Eris sentit soudainement une poigne sur sa main et entendit la voix de Furette claironner en un rire, ce qui la fit doucement sourire de nouveau. Il semblerait qu'il n'avait pas du tout apprécier les petits tours de magie de tout à l'heure et a en juger par sa voie, Furette ne semblait pas aimer aussi l'idée du harem et encore moins d'en faire partie. Allons donc, alors qu'elle s'est montrée toujours gentille envers lui... Ce n'était que provocation s'il tenait la main d'Eris fermement, bien qu'avec une certaine faiblesse. Il n'avait pas tellement de muscle sur lui, cela aurait enlevé de son charme en même temps. Et Eris aimait bien son corps. Faisant fi de ce qu'elle faisait, il dit qu'il avait assez lu de doujin pour savoir ce qui arrivait quand des choses de ce genre se passaient, encore plus avec de jolies jeunes femmes. Elle accepta le compliment, mais se sentit quelque peu offensée, un tantinet à vrai dire, de la comparer à des esclavagistes.
Elle éclata en une série de gloussement gracieux qui dura une dizaine de secondes, et remarquant toujours que sa prise ne lâchait pas, elle dit :
-Oh, mais tu penses que je suis vraiment de ces femmes dominatrices dans ces ridicules doujins ? Ma foi, c'est... M'insulter, en quelque sorte. Et il n'est pas si intelligent de vouloir faire ce genre de chose, surtout que je peux te transformer en grenouille, ou pire, contrôler le moindre tes faits et gestes chaque jour. Détruire ta réputation, ma foi... Une heure me suffirait. Et parce que je voudrais voir lentement ton désespoir s'emparer de toi, de voir en direct ce que je ferais a ton pauvre corps...
Eris sourit doucereusement.
-Mais je ne suis pas assez méchante pour le faire. Si j'avais voulu te faire du mal, Furette, je l'aurais fait de la même manière que les Vampires le font généralement. Pendant l'acte, il leur arrive de sucer le sang de leur victime... Peu à peu... Et une fois assez affaibli, il les viole et une fois assouvies, leur tranche la gorge ou pire, t'envoie dans leur temple vampirique pour que l'on use de toi comme l'on ferait d'une vache : pour les nourrir.
Eris continua de sourire, un éclat mystérieux dans ses yeux...
-Je vais donc te dire ce que je réserve aux gens a mon harem. Oui, primo, tu auras de bonnes conditions de vie. L'on te nourrira comme tu le souhaites, buveras ce que tu désireras, fera ce que tu voudras tant que les lois ne seront pas brisés. Meurtre, vol, destruction de réputation, etc. Et si tu désires quitter le harem, je te donnerais un domaine avec des serviteurs ou des servantes pour que l'on s'occupe de toi jusqu’à la fin de tes jours. Et oui, tu en apprendras plus sur Terra, je ne suis quand même un monstre, Furette. Je t'apprendrais les usages de la cours et du peuple, ainsi que les choses que tu souhaiterais apprendre. Histoire, géographie, territoires, etc. Et enfin, le dernier... Évidemment que tu auras le droit de voir qui tu veux et d'accéder aux demandes que tu peux satisfaire. Bien que je sois ta maîtresse, tu pourras faire ce que tu veux avec les autres. Si tu désires te faire enculer par un homme, soit, tu le feras. Désireux de te faire chevaucher par une femme autre que moi, soit, tu le feras. Même moi, j'ai baisé avec un minotaure... Ce serait hypocrite sinon.
Elle gloussa de nouveau et le regarda dans ses yeux.
-Qui plus est, tu auras le droit aux avantages de ma Maison, puissante et influente. Si tu portes une chevalière que je t'offrirai, non seulement, tu seras protégée des lois dans de nombreuses contrées, mais tu auras aussi droit à des escortes magiques de garde et d'invocations.
Elle pencha la tête de coté.
-Mais ça, c'est si seulement tu acceptes. Et non, je ne t'effacerais pas la mémoire, Furette. Sauf si tu le désires.