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Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

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Ariel

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Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

vendredi 21 octobre 2016, 23:08:55

[flash(200,25)]http://www.youtube.com/v/s5xuir8VvHQ?version=2;theme=light[/flash]

Terre 2289 ...

La végétation est dense. Touffue est verte. L'animal et la flore ont repris leurs droits. Ils sillonnent tranquillement ce qui etait autrefois Paris ou Rome. Disparus les buildings et les maisons. Disparuts les entreprises, les voitures et les avions. L'homme a finalement détruit son monde, s'écroulant au sommet de sa gloire, au moment de son apothéose. Victime d'une guerre sans nom, de la haine de lui même. Les gens se sont dechainés les uns contre les autres, tuant encore et encore, parfois a cause de la couleur d'une peau, parfois a cause d'idées politiques. Parfois simplement parce que l'un avait a manger et l'autre pas.

C'est durant les années 2000 qu'un Président, véxé d'avoir perdu les Elections de son pays, appuya sur le bouton rouge. Bientôt on put voir dans le ciel l'elever les formes ovales des missiles nucléaires. Et les nuages brulants se dechainèrent. Emportant la vie, semant la mort et la destruction. Ceux que les bombes ne tuèrent pas, furent rattrapés par les radiations. Le cancer acheva le travail et manqua de rayer completement l'espèce humaine du globe. Seules quelques poches de survivant echapèrent a la folie des premières décénies. Ils vivaient reclus dans des bunkers souterrains; se nourrissant de rations. Des enfants pour la plupart.

Quand ils sortirent, ce fut pour decouvrir un desert et la désolation. Mais tant bien que mal, l'Homme survécut.

Mais il y avait un prix a payer. Et ce prix fut l'evolution. Adieux technologies et confort. Adieux savoirs et connaissances. Voila le retour a l'age de pierre. L'homme pour survivre dut redevenir un prédateur. Les animaux avaient muté durant la réclusion de l’Homo-sapiens. Parfois devenant des creatures de cauchemards. Et ca n'etaient pas les mamifères les pires. Non! C'etaient les reptiles et les insectes. Devenus géants, et carnivores pour la plupart, ils etaient a présent les maitres sur Terre.

*********************


C'est dans cet environnement qu'évoluait Eorah. Jolie jeune femme blonde aux yeux aussi pales que le ciel, elle avait a peine seize ans. Petite, menue elle etait plutot svelte, presque maigre. Pourtant, une musculature féline soutenait son corps de prime abord fragile. Ses courbes etaient peu aguichantes. Eorah n'avait pas de formes. De loin on aurait put la prendre pour un garcon. Sauf que ses cheveux longs ne trompaient personnes. Sale et enmélés, ils tombaient pourtant aux reins de la jeune femme.
La jeune chasseuse etait la descendante des enfants des bunkers. Elle vivait avec sa tribus de trentes personnes dans les environs de ce qui etait Paris presque trois cents ans plus tot. Elle connaissait la jungle qui bordait l'arc de Triomphe a la recherche d'une proie.


Au passage elle releva les quelques pièges qu'elle avait disséminé a droite et a gauche. Elle se déplacait a croupeton, penchée en avant. Elle tenait dans sa main droite un arc court, dans sa main gauche une poignée de flèches. A sa hanche pendait une dague de silex. La jeune femme etait concentrée. Ses yeux allaient de droite a gauche en continue. Elle se sentait nerveuse.
En effet, la veille, durant la nuit, une boule de lumière avait fendu le ciel. Un cercle bleu, suivit d'une longue trainée blanche. Les anciens n'y avaient pas reconnu les habituelles étoiles filantes et avaient prédit un mauvais présage.

Nuls n'y avaient reconnu la comète de Hailey, qui avait fasciné des sciècles durant les scientifiques. Pour eux il s'agissait la d'un dieu mécontent.

La petite chasseuse approcha d'un cours d'eau. Un affluant de la Seine. Un daim y buvait tranquilement. La blonde encocha une flèche, visa avec soin et laissa son trait mortel prendre son envol.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 1 mercredi 23 novembre 2016, 21:34:59

Flottant doucement dans le liquide bleuâtre et tiède de sa cuve, Scarocci ouvrit les yeux, reveillé par un léger et répétitif "bip" et la luminosité croissante de la pièce. Ses cheveux mi-longs flottaient autour de son visage, et il les écarta avec lenteur pour regarder autour de lui, son corps de réveillant peu à peu.

3 mois qu'il dormait en stase depuis le départ de son vaisseau pour ce qui est la planète natale d'une race extraterrestre. Une planète autrefois appelée sans brillante originalité "La Terre" par ces derniers. Alors que le liquide de la cuve était évacuée, Scarocci sortit de cette dernière, grincant les dents en détendant son corps. Entièrement nu, il marchait sur le sol de son vaisseau, un sol en métal grondant recouvert de faux bois. Il regarda à travers un des hublots du vaisseau, jetant un oeil à la grande et bleue planète autour de laquelle son vaisseau flottait en orbite basse.

Il était excité.

Scarocci appartient à une espèce mourante, les lycans. Des aliens capables d’adopter une apparence humanoïde, et celle d’un loup bipède colossal et sauvage. Après s’être envolés parmi les étoiles, les lycans ont sans cesse progressé, défiant sles lois de la physique elle-même avec de formidables machines et technologies. Mais ils sont sans armes face à la natalité.

Depuis des décennies, le nombre de naissances chute en flèche. Les lycans et lycannes ne sont plus compatibles. Sans que l’on ne sache pourquoi, comme un virus, les relations entre mâles et femelles ne donnent plus rien, et se terminent de plus en plus dans la maladie et la mort d’un des partenaires. Pour perdurer, les lycanns n’ont plus qu’un choix : se tourner vers les autres espèces humanoïdes de la galaxie.

Et, coup de chance, cette planète abrite de très proches cousins, selon un des explorateurs revenus il y a un an avec deux jeunes humaines. Encore à l’état primitifs, après, semble-t-il, une catastrophe, si l’on en juge les ruines parsemant le globe.

Et c’est pour cette raison que Scarocci est ici. Pour perdurer l’espèce. Mais aussi, et surtout, trouver une partenaire, qui sera chargée d’épancher les envies puissantes et nombreuses du lycan qui, comme tous ceux de son espèce, possède une libido colossale.

Et après 3 mois sans acte charnel, Scarocci est à sa limite. Après s’être vêtu d’une combinaison grise et legèrement moulante, il se posta dans le cockpit, inclinant legèrement le manche à balais.

Direction, le sol.

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 2 dimanche 26 mars 2017, 23:08:34

Le couteau glissa sur le flanc de l'animal. Les mains rouges de sang Eorah enfonce jusqu'aux poignets dans les entrailles fumantes. Elle est consciencieuse, appliquée. Les viscères s’écoulent lentement hors de l'abdomen de la biche.

Un gémissement étouffé fait sursauter la blonde. Levant une frimousse tachée de sang Eorah s'attends presque a voir surgir en face d'elle une Mante religieuse. Attirée par l'odeur du sang. Heureusement pour elle, le soleil etait encore haut, et les insectes ne sortaient que la nuit. Un autre gémissement murmuré résonna. La blonde se redressa, délaissant la carcasse fumante, pour chercher la source du bruit. Elle s’avança de trois pas avant de tomber dessus. Presque littéralement. Car au bord de la rivière, cachés par un tronc couché, se trouvait un couple. La jeune femme, aux cheveux noirs était allongée a même le sol, son vêtement de peau remonté au dessus des reins. Son compagnon avait le visage enfoncé entre ses cuisses ouvertes.

Eorah se détourna du spectacle, tristement familier pour elle. Car dans ce monde dévasté, seules comptaient les femmes capable d'enfanter. Et dans une société mourante comme celle dans laquelle la blonde vivait, il s'agissait d'un privilège. Basé sur la couleur des cheveux. Une idée idiote. Née pendant les premiers jours du Chaos. Et dont la raison s'est perdue dans le temps. Tout ce qu'Eorah savait c'est qu'avec ses cheveux couleur soleil, elle était considérée comme "faible". Elle n'avait pas le droit d'avoir un compagnon. Seules celles avec les cheveux de nuit ou de feu le pouvaient. Car elles étaient fortes. Les subtilités se perdaient dans les inepties de cette règle idiote. D'autant plus que les brunes donnaient la vie, les rousses étaient offertes en sacrifice aux grands singes qui peuplaient encore la jungle. Quant aux blondes, elles se trouvaient reléguées aux rangs de Shaman et de gardiennes des mémoires. Détentrices des savoirs, qu'elles perdaient toujours un peu plus a chaque générations.

Il n'etait pas rare que des enfants soient échangés entre tribus, pour garantir un renouvellement du sang. Pour se défaire des enfants dont on ne voulait pas. C'est d'ailleurs comme ca qu'Eorah devint la Shaman du clan de Parinor. Par l’échange. Quand elle savait a peine tenir sur ses petits pieds potelés. Mais ça ne signifiait pas que notre petite sauvage était inutile pour autant. Tres respectée par sa Tribu, elle maniait a la perfection les décoctions qui lui permettait de voyager dans le monde des Esprit. Melant pavot et opium, Eorah s'adonnait a ce rituel d'apaisement tout les solstices, renonçant une nuit durant a son humanité. Elle devenait alors bestiale et chassait les démons. Même les animaux, cruels et lubriques évitaient la jeune fille durant ces sanglantes nuits.

Elle revint prêt de la biche morte. Dans une coupelle de bois creusée, Eorah récolta le sang de l'animal. Avant de finir de le dépecer et de découper la viande dont elle aurait besoin. Puis elle emballa le tout et se leva. Portant deux doigts a sa bouche, la Shaman siffla, trois notes aiguës. Cela signifiait que la proie pouvait être récupérée pour le reste de la tribu.


*************************************************************

Le soir tombait quand la jeune fille regagna sa cahute. Epuisée elle prit pourtant le temps d'allumer un feu et de se laver du sang qu'elle portait toujours sur ses mains et son visage. Avant de piquer la venaison et de la mettre a fumer. L'automne parait deja de rouge et d'or les arbres proches. Bientot l'hiver serait la, et Eorah n'avait pas assez de réserves pour tenir durant les longs mois de froid. Elle soupira en mettant un bol de bois a chauffer a proximité du feu. Il contenait de l'eau, dans laquelle, Eorah jeta de la mente et de la violette séchées. Une poignée de fenouil  et un zeste de citron s'y ajoutèrent alors que la hutte se parait d'une douce odeur de viande grillée. L'eau a la bouche Eorah s'empara de son bol et avala la tisane, pour calmer les crampes de son estomac.

Elle mourait de faim. Mais devrait se contenter du breuvage pour ce soir, et peut etre d'une poignée de noix. Elle devait économiser ses ressources. Prendre des forces. Dans trois jours, elle devrais accomplir le rituel pour apaiser les Esprits avant l'hiver. Peut etre serais ce un loup qui viendrais l'habiter, pour une fois. Elle avait déjà été Ours, Elan, parfois Lion. Mais jamais Loup.
Eorah voyait les loups comme porteur de chance et de bon présages.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 3 vendredi 07 avril 2017, 19:46:53

Atterrissage n'avait pas été discret.

Peut-être à cause de l'atmosphère extrêmement dense de la Terre, recouverte de forêts et qui avait fait grossir la taille des insectes à un point alarmant, le petit vaisseau de Scarocci eu le plus grand mal à entrer sans dégats, laissant une grande et visible traînée rouge et or dans le ciel étoilé. La carlingue du vaisseau en avait été abîmée, mais, heureusement, aucun système n'avait été endommagé.

La navette s'était posée dans une clairière, au milieu d'une épaisse forêt. Prudent, Scarocci était descendu muni de sa combinaison et de son casque, au cas où, avant de verrouiller son vaisseau, qui devint invisible, revêtant un voile réfléchissant la lumière. Il resta immobile quelques instants, marchant sur l'herbe épaisse. Le casque se mit à clignoter, des dizaines de données s'éparpillant sur la visière, avant qu'une voix féminine ne l'informe qu'il n'y avait aucun danger et que l'air était non seulement respirable, mais bénéfique pour la santé.

Il enleva son casque, secouant ses cheveux épais et, rassuré, enleva sa combinaison. Malgré leur avancée technologique, ceux de sa race n'aimaient pas beaucoup les vêtements, dont ils avaient rarement besoins. Ils aimaient être nus et proche de la nature, leurs villes d'immeubles blancs se mélangeant aux arbres. Ici, les rares immeubles qui se trouvaient au loin étaient en ruine. Le vent frais de la nuit n'avait aucun effet sur sa peau chaude.

Craquement. Les os, la chair, les cheveux, changent, grandissent. En quelques instants, l'homme est devenu un loup, bien plus grand que ceux qu'on trouve sur Terre, au pelage noir et aux yeux jaunes, presque humains. Il se sent bien ici. Il gambade, s'éloignant de son vaisseau. En chasse !

Avec surprise, Il ne fallut que peu de temps pour Scarocci pour tomber sur des humains. Tomber, était un bien grand mots. Il les vit, de loin, et certains d'entre eux apercurent le gros loup, parlant entre eux, se cachant, le regardant avec crainte. Il s'éloigna. Il n'y avait eu que des hommes et ce n'était pas ce qui l'intéressait. Mais c'était, pour lui, un bon signe. Il y avait une communauté, pas très loin. Il lui suffisait de trouver une femelle, de préférence, très jeune et athlétique, pour la saillir, et l'emmener.

Les deux jours suivants, le loup apparut ici ou là, surveillant les humains, se cachant suffisamment pour ne pas être trop exposé, mais de manière à ce qu'il soit apercçu de temps en temps par une paire d'yeux affûtée. Aucun n'avait essayé de le chasser, étrangement. Pourquoi ? Il n'en savait rien.

Parfois, il suivait, de loin, une ou deux femmes, scrutant lesquelles étaient à son goût. Il n'avait pour l'instant suivi que les grandes femmes brunes du camp, celles qui sortait le plus.

Là, perché en haut d'un immeuble, le loup contemplait les environs. La nuit était tombée, et il n'y avait ni bruit, ni lumière. Mais, sans qu'il puisse comprendre pourquoi, ni comment... il se sentit appellé
« Modifié: vendredi 07 avril 2017, 20:06:14 par Grayle le pérégrin »

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 4 lundi 17 avril 2017, 17:32:50

Pour la blonde la grande nuit était arrivé.

Eorah se prépara longuement. Elle lava ses cheveux dans la rivière glacée, avec soins. Puis son corps entier. C’était un rituel de purification et il fallait le faire avec conscience et application. Pour ne pas froisser les esprits avec un corps souillé ou une peau qui sent mauvais. Aussi elle frotta son épiderme avec des fleurs séchée et des écorces de fruit fraîches. Pour lui donner une odeur d'orange et de violette. En même temps elle aimait sentir ces parfums. Ça lui donnait l'impression, a chaque fois, de se préparer pour un rendez vous galant. Sauf que le bellâtre était un esprit.
De retour a sa petite cahute, l'adolescente se déshabilla totalement. La peau de bête qui couvrait son petit corps glissa sur ses jambes épilées pour l'occasion.

Délaissant sa tenue habituelle, Eorah enfila une peau de loup blanche en rabattant le crane de la bête sur sa tete. Puis elle trempa les doigts dans le sang coagulé de la biche tuée l'autre jour. Elle traça deux lignes sous ses yeux et une autre de son front a son menton, qu'elle prolongea jusqu’à la naissance de ses seins. Puis sur son ventre Eorah traça deux cercles autour de son nombril nu. Puis elle posa deux points a droite et a gauche de ces cercles. Sur ses cuisses, elle dessina deux cercles comme des jarretières. Sur ses chevilles pareil, deux cercles. Sur ses bras de simples traits et pointillés. Enfin, l'adolescente trempa les pointes de ses cheveux dans le sang restant. Le but du rituel n’était pas d’épargner la tenue, qui était déjà tachée de sang. Et avec les dernières gouttes de sang, Eorah traça un V sur son sexe, la pointe se trouvant au niveau de son entrée intime, et les deux branches remontant sur son pubis.

Elle était satisfaite. Elle faisait froid au dos.

Elle alla s'asseoir en tailleur sur sa maigre couche. Le petit pot d'opium et de pavot l'attendait bien sagement, prêt a l'emporter loin. Eorah s'en saisit doucement et se mit a chanter les arcanes et les paroles rituelles. Le charabia sans nom découlait de ses lèvres, comme une rengaine oubliée depuis trop longtemps. Les mots n'avaient ni queue ni tete. Ce qu'elle disait n'avait aucun sens. Juste des bruits. Mais pour Eorah et pour Parinor il s'agissait d'un langage presque divin. A la fin de son incantation, la jeune fille déversa dans sa bouche tout le contenu du bol. Elle le garda un long moment la, pour qu'une partie du produit soit absorbé par les nombreux petits vaisseaux sous sa langue et que l'hypnose s'empare plus rapidement d'elle.

Il ne fallut que quelques minutes pour que l'adolescente entre en transe. Elle se balança d'avant en arrière avant de basculer tout a fait sur le dos. Elle convulsait, comme frappée d’épilepsie avant de s’arrêter brusquement, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte.

"AH!"

Devant ses yeux fous parut alors un loup. Gigantesque, blanc, noble. Il était le fantôme parfait. Elle tremblait tant qu'il était impressionnant. L'animal se coucha sur la jeune fille. Ce qui suivit était la concrétisation de la frustration d'Eorah. De sa solitude. Le fantôme s'acharna longuement sur le corps de l'adolescente. Enfin Eorah rêva que l'animal s'acharnait sur elle. Car là était toute la subtilité de la chose : Eorah rêvait ces accouplement avec les Esprits. Et dans l'esprit collectif, cela devait assurer au village paix et prospérité.

********************************

Minuit etait passé quand le Loup prit possession du corps d'Eorah. Elle etait devenue louve sous l'effet de la drogue. Les yeux fous, les doigts en griffes, elle sortit dans la foret. Dans ce genre de nuit, meme les plus féroces des prédateurs évitaient le village. Car la Shaman etait vraiment dangereuse. Elle rodait souvent jusqu'au lever du soleil, avant de s'affaler a même le sol, pour décuver.
Cependant cette nuit, elle s'enfonca dans la foret. Loin, plus loin que d'habitude. La louve marchait, arcboutée, courbée, comme pour ne pas se faire voir alors qu'elle etait la plus féroce des creature du soir. Elle avait faim aussi. Son estomac reclamait la viande dont elle se privait depuis trop longtemps.
"AOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUHHH" Cria l'animal, avertissant le monde de la nuit de son arrivée.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 5 lundi 15 mai 2017, 00:54:07

Le grand loup, allongé contre le béton chaud et envahi par la nature d'un building effrondré, leva une oreille, entendant un long cri venant de la forêt en contrebas. Il cligna des yeux, avant de se lever, humant l'air. Il avait bien entendu un cri non ? Un cri de...

" AAAAAAAAOUUUUUUUUUUUH ! " entendit-il encore, le son résonnant plusieurs fois entre les buildings, les colinnes et les arbres.

Ce n'était pas un cri. C'était un hurlement. Un appel, animal, de loup, mais avec une une gorge et des cordes vocales humaines. Ce n'était pas... commun. Aussi, décida t-il d'aller voir ceci. Il hurla lui aussi à la lune, mais sa voix était bien plus grave et animale. Et les humains de la tribu, pris entre ces deux hurlements lupins qui se faisaient écho l'un l'autre, étaient terrés chez eux, légitimement terrifiés.

Elle lui avait répondu, deux fois, avant d'hurler plusieurs fois, pas pour lui, mais au arbres, aux animaux, aux humains, au monde. Il s'était approché du camp, remontant la piste de la responsable des hurlements. Plusieurs humains de faction s’étaient enfuis à sa vue, avant de voir, soulagés, qu'il n'entrait pas dans le camp. Il détectait l'odeur de la jeune fille d'ici. La sueur, le sang, l'alcool et la drogue. Il se lécha les babines, avant de reprendre sa route, agitant sa queue. Elle sentait extrêmement fort. Il pouvait presque voir son odeur. Il se demandait à quoi elle ressemblait... comme pour l'appeller, il se remit à hurler. Un autre hurlement lui répondit, agressif, territorial.

Hum, à quoi pensait-elle avoir affaire ?

Ils se rapprochaient l'un de l'autre, petit à petit...

Ses pattes épaisses s’enfonçaient dans la terre, écrasant les feuilles. Il savait par où et quand elle était passée, aussi n'eut-il aucun mal à l'éviter, la suivant de loin, pour arriver par surprise, derrière elle...

Elle... ne ressemblaient pas vraiment à ce à quoi il s'attendait. Ses cris, son odeur, étaient pleins de puissance, de sauvagerie, de soif de sang, de désir. Des envies de femme, de louve. Mais il ne voyait qu'une humaine. Une jeune femme. Une fille même, encore enfant, à peine adulte, au corps mince, sans poitrine, bien loin des femelles grandes et plantureuses de son espèce. Elle arborait une immense chevelure blonde qui finissait rouge, rouge de sang, et une peau de loup, signe d'un triomphe passé sur un congénère plus faible. Accroupie et courbée comme elle l'était, errant comme une âme malade ou un animal enragé, elle exposait, sans le savoir, sa croupe à tous les regards, du moins, à celui envieux et intéressé du mâle. Un peu petite, mais bombée, et à la peau douce. Cette louve dans un corps d'enfant était décevante. Décevante et...

... Extrêmement excitante. Baigné d'une envie décadente et contre-nature, le gros loup se signala par un grognement, attirant l'attention de l'humaine. Ses yeux jaunes croisèrent l'ocean bleu de la jeune fille.

Il attendait de voir ce qu'elle comptait faire... avant de punir son arrogance à penser qu'elle pouvait disputer ce territoire à lui. Il se lécha encore une fois les babines.

Oh, il allait se régaler....
« Modifié: lundi 15 mai 2017, 01:07:24 par Grayle le pérégrin »

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 6 samedi 10 juin 2017, 21:26:22

Elle s’était avancée dans la foret. Sur son passage les petites proies reculaient, effrayées par l'odeur du sang et de la drogue que l'adolescente chariait. Elle rampait a quatre pattes faisant danser la queue de la peau qu'elle portait. Eorah avait le regard fou. La blonde grognait et gondait, aboyait parfois. Elle laissait ses yeux pales fureter, cherchant sa proie du soir. Son estomac se faisait entendre, tout comme l'envie qui rongeait son bas ventre, comme un feu ardent. Elle feula comme la bête qu'elle était.

Et puis soudain elle se figea. LA!! Eorah bondit. Le lapin n'eu pas le temps de réfléchir que déjà son crâne se fracassait contre la pierre la plus proche. Une fois, deux fois, trois fois. Puis la blonde porta la carcasse tressautante a ses lèvres et la déchiqueta telle quelle, crue et sanglante. Une fois son repas achevé, la petite humaine leva le visage au ciel. Elle prit une grande inspiration et hurla

"AOUUUUUUUHHHHH AAAAOUHHHHHHHHHH!!!" De toutes ses forces, de toute sa voix. Elle avait du sang plein le visage. Elle en avait plein les mains. Puis elle se remit a quatre pattes. Il etait temps pour elle de marquer son territoire. Elle s’arrêta prêt d'un premier arbre et s'y soulagea. D'un long jet d'urine chaud. Elle ignorait que sans le vouloir elle fournissait a Scarocci une piste facile a suivre.

La louve d'une nuit ignorait qu'elle courait un grave danger. Que tout son être etait en péril. Car le plus féroce des prédateurs la suivait. Elle lui répondait a chacun de ses cris. Aboyant parfois, criant a d'autres. Puis soudain la petite blonde deboucha sur une clairière. Nerveuse elle s'y aventura, en jetant des regards autour d'elle. Des feuilles mortes voletaient autour de son petit corps nu, faisait se dresser ses petits seins a cause du vent frais. Eorah glapit plusieurs fois. Elle le sentait, il etait la a la regardait. Sauf que ses yeux bleus ne parvenaient pas a le trouver. "Kay! KAY!" criait l'adolescente d'un air anxieux.

Et puis il surgit. Grand. Noir. Bestial. Eorah recula en grondant. Il etait la sur SON territoire. Elle retroussa les lèvres et gronda. Avant de se jeter sur lui. Ses dents cherchant a arracher la carotide de l'animal. Eorah grondait et griffait le loup venu de l'espace, comme un autre animal le ferait. "Grrrrrr!!!!!" Elle y mettait toutes ses petites forces, tachant la fourrure sombre avec le sang qui la souillait.  
« Modifié: samedi 10 juin 2017, 23:50:18 par Ariel »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 7 dimanche 02 juillet 2017, 17:14:24

Il s'était attendu, naturellement, à ce qu'elle montre de l'hostilité, de l'agressivité même. Mais qu'elle lui saute dessus, sûrement pas. La jeune fille semblait avoir oublié un temps ce qu'elle était : une enfant, même avec un esprit de louve, ne restait qu'une fin. Elle lui sauta dessus, percutant le corps du prédateur du sien. Elle essaya de le mordre, sans que ses dents ni ses ongles ne puissent percer sa peau, alors qu'elle s’enfonçait dans sa fourrure épaisse. Il remuait, la jeune fille accrochée à lui, balancée dans tous les sens, comme dans un rodéo sauvage.

" Graaaaaaaaoh ! "

Elle puait le sang et la rage, grognant contre lui. Il sauta afin de la plaquer contre le sol, mais elle s'échappa d'un bond. Elle était souple et agile. Il lui fonça dessus, la percutant de sa masse, avant de la "gifler" d'un coup de patte. Le combat entre la louve et le loup continua de manière brutale, mais le rapport de force était bien trop en faveur de Scarocci pour qu'il ne puisse durer longtemps. Et pourtant, elle fit bien mieux que beaucoup d'hommes n'auraient été capables, encaissant les chocs et la douleur des griffes s’enfonçant dans la chair de sa cuisse droite, se débattant comme une diablesse possédée, ses cris se mêlant à ceux du loup

Malheureusement, si ce moment de bravoure lui aurait apportée la pitiée d'un humain, elle ne lui apporta que la volonté de revanche du loup. De sa machoîre, il se saisit du bras d'Eorah, et l'envoya voler contre un arbre. Elle s'effondra face contre terre, à moitié groggy, étalée contre le sol, à genoux.

Il la regarda silencieusement, avant de trottiner vers elle, alors que la jeune fille reprenait conscience, poussant un gémissement en essayant de s'éloigner.

Ce n'était pas bien. Contre-nature même. On ne viole pas les gens. Encore moins les jeunes adolescentes. Mais voilà, le lycan, sous forme animale, se fichait bien de la morale. La seule chose qu'il voyait, c'était ce corps juvénile et pâle, offert à lui. Il l'avait battue, alors ce qu'il faisait était légitime. Il l'avait mérité ! C'était de la faute de cette petite blonde après tout. Elle n'avait qu'à ne pas attaquer un mâle plus fort qu'elle. Oui, voilà. Il faisait ca pour son bien... pour qu'elle retienne la lecon... Ses pattes arrières se posèrent entre les jambes de la jeune fille, la forcant à écarter ses genoux. Elle poussa un glapissement. Avait-elle peur de mourir ? Comprenait-elle ce qui allait se passer ? Il lêcha son dos et sa nuque, avant de poser son sexe lupin, rouge, lourd et brûlant, sur sa peau.

Elle gémit. Là, elle devait avoir compris ce qui se passait.

Elle poussa un hurlement déchirant lorsque le membre s'enfonça en elle, écartant brutalement ses chairs définitivement pas faites pour accueillir un tel pieu. Bien qu'elle soit encore droguée, de son hurlement ressortait plus l'enfant que la louve, alors que même sa tribu, au loin, reconnu le cri. Le lycan lui répondit, hurlant à la lune avec elle, écrasant ce petit corps sous sa masse. Elle était serrée, incroyablement serrée, mais chaude, brûlante, même. Il recula, avant de se ré-enfoncer d'un prodigieux coup de rein, la forcant de plus en plus.

Il n'avait pas copulé depuis des mois. Des années. Il avant TANT à rattraper ! La moitié de son sexe long s'enfonca dans l'intimité de la blonde, qui se retrouva, rapidement, balancée d'avant en arrière à chaque coup de rein du loup qui, marquant sa domination totale, commença à violer la jeune humaine dans l'obscurité de la nuit étoilée.
« Modifié: dimanche 02 juillet 2017, 17:24:14 par Grayle le pérégrin »

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 8 dimanche 02 juillet 2017, 18:15:49

La louve eu mal dès les premières secondes. Ses dents plates s'enfoncèrent dans le poil dur de son adversaire. Elle tenta de le griffer avec ses mains et ses pieds. La fourrure blanche se salit d'avantage du sang d'Eorah. Elle récoltât ainsi diverses coupures et griffures, et autant d'hématomes. Une tache bleue ornera sa joue demain, mais là, elle ne le sentait pas. Elle était galvanisée par les drogues et l'alcool. Poussée a bout par une frustration animale et une solitude humaine. Elle revenait encore et encore a la charge, aveuglée par une rage de sang incontrôlable. La douce adolescente avait laissé place a une bête immonde.

Tels deux titans les deux animaux se battirent longuement. Puis le mâle sonnât le glas de cet affrontement. Eorah cria en percutant l'arbre. Le géant de bois sembla s'offusquer d’être dérangé car le vent murmura longuement, alors que le petit corps blanc s'effondrait. Elle goûta la terre sur ses lèvres, en même temps que son sang. Eorah s’était mordue la langue dans sa chute. Elle secouait la tete pour se remettre les idées en place, tout en jappant de colère. Ses yeux d'azurs, a demi fous, perçurent le vainqueur s'approcher. Elle gémit et essaya de se relever. Elle refusait de s'avouer vaincue.

Il la bouscula encore une fois, contre l’écorce. Elle s'affala a nouveau, sur le ventre. Les pattes avant du loup se posèrent dans son dos, la forçant a rester au sol. Celles de derrière .. Eorah frissonna en les sentant lui ouvrir les genoux. Les yeux écarquillés, elle se mit a réfléchir a tout allure. Sur cette Terre seuls les singes s'amusaient avec des humaines. Jamais un loup n'avait fait une telle chose. Seuls les Esprits le faisait. Le gland brûlant reposait contre la raie de ses fesses. Eorah tremblait. Elle se mordait la lèvres. Mi-excitée et mi-affolée. Elle pouvait le sentir palpiter. Ce loup était étrange, terriblement excitant. Elle miaula un peu. Ses joues rouges son souffle court.

" Noon" Gémit la gamine, juste avant qu'il ne cède. La poutre entra dans son intimité mouillée et frustrée. Eorah cria de toutes ses forces. Pour chasser la douleur, pour chasser la peur. Dans son dos le loup se met a hurler a son tour. Ce qui offusqua la gamine. Elle était un si mauvais coup que ça? Les yeux étroitement fermés Eorah pleurait. Son corps se contractait, essayant de rejeter la verge lupine. Il ne lui laissa pas de répit, sortant et revenant sans cesse, malgré les cris de l'enfant. Il lui avait dechiré l'hymen avait aisance. Sans se rendre compte de la chance qu'il avait : il avait déniché la seule pucelle de la tribus. La seule pure. Quel gâchis.

Eorah gardait le nez contre le sol, le museau chaud du loup dans son cou. Bientôt ses cris perdirent en intensité. Son corps se mit a frissonner. La douleur devint plaisir. Une boule chaude grandissait dans son ventre, nourrie par l'appétit vorace du monstre. Les doigts de la gamine accrochèrent l'herbe, alors qu'elle redressa vivement la tete. Elle etait une louve, se faisant prendre par un male. Elle etait une Beta, soumise par son Alpha. Les cris de la jeune fille se modulèrent en cris de plaisir. Elle commença aussi a mouiller, facilitant la pénétration qui devint progressivement totale. Penchée en avant elle offrait sa croupe aux desirs sauvages de l'animal.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 9 samedi 15 juillet 2017, 00:51:26

Le loup s’enfonça une nouvelle fois à l'intérieur de sa proie, écartant ses chairs et la forçant à se cambrer encore plus, le cul à l'air et la tête sur le sol. Il l'avait entendue gémir et soupirer et sentit son corps se détendre. Le viol était devenu un coït presque consentant, le corps féminin mouillant au maximum pour éviter la douleur, alors que le cerveau de la blonde, envahi par les drogues, sombrait sous les émotions et sensations contradictoires. L'animal s'était couché sur la fille, qui pouvait sentir sur son dos la fourrure ventrale du loup, frottant de bas en haut au rythme de ses coups de reins. A chaque fois qu'il cognait contre ses petites fesses, le bruit du choc se faisait de plus en plus fort et rapproché, couvrant à peine les bruits spongieux de l’intimité écartelée.

" Af, af, af, af, af ! "

Sa langue pendait et il expirait avec force, comme pour rappeler à sa victime la nature de son bourreau : un animal, et non pas un homme. Il lécha ses cheveux trempés de sang, essayant d'arriver à son visage et, rapidement, la pauvre humaine se retrouva avec la salive et la bave du loup sur sa peau. Il ne la laissa pas se plaindre toutefois, coupant son souffle avec des coups de reins qui se firent de plus en plus vifs et presque... langoureux ?

Elle n'avait aucun moyen de riposter, ni de se débattre, ni même d'interagir avec lui. Leur copulation, à sens-unique, dura une quinzaine de minutes avant que, d'un seul coup, la verge lupine ne se gonfle. Dans un hululement, le loup, entièrement enfoncé en elle, se vida, éjectant un flot de semence chaude et blanchâtre, explosant dans l'intimité de la blonde, avant de couler sur son entre-jambe, ses cuisses, son ventre, pour s'écraser au sol. Il continua de lui administrer de violents coups de reins, avant de se retirer, le liquide blanc coulant sur le sol, formant une petite flaque.

La semence lycane, à l'odeur forte, au gout sucré et aux propriétés aphrodisiaques, pénétrait imperceptiblement la peau et les muscles de la jeune fille, picotant légérement l'humaine, qui se retrouvait imprégnée, marquée par le loup, dont les fluides allaient devenir, jour après jour, familiers et rassurants, leur absence créant un manque. Mais ils n'en étaient pas encore là.

Le loup regarda le spectacle de la jeune sauvage. Autrefois primale, impressionnante, dominatrice, elle n'était plus qu'une pauvre petite fille tremblante et convulsante, la peau rougeâtre et pleine de bleus, respirant d'un air irrégulier, avec une impressionnante flaque de semence animale entre ses jambes désarticulées. Elle s'était battue et avait perdu. Ce territoire était à lui, et surtout, elle était sienne. Il fit quelques pas, et se présenta devant elle, la regardant avec un calme presque effrayant après qu'il se soit déchainé sur elle pendant tout ce temps. Il aboya legèrement et s'en alla. Il était.. perturbé par ce qu'il avait fait. Il avait presque complètement lâché la bride, et préferait s'éclipser avant de sombrer dans la luxure bestiale qui caractérisait sa race. Elle n'était qu'une enfant...

Il la laissa ici, disparaissant dans la nuit.

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 10 dimanche 16 juillet 2017, 12:50:38

Eorah souffrait le martyr. Les coups de boutoir du loup avait dissipé le plaisir. Ce dernier n'avais pas survécut longtemps, juste assez pour exacerber la frustration de la gamine. L'animal l’écrasait, la torturait. Son immense verge lui déchirait le bas ventre, l'odeur ferreuse du sang se rependait entre eux. Pas le sang qu'Eorah portait sur son corps, celui ci avait séché depuis longtemps. Non c’était l'odeur du sang frais, qui s’écoulait depuis l'intimité de la blonde. Le contact de la fourrure hérissait la gamine, les petits mouvements vers l'avant lui donnaient la nausée. Elle commençait a décuver, et se rendait compte de ce qui lui arrivait. Merde! Un loup était en train de la violer!!
Elle pleurait, comme une fillette, impuissante et faible.

Mais le pire pour la gosse fut quand il jouit en elle. La salive du loup, elle pouvait encore l'accepter, mais sa semence ... Elle éclatât en gros sanglots, d'enfant terrifiée. Les jets étirèrent son ventre douloureusement avant de déborder. Le souffle de la bête sembla se faire plus calme, plus lourd. Il se retira, arrachant encore a Eorah un glapissement de douleur. Le gland irrégulier sortit couvert de sang. Eorah en avait sur le pubis, sur les cuisses et un peu sur les fesses, alors que le vit tapait une dernière fois contre ces dernières. Elle sentait le regard satisfait de l'animal sur elle, puis il disparut.

Elle se roula sur le coté et se mit a pleurer, gémissant comme une bête a l'agonie. Choquée, perturbée, affolée par la douleur, elle pleura longtemps avant de s'endormir.
Sa nuit fut brève. Cauchemardesque. Elle rêva de loup, d'homme. Elle sentait encore le vit entre ses chairs. Elle avait mal, elle avait peur. Puis ce furent les villageois qui apparurent dans ses songes. Armés de pierres qu'ils lui jetèrent. Elle était leur Chaman elle les avait trahis. Maintenant les Esprits allaient les bannir. Ils allaient mourir. Tous. Par SA faute.

L'aube réveilla la gosse qui resta encore quelques heures roulée en boule, sur les lieux du crime. Elle se souvenait de la dernière Chaman de la tribu. Elle avait été lapidée après avoir donné naissance a une petite fille. Le bébé avait été enterré vivant, malgré ses beaux cheveux noirs. Le corps de la mère offert aux rapaces. Ces souvenirs firent qu'Eorah se mit a couiner de terreur. Elle resta toute la matinée hébétée. Avant de sombrer dans un déni terrorisé. Non, elle était toujours vierge. Le sang n’était pas le sien, mais celui de ses victimes de la nuit. Le loup ... Un Esprit rageur.  

Forte de cette illusion, la gamine se redressa péniblement aux alentours de midi. Son corps était tout raide, douloureux. La jeune fille se traîna difficilement jusqu’à un cours d'eau. Elle s'y lava lentement, effaçant les traces de la nuit. Une fois le sang disparut, elle remonta légèrement les genoux. Rassemblant son courage, la jeune fille glissa lentement deux doigts dans sa petite fente. Elle gémit de douleur et faillit cesser la son auto-examen. Mais elle voulait savoir, elle en avait besoin. Eorah respira plusieurs fois et remonta les doigts. Elle sentit son cœur battre toujours un peu plus vite, alors qu'ils progressaient. Elle sentait les déchirures et les blessures que Scarocci lui avait infligé. Elle fut complètement désespérée alors que ses doigts butaient doucement contre le col de son utérus. Elle baissa les yeux entre ses cuisses pour confirmer et pleura presque en voyant ses phalanges disparues dans son antre. Elle les retira précipitamment, se faisant a nouveau très mal et se lava les mains dans l'onde glacée.


Le soleil se couchait quand elle retourna a son village. Les hommes guettaient son retour. Elle vit une petite silhouette s’éloigner de la masse. Un enfant courrait avertir les Mères qu'elle arrivait. Un hourra l'accueillit. Eorah était épuisée. Son corps couvert de bleus et d’écorchures montrait qu'elle s’était vigoureusement battue cette nuit. Les Esprits devaient être fière de la petite blonde. Puis aussi vite que la joie était montée elle redescendit. Les gens s'éparpillèrent, reprenant leurs activités habituelles. Eorah se traîna vers sa hutte et s'y faufila pour y dormir. Elle se laissa tomber sur sa paillasse de fourrure et s'endormit.

Pour les siens ses blessures étaient normales. Ça prouvait qu'elle avait défendu leur territoire contre les prédateurs. La blonde tremblait de peur a l'idée de recommencer au prochain solstice. Ce genre de nuit était éprouvant et beaucoup de Chamans finissait par devenir folles a force d'accueillir des Esprits en leurs seins. D'autant plus que la consommation d'alcool et de drogues n'aidait en rien.

Pourtant elle pouvait être fière, notre petite blonde car elle avait réussit a nettoyer le sang de ses cuisses et a endiguer le flot rouge qui continuait a s’écouler de ses lèvres intimes. Aussi personne de son entourage ne put deviner ce qu'elle avait subit .

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 11 lundi 07 août 2017, 00:21:05

Les jours suivants furent tout aussi éprouvants pour le village que pour la jeune blonde. Scarocci, qui avait déversé sur elle et en elle sa frustration, n'avait désormais qu'une idée en tête. Copuler. Encore et encore. Se défaire des mois et années de privation, incapable de toucher la moindre femelle de son espèce sans mourrir. Ici, il ne courait aucun danger. Il pouvait faire n'importe quelle femme sienne. Toutes, s'il le désirait. Pendant de longs moments, le lycan s'était plu à s'imaginer entouré d'un harem d'humaines, avant d'y renoncer. Il lui fallait une femme. Une partenaire. Pas un simple trou. Pour l'instant, il pouvait s'en contenter... mais il ne pourrait pas rester sur cette planète éternellement. Il allait devoir repartir avec une compagne, de gré ou de force. Et il lui faudrait bien chercher...

Heureusement pour lui, il y avait des femmes à proximité. La petite blonde avait éveillé son appétit et la tribu allait en faire les frais.

Une semaine après l'affrontement entre le lycan et la jeune chaman, deux femmes furent violées par un animal. La première, qui étaient allées cueillir, fut retrouvée allongée sur le sol, ses vêtements de toilés déchirés, une trace de morsure sur l'épaule, et l'intimité dégoulinante de semence, le visage plein de larme et rouge de honte. Ses cris de plaisir avaient alerté deux autres membres de la tribu, qui avaient tout juste eu le temps de voir la silhouette massive du loup disparaître.

La seconde, qui avait disparue en pleine journée, ne revint que tard la nuit, discrètement. Elle alla voir la chamane, eorah, lui confiant avoir rencontrée un énorme loup gris, reconnaissant avec honte avoir été violée par ce dernier et pris du plaisir, lui racontant un peu trop en détails le déroulement des choses, et lui demandant d’un air inquiet si les esprits étaient en colères et si Eorah pouvait parlementer avec eux. Elle ne dit à personne d’autre ce qui s’était passé, inventant un mensonge de prédateur et de nuit passée dans un arbre.

Mais le loup, invisible, n’apparaissait plus autour du campement, et restait caché. Pourtant, il était toujours là, comme l’apprenait à ses dépens une troisième femme. Nommée Lara, elle était une grande femme, aux cheveux de jais et à la peau rose, une des favorites du chef, au port altier et au caractère aussi fier que ombrageux. Admirée de toutes malgré un caractère de cochon, elle était une traditionaliste et une qui se riait des esprits, des animaux et des chamans, ne jurant que par les hommes et le monde réel.

Désormais, elle était avachie contre un tronc d’arbre abattu, sa lourde poitrine frottant contre l’écorce moussue. Les jambes grandes écartées, elle poussait des gémissements de plaisir rauque, faisant de son mieux pour ne pas crier alors que le lycan, toujours sous sa forme animale, lui administrait une puissante saillie, dressé sur ses deux pattes arrière, celles avant elles aussi sur l’écorce. Il l’avait trouvée en train de se baigner, seule. Inconsciente. Désormais, elle était là, culbutée par le loup, son magnifique corps brillant de sueur et de la salive du loup, son visage déformé par un honteux plaisir alors que la verge de l’animal assoiffé ravageait ses entrailles. La fourrure de l'animal était illuminée par les quelques rayons du soleil qui filtraient entre les hauts arbres de la forêt.

« Modifié: samedi 02 septembre 2017, 13:35:14 par Grayle le pérégrin »

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 12 dimanche 20 août 2017, 16:35:50

Eorah passa une semaine a se cacher. Honteuse, la jeune fille avait l'impression que les sévices qu'elle avait subis était écris a l'encre noire sur son visage d'ange. Pourtant nul châtiment ne s'abattit sur elle et Eorah fini par souffler un peu, se détendre et commencer a oublier. D'ailleurs le loup avait disparut. Elle ne le sentait plus sur ses traces, ne sentait plus son regard sur sa nuque. Elle espérait vraiment qu'il était parti de la d'ou il venait et qu'il y resterait.

Puis il y eu la seconde victime. Alyss était partie a sa tache du jour. Les hommes l'ont entendu crier. Ils l'ont traquée grâce a eux. Lorsqu'ils tombèrent sur le triste spectacle et furent horrifiés. Qu'est ce que donc que cette sorcellerie? Depuis quand les loups s'en prenaient au Mères? Il n'y avait que les grands singes qui s'amusaient a torturer les femmes. Et encore pas toutes, juste celles aux cheveux de feu. Cette situation était impossible. Aussi l'affaire fut tres vite ettouffée. Alyss avait peur qu'on la répudie, qu'on la jete hors du village, qu'elle doive survivre seule, loin de ses huit enfants. Personne ne fut mis au courant. Pas même Eorah ou le Doyen, leur chef de clan.

Pour la seconde ce fut different. Elle deboula en pleine nuit dans sa cahute, les yeux remplis de larmes, reveillant la jeune blonde qui criait dans un cauchemars. La Chaman eu le sentiment de se retrouver face a son propre fantime une semaine plus tot. La meme honte, le meme visage defait. La rouquine qui se tenait face a elle lui donnait des details fort inquiettants. Ils firent galopper le coeur de l'enfant. Eorah se leva nerveuse et fit les cents pas dans sa petite maison. La question de la colère des Esprits perturba la blonde. Elle s'etait deja posé la meme question et qu'elle soit formulée a haute voix et non plus juste murmuré avant de s'endormir mettait la jeune fille mal a l'aise. Les memes interrogations revenaient en boucle dans l'esprit de la jeune femme : Est ce que le grand loup etait un esprit en colère? Pourquoi cette colère? Que pouvait elle y faire? Car rien dans la mémoire de la jeune femme ne faisait etat d'un cas similaire. Elle regretta une fois de plus l'absence de traces physique du savoir de chacun. Pour chaque Chaman qui partait, une masse enorme de connaissances disparaissaient.

Quelques jours passèrent encore durant lesquels une battue fut organisée. Mais nulle trace du loup qui provoquait tant d’émois.
Beaucoup pensèrent que l'Esprit était apaisé. En effet Eorah avait brûlé des herbes pour le chasser. Lavande, romarin et autres feuilles odorantes avaient longuement embaumé l'air du village et de ses alentours. Pendant ces quelques jours il n’était pas rare de voir sa petite silhouette courbée sur un tas fumant a la lisière des bois. Elle voulait vraiment renvoyer l'animal dans le monde imaginaire dont il n'aurait jamais dut s’échapper. "Plus jamais de loup" Murmurais la jeune fille en se souvenant de son souhait lors du dernier solstice. Les ennuis qui en découlaient l'avait dégoûtée.

Pour masquer la fin de cette période noire, Eorah alla chasser le lapin. Vétu de son pagne de tout les jours et d'une bande de peau en travers des seins elle se barbouilla la figure de terre.


Pour être plus discrète. Son arc dans la main gauche, une poignée de flèches dans la droite, elle s’avança d'un pas léger dans le sous bois. Prenant garde a ne pas faire trop de bruits Eorah laissa partir son premier projectile dans l’œil d'un écureuil Elle le fixa a sa hanche et continua son exploration. Une fine averse se mit a tomber, forçant la jeune Chaman a s'enfoncer plus loin entre les arbres.

Est ce que c'est cela qui la mena par la? Qui guida ses pas vers ce qui devait être son destin? Le bruit étouffé des gémissements intrigua la jeune fille. Elle les suivit tendant l'oreille. Plus elle s'approchait des lieux du crime, plus d'autres bruits résonnaient. Le halètement du loup, les coups sourds des deux corps l'un contre l'autre. Eorah se retrouva projetée une semaine en arrière. Ses yeux ne purent manquer le triste spectacle qui s'offrit soudainement a elle. Elle eu mal au ventre en voyant la pauvre Lara subir ça. En même temps son ventre fut dévorer d'un feu ardent, brûlant. Elle se rendit compte qu'elle voulait etre a la place de la Mère. Qu'elle jalousait violemment cette femme. Qu'elle se sentait trahie par le loup de choisir une autre Beta.

La blonde se saisit de son arc et l'arma. Ramenant la plume contre sa joue, elle retint son souffle. Le trait vola et se ficha dans le bois avec un poc sonore a un pouce du museau de l'animal. A nouveau elle contestait l'autorité de l'Alpha. Elle eu du mal a avaler sa salive quand les deux paires d'yeux se tournèrent dans sa direction. Jetant ostensiblement son arme et n'ayant d'yeux que pour le loup elle mima de la main un "Va-t-en!" à la sulfureuse brune.
Puis elle s'assit sur une rochet plat. Toujours en gardant l'animal en visu. Ses yeux pales semblaient brûler. Elle avait le souffle court et les joues rouges.
Quand ils furent seuls, Eorah retroussa son pagne haut sur ses cuisses. Est ce qu'a cette distance il pouvait entendre la chamade de son cœur affolé? Est ce qu'il pouvait sentir la brûlure profonde que sa simple vu provoquant dans ses entrailles?

Pour calmer son trouble Eorah ouvrit grand les genoux sous le regard attentif de l'animal. Elle avait les doigts tremblants. Elle se pencha un peu en arrière et et souleva le bassin. En s'offrant ainsi, elle tirait une crois sur son retour au village. S'offrir au loup revenait a se sacrifier pour le bien commun. Les lèvres de l'enfant bougèrent enfin. Sa voix, rauque de désir de ne presque jamais servir resonna : "Esprit je veux être ton esclave ..."
« Modifié: dimanche 20 août 2017, 16:59:46 par Ariel »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 13 samedi 02 septembre 2017, 14:38:50

Perdu dans son plaisir, le loup n'avait même pas remarqué son ancienne victime s'approcher, trop préoccupé par le corps de la brune qui pliait sous ses assauts, criant en rythme avec ses coups de bassins animaux. Lorsque la flèche se ficha juste devant lui, il s'arrêta net, arrachant un cri de frustration à sa partenaire, qui regarda l'archère blonde en gémissant. Lorsque cette dernière lui dit de s'en aller, elle exprima un pitoyable "E... eorah ?" avant de sangloter lorsque le loup s'écarta d'elle. Son nom surement ? Ou alors, peut-être criait elle à l'aide...

Son lourd pénis rouge s’extrayat de son intimité dans un bruit spongieux, suivi du flot de semence blanche qu'il avait continuellement expulsé lors de leur coït. Elle s'écroula sur le sol, épuisé, rampant près du loup. Il grogna et montra ses crocs. Elle se mit à glapir et s'enfuit avec peine, se trainant sur le sol, ses vêtements déchirés, laissant derrière elle les marques du plaisir du loup.

Ce dernier regarda fixement la shaman s'asseoir sur le rocher et écarter les jambes, relevant son pagne et dévoilant son intimité. Il ne l'avait jamais vue sous cet angle. Sa queue fretilla.

"Esprit je veux être ton esclave ..."

Il ne comprenait pas ce qu'elle disait, les mots chantants n'ayant aucun sens à ses oreilles. Ils ne parlait pas la même langue. Mais il pouvait lire son corps et son visage. Elle avait cédée. Il pouvait deviner son dégoût intérieur, sa détresse, peut-être sa haine de lui... mais personne ne peut faire la sourde oreille à son corps. Elle avait envie de lui. Du loup contre elle et en elle, du plaisir qu'il lui avait infligé, malgré ce qu'elle s'était sûrement dite, après leur coït, après qu'il l'ait soumise.

Eorah... joli nom pour une jolie fille. Il avança vers elle en grognant, son membre flasque devenu petit à petit un peu plus dur. La brune avait un corps incroyable, mais ne dégageait rien. Cette jeune fille par contre... elle avait quelque chose. Son odeur peut-être ? Son corps juvénile, à la fois fragile mais musclé ?

Il avanca encore. Il caressa de son museau l'intimité humide de la jeune fille, qui frissonna, resserrant ses jambes par réflexe. Il inspira. Un tourbillon d'odeurs, d'informations et de sensations envahirent son cerveau. Il posa ses deux pattes avant sur le rocher, se soulevant légèrement et lécha goulûment la fente humide de la blonde, qui poussa un hoquet suivi d'un gémissement, frissonnant d'un coup.

* Tu n'a pas l'habitude qu'on te fasse ca... hein Eorah ? * pensa t-il, avant de laper un autre coup. Rapidement, l'humaine se retrouva avec la tête du loup entre les jambes, sa langue musclée et chaude caressant et léchant son intimité, entrant parfois dans cette dernière, appuyant contre son clitoris caressé avec vitesse, buvant ses liquides avec bonheur.  L'animal grondait entre ses jambes, la fixant de ses yeux jaunes, apparemment très intéressé de la manière dont son esclave réagissait à ce traitement inédit pour elle, qui ne devait sans doute pas s'attendre à une telle action de la part d'un animal...

Leurs regards se croisèrent longuement, ceux jaunes et sauvages du loup plongés dans l'océan bleu de ceux de la jeune fille, qui s'empourpra au fur et à mesure, avant de s'allonger et de rompre le contact visuel dans un hoquet étranglé. Il ne voyait plus que son menton et ses deux petits seins dressés? S’agitant comme un serpent sous lui, elle gémissait et sanglotait presque appuyant la tête du loup de ses mains. Il enfonça sa langue en elle, qu'elle accueilli dans un cri, avant de gémir, cette dernière se tordant dans tous les sens pour atteindre chaque recoin de ses entrailles, tout en prenant bien garde à ne pas la blesser avec ses dents.

Il l'entendait essayer de refréner ses gémissements. Elle n'était sans doute pas habituée à autant de plaisir, et encore moins à rester silencieuse. Après de longues minutes, il la sentit se tendre. Elle cambra son corps ne touchant plus le rocher, et poussa un cri étranglé. Elle venait de jouir. Il continua de la lécher, la jeune fille remuant, des échos du premier orgasme de sa vie se répercutant dans son corps, alors qu'une quantités presque honteuse de mouille s'écoulait de son intimité. Son ventre et son entre jambes ainsi que l'intérieur de ses cuisses étaient brillants. Il continua de la lécher alors qu'elle retombait sur le rocher, épuisée.

Il monta un peu plus sur le rocher, presque dressé sur ses pattes arrières. Ils étaient quasiment face à face. sa langue lécha le petit ventre de la jeune fille, avant de faire face à la bande de peau cachant les seins. Il arracha cette dernière d'un coup de mâchoire, avant de fixer la jeune fille dans les yeux. En baissant son regard, cette dernière pourrait voir le membre rouge du loup, gonflé et brûlant, posé sur son ventre et dépassant largement son nombril, tremblant presque d'impatience. Les jambes écartées d'Eorah pouvaient sentir la douce fourrure du loup contre leur peau.

Il avait envie d'elle. Là, tout de suite. C'était pour la jeune fille, la dernière et ultime chance de s'échapper... si elle souhaitait se lancer dans cette tentative perdue d'avance.
« Modifié: mercredi 13 septembre 2017, 11:51:32 par Grayle le pérégrin »

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 14 dimanche 10 septembre 2017, 19:15:49

La jeune fille frémit. Ses yeux pâles suivaient les déplacements de l'animal. Il faut dire qu'elle s'attendait a tout sauf a ca!
Elle pensait sincèrement que Lara protesterait, chercherait a s'affirmer en tant que Favorite du Doyen. Elle se serait redressée, aurait toisé la Chaman; lui aurait rappelé leurs rangs respectifs. Mais Lara n'en avait rien fait. Elle avait juste diparut, remuant son postérieur meurtri. Appuyée sur ses mains, vaguement penchée vers l'arrière Eorah en etait toute tourneboulée. Elle n'avait pas remarqué le grondement menaçant que l'animal avait laché.

Le regard d'azzur se porta sur la masse sombre qui trottait, toute proche. Elle se mordait la lèvres supérieure alors que Scarocci grimpait a demi sur son perchoir improvisé. Tout deux se fixèrent une longue seconde, puis un bruit de déchirure emplit le sous bois. Eorah regarda avec des yeux ronds de surprise le loup qui jeta sur le coté le morceau de fourrure qu'il venait d'arracher. Maintenant il y avait un trou entre les jambes de la jeune fille.
Les cuisses d'Eorah sursautèrent quand il enfouit son museau entre elles. La sauvage sentit l'air passer sur son fruit défendu quand il inspira profondément. La surprise se lisait franchement sur le visage de la petite blonde. Une image fugitive passa devant les yeux de la gamine. Elle lui montra un autre couple, couché prêt de la rivière. Lui la tête entre les cuisses féminines et elle, cambrée sur le sol. Le regard du loup devint gourmand, affamé. L'enfant prit peur mais n'eu guère le temps de réagir qu'une langue rose et rapeuse ouvrit habilement sa fente délicate. Un sursaut, un hoquet surpris échappèrent à celle qui s'était volontairement asservie. Elle voulu resserrer les genoux mais il etait trop tard, le crane massif de l'animal l'en empêchait.

Une question muette et moqueuse dans le regard jaune, juste au dessus de son ventre. La langue revient pour jouer sur le corps chaud et excité de la petite blonde. Le dos de l'enfant s'arrondit et se creuse au rythme des caresses, en fonction de l'intensité des attouchements. Les joues et le ventre de la jeune fille brûlaient avec intensité. Perdue dans un flot intense de sensations, ballottée par un désir toujours plus important, Eorah sentit peu a peu ses barrières morales céder.
Son dégoût, sa haine pour le loup laissaient progressivement la place a une curiosité et une faim vorace qu'aucune nourriture ne pouvait combler. Pour qu'au final, Eorah rende les armes en fermant les yeux. Elle se coucha sur la pierre chaude. Percevant un tiraillement entre ses cuisses, elle souleva le bassin. Le monstre en profita pour dégager les derniers vestiges du pagne. Puis de replonger à son oeuvre. Eorah pleura, remua ... pour augmenter ses ressentis, pour y échapper. Les mains de la jeune fille pressaient le crane de l'animal entre ses cuisses, contre sa fleur sensible, tout en essayant de le repousser, tant que ce qu'il lui infligeait était intense. Les lèvres entrouvertes marmonnaient des choses sans queue ni tête. Puis tout a coup Eorah sentit un corps se déchirer en deux. Quelque chose avait explosé dans son ventre, entre ses cuisses, sous la langue rude. Elle ne se rendit pas compte de ses fesses décollées du rocher, de l'humidité sur tout son bas ventre. Elle avait jouit avec la sincérité des pucelles, découvrait le plaisir, laissait la douce chaleur remonter dans ses reins, dans sa poitrine.Quand enfin son corps se relacha, la gamine était fatiguée, vidée.

Les beaux yeux de la jeune fille papillonnaient. Elle luttait pour ne pas s'endormir. Dans une demi rêverie, elle pensa a la longue route a faire pour rentrer a sa hutte, oubliant son exil volontaire. La langue du loup se promenait toujours sur sa peau. L'animal lui arracha son bandeau de poitrine, achevant de mettre son corps frêle a nu. A nouveau la langue joueuse la taquina, concentrée cette fois, sur ses petites pointes dressées. Pendant une seconde, l'enfant se demanda ce qu'il penserait de son corps. Puis elle décida que ça n'avait aucune forme d'importance. Le souffle chaud sur son visage la poussa a lever les yeux, confronter celui qui était par la force des choses, devenu son maître. Elle sentait sa lance brulante, sur son ventre. Eorah bougea doucement, glissant le gland entre ses lèvres humides. Elle se cambra, et poussa legerement pour enfoncer la chose qu'elle ne voyait pas, tout en fixant l'animal de son regard innocent. Il fit un mouvement brusque au dessus d'elle, elle ressentit une douleur rouge. Eorah se cambra, hurla, qlors que l'animal s'enfoncait entre ses chairs mal gueries, rouvrant les plaies. Du sang teinta rapidement la lance qui trouva son rythme frenétique. Le loup baissa la tete, lui lecha ses tétons affolant encore plus l'enfant qui se mit a remuer d'elle meme sur le sexe tendu. Quand il la sentit bouger, il cessa et fixa son regard sur le visage de la gamine. L'intensité jaune rivé a ses yeux fit oublier la souffrance et la petite blonde laissait bientot echapper des soupirs. D'ailleurs chaque fois qu'elle faisait mine de se bloquer, le long appendice rose venait danser sur ses seins, pour lui faire oublier la douleur. Il ne fallut pas longtemps pour qu'Eorah se mette a adorer cette langue ...


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