Je ne refusais pas ce cendrier tendu comme un présent, qui m'éviterais de brûler le sol avec la poudre chaude du tabac. Au moins, elle était serviable et marquait un bon point sans même que je lui demande, même si sa façon de se mouvoir, de parler, et de sourire me laissaient perplexe. Jouait-elle un rôle, était-elle sincère ? La situation devenait intrigante. D'autant plus que le mystère sur son sexe était levé. Ma proie n'était autre qu'un mâle, peu viril certes mais un mâle... Voila qui me changeait pour une fois, et si j'avais l'habitude de rejeter les hommes, les tendres petites friandises aux airs fragiles tel que lui étaient une gourmandise dont je me délectais. J'avais bien fait de ramener quelques accessoires et une tenue qui irait à merveille à un travestissement.
C'est vrai, bluffer c'est facile, mais tu dois bien connaitre ça vu ton apparence.
J'écrase finalement ma cigarette dans le cendrier avant de le poser sur le premier support à portée, tout en profitant de libérer mes épaules de ce lourd sac à dos. Bien entendu comme je ne comptais pas aller en cours, celui-ci n'était pas pleins de livres ou de cahiers de maths, mais portait plutôt tout ce dont j'avais besoin pour faire d'un petit chaton comme lui mon animal de compagnie.
Tu sais quoi ? C'est parfait si tu te fiche de l'avis des autres, on va pouvoir gagner du temps en évitant les sujets ennuyeux sur la pudeur. Dis-je sur un ton presque moqueur avant d'ouvrir mon sac pour en déballer quelques affaires.
Et de ce côté là il y avait un peu de tout, mais surtout du léger pour ne pas m'encombrer. De quoi ligoter, de quoi sceller sa bouche de diverses manières selon l'humeur, un sexe-toy long et noir d'une taille intermédiaire. Mais surtout, une tenue féminine pour laquelle il ne fallait, en effet avoir aucune pudeur... C'était une tenue noire, d'un latex qui pouvait épouser aisément la peau, même d'une brindille comme lui. L'ensemble soigneusement ranger au fond du sac comportait une robe avec une découpe en forme de coeur, pour y laisser une parcelle du ventre visible.Celle-ci laissait les épaules dénudées et se fermait par le dos à l'aide d'une fermeture éclaire. Quand au bas, il se terminait à mis cuisses dans une élasticité si moindre qu'il était impossible de trop écarter les jambes. Complétant cet arsenal, une longue paire de gants de la même couleur et de la même matière.
T'as des cuissardes ou des longues bottes ? La flemme de retourner en chercher dans ma piaule.
Ca, je n'avais pas pu les rentrer dans le sac bien évidemment. Et j'avais eu plus d'intérêt à y ajouter un intense rouge à lèvre rouge, qui irait parfaitement à sa bouche pulpeuse, ainsi qu'un crayon à maquillé les cils, pour un regards plus intense.
Avec tout ça, au départ, j'avais songé comme je pensais fermement qu'il s'agissait d'une fille, à la prostituer à mon compte un petit moment. Je le faisais souvent la nuit tombée avec certains de mes proies, et avec tout ces accessoire aguicheurs nul doute qu'elle aurait remporté un succès franc. Enfin puisque c'était un " mec " comme il disait si bien, j'avais d'autres plan désormais pour le placer dans une situation humiliante.
Maitresse ? Mademoiselle Leona ? Qu'importe, mais plus jamais le madame. Si tu as bien compris ça, fou toi à poil et enfile moi ces trucs.
A vrai dire je ne savais pas si l'esclave improvisé allait sagement accepté ou se rebeller, mais je décidais de tester si ses signes de politesses n'étaient qu'un jeu, ou s'il était enclin à se soumettre aisément. Pour m'y faire, je lui donnais même toutes les consignes.
Ton travail sera de te rendre dans les toilettes des garçons dans cette tenue, en te faisant passer pour une fille bien sure. Tu feras ton possible pour aguicher les autres élèves jusqu'à ce qu'un d'eux morde à l'hameçon et se vide en toi. Et quand ce sera fait...
Me levant pour m'approcher de lui, j'affichais un large sourire en le fixant droit dans les yeux, relevant le dessous de son menton avec l'index
... Quand ce sera fait, tu lui avoueras que t'es pas une fille.
Juste pour le plaisir de voir la réaction enragée d'un autre élève, en apprenant qu'il avait été trompé et en réalité si excité par un autre mâle. L'idée de voir comment celui-ci extérioriserait sa colère sur le pauvre soumise me séduisait également.