Insubordination collée. <Pepper Calgary>

*Et merde… Pourquoi, il faut qu’elle se retourne pile au bon moment. *

Le professeur de mathématiques décroche sa mâchoire en voyant le geste de la main du jeune homme. Elle n'en revient pas de voir ça. Les jeunes de nos jours sont devenus grossiers et irrespectueux. Le premier réflexe qu'elle a, c'est de venir voir l'elfe et de se placer là, les bras croisés droit comme un piquet. Le regard très dur et un air furieux se lit très facilement.

-Ton carnet !  

Elle lui crie dessus et il continue de lui faire un doigt. Il arrête et il se baisse pour ramasser son carnet de correspondance et lui donner. Elle le prend d'un geste furieux et retourne au tableau poursuivre son cours. Certaines élèves ont des sourires moqueurs, alors que lui, il se contente de flemmarder en regardant le mur blanc de la salle de classe. Le voilà qui repart pour une heure de colle supplémentaire. Personne ne l'attend à la maison, alors il en a rien à foutre qu'il reste plus longtemps dans cette école complètement louche qui incite les profs à violer leurs élèves.

Lorsque la cloche sonne, il rejoint le bureau de la prof alors que tout le monde sors dehors. Elle a déjà commencé à écrire dans la page d'heure de colle, il a un certain nombre d'heure à son actif. Bientôt, il lui faudrait un nouveau carnet. Il hausse les épaules quand elle rajoute le plus un. C'est le tarif habituel pour ce genre de comportement. Dans la partie « motif », il y a écrit : Fait un doigt à un enseignant.

Elle lui rend son carnet et lui fait signe de sortir sans crier gare. Il s'exécute et une fois dehors lui aussi. Il regarde quand c'est son heure de colle. Elle a mis le plus tard possible 17h30. Putain. Ça lui apprendra à faire le malin. En attendant, il retourne chez lui et se fait une petite partie de jeux-vidéos. Les cours sont finis, il a une heure à rien foutre.

Lorsque la cloche sonne à 17h25 annonçant la fin des clubs. Il prend son sac à l'arrache et rejoint la salle de classe dans laquelle, il est puni. Qui sait ? Peut-être que celle-ci sera moins ennuyeuse que les autres. Il pousse la porte d'un geste fort et il entre dans la salle vide d'élève avec que des bureaux, un tableau noir, un sol et des murs blancs. Une salle de cours tout ce qu'il y a de plus ennuyeux. La porte se referme d'elle-même sous la force utilisée et il s'assoit au premier rang en face du bureau du professeur. Il prend ses aises et arbore un sourire décontracté. Il fait basculer sa chaise et pose ses pieds sur le bureau.

-Bon,  c’est parti pour une heure.  

Il place ses mains derrière sa tête et il fixe le tableau, la position parfaite pour pouvoir glander en toute sérénité.

En tant que surveillante, le rôle de Pepper n’était pas que de s’envoyer en l’air avec les élèves les plus méritants du lycée, mais aussi de faire régner la discipline. Plutôt paradoxal, de la part d’une femme habituée à se faire soumettre et humilier, mais, d’un autre côté, les multiples humiliations sexuelles que Pepper avait vécue lui permettaient de savoir comment inverser les rôles, car elle était très bien placée pour savoir comment une personne réagissait face à la soumission. Et, aujourd’hui, elle allait, pour une fois, accomplir des fonctions se rapprochant des fonctions ordinaires d’une surveillante de lycée.

En cause, il y avait un élève, qui avait autant de bonnes notes que de remarques sur son carnet de correspondance : Shirt Windaria. Il avait de longs cheveux blancs, faisant qu’il était impossible de voir ses oreilles, et une propension naturelle à se faire remarquer. Aujourd’hui, il avait encore fait preuve de son talent, en provoquant une professeure, qui lui avait donné une heure de colle, avec exécution immédiate. L’affaire était remontée dans les bureaux de l’administration scolaire. Shirt, pour l’heure, bénéficiait d’une clémence relative, corollaire des bonnes notes qu’il avait en cours, mais... Tout était appelé à se terminer.

C’était à Pepper qu’il revenait de surveiller Shirt. Elle avait reçu l’ordre de le faire, et comptait bien s’y tenir.

*Lui inculquer un peu de discipline... Ça devrait être dans mes cordes.*

La punition avait lieu dans une salle de classe assez petite, et relativement isolée, car elle était souvent utilisée pour des évènements très spéciaux, du genre de ceux qu’on ne trouvait pas dans la brochure des clubs de Mishima. Elle ouvrit la porte, portant, sous son uniforme de surveillante, son habituelle tenue de prostituée, un ensemble rose moulant en latex, légèrement flashy. De ce déguisement, on ne voyait que le bout de ses gants roses, recouvrant ses doigts, et elle fronça les sourcils en voyant Shirt, pieds posés sur le bureau, dans une attitude décontractée qui ne collait guère avec l’ambiance du moment.

Pepper était une soumise, mais elle était aussi une pure Japonaise, soit une femme qui considérait le respect dû à l’État et aux institutions publiques comme normale, naturelle. Ce que Shirt faisait était profondément irrespectueux, et elle fronça donc les sourcils de mécontentement.

« Ça va, Shirt ? Pas trop nerveux ? »

Elle se rapprocha de lui, bras croisés, et, constatant que ce dernier n’avait pas l’air de se formaliser outre mesure de sa position, elle réagit avec son tact usuel, et ses méthodes atypiques, en attrapant la cheville de Shirt, et poussa en avant. La gravité fit ensuite le reste, et elle eut au moins la satisfaction de voir la surprise se dessiner sur le visage tandis qu’il s’étalait sur le sol.

« Tu as peut-être des bonnes notes, mais, ici, à Mishima, nous considérons l’obéissance comme une valeur cardinale, Shirt... »

Pepper pencha la tête sur le côté, et posa brusquement son pied sur son torse, comprenant un talon, et elle resta là pendant quelques secondes, appuyant dessus.

« Et toi, tu as fait trop de bêtises. Tu as négligé tous nos avertissements, alors... Il est temps de t’appliquer un traitement spécial, Shirt, afin de ravaler ce petit air de fierté qui brûle en toi, et qui ne te fera que du mal. »

*OOooooh, putain ! Elle est trop canon la surveillante.*

Voilà sa réaction lorsqu'il vit Pepper entrer dans la salle de classe. C'est avec étonnement qu'il la regarde venir se planter devant lui droit comme un piquet à son tour en croisant ses bras.  Le regard furieux, elle affiche une pointe de colère.Visiblement pour les japonais, le respect est quelque de chose de profond et de très précieux. Comme lui, il n'est pas japonais et qu'en plus, il a grandi tout seul sans parents. Il s'en bat un peu les couilles du respect. Il écoute ce qu'elle avait à lui dire. Pas trop nerveux ? Pas du tout même.  

-Je ne suis pas nerveux du tout non.  

Elle attrape sa cheville d'un geste rapide et le regarde sans rien dire.

*Qu'est-ce qu'elle fout ? Oh, merde !*  

D'un geste, elle vient le pousser vers son avant à elle. Donc en arrière pour lui et boum ! Le voilà qui décolle quelques petites secondes du sol pour venir se fracasser par terre la tête la première. Étalé comme une crêpe et surprit, il écoute ce qu'elle a à dire une nouvelle fois. L'obéissance comme une valeur cardinale, il est bien avancé. Alors, qu'il s'apprête à se relever. Il sent une force s'exercer sur son torse et il regarde intrigué. Elle le maintient au sol en appuyant avec son pied. Réaction immédiate : il tousse, car il ne s'attendait pas à ça. C'est parti pour une nouvelle leçon. À force d'ignoré les avertissements de l'école. Le moment est venu pour lui d'en payer le prix fort. Il regarde Pepper avec un air de défis prêt à en découdre.

-Soit, je me suis mal comporté en public et après ? Qu'est-ce que vous allez me faire comme punition ?  

Il regarde Pepper dans les yeux et même, s'il est en bas, il n'a pas peur de la prendre de haut. Il garde son sourire simpliste pour tromper Pepper afin de montré qu'il a toujours confiance en lui et pour provoquer la surveillante. Une magnifique vue plongeante sur ses nichons s'offrait à lui et il n'en perdait pas une miette même si la situation est toujours un peu douloureuse à cause de son estomac.  

Quelle punition adéquate adopter pour ce jeune homme ? le forcer à faire des dissertations ? Comme si ça allait marcher ! Pepper avait beau le toiser du pied, Shirt continuait à la narguer. « Vas-y, punis-moi, je m’en fous ! » semblait-il lui dire. Elle fronça lentement les sourcils, en réfléchissant rapidement. Tout en le renversant, Pepper avait ouvert son tiroir, et brandit soudain devant elle la pointe d’une cravache.

« On a déjà essayé les méthodes classiques avec toi, Shirt, mais tu continues à faire ton effronté, à user de ta fierté en mal. Alors, je vais appliquer sur toi ce bon vieux proverbe japonais... Le clou qui dépasse appelle le marteau. »

Dans la philosophie japonaise, ce proverbe était une mise ne valeur du conformisme nippon, mais, dans la bouche de Pepper, il semblait prendre une tonalité bien plus... Sensuelle. Elle leva sa cravache, et l’abattit brusquement, fouettant le nez du jeune homme, tout en appuyant encore sur sa poitrine.

« Pour t’inculquer le respect dû aux autres, Shirt, je vais te dresser ! »

Est-ce que tout cela ressemblait à une mauvaise blague ? On aurait pu le croire... Mais Pepper abattit encore sa cravache, fouettant les joues de l’homme, à gauche, puis à droite, donnant des coups secs et appuyés, trahissant son expérience de la chose. Sa main ne tremblait pas, ses doigts se crispant sur la manche de la cravache, et, successivement, elle retournait l’abattre, fouettant son visage. Au bout de plusieurs coups, Pepper s’arrêta finalement, et relâcha finalement la poitrine de l’homme, avant de marcher sur le sol.

« Dans ces lieux, tu n’es plus un simple élève, Shirt, tout comme je ne suis pas une simple surveillante. »

Pepper marcha encore, et, rejoignant le bureau, s’assit sur ce dernier, en posant ses fesses dessus, et serra le bout de sa cravache entre ses doigts.

« Dorénavant, je serais ta Maîtresse, et toi, mon soumis ! »

La philosophie Japonaise ? C'est de la psychologie de comptoir pour lui, il en a vraiment rien  à faire que le clou dépasse. En l'entendant parler de méthodes traditionnelles, il hausse un sourcil. Il n'a pas encore vu la cravache que la jolie surveillante à sortie du tiroir de son bureau de professeur.  Il en fait rapidement les frais. Une première fois sur le nez, ça le fait sursauter. Visiblement, il ne s'y attendait pas. Pepper est vraiment sérieuse on dirait.  

*Est-ce que c'est une caméra cachée ?*

Et pourtant non, alternant d'une joue à l'autre les claques de cravaches, il allait avoir droit à de jolies traces rouges. Sa vue actuelle n'est pas désagréable non plus : une jolie surveillante  avec un angle de contre plongée. Il peut en voir toutes ses formes et malgré les coups de cravache s'abattant sur lui, il a un petit sourire au coin des lèvres.

Il allait être dressé, attend quoi ? Dressé comme un animal de compagnie et son dresseur ? Un détail retient son attention hormis le parquet froid de la salle de classe dans laquelle il se trouve, c'est que la surveillante semble avoir de l'expérience dans le domaine. Elle ne tremble pas en le frappant, comme si c'était normal pour elle.  

Premier soupçon fondé. Est-ce que Mishima cache d'autres objets de ce genre dans ses tiroirs ? Il aurait mieux fait de passer par le lycée que des sex-shop en ligne hyper cher, mais pour le moment, il subit toujours la punition infligée par Pepper et pousse des petits couinements un peu étouffés, il ne faut pas l'oublier : elle le retient au sol avec comme point d'appui : sa poitrine.    

Il ne savait pas que la maltraitance des élèves c'est autorisé. Il fait de gros yeux ronds en entendant la fin de la surveillante, alors qu'elle le relâche. Il se frotte la joue, un soumis et sa Maîtresse. Sérieusement ? Elle n'a pas l'air de rigoler.   Dans quoi il s'est embarqué ?  

Il plisse légèrement les yeux en la voyant s'asseoir à son bureau avec la cravache au bout des doigts. Comme si de rien était. Il soupire, mais semble quand même hypnotisé par les petits mouvements balancés du bout de la belle cravache noire.  Il s'assoit en face de la surveillante sur la chaise vide, il suppose qu'il va avoir droit à un petit briefing.   Et c'est quoi la prochaine étape ? Le collier ? Pas de vêtement ? Une punition plus dure encore que celle-ci ?


*Ce lycée est définitivement bizarre.* Et comme il est tout seul avec elle. C'est elle qui est en position de force,  Il joue son jeu afin de ne pas se la mettre à dos. Ce serait dommage qu'il reçoive encore un coup de cravache pour mauvais comportement.  

-C. Comme vous voudrez, Maîtresse.  

Pepper esquissa un léger sourire en voyant l’homme se mettre rapidement à parler. Elle y allait peut-être un peu vite ? Sûrement... Mais c’était souvent comme ça que ça marchait, ici. En tout cas, quand elle avait été à la place de Shirt, on ne lui avait pas vraiment laissé le choix. D’autres préféraient prendre leur temps, séduire lentement les élèves, mais Pepper, face à Shirt, s’était dit que le mieux était d’agir vite. En cas d’échec, ce serait, de toute façon, sa parole contre la sienne, et Mishima en avait vécu d’autres. Mais le jeune homme, assis devant elle, s’avoua rapidement vaincu, utilisant le mot magique, celui qui déclenchait tous les possibles : « Maîtresse ». Face à l’usage de ce mot, Pepper ne put que sourire victorieusement, ses yeux se mettant à briller malicieusement. Ses doigts se serrèrent sur la cravache, puis elle la reposa sur le côté.

« Bien ! Parfait... Tu vois, ce n’est pas difficile, si ? »

Shirt devait sans doute croire à une sorte de blague, vu son air un peu penaud. Mais, maintenant que Pepper était lancée, il était trop tard pour faire marche arrière. La jeune femme se redressa alors, puis, sous les yeux de Shirt, commença à se déshabiller. Elle déboutonna sa chemise, révélant, dessous, un séduisant corset rose moulant, et enleva également son pantalon, permettant de voir un minishort rose, de même acabit que le soutien-gorge, avec de longs collants roses brillants dessous.

La surveillante venait de se transformer en une redoutable cow-girl, et avait déposé ses affaires à droite et à gauche de son corps, les étalant sur le bureau. Croisant sensuellement les jambes, elle observa ensuite l’homme en souriant, telle une prédatrice.

« Ta Maîtresse va t’apprendre la discipline, petit homme. »

Comme dans une sorte de jeu de rôle sexuel, Pepper prenait les commandes, et poursuivit ensuite, tout en retirant ses chaussures, qui tombèrent mollement sur le sol :

« Voyons voir jusqu’à quel point tu respectes tes supérieurs... Embrasse et lèche mon pied. »