Il semblait cruel pour Divine, qui avait été accusée d’être
vile il y a si peu, de subir le même traitement, de se voir suppliciée par ses propres désirs, ou peut-être était-ce justement sa punition ?
« Oh, tu en brûles ? »
Madelyne semblait prendre un malin plaisir à disséquer les réactions de sa servante, ce qui l’amenait cependant à la cerner assez rapidement, même si aussi à se jouer d’elle, comme lorsqu’elle se moquait de ses expressions. Comme sa maîtresse, la favorite n’avait pas forcément reçu beaucoup d’affection ; Bien sûr, elle n’était jamais morte, n’avait jamais eu à rencontrer de démon, et, pour une esclave, sa vie était même inespérément paradisiaque. Mais durant près de deux décennies, elle n’avait vécu sous le joug d’esclavagistes que dans le but de servir sa mystifiée maîtresse, au point que cela en devint son seul et unique
leitmotiv ; Pourtant, jusqu’à il y a quelques jours, elle n’en connaissait même pas le nom - et ceci n’était que d’un point de vue rétrospectif : En vérité, jusqu’à il y a quelques jours,
personne ne connaissait le nom de sa propriétaire. Ainsi, finalement rencontrer Madelyne était une libération, l’extirpant d’une existence peu satisfaisante car entièrement vouée à quelque chose qui n’existait pas encore à proprement parler, sa maîtresse.
Cependant, s’il y avait bien un aspect essentiel à cette rencontre, il lui était difficile de nier un autre plus terre-à-terre et primaire, qu’en plus d’être sa propriétaire prophétisée, la
Goblin Queen était une femme
délicieuse, en plus d’un sens, et que leur relation avait déjà pris un aspect très charnel, ce qui ne déplaisait ni à l’une ni à l’autre, les deux ayant été privées de tendresses pendant longtemps - toute une vie, assez littéralement, dans les deux cas, même si dans celui de Madelyne, « une vie » n’avait pas son sens le plus commun.
Cela n’empêchait cependant pas la télépathe de prendre son temps, en tout cas en ce qui concernait son esclave ; Délicatement, elle passait une main le long de la surface lisse de la ceinture de chasteté, la faible pression du bout de ses doigts étant assez pour faire doucement haleter sa favorite, se sentant si proche de tout ce qu’elle désirait. Son autre main gantée, elle, s’était prêtée au jeu initié par Divine, d’une manière que sa maîtresse aurait d’ailleurs été en droit de réprimander ; Mais il semblait que la palpation du sein de la jeune femme était assez agréable pour faire passer son outrecuidance.
Cela n’était peut-être cependant pas totalement à l’avantage de la Karlberg, il fallait cependant dire, car là où les doigts se Madelyne s’étaient contentés de rester sagement à sa cuisse, dans les siens, ils harcelaient maintenant sa poitrine, en particulier son téton, rendu sensible par la traite dont il avait été victime il y a quelques minutes, ajoutant au tourbillon des sens qui agitait son esprit. Finalement, Madame Pryor décida de franchir le pas de la ceinture, glissant un doigt dans le fin interstice qui donnait accès à son intimité - c’était bien tout ce qui pouvait passer, le passage bien trop étroit pour bien plus, en particulier, une verge.
Les bras de Divine se crispèrent alors, pendant que ses doigts le faisaient dans des positions erratiques, comme si elle en perdait le contrôle ; Ses jambes, elles, se raidirent, ses pieds se figeant en des pointes, comme pour espérer se soustraire à la caresse de Madelyne, même si elle se contenta simplement de suivre le mouvement, ce la ne changea rien. La seule partie du corps de l’esclave qui resta à peu près constante fut son visage, toujours emprunt de désir, et ses yeux se plongeant toujours dans ceux de sa maîtresse, lui permettant d’admirer les conséquences de son jeu.
« Effectivement… Tu es toute chaude, délicieuse à souhait… »
Divine fit presque l’erreur de rencontrer sa propriétaire, qui se pencha vers elle, en un baiser passionné, mais réalisa avant de la commettre qu’elle comptait seulement l’embrasser sur la joue ; une déception, évidement, même si l’attention lui restait exquise, mais seulement une bien petite perte à côté de l’arrêt des caresses, laissant l’esclave désireuse mais bien incapable d’expier ses pulsions, en tout cas pour l’instant.
« Et tu mouilles. »
Lui confia Madelyne ; Cela n’était évidemment pas une surprise pour la favorite, mais se le voir dire, sur un ton aussi joueur, ne fit qu’empourprer - un peu plus - ses joues de honte, alors que la langue de sa maîtresse lui arracha ensuite son premier gémissement audible, prise de surprise et dans un état peu adapté à la retenue. Bien vite, cependant, les deux femmes se sourirent à nouveau, à l’initiative de la propriétaire.
« Ça veut dire que tu me trouves belle… Et j’aime ça. Viens, amour. »
Tout comme son esclave, la
Goblin Queen semblait apprécier la flatterie, à la fois donnée et reçue, même si celle de Divine était dans ce cas là à la fois plus subtile et évidente que de simples paroles. Cependant, avant que l’esclave ne puisse trop se ravir de tout cela, en particulier d'un nouveau sobriquet à ajouter à sa collection, Madelyne lui confia sa main, lui ordonnant silencieusement de la saisir et la suivre, bien qu’en vérité leur destination était la toute première porte du salon, donnant donc lieu à un voyage assez court.
La maîtresse pénétra les lieux en première, comme il lui convenait de mener la danse, ce qui lui permit de l’illuminer par sa simple présence, ne prenant pas la peine de claquer des doigts cette fois, confirmant que le geste était superflu et purement stylistique.
« Tu aimes ? C’est l’une des chambres où nous dormirons. J’ai déjà commencé à réhabiliter les lieux. J’ai équipé toutes les chambres de lits très confortables, avec des sommiers et des matelas neufs. »
La chambre était coquette, en vérité d’une taille plus réminiscente des baraquements des marines que d’un manoir, mais cela ne semblait pas vraiment être un problème, puisqu’elle contenait tout ce qu’on pouvait attendre d’une telle pièce, même plus ; Un lit confortable, une porte-fenêtre donnant vue sur les lumières de Seikusu qui avaient tant fasciné Divine, et sur un balcon. Peut-être cela manquait-il d’espace pour des affaires personnelles, mais si, comme il le semblait, Madelyne souhaitait confier ces chambres à ses esclaves - expliquant leur relative petitesse ainsi que leur placement - les possessions ne demanderaient sans doute pas beaucoup d’espace.
« J’aime beaucoup, Maîtresse. »
Bien entendu, malgré son rang élevé pour une esclave, Divine n’avait jamais eu droit à autant de luxure, pas personnelle en tout cas, le manoir des Karlbergs restant après tout un manoir, ni à une chambre aussi grande que celle-ci. Ainsi, s’il était difficile d’imaginer une personne « normale » pouvoir considérer cette pièce comme spacieuse, la favorite, elle, le pouvait, très aisément, et c’était bien la seule chose qu’on pouvait lui reprocher lorsqu’on ne possédait littéralement rien pour causer un quelconque manque de rangement. Rapidement, Madelyne s’approcha du lit et en caressa doucement les draps, semblant tout particulièrement apprécier leur contact.
« Grimpe dessus, Divine… Mets-toi à quatre pattes, et bombe les fesses. Montre-moi comment les Karlberg t’ont appris à susciter le désir de ta Maîtresse. Agis et parle… Pour que je vienne te faire l’amour. »
La demande était assez abrupte, mais Divine, comme se doutait sa maîtresse, avait été préparée à une telle éventualité ; Alors, sans un mot, elle se mit à l’œuvre.
Tout d’abord, elle marcha vers le lit, prenant soin de passer au plus près de sa propriétaire se faisant, pour une raison simple ; Grimpant, comme ordonnée, sur la literie, se mettant immédiatement à quatre pattes, cela donna une vue très directe à Madame Pryor sur les fesses de son esclave et, celle-ci courbant immédiatement son dos vers le sol, son intimité, la fente de sa ceinture de chasteté s’alignant parfaitement avec sa vulve. Cependant, plutôt que se mettre dans la position demandée, elle releva, après ce spectacle, son buste, prenant une position simplement agenouillée, même si la cambreur de son dos ne se calma pas, mettant toujours en avant - ou plutôt arrière - son fessier, dont le fin tissu de sa jupe épousait les formes.
Là, elle passa une main derrière sa nuque pour ensuite la débarrasser de sa chevelure, la ramenant sur le flanc de son visage, et dévoilant par la même le petit nœud qui retenait le fin tissu de son haut en place. Sous peu, elle y porta une main, saisissant un de ses pans entre son index et son pouce, mais alors qu’elle le raidit, juste avant que la tension ne commence à défaire le lien, elle feint la surprise de sa voix, et tourne sa tête de côté, observant alors sa maîtresse d’un œil et permettant à celle-ci de voir les lèvres dorées de sa favorite se parer d’un sourire joueur.
« Peut-être préféreriez-vous le faire vous-même, Maîtresse ? »
Frémissant alors que ses seins sont découverts, Divine se saisit ensuite des deux fines bandes de soie et les lie à la hâte avant de s’en bander les yeux - même si leur finesse la laissait vaguement se repérer dans la pièce, pouvant en deviner les lumières et ombres - prenant cependant soin de remettre ses cheveux en place avant cela, sans quoi ils auraient pu devenir gênants. C'était un gage de confiance et de soumission à Madelyne que d'ainsi s'exposer au moindre de ses caprices sans jamais pouvoir le prédire, mais la favorite ne pouvait pas nier que de par sa nature, être entièrement sous le contrôle de sa propriétaire n'était pas quelque chose de très dérangeant, voire même confortable. Une dernière fois, elle se tourna, souriante et joues empourprées, vers sa maîtresse - pouvant estimer sa position, l'ayant après tout vue il y a quelques instants, et ses oreilles étant encore capables d'entendre clairement ses talons sur le sol - juste assez pour qu'elle puisse admirer le profil de sa poitrine nue, admirablement formée et pointant de désir.
Finalement, elle exécuta l’ordre que sa maîtresse lui avait donné, et se cambra en avant, jambes très faiblement écartées pour que, comme voulu, ses fesses soient bombées et que leur forme soit sous son meilleur jour, mais ne profitant pas de toute sa souplesse, préférant ne pas trop se presser contre les draps. Ceci pour une raison qui devint évidente lorsqu’elle conserva la légère rotation de son buste pour pouvoir passer une main entre ses cuisses, l’autre par dessus le bas de ses reins, en même temps que faire mieux face à Madelyne de son visage ; Cette position, alors, dévoila un de ses seins nus à cette dernière, l’érection de son téton aussi évidente de visu qu’au toucher, la fermeté et relative petitesse de sa poitrine l’empêchant de mollement tomber contre le lit, ce qui aurait caché sa mamelle dressée par ses désirs.
Les doigts passés sous ses hanches caressèrent alors doucement l’avant de sa ceinture de chasteté, avant que son majeur et son annulaire ne tombent sur ses côtés, s’y pressant alors contre sa peau pour étirer les pans de son intimité, défaisant sa finesse ordinaire pour l’exposer sur toute la largeur de la fente de sa ceinture, et surtout à toutes les caresses que pourrait désirer sa maîtresse.
« Est-ce que vous voulez ma chatte, Maîtresse ? Vous avez déjà senti comme elle est chaude et humide ; Elle n’attend que vos caresses, comme moi. »
Son autre main, passée par dessus ses hanches, tira sur sa jupe pour qu’elle retombe doucement sur son dos, trop fine et délicate pour avoir une forme propre et résister. Ensuite, attaquant le vif du sujet, ses doigts, mimant l’action de leurs jumeaux, suivirent le contact froid et lisse de sa ceinture de chasteté jusqu’à son cul à proprement parler, et, suivant un acte déjà répété, l’étirèrent, pas au point d’occuper l’entièreté du trou de la ceinture, bien évidemment, mais assez pour l’entrouvrir, faisant deviner les spasmes de son muscle alors qu’il frémissait régulièrement, la forçant parfois à l’étirer à nouveau lorsqu’il se contractait.
« Mais je crois que vous préféreriez mon cul, n’est-ce-pas, Maîtresse ? Il n’a jamais connu personne, il est encore tout étroit ; Je vous promets que vous m’arracheriez de longs gémissements si vous vous enfonciez en moi, en me pressant contre le lit et me le faisant mordre de plaisir. »
Cependant, en plus de son inclinaison naturelle pour son fessier et son appréciation particulière pour les caresses anales de son esclave, Divine se souvenait que Madelyne lui avait confié un autre désir plus tôt, et ne manqua pas de, lui aussi, le titiller de ses paroles entremêlées de petits gémissements alors qu’elle essayait de maintenir ses orifices grands-ouverts à la vue de sa propriétaire.
« Ou peut-être que c’est ma verge, que vous voudriez voir ? Vous m’avez dit que je vous pénètrerai, et que vous aimeriez que je vous baise, non ? Même moi je ne l’ai jamais vue, encore moins sentie...Et j’ai encore plein de lait avec lequel vous asperger, ou vous remplir... »
Il ne fallait pas oublier que, ne possédant évidemment pas de testicules, même pas lorsque dotée de son pénis, Divine ne pouvait pas expulser de sperme. Cependant, son lait magiquement modifié avait la consistance pour le remplacer, et, tout comme à son sein, il restait un aphrodisiaque puissant et délicieux.