C’était un jour d’hiver, la neige tombait doucement sur Seikusu, je marchais dans les rues neigeuses sans aucun but. La mort de Seiya m’avait profondément touchée, et pourtant, j’étais là, quatre ans après à me balader dans les rues de cette ville et dans le pays où il était né. Voir la neige tomber me rendait un peu morose même si c’était pour moi un magnifique spectacle. La neige tombait par flocon très fin, recouvrant le sol d’un manteau blanc. Je savais que Shun se trouvait dans la ville, j’avais ressentis plusieurs fois son puissant Cosmos. Je me demandais bien ce qu’il faisait ici. Aux dernières nouvelles, Shun était sur l’île d’Andromède avec June du Caméléon.
Pendant un temps, j’avais eu envie de le voir, mais finalement j’avais décidé de le laisser tranquille. J’avais mes propres démons à régler. Enfin des, un démon, Seiya… le seul Saint à avoir réussi à toucher mon cœur. Il n’a pas été le seul Saint à avoir vu mon visage, Hyoga, Shiryu, Jabu, Ichi, Natchi, Ban et Geki, l’ont vu. Les deux seuls Bronze Saint à ne pas l’avoir vu étaient Shun et Ikki. Heureusement, la loi d’Athéna concerne uniquement sur celui qui retire le masque, pas sur ceux qui voient mon visage.
Je marchais doucement, laissant la neige tremper mes vêtements, de toute façon, je n’en avais rien à faire d’être totalement mouillée. Ce n’était pas un problème quand on a subit l’entraînement des Saints d’Athéna, le froid et la neige n’était absolument rien comparé. Sans m’en rendre compte, je bousculais quelqu’un.
_ «
Eh ! La poulette ! Tu pourrais dire pardon ! »
Je me retournais pour voir un
homme d’une vingtaine d’années peut-être, voir un peu plus. Il me regarda d’une manière que je n’aimais guère.
_ «
C’est quoi ce masque ? Tu devrais le retirer que je voie ta petite frimousse qui se cache derrière. Tu as un corps divin ! »
Je m’approchais de lui.
_ «
Ça, je ne peux pas te le montrer… »
D’un coup de poing dans le ventre, je le fis valser dans les poubelles environnantes.
_ «
Bonne soirée, tocard ! »
Je m’éloignais rapidement, le laissant pantelant. Je soupirais quand je sentis le Cosmos de Shun non loin d’ici.