Du virtuel un peu trop réel [Nodoka]

Drôle de colis qu'elle a reçu, surtout quand elle n'a rien commandé cette dernière semaine. Et si il y a une chose qui ne peut pas être passé à la trappe par Ayumi, c'est les contrats de toutes sortes. La personne la plus à plaindre dans son cas ? Le livreur, un homme de plus de la trentaine, qui semblait s'impatienter malgré le professionnalisme et le calme légendaire des japonais. Il faut dire qu'à peine reçu, Ayumi a posé la question fatidique de la provenance du colis, a ouvert le-dit colis pour en regarder le contenue, a lu le contrat, regarder le nom de la société et l'utilisation du dit colis, relu le contrat où quelques choses lui aurait échapper et tout ça pour ne pas à avoir à payé le moindre yen pour quelques choses qu'elle n'a pas commander. Bien sûr, le livreur est resté sur le bas de la porte alors qu'il avait loin d'avoir terminer sa tournée. Ben ouai sinon ça ne serait pas marrant...

"Je vous dis qu'il n'y a que quelques signatures à mettre et le colis est à vous et qu'il n'y a rien à payer."
"Pas d'abonnement à payer si ce n'est mon abonnement internet habituel. C'est étrange, je ne me suis pas inscrite pour tester les dernières technologies. Si ils commencent à refourguer du matériel en phase de béta-test à n'importe qui où va le monde..."

Ayumi voit surtout qu'une de ses sociétés tiers à vendu son compte et ses coordonnées à la dite entreprise. Une méthode courante pour s'acheter une clientèle et où elle ne peut quasiment rien faire. Ca ne la surprendrait même pas que ça soit justement son fournisseur internet qui ait vendu ses données...

Alors qu'Ayumi s’apprêtait à mettre sa signature sur le boitier électronique du livreur, ce dernier lui dira le conseil de trop.

"Vous pouvez toujours le revendre si ça ne vous convient pas, ça doit bien se vendre parmi les jeunes la VR. Et puis tout à été réglé de notre côté."
"Impossible, c'est stipulé dans le contrat parlant des rapports de confidentialité et je risque même d'être poursuivie en justice. C'est écrit à la page 3, vers la fin eeeeet..." Ses yeux fixèrent la petite horloge sur le meuble à côté de la porte d'entrée là où chez l'homme, on pouvait sentir une aura blasée à des kilomètres à la ronde "Mince il est déjà cette heure, je vais être en retard en cours si je continue."

La griffure sur le bloc note électronique et une autre sur les papiers de confidentialité, il ne demanda pas son reste avant de partir, pas trop heureux parce qu'il va finir sa tournée matinale avec une demie heure de retard. La boite fini sur le canapée, Ayumi allant en cours.

Le soir arrivé, Ayumi ne tarda pas à déballer l'appareil, plissant des yeux après avoir marmonné un "observation" devant l'appareil, juste par curiosité de voir les composants. Ah oui quand même, ce joujou est plus puissant qu'un ordinateur de gamer haut standing et il y en a limite pour 220.000 yens. Non il n'y a pas d'erreur de zéro, la conversation fait toujours peur et ce n'est pas loin de 1700 euros. Pas étonnant que le rapport de confidentialité soit de mise !

Branchant le casque et l'installant sur son ordinateur, Ayumi déroula le long câble jusqu'à son lit pour l'installer. Après un repas bien garni à coup de nouilles instantanées cuite au micro onde, elle ne déshabiller et à se connecter après quelques réglages pour savoir à quelle heure se réveiller.

Et c'est ainsi qu'elle fit le grand saut, ne se prenant pas trop le chou et faisant une analyse faciale pour créer son avatar. D'ailleurs elle se contentera de ça, ne modifiant que les pinces qui lui servent à attacher les nattes. Ce n'est pas comme si Miku Hatsune n'était pas connue sur le net et que cela allait lui porter plus préjudice que d'habitude... sauf qu'elle se connectera sous le nom de Marina.

Spoiler: "Marina" (cliquer pour montrer/cacher)

Depuis qu'elle avait lancée son projet, Nodoka commençait a attirer pas mal de femmes dans son univers virtuel. Des femmes de tout âges qui trouvaient fantastique le fait de pouvoir s'envoyer en l'air anonymement sans avoir à quitter leur appartement ou leur chambre. En l'espace d'un mois, elle avait même dû augmenter le nombre d'îles instanciées privatisées pour répondre à la demande, toujours en hausse. Malgré le nombre de joueuses, seules une poignées avaient rapidement succombé au jeu et servaient leur nouvelle maîtresse sur son île personnelle. En fait, seules celles déjà fortement nymphomanes. Les autres quant à elles, faisaient connaissance et sociabilisaient entre deux séances de fornication. Après tout, le "jeu" était communautaire et le sexe, était une activité sociale comme une autre. Pour autant, Nodoka ne cherchait pas réellement à rendre addictive au sexe toutes les joueuses, mais seulement a attirer du monde pour ne plus se sentir seule dans ce grand espace virtuel. Si les autres résistaient mieux aux effets pervers programmés par les scientifiques, il y a longtemps de cela, tant mieux pour elles.

Il y a une semaine de cela, Nodoka avait cherchée à étendre la commercialisation du jeu à la Terre, soit ce qu'il y'avait de plus proche technologiquement à Tekhos. néanmoins, ce genre de logiciel et sa technologie de transfert d'esprit restait bien trop avancé par rapport à ce monde, aussi avait-elle à la place choisie de le faire passer pour un prototype de VRA, sorte d’association entre VR et RA. Un seul prototype, mis comme pris dans un concours organisé par une entreprise qui, justement, choisissait des gens au hasard pour tester des produits. Et cela était justement tomber sur une jeune fille qui, lors de sa première connexion, tomba sur une sorte d'interface de personnalisation d'avatar. Essentiellement destiné aux lesbiennes et Bisexuelles, le jeu ne proposait que deux "sexe" : Femme ou Futanari. La jeune fille choisit donc le sexe féminin et se contenta d'une reconnaissance faciale. Pourtant, lorsque son esprit se virtualisa sur la plateforme d'arrivée des nouvelles venues, elle ressemblait fortement à un model 3D que Nodoka avait déjà eu l'occasion de voir sur le réseau de ce monde, ce qui l'intrigua fortement.

Zone d'arrivée virtuelle

Quoi qu'il en soit, Nodoka se téléporta près de la nouvelle venue, se matérialisant ainsi juste devant elle, pour lui souhaiter la bienvenue.

- Bienvenue sur Virtual Sex, le jeu en ligne de la luxure, joueuse Marina. Je suis Nodoka, IA charger de guider les nouvelles et répondre à leur questions. Tout d'abord, si vous éprouvez des sensations étranges, sachez que votre esprit a été virtualisé dans la matrice de nos serveurs et n'est, pour l'heure, plus au sein de votre corps. Toutefois, si vous souhaitez quitter le jeu et regagner votre corps, vous pouvez le faire à tout moment, en allant dans le menu de votre interface personnelle, que vous pouvez activer par commande vocale, sur simple demande.

Pour l'heure, Nodoka restait très formelle, agissant plus comme une IA parfaitement programmée que comme une humaine prisonnière de cet environnement. Si Marina ouvrait son interface, elle pourrait y trouver de nombreuses information, comme ses compétences débloquées et le niveau de celles-ci, ainsi que son niveau général. Mais aussi ses statistiques, comme la résistance avant un orgasme, ou encore le taux de fluide expulsé lors de ceux-ci et, le plus important, le nombre de points obtenu pour l'heure, qui permettaient d'améliorer les conditions de vies sur les serveurs.

- Avez vous des questions, Mlle ?

Déjà, à peine arrivé dans le menu de création qu'il y avait un mauvais point. Pas de choix d'hommes. C'est vrai ça, qu'est ce que c'est ce féminisme poussé à l’extrême à deux balles ? Il ne faut pas croire, même si Ayumi est vierge, elle s'est déjà doigtée avec des hommes en chat privé avec quelques uns des membres de sa guilde sur les MMORPG. Pas de véritable identité, pas de webcam pour éviter une vidéo de volé, juste un avatar et une brève description. C'est loin d'être le nec plus ultra côté immersion mais au moins, ça permettait de garder une certaine discrétion. Bon raisonnons un peu plus... Ce projet est en phase de béta et ils ont dû être très sélectif sur les personnes qui ont gagné ce concours. Après tout, avec un peu de jugeotes on se doute qu'il risque d'y avoir des dommages psychologiques pour le peu qu'un homme se fasse passer pour une femme ou vice versa. Pour avoir lu en horizontale, verticale et même diagonale le contrat, Ayumi sait que si un opportuniste devait porter plainte pour une broutille, les avocats de la société qui distribue ce jeu risque d'avoir le fou rire de leur vie en voyant la plainte sur leurs bureaux. Et pourtant la miss ne fait pas d'étude de loi...

L'IA ne tarda pas à apparaître, avec le nom qui s'affiche dessus au de sa tête, typique des MMORPG... sauf que dans le cas présent, il le sera à deux reprises puisque l'interface d'Ayumi dû à son don de "Gamer" semble être aussi là, donnant un résultat assez dégueulasse soit disant en passant. Bref, passons : ça se règle après tout.

"Vu les papiers que votre société m'a fait signés concernant la confidentialité, avec votre explication concernant l'esprit directement téléchargé dans l'un de vos serveurs mon petit doigt me dit que les ordinateurs quantiques sont plus prêts que ce que Google veut le prétexter."

Les serveurs ne doivent pas être une mince affaire, pour couper et coller un esprit tout entier, sachant qu'Ayumi ne doit pas être la seule ainsi, les processeurs sont quantiques, c'est obligé. Déjà que certains composants de l'appareil, elle n'a pas réussi à les reconnaître, portant un nom bizarre totalement incompréhensible.

"Fiche de personnage" Dit elle de façon un peu trop familière. Après tout, c'est déjà le cas quotidiennement alors ici, elle est comme un poisson dans l'eau.

L'apparition de sa fiche, elle la regarda attentivement. Le thème est vraiment basé sur la luxure, c'est encore loin du niveau de FATAL, un jeu de rôle papier mais on peut difficilement arrivé à ce niveau. Par contre la jauge de point de vie n'a rien à faire là, mais elle reste là.

"Des questions, pas vraiment mais des demandes oui. Je suis une gameuse adepte du role playing mais aussi de la difficulté, mon choix se portant sur le côté réaliste. Je souhaiterais que vous guidiez sur un serveur mettant en avant le côté "survival", après tout je prends plus de plaisir à explorer le contexte d'une situation que..." Elle fit une légère grimace en cherchant le mot le mieux adapté avant de se lâcher, estimant qu'après tout elle n'a à faire qu'à une IA "que d'explorer bêtement et simplement la personne avec qui je dois jouer."

A traduire par un "déjà les pseudo au dessus de vos têtes, ça dégage". De toute façon elle voit déjà le nom des autres, trichant déjà en partie, sachant que théoriquement, elle va demander quand même les noms à l'ancienne pour une raison de role play, ce qui devrait éviter les malentendus. Il ne manquerait plus qu'elle ait les vrais identités des personnes et dans ce cas, risque de griller la confidentialité des gens avant même d'avoir commencer à jouer ! Hein c'est possible ? Ca risque fortement de l'être...

Pendant la discussion, la geek tapota sur son interface, choisissant son arme en dépensant une partie de ses points dans une sorte de disque servant à la fois de bouclier et de boomerang. Plusieurs raisons derrière ce choix, si ici on peut se lâcher pourquoi pas, elle n'a rien contre une partie de jambes en l'air mais Ayumi n'est pas spécialement porté sur la chose. Elle s'y intéresse comme toutes les gamines de son âge mais il y a largement plus obsédée qu'elle. Et surtout, elle veut voir les limites de ce jeu sur ses propres capacités IRL. Les stat' sont déjà distribués, elle a déjà quelques compétences qu'elle ne devrait pas avoir... et ce n'est pas dit qu'elle ne fasse pas bugger certaines choses dans ce jeu. Il ne manquerait plus qu'elle se fasse bannir dès le premier jour après que le programme l'est détecter en tant que tricheuse !

La réaction de la nouvelle arrivante fit un peu sourire Nodoka. Visiblement, cette Marina n'avait pas compris le principe même de cet environnement. Elle chercha même dans sa base do données pour trouver un jeu similaire, qui correspondait plus aux attentes de la gameuse.

- Je suis désolée, ce jeu a été conçu pour permettre aux femmes, essentiellement lesbiennes ou Bisexuelles, de pratiquer une ou plusieurs activités sexuelles réalistes ou fantaisiste en conservant leur anonymat et sans avoir à quitter leur appartement. Si vous souhaitez un jeu du même genre, je vous conseil plutôt de vous rediriger vers un jeu de combat type Queen's Blade

Après tout, c'était un MMO où l'on ne pouvait incarner que des personnage féminin, comme quoi, Nodoka n'avait rien inventée. Toutefois, elle pensait à incorporer un système de ce genre aussi. Un genre de Queen's Blade où l'on incarnerait directement son personnage pourrait être intéressant. Et cela ne changerait pas grand chose aux Tekhannes.

- Votre remarque sera toutefois conservée et étudiée pour de futures mises à jours.

Nodoka remarqua alors que la fille en face venait de faire apparaître une arme... et avait aussi des données qui n'étaient pas intégrées, de base, à la programmation de l'univers virtuel. Elle en vint donc à froncer les sourcils et claqua des doigts, mettant ainsi "en quarantaine" l'avatar virtuel face à elle.

- Mes protocoles indiquent que vous utilisez des programmes qui ne sont, de base, pas installés sur nos serveurs. Je vous priai de respecter le thème du jeu et d'éviter d’installer des mods avant même d'avoir pu commencer à tester le jeu, merci. Vous n'êtes pas dans un jeu de combat, mais plus dans un jeu de rencontres sociales et sexuelles. Voyez cela comme un site de rencontres fusionné à un jeu de cul, en plus évolué.

C'était quand même fort de café ça. Cette fille venait à peine d'arriver qu'elle foutait déjà le bordel.

- Quant aux noms au dessus de la tête des gens, vous pouvez les retirer depuis les paramètres de votre menu.

*Mod ?* Fut sa seule pensée.

Ayumi sait ce que c'est les mods mais ils ne sont certainement pas adapté pour un jeu qui se veut prototype, sachant que le codage utilisé doit être un poil une nouveauté pour les petits bidouilleurs dans l'âme. Donc le jeu n'est pas si récent pour que l'IA en vienne à parler de mod, point qu'elle a trouvé quelques peu étrange. Ayumi ne réagit malgré tout pas à la remarque, ayant autant de réaction qu'une moule ayant dépassée sa date limite de consommation mais la remarque fut noté quelques parts dans sa petite tête. Cependant, que son "don" puisse prendre le dessus sur un programme aussi avancé, c'est une chose qu'elle devra se rappeler pour éviter de se faire éjecter un peu trop rapidement. Déviant le sujet, même si elle sait que berner une IA est tout sauf une mince affaire, elle parlera justement du sujet "Queen's Blade". Après tout le role playing est si chère à Ayumi.

"Le contexte des rencontres est aussi important que la relation sexuelle en elle même. Je n'ai peu être pas fait d'étude en psychologie mais je suis certaine que beaucoup de joueuses craqueraient devant un concept Dragon Quest. Tout comme beaucoup de joueuses fantasmeraient à se faire prendre par une slime ou que sais-je d'autres pour ensuite jouer cette créature via votre système de points. Tiens un golem de sperme ça pourrait le faire dans une parodie de Dragon Quest ça... Il faut dire que les hentai ne savent pas se renouveler de nos jours..."

Le jeu est en béta test, elle voit peu être trop large sur les univers proposés et les possibilités. Après tout le casque est peu être fait pour attirer les femmes aux foyers qui attendent leurs maris, pas spécialement pour les ados qui auront à peine de quoi se payer le matériel pour jouer. Dans un sens, les "RP dînettes" comme on l'appelle dans le jargon est bien mieux adapté à ce genre de clientèle là où les jeunes recherchent de la sensation.

"Ce manque figurera sur mon rapport concernant les améliorations à faire. On va commencer simple : je souhaiterais être transporté dans une boite de nuit."

Elle naviguera vers son inventaire, pour commencer l'achat de vêtement de sortie. Voyons déjà quelle genre de personne fréquente cette univers virtuelle.

Pour le moment, Marina critiquait le contexte des rencontre. sans doute devait-elle s'imaginer, pour l'heure que le jeu se limitait à une salle sombre dans laquelle on devait s'envoyer en l'air. Mais ce n'était après tout que le point de départ de toutes nouvelles arrivantes.

- En réalité, joueuse Marina, vous êtes toujours dans le point de départ, le tutoriel si vous préférez. L’environnement virtuel est bien plus vaste et développé que ce a quoi vous semblez penser. Mais puisque vous le demandez : Désactivation du tutoriel.

La réalité autour d'elles sembla se distordre et des plaquettes octogonales se mouvèrent dans un cliquetis incessant jusqu'à dévoiler tout autour d'elles un environnement qui n'avait absolument rien à voir avec le précédent. Elles étaient à présent sur une plage d'une île vierge et, devant elles, d'autres îles disposaient de plusieurs tours, de véritables villes, chacune en rapport à un domaine de loisir en particulier. Si la nouvelle se retournait, elle pourrait voir que l'île vierge possédait deux portails.

- Vous vous trouvez actuellement sur l'île d'arrivée. Le portail de droite vous permet d’accéder à votre île privée, que vous pourrez acquérir et aménager lorsque vous aurez suffisamment de points. Cela ne vous empêche toutefois pas de visiter celles des autres si vous recevez une invitation. Les points s'obtiennent, pour l'heure, par le sexe. Plus vous forniquerez avec les autres joueuses, plus vous débloquerez de compétences et améliorerez votre niveau et plus vous aurez de points. Pour l'heure, vous n'avez que 1000 pts sur votre compte, assez pour découvrir le jeu avant de devoir en gagner de nouveau. Le portail de gauche permet seulement de quitter le jeu sans passer par l'interface personnelle, si vous voulez vraiment rester Rp.

Nodoka activa sa propre interface et sélectionna une boite de nuit très populaire sur le jeu, statistiquement celles où l'on y faisait le plus de rencontres, selon un sondage. Une fois la sélection faite, les deux filles furent instantanément transportées dans une grande salle d'arrivée, sombre avec des néons turquoises. Toutefois, l’intérêt principal n'était pas le couloirs haut de plafond, mais les différentes salles annexées à celui-ci, dont une en particulier. Une fois passées l'encadrement, elles se retrouvèrent ainsi dans une boite de nuit, avec de nombreuses joueuses qui dansaient sur la piste au centre où sociabilisaient au bar ou aux tables, avec une musique entraînante en fond sonore. Il était intéressant de noter que la plus grande majorité portait des tenues sexy et très osées, dans un style semblable de ce que Nodoka avait sur elle. Certaines étaient même nues, sans rien sur elles, sans que cela ne semble choquer qui que ce soit.

- Cela vous convient-il mieux ?

Pendant que Nodoka lui présentait ainsi un des nombreux endroit où sociabiliser, la nouvelle pu voir parmi ses fenêtres de notifications qu'une mise à jour avait actuellement lieu sur une nouvelle île : la MaJ aréna. Sa remarque semblait avoir été étudiée et programmée en temps réel, bien que la programmation de ce nouveau lieu commençait à peine. Cela mettra probablement un certain temps avant que les joueuses puissent y accéder.

Une île vierge, assez grande qui plus est. A écouter les explications de l'IA, elle comprend assez vite le concept pour les joueuses, où ce jeu se résume à une course au prestige et aux objets collector, les deux étant étroitement, pour mieux s'envoyer en l'air. En quelques sortes, le jeu fait sa pub, ni plus ni moins. Du côté d'Ayumi, elle voit l'île comme quelques choses de sympa sans plus pour une raison totalement stupide pour le commun des mortels : sa vie est déjà un MMORPG alors si on lui propose de vivre dans un MMORPG, la réaction est sans appel puisque ça se limitera à un "mouaif" sans grande émotion, voyant surtout le jeu comme un moyen de s'envoyer en l'air sans prise de tête. Le côté "collector" est en revanche sympa, elle ne le contredira pas au point qu'elle se tenterait bien de suivre le mouvement. Et pourtant c'est vrai que le concept est génial, la japonaise ne peut pas le nier ! Sauf pour elle... où elle doit parraître pour une fille compliquée ou totalement bizarre. Avec un peu de jugeotte, elle comprendra aussi que c'est aux habitantes du lieu de créer leur propre thème sur leur île personnel, ce qu'elle n'a pas laisser le temps à l'IA d'expliquer. Et encore Ayumi n'était pas totalement dans le faux puisque ce qu'elle a proposé néccessité était hors de portée, même avec une quantité de points hallucinantes.

En attendant, son île restera vierge puisque dans ses 1000 points, 700 finiront en fringue,  ajustant rapidement l'habit qu'elle portera puisque c'est justement les modifications personnelles qui couteront une blinde en points. Non, dans un monde où tout fonctionne avec le cul, inutile de s'attarder sur les classiques provocateurs et trop sexy, ça ferait qu'elle ne sorte pas assez du lot de la foule. Avec le nombre de fois que l'on l'a allumée sur Internet, la miss sait comment fonctionne les gens : si ils veulent du cul, ils iront voir les strings et les mini-jupes. Si ils veulent écouter votre vie et "charmer à l'ancienne", ils joueront sur un style vestimentaire plus sobre en étant accoudé à un bar tout en vous répondant de façon mielleuse. Si vous voulez être la reine de la soirée et se faire désiré, il faut savoir se démarquer, surtout que Ayumi commence avec un léger avantage en mode.

Level up : Mode niveau 3

Elle snoba comme jamais elle ne l'a fait jusque là sa compétence qui venait d'apparaître devant ses yeux, ne regardant même pas la réaction de l'IA. Une IA se veut imperméable, Ayumi sait qu'elle ne peut pas la "sonder" et voir sa réaction. Même si les chances sont maigre, il y a des chances qu'elle ne remarque pas. Et surtout du côté d'Ayumi, ça jubile interieurement puisque tout ce qui semble être des connaissances, son pouvoir reste actif et améliore ses capacités même dans ce jeu. Elle vient d'augmenter son touche à tout en ce qui concerne la mode rien qu'en touchant à un panneau de commande virtuel là où ça lui aurait pris des heures à jouer à donner des coups de crayon avant de toucher à une aiguille.

"Dites ? Votre réseau de connaissances se limite à quoi exactement ? Chez mes parents, j'aimais bien collectionner des vieux livres et tout ne se trouve pas dans une bibliothèque... ni même sur Internet."

C'est confidentiel comme question et pourtant cela concerne l'île, c'est indéniable, comme quoi la question est posé de façon très intelligente. Comme quoi jouer double jeu à l'époque où sa réputation était indemne a servi à quelques choses. Libre à elle d'en faire une bibliothèque géante où, si l'IA demande, libre à elle de s'envoyer en l'air en étant interrompu pendant une lecture de Sheakspeare sur une table devant une bibliothéquaire outrée PNJisé par ses soins. Non, ce qui l’intéresse, c'est ce qui lui est impossible d'avoir accès IRL et surtout jusqu'où cette IA Nodoka peut avoir des autorisations.

Les modifications faites, sa nouvelle robe se modifia elle aussi en temps réel, pour donner quelques choses de plutôt sexy sans pour autant tapé dans le vulgaire, suivant un petit thème asiatique... Et Dieu sait qu'elle a bien fait. C'est peu être dû à la mode Thekanne qui est très différente de celle de la Terre, chose qu'elle ignore pour le moment mais son entrée se fera certainement remarqué.

Une fois sa réponse obtenue, elle congédia l'IA.

"Très bien, si j'ai besoin de faire appel à vous je serais comment faire."

Ceci fait, elle entra sur la piste de danse, commençant à se déhancher au rythme de la musique. Le fait qu'elle ait une tenue atypique, modifié par ses soins et surtout dont la customisation peut laisser croire qu'elle aurait pu coûter une fortune en point pour une personne qui ne passe pas sa vie sur le système de boutique dans le rayon "fringue pas trop sexy habituellement", il n'y verra que du feu. Après tout ce qui compte pour elle, ce n'est pas de passer pour une clocharde dans un jeu qui se joue surtout sur la réputation et le prestige, choses qui ne peuvent être qu'obtenu par le sexe. Non elle le sait, son entrée risque d'être remarqué, surtout avec 2 longues nattes qui ne peuvent pas passer inaperçues auprès des autres danseuses. Elle gardera le rythme envers plusieurs danseuses, faisant comprendre qu'elle était "en chasse" mais qu'elle allait se laisser désirer en évitant tout simplement les femmes à poil sur la danse, femme qu'elle snoba carrément puisqu'elle n'en verra pas le moindre intérêt.

Nodoka avait visiblement affaire à une jeune fille exigeante et tatillon, mais elle ne s'en plaignait pas, après tout elle lui avait déjà donnée une bonne idée. Lorsqu'elle lui demanda pour les collection, elle lui répondit aussitôt.

- Et bien comme vous vous en doutez surement, il vous est possible de collectionner des tenues et des jouets sexuels, mais cela ne s'arrête pas là, car vous pouvez aussi obtenir toutes sortes de livres, de séries et de films ou encore de musiques. Vous aurez aussi un large choix d'ameublement et de décoration pour votre île privée. Il vous faudra toutefois un nombre conséquent de points pour vous les offrir, la société convertira alors vos points en ɃitCoin et se chargera de vous envoyer votre commande légalement. Concernant la future mise à jour, il vous faudra également des points pour la tenue PvP de base, mais pour débloquer de nouvelles tenues et améliorations, il vous faudra remporter des batailles. Chaque collection achevée débloquera un achivement ainsi que des points prestiges, non utilisables et plus là pour indiquer votre rang.

C'était une idée qu'elle avait eu avant de programmer la MaJ. Oui pour des arènes de combat pour le PvP, avec toutes sortes d'armes et d'équipements (et des tenues moulantes ainsi que des armures sexy, parce qu'il ne faut pas déconner non plus), mais obtenables uniquement en arènes. Cela forcera donc les joueuses à beaucoup combattre pour tout obtenir. De plus, Nodoka pensait réactiver la fatigue et la douleur dans cette section de l’environnement virtuel, pour plus de réalisme. Bien sûr, combattre ne fera qu'augmenter l'envie de sexe, pour casser le rythme et éviter le farm. Et de toute manière, le PvP ne donnerait aucun point en récompense, pour ne pas retirer l'objectif principal du jeu. Et puis si le succès était au rendez-vous, peut être créerait-elle une nouvelle île, plus grande, pour le PvE, avec de nouvelles récompenses.

Finalement, la jeune fille lui signala qu'elle n'avait plus besoin d'elle pour le moment et Nodoka se retira dans le cœur du système en s'y téléportant. De là, elle allait pouvoir garder un œil sur elle et en profita pour lancer un scan discret mais rapide sur elle. Elle ne comptait pas lui implémenter de quoi faciliter son addiction au sexe, la programmation du système était déjà suffisamment développé pour cela. Non, elle cherchait au contraire à découvrir l'origine de l'anomalie qu'elle avait découvert sur "Marina" et ne tarda pas à obtenir un résultat... pour le moins surprenant. D'après l'analyse de son avatar ainsi que du cerveau de la jeune fille, encore relié au casque, celle-ci avait vraisemblablement la capacité d'analyser et d'évoluer par rapport à son environnement ou une situation particulière, comme une IA... Elle était en quelque sorte sa semblable réelle. Nodoka était une humaine virtualisée de force dans un ordinateur, et cette fille, avait reçue de force les capacités d'une IA dans le monde réel.

- Avec de telles capacités, je comprend mieux les "mods" que j'ai ressentie... Cela pourrait causer des problèmes à l'avenir...

Elle avait déjà pu noter la présence de Pv et de stats qui n'avaient pour le moment rien à faire sur son interface. Pour le moment, car avec l'arrivée du PvP et, peut être plus tard, du PvE, ces stats seront toujours présentes, mais sur d'autres fenêtres. Elle ignorait toutefois si elle allait commencer avec un avantage sur les autres, ou si les données se superposeraient et créeraient des bugs. Nodoka créa donc un dossier à part et le nomma "OBSERVATION_MARINA" en y classant tout ce qui concernait cette fille un peu particulière, avant de mettre en quarantaine les sections qui n'avaient encore rien à y faire, pour ne pas lui donner trop d’avantages et minimiser ses bugs.

Marina allait donc voir certaines de ses stats et capacités "naturelles" être désactivées. Toutefois, elle pourra conserver son don d'analyses, qui n'impactait pas sur la programmation en elle même.

La réponse fut assez flou pour Ayumi, Nodoka ne s'étant que contenter de donner une réponse digne d'une IA. Le bon côté, on dirait ça vaut tous les moteurs de recherche réuni, le mauvais côté elle demanderait une édition du Necronomicon que l'IA n'ira pas le chercher dans la base donnée de l'université de Miskatonic à Arkham. Ah non, elle se plante un peu d'univers là, ça c'est du Lovecraft... mais l'idée était là car c'est ce que compte réellement demandé comme genre de bouquin à l'IA, Ayumi ayant compris que la société passait par un système de Bitcoin pour acheter des licences alors que ce n'est certainement pas tout à fait vrai dans la réalité.

Pour quel raison ? La réponse ne tarda pas en voyant sa jauge de point de vie et de mana disparaître. Elle ne les pleurera pas : elle ignore ce qui pourrait se passer si ça jauge de PV devait arrivé à zéro dans ce réalité virtuel. Le réflexe normal de l'étudiante furent donc de regarder ce que l'IA a bloqué comme capacité. Bizarre qu'elle ne l'ait pas banni car Ayumi sait qu'elle risque de provoquer plus de dommage au système que l'inverse. Les compétences physiques sont bloqués, après tout son avatar est physique dans le jeu. Ses compétences mentales sont indemnes en revanche, étant donné que c'est directement lié à son savoir. Y toucher reviendrait à l'agresser telle une attaque mentale ou une lobotomie, ce qui est trop dangereux dans l'état actuel des choses et Ayumi sait que si elle devait être bidouillé ainsi, ne serait ce qu'un peu, elle serait la première à être au courant. Connaissant davantage sa méthode dont sa propre interface fonctionne, la jeune fille sait que ce qu'elle intègre au moment du déblocage de la compétence, Nodoka ne pourra y faire si ce n'est passer derrière et la bloquer pour rendre le jeu plus équitable. Après tout bloquer quelque chose qui n'existe pas encore est compliqué pour n'importe qui.

Voilà son raisonnement pendant qu'elle était sur la piste de danse, quitter son menu d'un glissement de doigts précis tout en dansant le rythme d'une musique qu'elle ne connaissait pas du tout, se déhanchant avant que plusieurs personnes ne soit interssé par elle, se frottant à elle.

La première, Une fille qui a l'air d'être son âge, habillée à la jeune malgré que les hanches ne soit que couverte que légèrement, se frotta à elle avant de se présenter, malgré que la musique soit un poil trop forte pour entendre nettement la conversation.

"Dis ? Je ne t'ai jamais vu ici. Moi c'est Fina."

Au dessus de sa tête, il est écrit tout simplement Anaëlle Dasgram. Pas courant comme nom ça. Le regard n'est pas spécialement provocateur, même si il était facile pour Ayumi qu'elle devait la trouver craquante dans sa jupe de type asiatique. En tout cas bien moins provocateur que cette femme proche de la trentaine qui a passé les mains autour du ventre d'Ayumi pour se frotter à elle, toujours au rythme de la musique.

"Moi c'est Marina."

La femme de la trentaine, cette Kenya alias Kenya Magrav s'appraîta à lâcher son étreinte, croyant comprendre qu'Ayumi a mis le grappin sur quelqu'un plus de sa génération. Il n'en ait de rien, puisqu'Ayumi, sachant très bien comment fonctionne le langage du corps malgré qu'elle n'ait pas affaire à des terriennes, chose qu'elle ignore, lui passa une main sur la cuisse, malgré que le geste est court, se contentant de jeter un petit sourire à celle-ci. Fina ? A croire qu'elle est bien plus fine psychologue qu'elle en ait l'air mais Ayumi a très bien compris ce qu'elle cherchait : pas spécialement une partenaire sexuelle mais une partenaire de jeu. Et le regard que les deux jeunes filles se jetèrent, elles se sont très vite compris car seule Fina sur le moment, ne pourra voir que le petit sourire d'Ayumi, un petit sourire où elle ne montra que la canine, sa langue passant derrière. Nodoka semble avoir mal juger la "l'amusement chez les jeunes" mais surtout n'avoir que trop bien diagnostiquer le genre de personne qui se trémousse derrière elle. Madame a un petit faible pour les jeunettes, ce qui lui rappelle sa jeunesse de jadis ? Elle n'a l'air que d'avoir la trentaine mais Ayumi est sûr qu'elle approche plus de la quarantaine IRL pour qu'elle soit nostalgique ainsi.

Continuant son petit jeu, dansant avec les femmes, Ayumi se contenta surtout de se frotter le dos pour sentir la poitrine de la femme mûr avant de se retourner pour la regarder dans les yeux, comme si elle voulait en avoir plus. Celle-ci se fera berner, prenant sa main pour la tirer dans un endroit plus sombre. Pourquoi berner ? Ayumi sait que Fina ne va par tarder à la rejoindre. Kenya veut une jeunette pour passer un bon moment avec ? Nuance, elle risque de se faire prendre par surprise par la fille au cheveux d'argent, sachant qu'Ayumi ne risque pas d'en perdre une miette dans cette affaire.

Après s'être occupée de mettre une partie des dons de "Marina et avoir mis ses caractéristiques dans un dossier de surveillance, Nodoka activa directement les caméra du club, pour garder un visuel sur elle. Visiblement, la fille semblait savoir s'amuser, et n'avait pas tardé à mettre le grappin sur deux autres joueuses. "Fina" était une lycéenne de Tekhos, bonne élève selon son dossier scolaire, elle passait ses nuits dans la réalité virtuelle, pendant que son corps se reposait. C'était bien plus interactif qu'un rêve après tout. Toutefois, elle n'était pas sur le jeu depuis bien longtemps, à peine un mois. Cela ne l'avait pas empêchée de cumuler rapidement des points. Toutefois, il s'agissait plus pour elle de se créer un groupe de potes virtuelles que de cumuler les plans cul. Un groupe de copines qui s'envoyaient en l'air de temps à autres, entre les soirées en discothèque et les séances de shopping ou de cinéma, les karaoke et les salles d'arcades, etc... Nul doute d'ailleurs que ces filles seraient les premières à aller tester la MaJ.

"Kenya", c'était moins subtil. Quarantenaire dans la vraie vie, enseignante à l'université et célibataire, elle éprouvait une véritable attirance physique pour les lycéenne. L’environnement virtuel était pour elle un bon moyen d'évacuer sa frustration et de coucher avec des jeunettes légalement, sans avoir à s’inquiéter de possibles répercutions sur sa carrière professionnelle. Ainsi, la femme cumulait les conquêtes et il n'était probablement pas inenvisageable qu'elle ait couchée avec plus de la moitié des lycéennes de la mégapole. D'ailleurs, autant l'île privée de Fina ressemblait à une colocations entre jeunes filles, autant celle de Kenya ressemblait d'avantage à un véritable petit harem privé, avec ses lycéennes sexuellement dévouées.

Deux extrêmes, l'amitié qui s'opposait à la servitudes, qui avaient vue en Marina une potentielle nouvelle amante, voir plus si affinité. Il serait donc intéressant pour Nodoka de voir lequel de ces extrêmes elle allait choisir, à moins qu'elle ne parvienne à rester avec les deux en même temps. Mais toute à ses hypothèses, Nodoka vit alors arrivée une nouvelle protagoniste. Une jeune fille qui avait un beau palmarès elle aussi, mais une fois encore, pas de la même manière que les deux autres. Cette fille se nommait Tsugumi, mais était connue ici comme "Cynek", contraction de CyberNeko, et la lycéenne avait plusieurs passions dans la vie : les chats, l'informatique et l'espace. Son île était à la fois une simulation d'un vaisseau spatial et une ménagerie de chats. Et le sexe bien sûr, sinon elle ne serait pas ici. Elle aussi avait des vues sur la nouvelle venue et le fait qu'elle soit accompagnée de deux autres femmes ne la découragea pas d'un iota. Elle se retrouva ainsi très vite Marina, tout en se mouvant doucement, jusqu'à ce que son pubis frôle imperceptiblement l'ourlet de ses fesses. Quand la nouvelle se retournera pour voir de qui il s'agissait, Cynek lui fera juste un clin d’œil, accompagné d'un discret sourire. Elle la regarda s'éloigner avec kenya vers cette partie isolée du secteur, mais il ne faisait aucun doute qu'elle la rejoindrait dans peu de temps, accompagnée de Fina, avec qui elle était bonne amie.

Au bout d'une vingtaine de minutes, à danser avec elle, frôlant régulièrement son corps contre le sien, elle fini par lui dire, d'un air aguicheur.

- Et si on allait les rejoindre, maintenant ?

Ayumi suivit sans discuter Kenya, lâchant (ou se forçant) à sourire quand la femme regarda sa nouvelle partenaire pour augmenter l'envie de cette dernière alors que cette dernière faisait les derniers réglages pour demander une petite pièce à part où s'occuper de nouvelle amante. Dommage que faire partie d'un harem n’intéresse pas Ayumi, tout comme avoir son propre harem. Pas de responsabilité, pas de prise de tête, telle est la politique de la jeune fille. Si Kanya pensait rajouter Ayumi dans sa liste de conquête, cela allait se faire mais certainement pas de la façon dont elle le pensait.

Pénétrant dans une petite alcôve privée seulement éclairé par quelques néons, Ayumi finit par finir dos contre le mur avant de se faire embrasser au cou par sa partenaire, appréciant le moment avant de lui passer les bras par dessus les épaules comme si elle la désirait... mais là où une main carréssait les cheveux châtains, la seconde était en train de bidouiller au panneau de commande de la pièce, faisant passer l'accès privée en un accès public. Après tout ? Qui a dit qu'Ayumi allait se la jouer fairplay ? Elle est là pour s'amuser, sauf que l'amusement à un sens totalement différent chez elle... comme la jeune qu'elle vient de croiser quelques minutes plus tôt.

Du côté de Fina, ça s'amuse, ça se trémousse, ça se laisse draguer mais elle n'ira pas plus loin. Après tout, elle était là pour se taper une bonne tranche de rire entre une partie de jambes en l'air alors la punk, certes de son âge qui a tenté une approche en se frottant à elle, la tékhane n'y trouva aucun intérêt si ce n'est que l'arrivée de Cynek tomba au bon moment, ayant bien plus l'envie de se trémousser avec une copine quelques longues minutes pour bien apprécier ce moment. L'enlaçant, son regard était plus plongé sur une fenêtre des pièces fréquentés que dans les yeux de son amie.

"Il y a une pièce qui vient de passer de privée en public... Je vais prendre ça pour une invitation."

Elle lui susurra à l'oreille tout en gardant son petit ton joyeux.

"Mais chut on rentre en silence : je crois qu'elle veut nous faire une surprise en nous offrant une "vieille" sur un plateau d'argent pour que l'on vienne s'amuser comme des petites folles."

Elle se balada, au rythme de la musique, replaçant ses cheveux convenablement pour rejoindre la pièce où, normalement une barrière empêchait toutes personnes non désirés d'y pénétré. Sauf que Fina et son amie ne seront pas gentiment repoussés comme devrait le faire le protocole habituel, puisque dorénavant n'importe qui peut rentrer. A l'intérieur, c'est une Ayumi allongée sur le canapé, le haut de sa robe arrivant à sa taille alors que la cougar commençait à s'occuper de ses seins, une main ayant défait sa culotte à ficelle pour commencer à lui caresser le bas du ventre. Légèrement assise, la japonaise se contenta de sourire, malgré un petit effet de surprise de voir sa "nouvelle copine" accompagnée mais ne dira rien, comme si elle voulait faire à la fois une surprise agréable et désagréable à Kenya. Au lieu de cela, elle se contenta de passer ses mains sous la mini-mini jupe de sa partenaire pour y toucher les fesses, relevant celle ci aux deux jeunes filles, comme si elle cherchait à les invité à la petite sauterie.

Fina ne priva pas, ouvrant son inventaire pour faire apparaître un gode ceinture au niveau de ses hanches. S'approchant, elle posa une main sous la croupe de la femme qui sursauta sous l'effet de la surprise. Elle sursautera encore plus quand elle sentira le membre s'enfoncer en elle sans le moindre avertissement, donnant un bon coup de hanche pour lui faire cracher un petit cri. Allait-elle prétexter ? Aucune idée, Ayumi ne lui laissera pas le temps, s'étant remonter un peu plus sur le canapé avec la ferme attention de lui enfoncé le visage entre les jambes. Elle voulait une jeunette ? Ayumi croyait lui en "offrir" deux. Pas de chance ça risque d'être trois mais les jeunes en question comptait jouer cela à leur façon !

"Tout juste à temps, elle vient juste de finir les préliminaires."

Cette femme est douée mais Ayumi n'en profitera pas. Ou plutôt elle profitera d'elle là où la professeur pensait les rôles inversés. Elle ne laissa pas celle-ci protester, lui plaquant une main sur l'arrière du crâne pendant que l'autre lui retira le peu de tissu lui recouvrant la manche.

"Et je crois qu'à nous trois, on va passer plus de temps que prévu dans cette pièce. Moi c'est Marina. J'espère que l'on va bien s'entendre." S'adressa-t-elle à Cynek.

Légère réaction de la femme mure, elle vient de comprendre qu'elles ne sont pas que deux mais trois !