C’était un jour sans nuage pour le centre-ville de Seikusu et le soleil enveloppait chaque âme de sa chaleur, de sa lumière bienfaisante. Une moto lancée à fond, qui transportait son propriétaire, un homme dont la tête était cachée d’un casque noir jet, émettait un son si puissant qu’à elle seule pouvait troubler la paix de la ville. Le mystérieux motocycliste brûla un feu rouge, slalomant entre la circulation fluide, mais apparemment trop lente pour lui. S’il s’arrêtait, les civils auraient remarqué une petite diode qui clignotait sur le côté du racer rouge, tout juste en-dessous du réservoir à essence.
Les lunettes anti-UV sur le nez, Matari ne pouvait pas rêver d’une plus belle journée pour s’étendre dans l’herbe d’une petite colline, en périphérie de la ville. Il aimait bien la campagne, car c’était beaucoup plus tranquille qu’en ville la seule chose qui pouvait déranger sa quiétude était le TGV qui passait par les rails à quelques dizaines de mètres plus loin… Ça, et le son de son portable qui était tout juste à hauteur de ses pieds, qui émettait un petit « bleep » à chaque 5 secondes sur une carte numérique de la populaire ville du Japon, un petit point rouge avançait à grande vitesse sur le boulevard Takada, en direction du quartier aisé de la ville. On pouvait également voir trois autres points de différentes couleurs sur la carte. Le point mauve et le bleu semblaient se juxtaposer, se déplaçant probablement en voiture. Le vert, quant à lui, était fixe, très loin de tous les autres. Matari aimait bien la couleur verte.
Dans le VUS noir, c’était le silence complet. Aucun des deux hommes ne parlait, la radio avait été éteinte, seul le bruit étouffé du moteur parvenait à leurs oreilles. Ce n’était pas la première fois qu’ils étaient ensemble dans ce véhicule, mais ils n’avaient jamais rien à se dire, les mots sont inutiles. Ashida et Uroi se concentraient sur ce qu’ils avaient à faire, et c’était très simple. Se tenir à carreaux jusqu’à ce qu’on leur en ordonne autrement. Une petite diode clignotait sur une sorte de manette dans la main d’Ashida, son pouce exerçant une pression sur le bouton. Il ne voulait pas le relâcher, pas maintenant, ça gâcherait tout. Uroi, pour sa part, conduisait ce qu’il pensait être une canne de sardine sur roue, à comparer à ce qu’il conduisait habituellement.
Une petite rue dans les collines menait à une grande maison, valant quelques milliards de Yens. Un riche y vivait probablement, surtout à en juger par le nombre de gardes qu’il y avait dans la cour extérieure. Trois gardes sur les terrasses en hauteur et cinq faisaient des rondes sur l’herbe à l’arrière et dans la cour devant. Les cinq se rencontraient devant le garage aux 7 minutes, exactement. L’intérieur de la maison, bien étrangement, était vide, excepté pour un garde qui protégeait ce qui semblait être une cage d’escaliers menant vers le sous-sol… C’était une journée tranquille pour eux, les gardes en hauteur ne remarquaient même pas le petit drone silencieux qui faisait le tour de la propriété.
ETA?M moins 10 S. Nous sommes sur la rue sans nomMatari soupira lourdement. Il était temps de cesser les vacances, le travail appelait. Il frappa quelques touches sur son portable, changeant de fenêtre pour mettre celle du drone en plein écran, puis appuya sur la petite touche de son talkie avec un X illuminé sur le dessus, sa lueur disparaissant.
Roger that. R, tu peux enclencher la phase 2, le drone est avec toi.Soudainement trois coups de feu se firent entendre. Trois tirs parfait qui élimina les hommes sur les terrasses, alertant les cinq hommes du bas, réunis devant le garage comme la procédure le voulait. Les cinq fusils dans les airs cherchaient la source des tirs, ils ne remarquèrent même pas la moto qui fonçaient sur eux jusqu’à ce qu’elle défonça la petite porte en fer et glissa sur le côté, laissant son propriétaire s’écarter dans une roulade digne des films James Bond, fauchant un des gardes et s’écrasa contre la porte du garage, avant d’exploser, la petite bombe artisanale et l’essence étant suffisante pour faire s’effondrer la lourde porte d’acier. Rapidement relevé, le motocycliste sortit un pistolet de son manteau à moitié ouvert avant de tirer sur les deux qui n’avaient pas été touché par l’explosion, des tirs parfaits, dans le cœur. Les autres n’eurent pas la même chance, ils souffrirent jusqu’au moment où le VUS arrivait, roulant sur leur pauvre carcasse, projeté plus tôt par l’explosion.
Sans un mot, Ashida sorti du VUS, rejetant la manette qu’il tenait plus tôt sur le siège arrière, manette qui contrôlait la bombe-moto. Ce dernier attrapa un fusil d’assaut d’un garde et les deux entrèrent par le garage, laissant Uroi seul dans le véhicule. Une fois le seul garde à l’intérieur éliminé, Ashida et son partenaire, Sadotoru, qui venait de retirer son casque, descendirent silencieusement les escaliers. Une porte avec un verrou électronique les attendait au bas, rien de bien consternant pour les deux paramilitaires. Ashida sorti de la poche de son manteau une petite quantité de C4, le plaça tout près de la poignée, et la fit sauter… Après s’être mis à l’abri, évidemment. Sadotoru a toujours été fasciné par le travail de son collègue; jamais une si petite quantité de C4 conventionnelle aurait passé au travers de cette porte, mais Ashida s’y connait tellement en explosifs qu’il a réussi à rendre quelque chose de puissant et de stable en quelque chose d’encore plus puissant… Et personne sauf eux sont en possession de cette « super C4 ».
Quelques gardes gardaient cette nouvelle pièce. Une petite grenade s’occupa de la majorité d’entre eux, et Sadotoru s’occupa des survivants. Un endroit sombre, ou l’on pouvait apercevoir des esclaves dans des cages. La majorité d’entre eux étaient des habitants de Terra, certains des humains, mais beaucoup de terranides, des humains/animaux de cette autre planète que tout le monde avait entendu parler, mais que personne n’osait réellement y aller. Beaucoup avaient vu des sauveurs et criaient pour qu’ils les aident à se libérer. Les deux hommes n’en firent aucun cas et se rendirent à leur objet de mission, un ordinateur dans le fond de la longue pièce. Sous les directives de Matari, Sadotoru récupéra les informations qu’il y avait dans le disque dur, pendant qu’Ashida plantait des explosifs sous les cris et les pleurs des prisonniers, comprenant que les deux hommes n’avaient pas été payés pour les sauver, mais bien pour effacer toute trace de leur existence.
Quelques minutes plus tard, le VUS quitta la propriété, avec ses trois occupants. Alors que le bâtiment s’écroula sur lui-même, dans une vibration de la terre, tuant plusieurs dizaines de prisonniers, qui ne seront jamais retrouvés.
C’est ce que fait ce groupe. Personne ne sait comment ils s’appellent, mais tous ceux qui ont besoin d’aide, peu importe la nature de leurs problèmes, peuvent les contacter. Moyennant un prix substantiel. – Fiches personnelles –
Nom : Sadotoru Yamada
Âge: 25ans
Description Physique:
Un metre 90cm. pèse 95 kilos. Lieu de naissance : Maroc. Racines parentales : Père marocain, mère japonnaise. Couleur des yeux: bruns. Couleur des cheveux : bruns. Musculature : saillante. Cicatrices : aucune. Marques particulières : tatouage sur l’épaule gauche, représentant l’escadron japonnais dans lequel il a été incorporé, soit une tête de loup. Habitudes vestimentaires : Chandail à manches courtes ajusté, paire de jeans et chaussures de sport. Possède également une montre à cadran noire à son poignet gauche.
Historique :
Sadotoru possède un intellect hors du commun. Très jeune il a été capable de résoudre des problèmes mathématiques qui autrement étaient à plusieurs années de sa compréhension. Cependant, il n’est pas quelqu’un qui aimait les bancs d’école, alors dès qu’il put, il a rejoint l’armée. Son intellect lui a permis de rejoindre les rangs de l’élite, avec une spécialisation en tir à longue distance; peu de gens savent qu’un sniper est un génie en trigonométrie.
Cependant, ce dernier après quelques années s’est fait expulser de l’escouade, ensuite de l’armée, à cause de son « ambition » mal placée. Il voulait faire beaucoup plus d’argent que ce qu’on lui donnait, il a donc commencé à piller les endroits où il était envoyé. C’est évidemment le vol qui a causé son renvoi.
Il dirige actuellement le groupe qu’il nomme les prédateurs. Personne ne connaît le nom du groupe, ils connaissent seulement quelqu’un qui connait quelqu’un… qui connait quelqu’un.
Profil paychologique:
Comme on dit, la réussite c'est 10% inspiration, 90% transpiration, Sadotoru l'a compris très rapidement.Malgré son côté pour le moins difficile, il est quelqu'un d'exrtrêmement travaillant et perfectionniste, faisant de lui un brillant stratège. Il a toujours une idée dans la tête, tellement que, malgré sa carrière, le terme intellectuel peut lui être accordé. Il possède peu d'égard pour le genre humain, les catégorisant soit comme un client, soit une cible.
Sa dernière évaluation l’a présenté comme un « sociopathe ».
Couverture : Il travaille comme détective privé. Peut-être engagé à cet effet quand vous avez besoin d’aide pour un problème qui ne nécessite pas un tueur, un chauffeur, un hackeur et un artificier. Son service de détective est beaucoup moins cher que le service de son organisation.
Nom : Matari Aka
Âge: 18 ans
Description Physique:
Un mètre 70cm. pèse 60 kilos. Lieu de naissance : Japon. Racines parentales : Père et mère japonais. Couleur des yeux: noisettes. Couleur des cheveux : châtain. Musculature : svelte. Cicatrices : aucune. Marques particulières : aucune. Habitudes vestimentaires : T-shirt, veste de couleurs variés, shorts foncé, souliers de course.
Historique :
Un autre génie dans l’équipe. Cependant, ce dernier n’a jamais montré ses capacités à l’école, excepté pour se mettre dans l’eau chaude… Un peu comme hacker dans le terminal du lycée et envoyer des images photoshopées du recteur dans des ébats avec d’autres hommes sur tous les terminaux de l’établissement. Cette dernière fût celle qui mit fin à ses études. Quelques mois passés à hacker des banques, des compagnies différentes chaque semaine pour se garder à flot, monétairement parlant, jusqu’à ce qu’on l’approche pour mettre ses talents à la disposition d’un groupe de mercenaires, se faisant offrir richesses et tous les gadgets électroniques dernier cri qu’il pouvait rêver.
Profil psychologique
Matari, bien que son intellect n'ai rien à envier à Sadotoru, est bien plus tête en l'air que son employeur. C'est un grand gamin qui aime passer ses nuits à fêter, et dormir jusqu'en après-midi. Le hackeur est un animal social qui aime interagir avec ses semblables et exercer son don pour la manipulation. C'est le genre de personne qui arrive à se sortir d'un merdier rien qu'en parlant.
De nature paresseux, il n'aime pas l'ambiance stressante de la ville. Il aime mieux aller se reposer en campagne ou aller à la forêt, où il exerce son "métier", ou simplement des révisions qu'on lui a assigné. Il revient bien vite en ville quand le soleil se couche et que les fêtards s'éveillent.
Son évaluation psychiatrique le révèle comme étant « Instable » et « opportuniste, et ce, sans égard pour le malheur de ses semblables ».
Couverture : Matari s’est inséré sous ordre de Sadotoru dans la base de données des étudiants de Mishima. Il y étudie en tant que sénior du Lycée.
Nom : Uroi Xan Vi
Âge: 32 ans
Description Physique:
Un mètre 85cm. pèse 75 kilos. Lieu de naissance : Chine. Racines parentales : Père et mère chinois. Couleur des yeux: bleus. Couleur des cheveux : rouge (couleur naturelle inconnue). Musculature : svelte. Cicatrices : aucune. Marques particulières : aucune. Habitudes vestimentaires : Complet noir, chemises de couleur variées.
Historique :
Contrairement à ses deux collègues décrits ci-haut, Uroi n’a pas eu de parcours hors du commun. Il a immigré au japon avec ses parents à l’âge de quatre ans, et y habitais depuis. Uroi n’a jamais de problèmes à l’école, ni au lycée, et a gradué en sciences humaines. Durant l’été, il conduisait un taxi à Tokyo, jusqu’au jour ou un ami lui offrit un job avec lui. Il ne savait pas trop qu’est-ce que c’était, mais il savait qu’on lui avait promis beaucoup d’argent. Le travail, il s’en rendit compte très rapidement, s’agissait d’un conducteur pour des putes et des dealers. Rien de bien différent à son job de taxi, mis à part le chèque de paie. Cependant, après quelques temps, on lui ordonna de conduire une minivan pour un groupe de cinq individus qui voulaient aller au musée… En plein milieu de la nuit. C’était évidemment un vol, mais il était encore mieux payé, et ses dettes d’études devenaient de plus en plus grosses, et Uroi ne souhaitait pas s’endetter pour le restant de ses jours, et accepta. Évidemment, le braquage tourna mal, et ils se firent tous attraper par la police, tous sauf Uroi… Il n’avait jamais réellement eut de pratique dans le domaine de la conduite de course, mais il était doué. Donc, au lieu de le punir d’avoir abandonné ses collègues, les hommes pour qui il travaillait lui ont offert un job dans la course de rue.
Son job eut duré plusieurs années, faisant une véritable petite fortune. Il était doué, trop pour beaucoup, qui décidèrent qu’il n’était plus le bienvenue avec eux, tâchant de se débarrasser du chinois. Évidemment, ce dernier fût sauvé par un hacker et un soldat, lui offrant un nouveau job.
Profil psychologique:
Dû à ses héritages pour le moins humbles, le chauffard possède une humilité telle qu'elle lui permet difficilement d'accepter les compliments, il se contente généralement de pointer ses défauts et passe à autre chose. Est confiant seulement quand il a entre les mains un volant.
Il doit être le seul conducteue de taxi qui ne parle presque pas avec ses clients, se contentant simplement de leur demander la destination. A également beaucoup de difficulté à communiquer avec la gente féminine.
À ce jour, aucune évaluation psychiatrique fût émise Pour Uroi.
Couverture : Chauffeur à Seikusu. Vous pouvez le rencontrer par hasard en appelant un taxi.
Nom : Ashida Hiro
Âge: 23 ans
Description Physique:
Un mètre 95cm. pèse 88 kilos. Lieu de naissance : Japon. Racines parentales : Père et mère japonais. Couleur des yeux: bleus. Couleur des cheveux : noir. Musculature : svelte. Cicatrices : Brûlure sur l’avant-bras droit . Marques particulières : aucune. Habitudes vestimentaires : habits généralement blancs, par-dessus blanc.
Historique :
Un autre militaire dans le groupe. Cependant, il n’était pas là pour apprendre à manier une arme à feu, mais bien pour comprendre le fonctionnement des bombes. Il avait l’intention d’être le « Picasso des feux d’artifices » comme Ashida aimait dire. Depuis qu’il était petit, il aimait jouer avec l’essence et les allumettes, mettre le feu à une balle de pailles, et cetera. Donc, sous le couvert de ses fonctions d’artificier il travaillait sur des projets personnels, le C4 nouveau genre, par exemple. Le haut commandement avait entendu parler de ses expérimentations, et des exploits que ça avait engendrés, mais ça n’avait pas été suffisant pour les convaincre de le garder, et il fût emprisonné. Heureusement pour lui, une autre organisation avait elle aussi entendu parler de ses exploits, et elle était très intéressée par l’enrôler.
Une nuit, un véhicule noir entra dans l’enceinte de la prison alors que tous les appareils électroniques étaient défectueux et repartit avec le prisonnier une quinzaine de minutes plus tard, laissant plusieurs cadavres dans son sillage.
Profil psychologique
Ashida est un véritable passionné de chimie, plus particulièrement des changements rapides, sinonyme en science des explosions. Dès sa tendre enfance, le jeune homme s'amusait avec des pétards, essayant toutes sortes de combinaisons et force, faisant exploser ses camions et autres jouets. En vieillisant, il s'est refermé sur lui même, préférant sa chambre ou les laborayoires du lycée aux fêtes d'étudiants.
Il n'a guère envie de se mêler aux autres humains socialement parlant, et l'avis de recherche contre sa personne le force à rester dans l'ombre, de n'interagir avec personne, et de co tinuer ses expérimentations.
Son évaluation psychiatrique indique qu’il est « instable » et « ne devrait sous aucun cas se retrouver avec des outils dans les mains, au risque du péril d’un grand nombre ».
Couverture : N’en a aucune, il est en cavale et reste dans leur base d’opération secrète.