Un plan cul un peu trop collant [PV: Astrid]

Journée habituelle pour le jeune homme, les vacances scolaires avaient commencé et il s’était trouvé un petit travail en journée. Ce n’était pas grand-chose, mais au moins il se faisait un peu d’argent. Il travaillait dans un magasin de bricolage où il ne faisait que mettre en rayon des articles, pas bien passionnant, mais au moins ça faisait un peu d’argent.

Après une de ces journées, il se rendit comme d’habitude chez lui, prenant un petit bain pour décompresser de la journée avant d’aller regarder ce qu’il pourrait faire à manger pour le soir. Après avoir regardé tout ce qui lui restait, le fait d’aller dans une supérette se fit obligatoire pour pouvoir manger dans les prochains jours. Il s’habilla donc, se mettant ainsi en t-shirt, jean, basket en rajoutant un casque gaming sur ses oreilles pour pouvoir écouter tranquillement de la musique le temps de faire ses courses et revenir.

La supérette se trouvait à environ 1km de son habitation, dans un quartier quelque peu calme, le chemin pouvait au moins le laisser réfléchir sur ce qu’il voulait faire à manger pour les prochains jours. Poulet au curry ? Il ne lui manquerait plus que le poulet, les oignons ainsi que l’ail pour cela. Cela devrait durer environ deux jours… Après acheter des légumes du genre salades, tomates pour l’été, c’était bien plus sympathique. En tout cas, en pensant à tout ça, il finit par arriver à la supérette au bout d’une petite demi-heure. Armé de ses sacs de courses, il entra, espérant que tous les produits qu’il voulait acheter étaient présents. En tout cas s'il y avait des soldes, ce serait pas mal !

Le soucis de vouloir être libre, indépendante et ne pas avoir d'attaches, se donner à qui elle veut (hommes ou femmes) était que on avait beau mettre les cartes clairement sur la table.... Certains amants ou amantes espéraient... Essayaient de changer les règles de la partie. Astrid retournait à son domicile après une journée de boulot , avec son ex-amant-indésirable, sur les talons. Oh il était le genre d'homme très agréable à regarder et un excellant coup au lit. Mais, il avait fait mine d'accepter les règles, ses règles: on baisse et une fois que cela est fini au revoir, bye. Aucune deuxième partie, elle ne dirait jamais qu'elle l'aimait ou avait un sentiment quelconque pour lui.

À la suivre ainsi, il lui faisait presque honte... Non il lui faisait honte. Son attitude de sale gosse à qui nous lui avons retirer son bonbon ou son jouet. À lui déclarer que elle était sa possession, sa chose, à lui, qu'elle avait été la baisse de sa vie et qu'elle ne pouvait pas le laisser en plan. Elle avait beau faire mine de l'ignorer, il criait et les gens les regardaient.
Voulant entrer chez elle au plus vite, elle ne regardait pas vraiment où elle allait, espérant juste que cet amant trop lourd se casse au plus rapide. Ce qui devait arriver arriva, elle ne remarqua pas l'homme qui sortait du supermarché, sacs de course à la main, n'ayant pu éviter la collision avec lui.

Shawn finit sans problèmes de faire ses courses, il ne lui manquait rien et il avait même ajouté des éléments dans ses sacs. Heureusement, il y avait des réductions du coup, il avait même fait des économies ! Il avait du coup de quoi manger pour la semaine, à moindre prix. Cela le fit sourire alors qu’il sortait de la supérette, content de ses achats, il regardait un de ses sacs avant de se faire percuter par une jeune femme.

Shawn se rattrapa en écartant quelque peu ses jambes, enlevant ensuite ses écouteurs de ses oreilles d’une main en regardant la demoiselle. Elle était un peu plus petite que lui, mais semblait avoir tout ce qu’il faut pour charmer un homme avec une phrase cliché. Shawn regarda par réflexe un coup sa poitrine avant de se reprendre et ouvrit la bouche pour dire quelque chose avant de se faire bousculer par une personne qui était derrière elle.

-« OH ! D’où tu regardes ma femme comme ça ? Tu te prends pour qui gamin ? »

-« Hé oh, du calme, elle m’est rentrée dedans, normal que je la regarde ! »

-« Sale petit con ! Tu vas voir de quel bois je me chauffe ! »

L’homme se mit à pousser Shawn violemment, l’obligeant à faire tomber ses sacs de courses par terre, R.I.P. les œufs, avant d’éviter de se prendre un crochet du droit dans la mâchoire en relevant rapidement son bras gauche devant lui pour contrer le coup. Shawn tenta de le raisonner en lui donnant un coup au bide de sa main droite assez puissant pour le couper dans son élan.

-« Hé, t’enflamme pas, j’vais rien y faire à ta copine, laisse-moi tranquille à la fin ! »

Désolée, Astrid allait s'excuser et s'assurer que rien n'était cassé , lorsqu'elle entendit son ex-amant faire des siennes. Visiblement énervée, la brunette s'accrocha aux bras, sans succès visiblement vu leurs tailles et sa propre physionomie.

"Graig tu fais chier. Je suis pas ta femme, pas ta nana, pas ta chose, pas ta propriété.... T'étais qu'une baisse d'un soir... Et cela était très claire. Maintenant arrêter de faire l'con et lâche le."

L'homme n'ayant rien à cirer des supplications d'Astrid. Il était bien décidé à la reconquérir. Il ne voulait pas que cela s'arrête. Le voir ainsi, confortait la belle dans son désire de ne plus jamais ressentir de sentiments , de ne s'attacher à personne. Graig était un parfait exemple que l'amour et l'attachement était des sentiments irrationnels et destructeurs.
Impuissante, elle ne pouvait que regarder le jeune homme le regard désolé. Leur rencontre était le hasard, il s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.

Allez Graig, lâche le.. et va t'en d'accord....

La jeune femme qui était à présent derrière l’abruti de service semblait ne pas être d’accord avec les dires de celui-ci. Ils n’étaient pas en couple, l’homme devait donc être un de ces gros lourds qui harcèlent les femmes jusqu’à ce qu’elles acceptent où qu’ils se fassent démonter la gueule.

La jeune femme lui demanda d’arrêter de nouveau alors que celui-ci reprenait son souffle, se redressant doucement avec un certain sourire, d’avoir toute cette attention pour lui.

-« Ne t’inquiète pas bébé, ce sera bientôt fini… »

À ces mots Shawn haussa les sourcils se demandant s’il allait vraiment devoir se battre contre cette personne avide d’attention. Alors que Shawn ouvra la bouche pour dire quelque chose, Graig lui attrapa le col avant de lui donner un bon coup de boule sur le nez.
La douleur était largement perceptible et le sang qui s’écoulait de son nez était lui aussi visible, plus impressionnant que réellement dangereux. Pour ce coup, Shawn se mit à s’énerver, donnant un revers du gauche dans la joue de l’homme qui le lâcha pour contre-attaquer. Les deux personnes étaient soumises à l’adrénaline et cela ne s’arrêtera pas avant qu’un des deux abandonne ou finisse à terre.
Shawn avait clairement moins de force que l’autre homme, mais il semblait plus endurant, prenant les coups, en esquivant quelque un.

Puis le Graig finit à terre, encore vivant et respirant, mais avec de sacré coup sur le visage. Shawn se reprit quelque peu en s’adossant à un mur, il ne pensait pas que cette journée allait être si mouvementée.

-« Oh merde… »

Sur ces mots, il cracha à côté de lui un léger filet de sang, cherchant dans sa poche des mouchoirs pour essayer le sang qui sortait de façon bien moins importante que tout à l’heure.

Elle détestait quand il l’appelait Bébé. En fait elle détestait tout de lui. Elle en venait même à regretter la nuit torride qu'ils avaient eue. Bref elle détestait quand un homme s'attachait à elle.  Sauf si l'attachement consistait à la baisse et non à un sentiment aussi faible que l'amour. Lorsqu'il frappa le jeune au visage Astrid n'avait qu'une envie.. Le frapper à son tour. Mais ne pu que le regarder stupéfaite. Elle n'avait pas cru qu'il serait si.... bref qu'il allait lui remettre un crochet à son tour. Elle fini par reprendre le contrôle d'elle même, regardant le jeune homme dont le nez  saignait abondamment.

Mais t'es malade! Maintenant je te le redis une dernière fois Graig.. Et j'espère que cette fois je le dirais bien dans un français que tu comprend: Dégage.Va te faire soigner compris. Quand une femme te dis de partir, il n'y a pas de petites lignes qui veut dire autres choses que fout l'camp. Et ne t'avise plus de essayer de me téléphoner ou de venir faire ton Roméo sous mon balcon. Sinon, j'appel les flics.

Visiblement les gens, nombreux trop nombreux pour Astrid, s'étaient approchés d'eux. Elle s'approcha du jeune homme ignorent totalement Graig et se fichant totalement de ce qu'il arriverait de lui à ce moment même.

Ça va.. Je.. je suis désolée. Respire lentement. Tu es capable de te relever? Je te conduis chez toi d'accord? Ou tu veux que je te conduise à l’hôpital?

Sentiment de culpabilité? Surement, malgré les aires qu'elle se donnait oui la brunette ressentait les sentiments.