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Une histoire de bulle et de grenadine. [PV Destin]

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Zabusa Hikiko

Humain(e)

Une histoire de bulle et de grenadine. [PV Destin]

vendredi 21 juillet 2017, 12:33:05

Zabusa était sur son trente et un, il avait sorti de son placard une chemise blanche à manche courte, qu'il avait prit soin de repasser, un pantalon noir, lui aussi lissé au fer, une paire de chaussure de ville. Il n'avait pas mit de gel dans les cheveux, ces dernier ayant décidé d'être disciplinés. Il se regardait dans le miroir, loin de le dégoûter, il préférait les tenues plus sobre pour un travail.  Il soupirait en se rappelant ce qui avait emmener le jeune lycéen à porter un tel accoutrement. 

hier avait été une soirée assez riche en émotions, un VIP avait décidé d'organiser une petite fête avec un "petit comité", trois cent personnes. Autant dire que ce soir là il n'avait pas chômé.  Ses gambettes se souviennent encore de la courses qu'il a dû faire constamment pour servir tous les clients, jusqu'à la pause syndicale, où un de ses collègue de travail vint à l'accoster pour lui proposer un job.

- Un job simple qu'il disait.

Ce travail consistait à faire une interview auprès du président d'une entreprise de grenadine assez populaire, le journal ne pouvait pas embaucher une personne qualifiée, étant sur la sellette, préférant alors passer des annonces pour embaucher dans le cadre d'un simple CDD.  Zabusa ne s'en plaignait guère, toute rentrée d'argent supplémentaire serait bénéfique pour l'orphelinat et pour lui-même. Il avait été mit au parfum et avait sauté sur l'occasion pour faire sa demande. Par un léger pistonage, il vint à obtenir le boulot, apprenant que c'était le jour-même qu'il devait faire l'interview.  Il aurait pu le faire immédiatement, mais supposant qu'il s'agisse d'un patron, il fallait qu'il fasse bonne figure, qui sait, peut-être, par le jeu du hasard, serait-il embauché dans cette entreprise. Zabusa n'était clairement pas contre le fait de travailler dans une entreprise de grenadine, bien au contraire, tant qu'il avait sa petit bouteille à la sortie, il serait très content et il pourrait négocier pour en commander, à prix réduit, pour les gosses de son foyer. 

Il ne mit pas de cravate, ayant une limite. Il était encore jeune et sa teinture jurerait avec un aspect trop soigné, il déboutonna juste le bouton du col, afin de pouvoir respirer et donner un petit aire décontracté.  Enfila sa veste, il vérifiait qu'il avait dans les poches de sa veste, noire aussi, tout le nécessaire.  Il avait son calepin, un crayon, sa pièce d'identité. Il Vint à sortir de sa chambre et toute les filles étaient comme hypnotisées, alors que le mec le plus proche de lui vint à lui faire une tape amicale dans le dos.

- Vas-y frangin, montre à ses péquenot qu'on peut faire un boulot compliqué mieux qu'eux, on compte sur toi. 

La fierté de l'orphelinat. Zabusa le portait à chaque fois qu'il quittait le domicile et il prenait très au séreux cela. Il comptait bien montrer aux enfants ayant des parents, que ceux de l'orphelinat pouvait être tout aussi bon, que cette grande famille n'était pas qu'un ramassis d'idiots.  Le lycéen avait entendu beaucoup du chose sur son orphelinat, surtout de la méconnaissance et comprenait que le moindre geste positif permettrait au plus jeune de ne pas avoir à trimbaler le boulet du foyer de cette famille atypique. 

Il prit, à titre exceptionnel, les transports en communs, ceci afin de ne pas trop marcher et éviter de transpirer légèrement. Il sentit quelques mains baladeuses, ce n'était pas la première, ni la dernière fois, tant que les gens se cantonnaient à simplement le toucher, cela n'irait pas plus loin. heureusement pour lui le trajet fut court et il put descendre à la bonne station.  Une fois devant l'entreprise, il vint à se présenter devant l'acceuil. 

- Bonjour, je suis un employé du journal Seikudaisu. Je me nomme Zabusa Hikiko.


Le jeune homme laissait la personne à l'acceuil faire ses recherches et vérifier l'identité du "journaliste". Pendant ce temps il observait, tranquillement, la décoration.
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Destin A. Smodée

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    Ancien archange, Destin a quitté le paradis en même temps que Lucifer. Désormais Prince démoniaque du Cercle de la luxure et surnommé Asmodée, l'homme s'est installé sur Terre pour créer son petit business juteux. C'est ainsi que, derrière une grande entreprise, le noble cache un énorme commerce illégal mêlant prostitution, vente de drogues et d'autres joyeusetés.

Re : Une histoire de bulle et de grenadine. [PV Destin]

Réponse 1 mardi 25 juillet 2017, 15:48:08

L'Archange était connu sur Terre sous le nom de Destin, Destin A. Smodée. L'identité de l'humain qu'il possédait, un jeune garçon orphelin, adopté par une riche et vieille femme qu'il a assassina pour récupérer les différents biens. Grâce à ça, le Prince de la Luxure réussit à s'installer confortablement, créant ainsi son entreprise, dédiée aux différents produits alimentaires. Cette "entreprise" servait en réalité d'écran, de masque dont il usait pour cacher des choses bien plus sales, bien plus illégales. Un simple moyen de gagner auprès du publique une image jeune, dynamique et familiale, et d'engranger de l'argent tout en blanchissant certaines sommes de manière plutôt aisée. Ce qui fit rapidement la réputation du noble, ce fut un produit tout bête : un sirop de grenadine. Mais attention ! On ne parle pas ici d'un produit de bas-étage, acheté par une mère aux trois enfants, mais bien d'un produit qu'on pourrait qualifier "de luxe". Transcendant l'original, ce sirop était composé des meilleurs produits possibles, rendant le goût particulièrement délicieux. Ajoutez à cela une politique de "bio" qui permettait d'assurer le côté naturel de la chose et vous voilà avec tout simplement l'un des plus grands succès de ces dernières années.

C'était même la petite fierté du Prince. Grâce à ça, il avait une rentrée d'argent particulièrement importante et surtout une image qui l'était encore plus. Véritable symbole de sa marque, Destin avait ainsi créé tout un personnage. Devant les caméras, le garçon était jovial, toujours de bonne humeur et particulièrement bon avec son mode. Œuvres de charité, nombreuses apparitions à travers le globe, même si les forces de police étaient généralement au courant des différents trafics du noble -sans avoir de preuves pour autant-, personne n'arrivait à réellement penser que cette petite bouille innocente était habitée par le symbole même du péché de luxure. Une véritable réussite, sur tout les points.

Du coup, de temps en temps, Asmodée devait parler face aux caméras, ou bien aux micros de quelques journalistes. C'était d'ailleurs le cas, ce jour-là. En effet, le mâle devait rencontrer un jeune homme pour une interview à propos du succès de son produit phare : sa grenadine Destin, portant sobrement son prénom. Lorsque le dit jeune homme s'approcha du siège de son entreprise, il eut alors la surprise de voir un immense manoir... La résidence du Prince ! En effet, c'était bien chez lui que le garçon travaillait. Plusieurs ailes de l'immense bâtisse impeccable, qui n'accusait pas le nombre d'années, étaient dédiées entièrement au fonctionnement de ce véritable masque juridique. À l'entrée de l'immense endroit, il fut ainsi accueilli non pas par une secrétaire quelconque mais bien par une maid, habillée dans la tenue légèrement "clichée", mais plaisant à Asmodée. Cette dernière, au visage fermé, froid, commença à regarder l'agenda avant de découvrir le fameux rendez-vous.

« Bienvenue, Monsieur. Le Maître va vous recevoir. » Dit-elle, d'une voix froide, monotone.

En effet, Zabusa avait bien entendu "le Maître". Une habitude linguistique qui n'était pas si étonnante quand on découvre le lieu en lui-même : comme bloqué dans le temps, le style de l'architecture et des différents meubles rappelaient bien le passé, comme si l'endroit était enfermé dans une vieille bulle temporelle. Malgré l'âge, néanmoins, l'endroit restait particulièrement agréable à l'œil. Tout était à sa place, dans un style agréable, propre, voir même... Un peu trop, comme si la beauté du lieu servait à cacher quelque chose. La jeune femme invita ainsi l'invité à la suivre, parcourant quelques dédales de couloirs aux portes nombreuses, laissant un peu de temps au garçon pour profiter de la décoration. Ils arrivèrent finalement devant une double-porte en bois sculpté. S'arrêtant devant, la maid tapa à la porte, trois fois, espacées de quelques secondes. Finalement, une voix s'éleva, légère, sensuelle.

« Entrez. »

La guide ouvra alors la porte, laissant l'invité s'engouffrer dans la pièce le premier. C'était le bureau de Destin, un endroit grand, spacieux, aux nombreuses bibliothèques garnies de livre divers. Au fond, devant deux grandes fenêtres illuminant la pièce d'une douce lumière, se trouvait un immense bureau sculpté. Et derrière, Destin. Le Prince était habillé, comme à son habitude, d'un costard-cravate exprimant son milieu social, mais aussi sa noblesse. Rien qu'à le voir, un charisme indéniable semblait s'échapper, un charme étrange, presque angélique. Presque, car malgré cette aura lumineuse, on pouvait sentir quelque chose de plus sombre.

Asmodée étira alors un sourire à la vu du jeune homme. Doux, léger, ses fines lèvres muées en un rictus de satisfaction. Son regard bleu électrique, tel un océan dans lequel on aimerait se perdre, observait, détaillait chaque partie du corps du garçon, à l'apparence androgyne. Une proie potentielle ? Peut-être bien.

« Zabusa Hikiko, je présume ? » Dit-il, de sa voix douce, prenant le temps d'articuler ses mots un à un. « Je me présente, tout de même. Destin A. Smodée, gérant de l'entreprise portant mon prénom. Prenez place, si vous le désirez. » Finit-il par dire, en pointant le siège en face de lui d'un mouvement de tête.

Zabusa Hikiko

Humain(e)

Re : Une histoire de bulle et de grenadine. [PV Destin]

Réponse 2 mercredi 26 juillet 2017, 17:05:16

Zabusa fut assez surprit de constater le lieu. Il s'attendait plus à tomber sur une architecture plus .... industrielle, avec des briques ou de la ferraille. Il n'en était rien. La taille titanesque du terrains et des locaux du directeur n'empêchait pas de supposer que la production devait se faire à l'intérieur ou au sous-sol.  Pour le jeune homme cette richesse le mettait mal à l'aise. Il ne pouvait cacher le fait que vivre dans un orphelinat, avec assez peu de moyen, ne faisait que creuser de décalage qu'il ressentait en voyant cette bâtisse.  Mais, il n'était pas là pour se faire un avis, il était là pour le travail et vint donc à se mettre attendre qu'une jolie femme l’accueil. Il ne put retenir un léger rictus en voyant la tenue. Zabusa avait déjà vu ce genre de vêtement, dans ce que l'on appelait un maid-café. Il se disait que le maître devait avoir des goût particulier, pour affublé ainsi les personnes qui travaillaient pour lui.  Il attendit d'être à l'intérieur pour retirer ses chaussures, comme le voulait la coutume japonaise, goûtant à la fraîcheur du sol, mais s'y faisant rapidement.

Il eut un léger haussement de sourcille en entendant le mot maître, ce qui voulait tout dire sur la relation entre cette femme et le propriétaire des lieux. Zabusa notait dans sa tête que ce lieu servait aussi de résidence à ce fameux Destin.  Il observait la décoration, se demandant où était l'atelier pour produire cette fameuse grenadine de luxe, se disant que le journal devait s'être trompé quelques part dans l'explication de son job. Il sorti le petit calepin et notait quelques détails, comme la richesse qui transparaissait des biens exposés. Bien évidement, il n'allait pas noter tout ce qu'il voyait, ce n'était que des petites annotations afin d'illustrer un peu son article.  Pour le jeune homme l'endroit puait la richesse, mais on l'avait prévenu que la personne était sans doute un milliardaire en puissance.  

Il mémorisait le chemin assez aisément, prenant des objets comme références, afin de ne pas se paumer.  Il vint à, enfin, atteindre le bureau du maître des lieux, entendant cette voix qui n'était pas du tout vieille. Doucement, il entra en adressant les politesses d'usages.

- Enchanté, je suis bien Zabusa Hikiko, monsieur Smodée.

L'humain prit place sur le siège, venant à avoir le carnet toujours en main et son crayon.  

- Si cela ne vous dérange pas, je souhaiterais débuter par quelques question préliminaire.  Je souhaiterais savoir où se situe votre atelier, je ne l'ai pas vu et on ne m'a pas communiquer cette information. Bien évidement vous êtes libre de refuser de répondre à mes questions, si vous jugez celle-ci trop sensible. De notre côté nous ferons un article en nous basant sur vos réponse. Nous vous enverrons aussi une copie de l'article, afin que vous validiez ou non les informations qui seront mit dessus.

Zabusa prenait son travail au sérieux. Il le devait bien, s'il voulait se faire payer pour ce qu'il produirait. Il n'était pas habitué à avoir un siège de qualité et cela se voyait au fait qu'il ne pouvait pas rester droit plus de deux minutes. Il  regardait furtivement les livres qui étaient dans ce bureau, énormément de livre dont il en connaissait pas la plupart, sa connaissance littéraire étant très limité.  Si la maid avait put voir l'écriture du jeune homme, elle aurait put constater une calligraphie très agréable au regard.  

L'humain vint à poser quelques question sur l'origine de l'entrepris ou encore d'où l'idée de faire une grenadine de luxe avait germé dans sa tête. Il cherchait à tirer le maximum d’information, afin de pouvoir faire un portrait réaliste du personnage qui était devant lui.  Bien évidement, il évitait soigneusement les questions qui étaient de l'ordre du privé, le public n'avait pas à savoir ce genre de chose, selon Zabusa.
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Destin A. Smodée

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Re : Une histoire de bulle et de grenadine. [PV Destin]

Réponse 3 lundi 07 août 2017, 15:24:50

Les interviews étaient souvent vu comme des moments ennuyants, énervants, où la pauvre célébrité était harcelée de questions diverses, variées. Sur son travail, bien-sûr, sur ses potentiels projets par exemple, mais tout autant sur sa vie personnelle. Le peuple aimait, curieusement, savoir comment se passait la vie privée des gens qu'ils admiraient. Un espèce de besoin pervers, presque malsain mais qui avait donné naissance à un marché particulièrement juteux. Pas mal de paparazzis étaient prêts à tout pour récupérer une photo compromettante ou un scoop plus ou moins vrai pour faire exploser un énorme buzz et récupérer une coquette somme d'argent. Destin avait la chance de ne pas avoir droit à ce genre de personnes, bien plus occupés à s'attaquer à des stars de cinémas et autres chanteurs dont la vie était souvent bien plus mouvementée, en apparence, que celle d'un simple PDG vendant notamment de la grenadine. Mais de toute manière, Asmodée appréciait particulièrement tout ce qui était interview et rendez-vous télévisé. C'était très certainement le meilleur moyen pour donner une bonne image de lui. Et avoir une bonne image lui permettait de mieux se faufiler au sein de cette société étrange, de mieux se faire voir, et d'ainsi mieux attirer.

« C'est une très bonne question. » Commença-t-il, le sourire figé sur ses lèvres. « Néanmoins, vous devez déjà être au courant que je garde la localisation de mes ateliers secrètes. La réussite de ma boisson tient en des ingrédients de qualités. Et j'ai de nombreuses personnes qui aimeraient imités mon succès, je me tiens donc de contrôler la totalité de la chaîne de production. Nous récoltons et nous occupons de tout les ingrédients, avant de le vendre. C'est ce qui nous permet de garder une boisson bio, moins cher et surtout bien meilleure. »

Le prince récitait bêtement un texte basique qu'il répétait à tout le monde, à chaque fois que cette fameuse question revenait. Néanmoins, l'assurance qu'il mettait dans sa parole et le ton qu'il employait permettait de faire croire que cette phrase venait d'une profonde réflexion et que cela lui venait le plus naturellement du monde, retirant le côté plutôt désagréable d'un texte bêtement lancé, préparé à l'avance. L'Archange avait ce don pour la parole, allié à sa voix douce, à sa lenteur dans l'articulation de ses mots. Il prenait naturellement son temps, comme pour que le jeune homme profite de chaque mot lancé, du son s'échappant de ses lèvres. Tout en lançant cela, il gardait ses yeux océans posés sur le jeune homme. Il détaillait ses formes, ses traits féminins. Un léger pétillement d'envie vint allumer son regard, comme si un phare commençait à tenter d'attirer quelques navigateurs perdus à l'intérieur de ces deux lacs profonds, sans-fins.

Pendant quelques dizaines de minutes, les questions continuèrent. Bien-sûr, il y répondait avec toujours le même bonheur, comme s'il adorait parler de ce qu'il faisait. Et c'était le cas. Cette entreprise était un peu son bébé, et il avait prit un grand plaisir à le voir grandir et devenir ce qu'il est maintenant. Une véritable machine à fric, qui gardait néanmoins un masque d'entreprise familiale, offrant du bonheur aux petits comme aux grands. Destin raconta alors l'histoire de la "mort" de sa mère adoptive, et la création de la petite entreprise via l'héritage. Et vu que toute boisson avait généralement sa légende, il expliqua celle entourant sa grenadine. Comme quoi il avait prit goût à cette boisson basique en buvant par accident un verre en contenant, au lieu d'un vin de grande marque. Et que, de cette rencontre fortuite, était née un un goût particulier pour cette nouvelle boisson, sucrée, fruitée. Un truc un peu bête, mais qui arrachait des sourires. Rien, dans ce qu'il disait, dans sa manière de parler, d'agir, ne montrait d'avance les violentes pulsions qui animaient son être. Même s'il parlait ainsi d'un simple sirop, dans sa tête, il s'imaginait déjà faire subir les plus belles supplices à ce petit être présent devant lui.

« Tenez, vu que vous êtes là, je vais en profiter. Pour vous remercier de votre visite, et avant de continuer, goûtez donc ma nouvelle création. Hirabelle, s'il-te-plaît. » Dit-il, en regardant la servante toujours présente, qui observait la scène.

La jeune femme s'inclina respectueusement, avant de venir apporter une nouvelle bouteille. Cette dernière contenait de la grenadine, mais pas sous la forme d'un sirop à diluer, mais bien sous une forme "complète", de l'eau étant ajouté au mélange, donnant une bouteille totale. Le packaging était plutôt agréable, l'objet réalisé en verre, parfaitement ré-utilisable. Sur le devant se trouvait l'étiquette, au logo de la société qui était gravé à même la matière du récipient, comme pour rappeler à son acheteur d'où l'objet venait.

« Cette bouteille, comme vous pouvez le voir, contient le sirop déjà dilué dans l'eau. Néanmoins, l'énorme différence est que cette eau est pure, cristalline, et récupérée dans les plus beaux endroits du monde. Une eau d'une qualité rare, cher. Néanmoins, malgré tout, l'objet restera moins cher qu'une bouteille complète, permettant à un peu tout le monde de potentiellement testé la boisson avant d'acheter le sirop seul. Goûtez, je vous en prie. »

Le sourire toujours sur ses lèvres, la servante vint servir deux grands verres aux deux hommes, avant de leurs donner. Une fois le verre en main, Zabusa pût observer la qualité extraordinaire de la boisson. Limpide, transparente, une douce odeur fruitée s'échappait du tout, un simple avant-goût du bonheur gustatif qu'apportait ce sirop. Une qualité extraordinaire, presque surnaturelle selon certains.

« A cette délicieuse interview ! » Lança-t-il, dans un sourire jovial, tout en levant son verre.

Et voilà que le piège se refermait. Au moment où le garçon porta le verre à ses lèvres pour en goûter la boisson, qui devait très certainement être la meilleure grenadine qu'il avait goûté - après tout la qualité des ingrédients était tout bonnement parfaite, expliquant son prix -, il activa ses capacités. Un claquement de doigt silencieux, et voilà qu'il augmentait doucement le taux d'hormones sexuelles dans le sang du garçon. Pas assez pour le rendre excité, envieux. Ce n'était qu'une étincelle, qui allumait petit à petit un minuscule feu de joie, qu'il comptait bien mener à son paroxysme.

Zabusa Hikiko

Humain(e)

Re : Une histoire de bulle et de grenadine. [PV Destin]

Réponse 4 mardi 08 août 2017, 16:15:52

Zabusa vint à noter les réponses avec minutie, son travail consistait à écrire l’article sur Destin, aussi voulait-il avoir les informations les plus précise possible à ses questions, n’hésitant pas à en énoncer d’autre pour écarter toute erreur d’analyse. Contrairement à la plupart des journalistes, il n’essayait pas d’avoir une image enjolivée, mais le plus humain et proche de la réalité. Il n’avait pas insisté sur la localisation. Il était assez intelligent pour comprendre que le secret de la recette était la clé de sa réussite, une simple information suffirait à faire couler son marché. Le jeune employé ne fit aucun commentaire sur le monopole que l’entrepreneur avait sur la grenadine de luxe. Il marquait sur son carnet les deux éléments vendeurs, le côté naturel et la marge qui n’était pas grande. Le jeune orphelin sentait que ce texte était récité, cela ne devait pas être le premier interview et il était donc de son job à soutirer des informations nouvelles, sans pour autant mettre en péril Destin et son entreprise.

Zabusa aimait bien ce patron, qui n’avait aucunement l’air hautain, l’argent ne semblait pas lui monter à la tête et il avait une façon de parler qui était très agréable à l’oreille. Le lycéen pouvait sentir dans son attitude et sa manière de s’exprimer, une très grande aisance au public. Le jeune journaliste se disait que le patron devait faire un carton dans les  réunions. Il ne put retenir un léger rire devant l’histoire de la création de l’entreprise, venant à platement s’excuser. Zabusa se permit de dire qu’à son orphelinat, la grenadine n’était pas une boisson souvent présente, d’une part pour la santé, d’autre part au coût, car s’il s’agissait d’une boisson qui ne coûtait pas très cher pour une personne, pour une armée de bambin il en était autrement.

Le lycéen vint à avoir un air surpris en entendant Destin lui proposer de goûter un nouveau produit. Zabusa ne se faisait pas d’illusion, Destin restait un marchand et le fait d’offrir cette opportunité allait, irrémédiablement, permettre de mettre en avant sa nouveauté. Il fit attention aux détails, n’ayant pas fait l’affront de dire qu’il ne connaissait pas, personnellement les produits de cet entrepreneur, comme tous les adultes de l’orphelinat, il avait appris à prendre au moins cher ou au plus frais, excluant de ce fait les marques un peu trop  présentes.  Il put regarder la bouteille, qui était personnalisé et fait de telle manière que se planter avec une autre marque relevait d’une étourderie profonde.  Il apprit qu’il s’agissait d’un produit qui pouvait servir d’échantillon, un avant-goût, permettant au client de se faire une idée du sirop au lieu d’acheter ce dernier et savoir si l’argent mit valait le coup. 

Zabusa, saisit délicatement le verre, venant à imiter le levé de Destin, avant de boire une toute petite gorgée. Une nouvelle expression de surprise vint à apparaître sur le visage du lycéen, qui porta sa main sur ses lèvres, avant de la rabaisser. 

- C’est excellent. 

Il ne pouvait pas exprimer pleinement la sensation qu’il avait eue. Zabusa reprit une gorgée, se retenant de tout boire d’une traite. Il n’était pas très habitué à la grenadine, mais il était suffisamment éveillée aux sens du goûr pour reconnaitre que ce produit était vraiment très bon. Il arrivait à sentir le rafraichissement de l’eau qui n’avait pas été corrompus par le calcaire ou des produits chimique, comme le chlore. Le goût de la grenadine était doux, mais restait très longtemps sur la langue, sans pour autant la saturer et dégoûter le buveur.

- Je dois avouer que la grenadine est un de mes péché mignon, mais celui-ci est le meilleur que j’ai bu jusqu’à maintenant.

La phrase avait été dite en toute franchise. Il adorait la grenadine et celle de Destin était terriblement tentatrice. Succombant au vice de la gourmandise, il vint à boire le reste de son verre, poussant un petit soupire de plaisir, avant de se rendre compte de son geste et baisser un peu la tête et les yeux. 

- Désolé. 

Zabusa rougissait un peu des joues, ayant bien conscience que ne pas profiter davantage de la grenadine, comme la haute bourgeoisie profiterait d’un bon vin, pouvait être un geste déplacé.
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