Amélie savait pertinemment que par ses caresses, elle invitait sa partenaire à lui rendre la pareille, mais elle était plus que prête à jouer à ce jeu. Les deux femmes semblaient d’ailleurs y être expertes, puisque chacune gratifia l’autre d’un plaisir certain, assez pour qu’aucune ne daigne un seul instant penser à remédier en quoi que ce soit à leur délicieuse situation, continuant leurs délicats mouvements de langue jusqu’à leur délivrance. L’assassin n’essaya même pas de donner suite aux aventures de ses doigts, continuant simplement les douces pressions qui lui valurent le sobriquet de « coquine » - quoi qu’elle le méritait sans doute depuis longtemps déjà - sans aller plus loin, gardant ce plaisir pour plus tard.
Au fur et à mesure que la pression montait, Amélie commençait à doucement se tortiller sous Sombra ; Contrairement à elle, il n’y avait aucun intérêt pratique à cela, et son corps agissait simplement de sa propre initiative, poussé par les sensations qui la parcouraient, même si Widowmaker ne faisait rien pour réprimer ces gestes qui trahissaient son plaisir, laissant sa partenaire se délecter du fruit de ses caresses, ce pour quoi elle ne retenait non plus ses petits gémissements qu’elle ne laissait cependant pas déranger ses coups de langue. Ces spasmes incontrôlés n’allèrent qu’en s’intensifiant, la pirate retenant théatricalement son jeu, poussant chaque fois l’assassin dans ses retranchements alors que sa jouissance semblait plus inévitable et pressante, ce qui la poussait en retour à plus lutter contre, ne voulant ni laisser la tâche facile à Sombra, ni la gracier d’avoir donné la première jouissance, sa compétitivité naturelle exacerbée par les émotions primaires qui la traversaient.
Cependant, il vient un moment en tout où l’on atteint ses limites, pour le pire, mais aussi parfois pour le meilleur, et celui-ci arriva enfin pour Amélie qui, gémissant de tous ses poumons d’une voix emplie de plaisir débridé, fit atteindre leur paroxysme à ses spasmes, ses jambes se tendant et se tordant à tour de rôle alors que son bassin tremblait sans honte sous les dernières caresses de Sombra qui furent ultimement récompensées par une giclée de cyprine à ses lèvres, ne laissant aucun doute quant à ce qui venait de se passer. Il fallut quelques instants à Widowmaker pour retrouver son contrôle sur elle-même, mais elle arriva finalement à le conjurer, calmant les ardeurs de son corps et croisant par réflexe ses cuisses pour protéger son intimité vulnérable comme jamais de plus d’attention, même si ses doigts de pieds continuaient doucement à se crisper, quelques uns agrippant encore un pan de drap, derniers signes du plaisir qui continuait de parcourir l’assassin.
Elle resta allongée ainsi un long instant, profitant des dernières gouttes de son plaisir, mais son premier geste fut rapide et énergétique : Se relever, après avoir glissé sous les cuisses de Sombra pour s’en dégager et lui signifier la fin de cet « Acte ». Amélie releva sa partenaire de deux doigts sur son menton et vint délicatement lécher le fruit de son plaisir du bas de son visage, n’oubliant pas, de temps en temps, de venir l’embrasser goulument pour que les deux femmes échangent les goûts qui inondaient leurs bouches.
« J’imagine que cela scelle notre amitié, Chérie ? »
Lui glissa-t-elle avant de doucement continuer ses caresses au visage et aux lèvres de Sombra, ses mains encadrant sa tête pour mieux la soumettre au harcèlement de ses lèvres, mais aussi parce qu’encore à cet instant, ses gestes étaient bien plus instinctifs qu’à l’accoutumée, et qu’elle amenait donc ses bras au centre de son attention. Quand elle eut fini de récolter toute l’humidité qu’elle avait causé, elle la fit partager une dernière fois avec la pirate, l’embrassant pendant de longues secondes avant de lâcher prises.
« Mais la nuit ne fait que commencer...En fait, je dirais même que ces quelques jours, ne font que commencer...Fit remarquer Amélie, connaissant la « rapidité » de Talon à faire sortir ses agents de leurs planques. Alors que dirais-tu de pimenter ceux-ci un peu plus.. ? Ta langue me plaît, mais je n’ai aucun doute que comme moi, tu as envie de plus... »
Widowmaker sortit alors du lit, semblant avoir bien récupéré de ses spasmes incontrôlés, et enfila rapidement un long trench coat - et oui, seulement ça - avant de lancer son manteau à Sombra. Elle noua en hâte la ceinture de son seul vêtement, le fermant assez pour qu’il ne soit pas évident qu’elle était nue en dessous, et dit :
« Et si nous allions faire quelques...« Emplettes » ..? »
Il y avait un sex shop aux pieds de l’immeuble dans lequel l’appartement se trouvait, ce qui était d’ailleurs le point de repaire pour trouver cette planque, et l’assassin l’avait gardé à l’esprit. Il ne s’était écoulé que quelques heures depuis leur petite opération « ratée » ( Ca dépendait pour qui ) et leurs portraits n’auraient sûrement pas encore été diffusés assez pour quiconque puisse les reconnaître, d’autant que l’affaire aurait sans doute été étouffée par l’autre amie de Sombra.
Amélie entraîna donc sa partenaire vers les magasin « spécialisé », ne manquant pas, sur le chemin, alors que les deux femmes marchaient côte-à-côte, de discrètement passer une main sous l’arrière de son manteau, faisant mine de simplement s’y tenir comme à une amie très proche, mais agrippant en vérité sa fesse la plus proche et en profitant pour doucement reprendre ses caresses à son endroit interdit, même si elle ne se risquait toujours pas à plus qu’une simple pression. Le quartier était plutôt agité, et du haut d’une fenêtre, on leur beugla du russe visiblement ébriété, ce qui fit pas mal rire ce qui semblait être une fête dans l’immeuble. L’assassin se pressa plus contre Sombra, feignant de s’écarter de la source du cri, comme si elle était apeurée ou indignée de quoi qu’il ait bien pu vouloir dire.
« Tu crois qu’il nous invite à monter pour leur petite fête.. ? Ou peut-être qu’ils ont remarqué que nous n’étions par très vêtues sous nos manteaux...Peut-être même qu’il a vu ma main se balader... »
Dit Widowmaker, chuchotant, son visage à quelques centimètres seulement de celui de sa partenaire, avant de venir délicatement y poser un bref baiser et doucement rire, faisant preuve d’une désinvolture caractérielle. Cependant, à peine cela fait, elles arrivaient au sex shop, y entrant sans autre forme de salutation ; En grande partie parce que ne parlant pas russe, mais ce n’était pas vraiment l’endroit où interagir chaudement, l’employé portant des écouteurs pour signifier cela - il semblait simplement être un étudiant, travaillant ici comme petit boulot, et était sûrement gêné à chaque visite.
Elle attira Sombra dans une des longs et étroits rayons, rapidement hors de vue du tenant, et vint agripper ses hanches pour la placer devant elle, ce qui la forçait, vu le peu d’espace, à se presser très fortement contre sa partenaire, dans son dos. Devant elles, des strap-on, des dizaines de modèles, en rangs serrés pour économiser le plus d’espace et fournir le plus de choix. Widowmaker passa doucement son visage sur l’épaule de la pirate, et commença à lui chuchoter.
« Je suis sûre que tu as envie que nous nous servions d’un...Dit-elle alors que ses mains vinrent doucement se glisser entre les cuisses de Sombra, plaquant son manteau contre son intimité autrement nue. N’as-tu pas envie que j’attache une de ces choses à mes hanches, puis que je vienne t’enfoncer le gode’ de ton choix bien profondément dans ta petite chatte.. ? »
Il y avait effectivement un choix tout à fait monstrueux de godemichets, assez littéralement d’ailleurs ; Tant en taille qu’en forme, tout semblait possible. Par ailleurs, c’était la première fois que Sombra pouvait entendre Widowmaker être ne serait-ce qu’un peu vulgaire, témoignant que c’était voulu. Elle faisait appel à ses envies primaires, elle voulait la tenter par son côté le plus animal. Elle poussa ses doigts encore plus loin entre les cuisses de la pirate, finissant par dépasser le manteau, et les fit remonter, cette fois sous le vêtement, lui permettant de délicatement caresser l’intimité de la hackeuse, sans grande agressivité, juste assez pour la provoquer.
« Après ce que nous venons de vivre, toi et moi, tu sais que je serais bien capable de t’arracher un gémissement, de t’enfoncer un de ces godes jusqu’à sa base, te le mettre tout entier jusqu’au plus profond de ta délicieuse chaire, à chaque coup de rein...Où que tu le veuilles, d’ailleurs... »
Pour appuyer son dernier commentaire, et glissa doucement un de ses doigts jusqu’au trou interdit de Sombra et, pour la première fois, profitant qu’elle ait subrepticement été habituée à ce contact, le pénétrer ; Pas de beaucoup, à peine de quoi le sentir, mais assez pour avoir brisé le tabou et ouvert la voie. Elle finit par rire tout bas, au creux de l’oreille de sa partenaire, aillant eu à se pencher d’autant plus contre elle que ses mains devenaient aventureuses.
« Oh, mais quelle amante fais-je ? Peut-être que tu veux que ce soit toi qui le porte, mmh ? Tu as vu, il y en a même qui pénètrent leur porteuse, comme ça, pas d’inquiétude, quand tu me prendras, tu pourras sentir chaque centimètre que tu m’enfonces, tu pourras sentir la ceinture butter contre ma chatte, ou mon cul, ou mes lèvres, quand tu auras m’auras faite avaler le gode tout entier... »
Elle laissa Sombra réfléchir un instant à toutes ces possibilités, continuant doucement ses calmes caresses, en tout cas en intensité, car, au milieu de ce magasin, elles étaient plutôt osées, avant d’ajouter.
« Allez, choisis...Mais si tu es en manque d’inspiration, ou si au contraire tu as trop d’idées pour être satisfaite juste par ça, regarde autour de toi, il y a un millier d’autres « jouets » que nous pourrions utiliser... »