne trouvait pas quoi. Maintenant qu'elle avait acquit des sentiments pour Odin, elle se sentait comme noyée par les émotions, elle avait récupéré la joie, la peine.. Et il n'y avait que la peine qui l'envahissait. Elle savait que si Odin parlait à Arès, il allait se fâcher, car elle était consciente d'être sa favorite, en comptant Elosia hors compétition, et qu'il serait déçu qu'elle en aime un autre. Elle n'en était pas encore à l'aimer, non, quand on a été dépourvu se sentiments, il faut s'y réhabituer doucement. Elle devrait peut-être consulter cupidon, ou même Aphrodite, car eux savent manier les sentiments à merveille.

C'est alors qu'une autre idée lui vint à l'esprit, elle s'assit sur le sol sablonneux et aride du désert précédent le grand canyon et la jungle. Elle venait de penser à quelqu'un, elle savait qu'elle faisait des miracles, Arès lui avait parlé d'elle. Elle devait la faire venir ici, peut-être qu'en amplifiant sa détresse elle arriverait à la contacter, ce n'était pas une mauvaise idée, cette fille devait à coup sûr capter la tristesse ou la colère. Sans vraiment le vouloir, la belle Israëlienne se baissa en avant et frappa avec son poing dans le sol dur et brûlant, son poing se mettant à saigner, elle refrappa, et les larmes coulèrent le long de ses yeux, elle n'en pouvait plus de ce tourment.

Même l'idée de mourir l'avait effleurée, d'abandonner Arès, de disparaitre, à jamais. Elle poussa un hurlement strident, entendant son écho dans le néant, les larmes coulant. Elle frappait encore le sol, de plus en plus fort, le tâchant de sang. Elle devait la voir, et vite, car sinon elle s'ôterait sûrement la vie. Sa sœur devait la sauver de cette détresse et l'empêcher de faire l'irréparable, l'empêcher de se donner la mort. En y songeant, aux Enfers elle serait en paix, en négociant une place aux Champs Élysée, Hadès ne devait pas être si mauvais comme Dieu. Elle secoua la tête pour chasser ces idées macabres et soupira, les larmes coulant à travers ses paupières fermées de force. Elle devait venir, et vite, Lana priait pour qu'elle l'entende et vienne la sortir de cette détresse.

Raven Miller

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Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 1 jeudi 20 août 2009, 03:00:05

La journée était fort jolie au mont Olympe et j'en profitais pour me faire bronzer au bord de l'étang le plus près du temple d'Arès. Faisant tranquillement une sieste en laissant le soleil brunir ma peau, je me laissais aller à mes rêves et pensées, qui s'orientaient tous vers le dieu que je vénérais et idolâtrais. Les yeux clos, nue, allongée sur le sable de l'étang, tout était tranquille et j'appréciais ces moments. Personne n'osait me regarder, surtout parce qu'aucun homme n'osait s'approcher des prêtresses d'Arès, de peur qu'elles leur fassent des bobos. Je jouais avec une brindille d'herbe de ma main droite, ma main gauche passait sur mon corps chauffé, me massant doucement les muscles. J'étais enfin totalement détendue. Puis, une voix résonna dans ma tête. De toutes ses prêtresses, j'étais celle qui devait répondre à la détresse de mes soeurs d'armes. Aussitôt, je fis apparaître des vêtements, les enfila (voir vava) et je courus vers la bordure de l'Olympe et je sautai. La protection magique mise en place par Aphrodite, récemment, m'empêchait de faire appel à mes pouvoirs magiques à l'intérieur de la barrière. Lorsque je fus enfin sortie, je me transforma en astre lumineux et je filai vers Lana, dite la Lame.

Je posai enfin le pied sur le sol à quelque mètres d'elle. Dès que je l'eus repéré, je me précipitai à son coté et je chargeai mes paumes d'énergie. J'allais chèrement payer mes dépenses d'énergie à Arès, mais si c'est pour sauver l'une de ses favorites, je n'allais pas hésiter à lui donner un coup de main! Je ne pris pas une minute, je m'agenouillai près d'elle et lui appliqua mes mains sur la poitrine en lui envoyant une énorme quantité d'énergie tellement j'étais alarmée par l'état de la demoiselle. Elle aurait assez d'énergie pour courir le kilomètre à l'allée-retour en restant en forme... si elle était comme les autres. Je retirai mes mains de sa poitrine et lui caressai doucement la joue, lui offrant mon plus beau sourire. Étant guérisseuse et elle guerrière, nous avions énormément de difficulté à communiquer ensemble sans que ça vire en dispute, ce que je répugnais. Notre dernière discussion remonte à trois mois et encore là, ce n'était qu'un bonjour poli, sans rien de plus. Souriante comme toujours, je me mis à parler:

-Tu as prié pour mon aide, Lana, et me voilà... comment te sens-tu?

Lana Méhari

Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 2 jeudi 20 août 2009, 03:35:24


Les mains de Raven sur sa poitrine avaient une résultat plus qu'apaisant, presque assommant. Et au fond d'elle, elle sentait sa douleur cogner, lui déchirant les tripes. L'effet désiré avait été troublé par l'immense discorde de Lana, elle n'arrivait pas à trouver apaisement. Elle était à présent au sol, se tordant de douleur, l'estomac retourné, comme si une immense plaie venait de s'ouvrir sur son ventre, comme si elle de vidait d'elle même. Elle avait l'impression de mourir à petit feu, sans rien pouvoir y faire, même la prêtresse aux dons miraculeux capable de calmer le plus colériques des dieux n'arrivait à apaiser cette souffrance. Elle avait mal, mal, mal, d'habitude forte, elle était complètement en détresse, se sentant seule. C'est vrai que Raven avait réussit à l'apaiser, quelques secondes peut-être, mais sa douleur avait reprit le dessus. Ce mal étrange, elle n'en connaissait même pas l'origine.

Soudain, elle se releva, ses larmes coulant toujours, les sanglots l'étouffant, elle regarda sa main droite et vit les gouttes de sang tomber doucement. Elle leva les yeux vers sa Sœur de Bataille, celle qu'elle connaissait le moins, mais sûrement la plus douce (ahah) et meilleure de toutes. Elle n'avait rien à voir avec la rebelle Arrow, et encore moins à voir avec la peste Elosia. Finalement, c'était celle qui méritait Arès, celle qui devait être aimée plus que tout. Elle la regardait, les yeux pleins de larmes, la poitrine ondulant à cause des sanglots, le regard emplit de détresse. Elle attrapa la main de Raven et entre deux étouffements lui dit :


"J'ai mal ma Sœur, j'ai mal.."

Elle retomba alors repliée sur elle même, comme un animal mourant, les bras serrant son ventre, comme si elle essayait d'empêcher une hémorragie. Elle se sentait vraiment pleine d'une mélange d'émotions, et supporter ces choses qui lui étaient inconnues, était plus dur que prévu. Elle continuait de se tordre de douleur, en pleurs, les sanglots l'asphyxiant de plus en plus. Comment la plus courageuse et sans cœur du quatuor pouvait-elle fléchir de la sorte ? Si Arès la voyait, il douterait d'elle, et la renverrait sûrement, car à partir de maintenant, elle ne serait plus la mercenaire du passé. Elle devenait une loque larmoyante incapable de contenir sa souffrance. Elle savait à présent quels étaient ces deux sentiments si douloureux que son esprit rejetait :

LA PEUR &&. LE REGRET

Si elle regrettait d'avoir tué quelqu'un, elle était perdue, elle le savait, et plus jamais elle ne pourrait engendrer la mort. La fin de la vengeance est arrivé, elle ne peux plus tuer par plaisir. Mais pourquoi la peur ? Croyez vous qu'un être sanguinaire a peur ? Lame avait disparu, laissant place à la petite Lana Méhari qu'elle était il y a plus de 11 ans, en Israël, dans la Medina, avec Hamed et Fatima, ses parents qui l'aimaient tant. Elle se releva, les yeux fermés, dans l'incapacité de pouvoir les ouvrir, un torrent de larmes s'échappant des paupières closes. Elle attrapa les deux mains de Raven la tâchant de sang, ce qui n'était pas son intention, elle dit :

"Aide moi Raven, Aide moi je t'en conjure."
« Modifié: jeudi 20 août 2009, 03:40:39 par Lana Méhari »

Raven Miller

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Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 3 jeudi 20 août 2009, 04:20:19

Elle me dit qu'elle avait mal, puis je sentis que sa douleur ne venait pas de son corps, mais de son cœur. Je sus alors qu'il s'était passé un truc de pas très amusant pour ma sœur d'armes, aussi, je la pris doucement contre moi. Je me mis alors à chanter en hébreux. Étrangement, cette langue m'était venue toute seule et je chantai une berceuse en hébreux. Je sais que c'est la langue d'origine de ma sœur et je crois bien que c'est la seule chose qui pourrait la rassurer. Doucement, je me mis à la bercer de gauche à droite en chantant pour elle, laissant le pouvoir de ma voix chercher son coeur, y ouvrir une brèche et laver ses mauvais sentiments pour la remplir de calme et de sérénité. Mais au fond, je savais ce qu'elle ressentait. Je lisais dans son cœur comme dans un livre ouvert, comme si elle était une partie de moi. Doucement, je l'obligeai à me regarder, prenant son visage dans mes mains. Je lui fis un beau sourire avant d'attirer sa tête contre mon buste et je la serrai contre moi.

-Je sens ta peine, chère Sœur. Je sens ta douleur et elle fait saigner mon cœur. Quelqu'un t'a rendu des sentiments que tu refoulais et, brèche par brèche, le flot des émotions que tu as emmagasiné se sont d'un coup déversée en toi.

Je souris et je l'embrassai sur le front. Il y a tellement longtemps que je n'ai pas vue ma sœur pleurer de la sorte en dehors de ses moments de sommeil. Je la soulevai alors par magie, parce que la pluie commençait à nous tomber dessus. Je fis apparaitre une grotte et je nous y réfugiais. Même si cette dépense d'énergie était très infime pour mon dieu, c'était quand même impoli, or, je lui adressai une prière d'excuse.

-Je sais ce que tu ressens... parce que je refoules pas mal de sentiments pour rendre mes sœurs adorées heureuses.

Une fois à l'intérieur, je fis apparaitre un oreiller et je le tendis à ma soeur en lui souriant avec tendresse, lui proposant de se vider dans le coussin. Crier dans un objet mou était une très bonne thérapie contre les émotions. J'attirai une nouvelle fois ma S?ur contre moi, plaçant le coussin entre nous et je la serrai bien fort. Elle qui me traitait de bébé parce que la mort de quelqu'un m'ébranlait, elle qui me traitait de pleurnicharde, elle qui me méprisait parce que j'étais faible avait maintenant besoin de moi.
« Modifié: jeudi 20 août 2009, 04:31:45 par Raven Miller »

Lana Méhari

Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 4 jeudi 20 août 2009, 04:54:14

Si elle continuait de pleurer de la sorte, quand quelques heures, il faudrait faire revenir Noé pour sauver Terra du déluge. Elle devait se calmer, bon sang ! Raven commençait à l'apaiser doucement, car elle disait la comprendre, et elle se demandait si cela était vrai. Cette prêtresse paraissait avoir eu une vie assez simple, pas comme celle de Lana. Puis l'hébreu vint à ses oreilles, stoppant les larmes de la jeune femme, l'apaisant le temps d'une berceuse, sa langue maternelle étant l'un des meilleurs remèdes contre ses larmes. C'était sûrement l'unique, même, et Magic l'avait trouvé, cette femme était étonnante, et elle commençait à devenir une source d'admiration aux yeux de la jeune femme débordante de douleur. Elle se retrouva dans la grotte à ses côtés et vit à quel point la magie qu'elle prenait à Arès était puissante, car aux yeux de Lana, faire apparaître une grotte était quelque chose d'impressionnant. Elle pensa alors à sa rencontre avec Arrow, dans l'oasis de l'Illusoire, et elle se rendit compte que cela n'avait rien à voir avec Raven.

Raven était différente, Raven avait un don, un don sacré, qu'elle n'avait hérité de personne. Finalement, cette femme devait être un ange envoyé sur Terre pour apaiser les mauvais sentiments. Elle devait confier en elle, et se laisser apaiser, sans résister, elle devait accepter ce qu'elle avait reçu. Elle ne pleurait jamais, non, à part dans son sommeil, elle se réveillait toujours avec son oreiller plein de larmes. Elle était devenue faible, et ce petit à petit, sans y prêter attention finalement, comme lorsqu'on est séropositif. Et en fin de compte, elle était dans le stade S.I.D.A, elle avait perdu ses derniers protecteurs il y a peu, et elle allait être vite emportée par la première infection. Elle accepta l'oreiller et y déposa sa tête, le regard vers le haut, pour garder sa Sœur à l'œil, car sa vue l'apaisait un minimum à présent. Elle ne l'apaisait pas avec son don, elle l'apaisait car elle lui faisait confiance et elle savait qu'elle comprenait. Car après avoir apaisé le dieu le plus colérique d'Olympe, elle pouvait bien consoler la plus dure des prêtresses du dieu, la plus insensible.

Cette insensibilité portée disparue, commençait à lui manquer cruellement. Elle se demandait si un jour elle retrouverait son armure anti-émotions où si elle serait une fontaine à larmes toute sa vie. Si au moins ces larmes étaient sacrées, cela deviendrait lucratif ou bénéfique, mais là, non. De plus, Lana avait l'habitude d'être cruelle avec Magic, et aujourd'hui elle était venu lui sauver la vie sans même rechigner. Elle était décidément la meilleure des Sœurs, et méritait amplement Arès. Elle devait la remercier, et au minimum s'excuser, car maintenant qu'elle avait des sentiments, elle comprenait ce que cela pouvait causer, la cruauté. Soudain, une vague d'émotions revint et Lana saisit le cousin pour le plaquer sur son visage et hurler, si fort qu'elle crut pendant une seconde que les stalactites tremblaient dans l'édifice rocheux. La pression qu'elle exercait sur le cousin était si forte qu'elle s'étouffait à moitié. Lorsqu'elle relâcha la pression, elle replaça le cousin sous sa tête et regarda Magic, l'air abattu. Elle se sentit si faible !

Elle n'avait pas le droit de fléchir de la sorte, elle se sentait nulle, nulle. Elle avait l'impression de ne plus être digne de son poste et avait envie de mettre fin à ses jours plutôt que de sombrer dans cette folie sentimentale. Elle prit la main de Raven, la serrant fort, comme pour lui transmettre sa douleur, ce qu'elle ne voulait pas faire. Jamais elle ne blesserait une personne aussi bonne de Magic, elle était une ange, c'était sûr à ses yeux, sûr et certain. Elle se releva avec difficulté et se jeta dans les bras sa Soeur, continuant de pleurer, la serrant fort comme pour ne pas pouvoir la lâcher, pour éviter de commettre un erreur. Elle murmura à son oreille, d'une voix faible et éteinte, comme quelqu'un qui prononce ses derniers mots avant de mourir :


"Raven, pourquoi .. Raven, c'est finit .. Raven, je suis désolé de tout ce que je t'ai dit auparavant ..  Raven, prend soin d'Arès s'il te plait .. Raven, je suis désolé .."

Raven Miller

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Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 5 jeudi 20 août 2009, 16:28:48

Lui murmurant de paroles rassurantes à son oreille, je tentai de réconforter ma sœur au cœur de pierre brisé. Je vis que ma chanson lui avait allégé le cœur, mais c'était trop peu comparé à la douleur qui suppliciait son esprit. Je vins alors à me demander ce qui a troublé cette âme fonceuse, sans émotions et sans remords. Les mains de ma sœur étaient couverte de son propre sang et ma crainte qu'une infection la prenne me poussa à la guérir dans les plus brefs délais. Je pensai alors à la dispute entre Elosia et Dame Despina, à laquelle j'ai été témoin bien malgré moi, la colère qui émanait du lieu de la dispute ayant attiré ma curiosité. L'effet que l'amour avait eu sur Despina me revint à la tête. Sentant les bras de ma Sœur m'enlacer, je la regardai et ce que j'entendis me fit blêmir. Je la serrai plus fortement contre moi, maintenant terrifié à l'idée qu'elle tente de se tuer. Juste à cette pensée, je me mis à trembler. Je ne voulais pas qu'elle meurt, moi, je voulais qu'elle vive et qu'on puisse enfin bien s'entendre.

-Lana, écoute-moi, ma Sœur. Garde ton calme et respire tranquillement. Je ne tiens pas à te perdre. Certes, tu n'as pas toujours été gentille avec moi, mais je t'aime quand même et je vois beaucoup de qualités chez toi. Tu es beaucoup plus courageuse que moi, tu es plus fonceuse et tu n'hésites pas à dire ce que tu penses. Je doutes que juste récupérer tes émotions sera suffisant pour tout détruire.

Je la berçai doucement contre moi. J'avais un sourire légèrement triste sur le visage. Moi, je ne suis pas assez forte pour dire ce que je penses. Si je le faisais, je serais déjà morte. Je songeai à toutes les choses que j'aurais aimé dire à Elosia, à Despina... je mourrais d'envie de leur dire que je ne voulais pas qu'elles m'enlèvent à tout jamais Arès. Je voulais leur dire que voulait qu'il soit encore là pour tout le monde, qu'elles ne le monopolisent pas... même si je sais que est égoïste... Prise par la douleur, je resserrai mon étreinte sur Lana et je me mis à pleurer, tout comme elle. Ces cachoteries et cette compétition ne mènerait à nulle part, je le sais bien. Tôt ou tard, je serai chassée du temple et je ne pourrai plus revenir... et si je survis à ce départ définitif, je mourrais ensuite. Arès est ma raison de vivre, mes Sœurs aussi. Je voulais qu'ils soient tous heureux... mais le bonheur d'Elosia ou de Dame Despina... fera inévitablement mon malheur.

-Je n'ai pas ton courage, moi, je n'ai pas la force pour me battre pour la chose que je désires le plus au monde. Je t'envies, Lana, je t'envie tellement de ne pas avoir peur de faire ce que tu veux... Et parce que je t'envie, j'ai besoin que tu vives... pour pouvoir te surpasser... restes avec moi, ma Sœur, ne me laisse pas seule, toi que j'aime comme j'aimerais une Sœur de sang.

Lana Méhari

Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 6 jeudi 20 août 2009, 21:16:48

Comment Raven pouvait pardonner de cette façon ? Après tout ce qu'elle lui avait fait, elle était étonnée d'avoir le pardon, et cela lui faisait penser aux dernier sacrements. L'idée de perdre la vie la suivait sans la quitter, quoi qu'elle dise. Elle avait perdu son essence originelle, jamais elle ne tuer à présent, que ferait-elle ? L'idée de rester pour que Magic essaye de la surpasser, donc de prendre exemple sur elle, était douloureuse pour Lana. Elle avait perdu toute confiance en elle et se sentait nulle, affreuse. Elle ne voulait pas que sa douce sœur essaye de l'égaler, déjà que Lana perdait toute son essence, elle ne voulait pas que ses sœurs y passent aussi.

Sa douleur l'assaillit à nouveau, elle recommença à se tordre sur le sol froid de la grotte, les larmes coulant à nouveau, et de plus belle. Elle serra à nouveau la main de Raven, se rendant compte que se blessure avait disparu, et ses yeux se levèrent pour trouver ceux de Magic. Il dit alors :


"Raven, ne me laisse pas, aide moi.."

Raven Miller

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Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 7 samedi 22 août 2009, 00:10:49

La laisser? Non, jamais je ne pourrais faire une telle chose. Elle était désespérée, elle avait peur et je suis bien trop attachée à mes soeurs égocentriques pour la laisser dans cet état. alors, une idée me vint. Si les émotions qu'elle ressentait était un état psycologique instable, alors, il me suffirait de le stabiliser. Je devrai alors colmater magiquement la brèche émotionnelle qui s'était formée. D'un coup, je collai mes lèvres aux siennes, la serrant contre moi pour qu'elle ne cherche pas à y échapper, chargeant ma langue d'une énergie sédative qui pourrait la calmer et lui rendre son état normal sans lui effacer la mémoire. Je l'embrassai avec beaucoup de douceur, juste assez longtemps pour que l'énergie circule en elle et la calme. C'était la première fois que j'embrassais une femme et ça me faisait tout drôle, la langue des femmes étant bien plus douce que celle des hommes. Je sentais un frisson parcourir mon échine alors que je l'embrassai une deuxième fois, juste pour y regoûter. La langue de ma soeur goûtait la fraise, c'était un goût que j'aimais bien. Je décollai alors mes lèvres et je reculai. je souris avec la même douceur, dévoilant toutes mes dents, ainsi que mes crocs vampiriques.

-Alors? Tu te sens mieux? ^^

Lana Méhari

Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 8 samedi 22 août 2009, 02:34:38

La langue d'une femme n'avait rien à voir avec celle d'un homme. Elle procurait des sensation bien plus excitante, et l'énergie qui venait d'assommer Lana était bienfaisante. Ce qu'il ne fallait pas coupler à cette énergie c'était ce baiser doux. Elle essayait de garder son sang-froid, elle savait pertinemment que Raven était la plus farouches des prêtresses, et que ce baiser n'avait sûrement aucun intérêt pour elle, malheureusement. Mais le désir qu'elle avait fait naître était affreux, oh oui, c'était la plus grosse erreur de sa vie, car elle allait se faire sauter dessus, à coup sûr. Malgré ses longues heures de médiation passées, permettant à Lana de garder son calme lors des batailles, cela n'apaisait pas son apétit. Et malgré ses essais de rester calme et indifférente au premier baiser de Magic, elle était déjà toute emballée. C'est alors qu'un deuxième se fit sentir, et celui là, n'était pas une baiser chargé de magie, c'était plutôt un baiser magique, oui. Une sourire naquit sur les lèvres de Lame, qui en avait presque oublié sa douleur intérieure. Elle savait que si elle réagissait ainsi c'était justement grâce à ses nouveaux locataires : les sentiments humains.

Lorsqu'elle rompit le second baiser, Magic lui posa une question, sur laquelle Miss Méhari essaya de son concentrer de toutes ses forces, malgré son désir nouveau-né. Elle sentait son cœur battra, discrètement, mais assez fort pour que l'ex mercenaire le sente. Elle respira, fortement, pendant quelques minutes, les joues rougies, les yeux gonflés par les pleurs qui avaient alors cessé, cédant leur place à une délicieuse sensation. Elle se sentait comme attirée par les lèvres de Raven, qu'elle ne quittait pas des yeux, comme on regarderait une gourmandise alléchante. Elle devait répondre à sa question, et ce dans les plus brefs délais, car sinon, elle serait à nouveau en train de goûter à la langue de sa sœur, sans même pouvoir se contrôler plus. L'arrivée des émotions dans son corps faisait des ravages, la faisant changer d'humeur en quelques secondes, à la moindre action influente. Elle se rapprochait vivement du visage de Magic, sans même s'en rendre compte, et arrivée au stade où leurs nez se frôlèrent comme leurs souffles se mêlaient, elle murmura :


"Beaucoup mieux, trop même."


Elle saisit les lèvres de Miss Miller, la faisant tomber sur le dos, se retrouvant sur elle à l'embrasser avec passion et envie. Elle ne se contrôlait plus, à ses risques et périls, la peur que sa soeur la repousse lui pinçant le cœur, ce cœur qui battait si fort dans sa poitrine.

Raven Miller

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Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 9 samedi 22 août 2009, 03:25:33

Je n'aurais jamais cru qu'un jour, je finirais par attirer une de mes soeurs de cette manière. Mon coeur ne fit qu'un bon lorsque Lana revint tout près de mon visage. Elle frôla mon nez du sien et m'embrassa à nouveau, mais d'elle-même, cette fois, me renversant sur le dos. Je la regardai un moment avec surprise. Je m'étais promise de ne jamais m'accorder à quelqu'un d'autre qu'Arès... mais Lana entrait-elle en compte? Je ne m'offrais pas à elle, puisqu'elle n'est pas un homme, mais est-ce que je risquerais de le regretter? Oh et pourquoi je réfléchissais tant, moi? Je suis seule, avec la belle demoiselle qu'était Lana et d'ailleurs, on était bien cachée. J'avais déjà donnée ma virginité à Arès, alors, je ne risquerais pas de regretter. Si je voulais satisfaire mon dieu, il me fallait acquérir encore plus d'expérience.

Je reversai la demoiselle sur le sol de la grotte et je me mis à l'embrasser doucement dans le cou, caressant sa trachée de mes lèvres. Je sentais sa respiration sous mes lèvres et j'en étais contente, elle était rythmée. Je sentais la vapeur de ses lèvres sur mes longues oreilles, sachant que cela voulait dire qu'elle avait envie de moi, ce qui me ravissait. Je n'ai jamais regardé Lana comme une femme que j'aimerais avoir contre moi, mais maintenant, j'avais surtout l'impression qu'elle ne pourrait pas me filer entre les doigts, parce que je la tenais bien, mes mains vagabondes cherchant un moyen de lui retirer ses vêtements, mais je sentais l'envie de les mettre en miette s'emparer de moi. Si je ne les retirais pas bientôt, je sens que mes griffes s'en chargeront. Je parvins enfin à trouver ces fichus boutons sous moi et jes les détachai lentement, laissant une douce mélodie s'échapper de mes lèvres, une mélodie qui avait pour effet s'augmenter l'excitation de la demoiselle. bah quoi, si j'ai une voix magique, il est normal qu'elle ait plusieurs effets. Tendrement, j'ouvris son veston, dévoilant son débardeur et je me mis à l'embrasser dans le cou, y faisant des suçons.

-Je... n'aurais jamais cru qu'on en viendrait là...

Lana Méhari

Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 10 mardi 25 août 2009, 03:30:42

Ça alors ! Elle ne pensait vraiment pas que la douce et vierge Raven allait réagir de la sorte et la déshabiller. Elle pencha la tête en arrière, dégageant parfaitement la nuque où sa soeur était acharnée à faire des marques qu'Arès verrait sûrement. Oh mais il ne serait pas jaloux, car il sait très bien le fond de sa pensée sur le divertissement, et sait que Raven et elle, ce n'est pas comme Raven et Adramelech, pour exemple. Elles ne sont que des sœurs, sœurs où l'affection fraternelle dépasse agréablement la norme. Lana s'empara des lèvres de Raven et l'embrassa à nouveau, la déshabillant doucement elle aussi, dévoilant un soutient gorge en dentelle blanche, d'une pureté gratifiante. Lana descendit dans le cou de sa soeur et vint prolonger le sentier de baisers jusqu'entre ses deux seins parfaitement galbés. Elle revint ensuite à son oreille pour murmurer :

"Et est-ce qu'en arriver là est désagréable ? Raven.."

Elle lui mordit doucement l'oreille avant de la plaquer contre le sol rocheux pour l'embrasser encore une fois avec envie, puis repartir dans son cou pour y laisser elle aussi une marque violacée qui serait vue par leur maître, sans aucune crainte. Puis elle roula pour qu'elle se retrouve sur elle et lui sourit, sa main descendant lentement vers ses cuisses, qu'elle caressa avec douceur avant de se rapprocher de son intimité, respectant la barrière de la petite culotte, car elle n'avait aucune idée de comment allait réagir sa douce et vierge soeur.

Raven Miller

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Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 11 mardi 25 août 2009, 18:29:23

Je ne savais pas vraiment ce que je faisais. Je ne savais pas non plus si j'aurais droit à une conséquence négative. Je dévorai le cou de ma sœur avec un désir refoulé créé par ma passion pour Arès. Mon cœur déversait son surplus d'envie sur ma superbe sœur d'armes. Je dévorai son cou à grands coups de baiser, mourant d'envie d'elle. Sentant sa main effleurer mes lèvres intimes au travers de ma culotte, je gémis. Surprise mais pourtant loin de vouloir m'arrêter, je me mis à caresser son sein gauche de ma main droite au travers de sa poitrine. Je ne pus m'empêcher de répondre à sa question, émettant un "non" plein de soupirs. Ma propre main alla s'aventurer sous la mini-jupe de la demoiselle et caressa tendrement l'intimité cachée sous le tissu, plus directement. Je me mis à pincer la petite boule de chair et j'y fis une légère rotation, l'étirant de tous les cotés.

-Tu aimes?

Je me servis alors une nouvelle fois de la magie pour faire disparaitre le débardeur de ma soeur, le posant plus loin. Je me penchai sur sa poitrine et, de ma main maintenant libre, je m'attaquai à la petite pointe dure de son mamelon, l'enfonçant, le pinçant, le tordant et même l'étirant. Je savais que ma sœur était un peu masochiste, car la guerre formait l'esprit, aussi, je faisais mes caresses avec une violence dominatrice, les infligeant plus fortement que je ne l'aurais fait pour une personne normale.

Lana Méhari

Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 12 dimanche 30 août 2009, 02:02:42


Lorsque les doigts de Raven saisirent la perle de chair du plaisir de Lana pour lui infliger le meilleur des traitements, la douleur qui habitait la mercenaire disparut entièrement, elle ne put que gémir étant hypersensible à cet endroit. Elle poussa Raven pour monter sur elle, à quatre pattes, et sa main entra directement dans sa petite culotte déjà mouillée, elle attrapa elle aussi ce fameux petit bout de chair et le fit rouler entre ses doigts fins, la sentant mouiller, quel plaisir. Elle dénuda son buste et sa bouche vint se poser sur une des pointes de la poitrine de la prêtresse, elle y passa doucement sa langue, et le mordilla, le sentant durcir plus chaque seconde. Sa main libre saisit le seins délaissé de sa soeur et le massa avec envie, de façon presque violente. Car comme disait Despina : Les amours sont aussi violentes que les guerres, mais de façon bien plus agréable.

Après avoir titillé la perle de chier intime de sa partenaire, elle entra en elle deux de ses doigts, doucement, sentant que la plus farouche des prêtresses était vierge. Elle palpa l'intérieur du vagin de sa soeur puis commença à faire de lents et langoureux aller-retours, ses lèvres quittant sa poitrine pour saisir les lèvres de la blonde, l'embrassant avec envie, lui mordant les lèvres, avait toute l'envie qu'une femme pouvait lui offrir. Lana avait l'habitude de faire grimper les filles aux rideaux, car sa troupe y passait souvent, elle voulait offrir à Raven de plus doux des délices, et ne pas lui faire de mal, la laissant ainsi avec plus d'expérience, une bon souvenir, et aucune blessure. Elle accéléra les va et viens sentant le liquide du plaisir sur ses doigts, ce qui lui provoqua le plus beau de ses sourires. En sentant les traitements de sa soeur, elle eut un spasme de plaisir qui laissa échapper un joli cri aigu de surprise et de plaisir. Elle ne pensait pas que la vierge soit aussi douée et était même fière d'elle, elle devait l'avoir hérité d'elle, d'une façon où d'une autre. Elle répondit à sa question par un oui étouffé par le plaisir puis lui dit, après avoir mordillé le lobe de son oreille :


"Et toi ? Tu aimes ma belle ?"

Raven Miller

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Re : Discorde accordée. [PV Raven Miller]

Réponse 13 dimanche 30 août 2009, 03:20:00

Apparemment, Lana adorait mes traitements, mais je fus surprise qu'elle me renverse comme ça. Je me sentais comme si je me faisais tendrement attaquer. Dans ma tête, c'était Arès qui était là, en train de me procurer des plaisirs que je ne connaissais que par la théorie. Ma sœur était sauvage, très sauvage et surtout impulsive. Lorsque je sentis mon buste être mis à nu, je rougis comme jamais avant. Je me mis à trembler fortement lorsqu'elle se mit à me caresser les seins. Elle se mis à faire des va-et-viens de ses doigts à l'intérieur de mon vagin, me faisant un bien terrible. Je me laissai totalement faire, je n'avais pas envie que ça s'arrête, pas du tout. Aussi, je lui rendai son baiser avec une fièvre que je n'ai jamais eu.

Vous savez, je ne me suis jamais masturbée de toute ma vie. Je trouvais cela vulgaire et surtout que j'avais peur de la sexualité. Je voulais garder mon corps parfaitement pur pour Arès et pour personne d'autre. Lana me faisait un bien fou avec ses doigts, un tel bien que j'en lâchai de petits gémissements suppliants. Les doigts de ma sœur faisait couler ma cyprine sur le sol alors que je regardai la belle demoiselle, les yeux mi-clos par le plaisir, la bouche ouverte où elle enfournait sa langue en faisant taire mes cris. La grotte résonnait peu à peu. Je ne savais pas si je faisais quelque chose de mal, mais c'était si bon que je ne pouvais pas m'arrêter ni empêcher ma sœur d'agir. Je gémissais sans cesse, serrant ma soeur contre moi, en voulant toujours plus. On m'avait dit comment se passait une relation sexuelle et j'en avais très peur parce qu'on m'avait dit que j'allais avoir mal, et j'ai très peur de la douleur. Entre mes gémissements, je me mis à parler, pour évacuer ma gêne.

-La...Lana... Est...est-ce qu'Arès... était doux... avec toi?... Hnnn... lorsque... vous aviez fait l'amour?...

J'avais même de la difficulté à garder une conversation à cause de mes gémissements. Si j'avais fait les premiers pas, j'étais totalement soumise à la volonté de Lana. Elle pouvait me faire totalement tout ce qu'elle voulait. Je n'étais pas une dominante pour deux sous. Je savais bien qu'Arès avait déjà connu toutes ses prêtresses et qu'il ne me montrera pas d'attachement particulier autre que celui qu'il me portait déjà parce que j'étais la plus fragile de la bande et certainement la plus sensible. Je fermai les yeux, ayant envie d'en connaitre plus sur le sexe


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