Nom : Di Stefania
Prénom : Calsiria
Age : 18 ans
Sexe : Femme
Race : ESPer
Description physique : Calsiria est un joli petit bout de femme. Un visage angélique et des traits fins. Ses cheveux sont blonds comme les blés et descendent jusqu'à sa chute de rein. Des yeux couleur chocolat chaud avec une pointe de miel. On peut y décerner une extrême douceur est perceptible. Sa tête est portée par un cou fin et délicat. Elle possède un corps jeune et souple, une poitrine généreuse sans être excessive, une taille de guêpe soulignée par le corset, une croupe rebondie et de longues jambes élancées pour compléter le tout. Sa peau est blanche, douce et satinée, vierge de tout tatouage ou piercing.
Toujours bien habillée de somptueuses robes plus pompeuses les unes que les autres mettant en valeur sa poitrine, chose étrangement importante dans ce monde « puritain ». Ses cheveux sont toujours ornés, que ce soit d’un diadème ou d’un simple ruban. Par contre, elle n’est pas ce que l’on pourrait qualifier de « femme à bijoux » et n’en porte quasiment jamais.
À de trop rares occasions, la jeune femme se permet d’emprunter les vêtements d’une de ses esclaves afin de vagabonder sans se faire remarquer (du moins le pense-t-elle) dans les rues ou dans les souterrains de Nexus.
Caractère : Il n’y a pas grand-chose à dire sur son caractère. C’est une fille simple à cerner. Calsiria se montre telle que ses parents veulent qu’elle soit. Toujours souriante, aimable et douce. Jamais elle ne parlera en ayant un mot plus haut que l’autre. Elle a apprit son rôle de petite noble à la perfection et se comportera de la meilleure façon qui soit pour satisfaire aux exigences de son statut de Comtesse. Elle est comme une marionnette dont on tirerait les ficelles. Calsiria est toujours en représentation, même seule avec de simples esclaves elle restera, autant que faire se peut, digne. Personne ne peut voir à quel point cette comédie burlesque lui déplait et qu’elle souhaiterait pouvoir vivre autrement…
Elle bouillonne intérieurement. Elle souhaiterait vivre de façon exaltée. Respirer. Danser. Chanter. Hurler...Tout ce qui fait qu'on a l'impression de vivre et non pas d'être une simple poupée que l'on articule.
Vivre pour soi-même. Les risques de ce type de vie sont bien connus : le vice, la dépravation. Pourtant, c'est un peu à ça qu'elle aspire, que sa vie lui appartienne. Une vie égoïste loin des conventions. Mais c'est difficile lorsque l'on a un caractère qui ne vous permet pas de vous envoler.
Histoire : Comment parler de Calsiria sans parler de la torride rencontre entre ses parents ? Et bien…
Tout a commencé avec le Comte Armando Di Stefania qui désespérait devant sa fortune qui s’amoindrissait. Cet état de fait était tout autant surréaliste que honteux. Jamais de mémoire de Noble on avait vu une telle pauvreté chez l’un d’entre eux. Et pourtant la fortune du Comte, bien mal gérée, était visiblement en en train de s’effriter. Aussi ce dernier chercha un moyen de se renflouer…
Di Stefania avait un fils, Arthuro, un peu simple d’esprit, et comptait bien sur celui-ci pour le sortir d’affaire. Le moyen le plus rapide était de lui trouver une épouse parmi les filles de ses compatriotes Nobliaux qui eux étaient fort riches. Mais qui voudrait laisser sa fille en épousailles avec un fils de Comte fauché ? Aucun ne daigna faire un signe vers le futur homme ruiné.
De son coté, Eragon Harpus riche négociant avait la fortune de part son commerce de robes pompeuses…se vendant à des prix défiant toutes concurrences. Peut-être que le fait de laisser le « mannequin » avec les robes aida grandement Harpus à se faire un joli pactole…Mais ça ce n’est pas prouvé. Parmi la Bourgeoisie il était sûrement l’un des plus riche et de ce fait influant dans toute la région de Nexus. Son seul regret était de ne pas avoir un beau titre accolé à son nom.
Si Armando avait un fils, Eragon avait une fille, Yolenne, d’une laideur n’égalant que la fortune de son père…À partir de là vous avez comprit la suite, non ?
Les deux pères s’accordèrent pour donner leur enfant unique en mariage. Ainsi l’un profitait de la fortune et l’autre donnait du titre de Noblesse pour sa descendance à défaut d’en avoir un lui-même. Il y a bien sur des lois qui empêchent normalement ce genre de sinistre mariage…mais parfois l’argent peut valoir bien plus qu’une loi…
Une fois marié, le jeune et heureux couple se retira dans l’une des propriétés du fief Di Stefania. Il ne revint qu’un an plus tard pour se réinstaller à Nexus avec un petit bébé, qui n’était autre que Calsiria. Dès que la nouvelle se propagea, les rumeurs coururent sur la pauvre enfant. Personne ne pouvait croire que la petite était bel et bien du sang du Comte et de la Comtesse. Certains disaient qu’elle était la fille d’une servante, alors que d’autres pensaient à un enfant acheté à un esclavagiste, voir même directement prit à l’un des mannequins qui portent si bien la robe !
La famille Di Stefania eut bien vite sut faire taire les médisances de leurs compatriotes, car si l’argent peut détourner une loi, il peut aussi faire rentrer les langues de vipères dans leurs trous. Et c’est exactement ce que firent les Di Stefania, organisant de nombreuses et fastueuses soirées mondaines, s’occupant d’orphelinats, aidant au développement de Nexus, tout était bon pour faire oublier le mariage rapide et la provenance incertaine de Calsiria.
C’est dans cette atmosphère qu’a grandit Calsiria. La petite fille, puis la jeune femme a toujours été choyée par sa nourrice et son précepteur. Elle a pour la satisfaire une multitude de serviteurs. Rien ne devait lui manquer, alors le moindre de ses soupirs provoquait une effervescence autour de la jeune blonde afin de trouver ce qui la tracassait…jamais Calsiria n’osera dire que c’est justement cette attention trop assidue autour d’elle qui provoque ces nombreux souffles. Pauvre petite fille riche.
Calsiria passe ses journées dans une pièce de théâtre gigantesque jouée par les Nobles et y tient un rôle que l’on pourrait qualifier de parfait. Sa vie est orchestrée d’une main de maître par sa mère, son père étant trop mou pour orchestrer quoi que ce soit. Bien souvent Calsiria se retrouve à distraire la galerie lors des fameuses soirées en jouant du piano ou de la harpe.
Elle trouve sa vie morne et sans grand intérêt, son plus grand rêve serait de sortir du manoir familial et de partir à l’aventure, une aventure comme elle en lit souvent dans les livres que son percepteur lui apporte lors de ses cours. Parfois, elle utilise les vêtements de sa servante attitrée et elle sort la nuit afin de découvrir le véritable Nexus, cherchant de nouvelles rencontres. Mais elle vit dans les beaux quartiers où elle ne peut pas vraiment rencontrer qui que ce soit.
Aux dernières nouvelles, sa chère mère, dans un grand élan de bonté, lui a trouvé un mari digne d’elle et de son rang. Yolenne refuse obstinément de dire à sa fille le nom de son prétendant. Elle le découvrira le jour même du mariage. Calsiria se sent donc condamnée à cette vie qui va finir par la rendre folle. Mais vous connaissez l’adage :
"Où il y a mariage sans amour, il y aura amour sans mariage…" B. Franklin Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle parce que ses parents en ont décidés ainsi. Qui sait ce que son coeur et son corps réclament ?
Situation de départ : Vierge voyons ! Mais a eut un apprentissage « théorique » afin de pouvoir satisfaire son futur mari.
Autres : Son pouvoir d’Esper est de pouvoir se reproduire avec n'importe qui. Si ! C'est un pouvoir ! Elle peut voler l'ADN de ses partenaires afin de procréer (cela fonctionne même sur des plantes, des vampires, des aliens...). C'est un pouvoir qui lui est encore inconnu et qui n'est pas facilement détectable.