"Les serments d'amour sont comme les vœux des marins..." [Stella Fleuret]

On n’aurait pas pu espérer un meilleur résultat. Snow Fleuret avait, il y a de cela plusieurs mois, conclu un important contrat avec une société allemande, consistant à vendre du matériel pour fabriquer des voitures. Hélas, le client s’était plaint d’un défaut de conception dans les biens vendus, et, après de multiples pourparlers, un procès avait été intenté contre Snow Fleuret. Ce procès était très compliqué, comme tout procès présentant un élément d’extranéité. S’agissant d’un litige en droit international privé, le recours à un Avocat était presque obligatoire, et Snow s’était adressé à son cabinet habituel, qui l’avait déjà aidé à plusieurs reprises dans d’autres dossiers. Alexandre Dowell s’était ainsi occupé en personne de ce dossier, qui avait eu lieu à Hambourg, le contrat de vente comprenant une clause attributive de compétence territoriale devant les tribunaux de Hambourg. Dowell avait voyagé jusque là-bas, après avoir essayé, en vain, de contester la validité de la clause.

La juridiction commerciale de Hambourg venait de rendre sa décision aujourd’hui, et déboutait la société allemande de toutes ses prétentions, la condamnant à payer plusieurs dizaines de milliers d’euros à Snow pour les frais de procédure. Le dossier avait été extrêmement technique, sur la base de multiples expertises et contre-expertises, la délivrance de maints brevets et certificats. Un procès complexe, et qui se terminait pour la meilleure des manières pour Alexandre et son client. Pour fêter ça, et comme il s’agissait d’un client important, Alexandre avait accepté de passer la soirée chez lui.

Snow formait un couple parfait. Il avait un enfant, Noctis, et une femme superbe, une enseignante qui était très dévouée pour lui, Stella. Un magnifique petit couple, des humains comme on en trouvait partout ailleurs... Si ce n’est qu’Alexandre haïssait Snow. Une haine qui tenait dans la personne toute entière de Snow, qui n’était rien de plus qu’un néo-bourgeois, de ces gens qui, jadis, au moins sur Terre, avaient fait chuter les aristocrates et la noblesse pour s’implanter à leur place. Il n’était même pas intelligent, mais était juste un beau parleur, beau baratineur sans culture se faisant passer pour un savant, car il savait parler, et avait une très belle voix. Snow représentait tout ce que Dowell méprisait : le libéralisme, le culte de l’argent-roi, de l’apparence... Il faisait partie des chacals et des hyènes, de ceux qui avaient remplacé les tigres et les guépards. Chaque jour, Alexandre priait, en son for intérieur, pour que l’Empire d’Ashnard ne connaisse pas un sort similaire à cette lente dégradation que celle que la Terre avait vécue quand les anciennes monarchies s’étaient effondrées au profit de régimes bourgeois et ploutocratiques.

Alors, que faisait-il là ? Ce qui intéressait Alexandre, au-delà de cette image insupportable et parfaitement hypocrite de petit couple parfait, c’était la femme de Snow. Stella. Elle était, pour le dire simplement et familièrement, une cruche. Une sorte de variante moderne des Princesses de contes de fées, naïve, crédule, et avant tout aimante. Elle s’était sacrifiée pour Noctis, pour Snow, et, même si elle menait une carrière d’enseignante, elle avait, en elle, le potentiel de faire bien plus. Alexandre y réfléchissait très sérieusement. Depuis quelques semaines, Snow était de plus en plus lourd, l’appelant régulièrement. Ce procès avait été très inquiétant pour lui, car, s’il avait perdu, il aurait dû indemniser la société, pour un préjudice évalué à plusieurs centaines de milliers d’euros. Autant dire que Snow avait de quoi souffler.

Le dîner se passait donc plutôt bien, pendant qu’Alexandre regardait régulièrement Stella, et finit par lui demander :

« J’imagine que le succès de ce procès doit particulièrement te ravir, Stella. Tu devais être inquiète là-dessus... »

Depuis quelques temps maintenant le seul sujet de discussion à la maison Fleuret était le procès de Snow, ca faisait des mois que l'affaire était en cours et menaçait la perennité de la famille, inquiétant Stella outre mesure, car une telle perte d'argent si jamais ils venaient à être condamné, serait très préjudiciable pour sa famille et notamment pour l'avenir de son fils Noctis. Mais finalement après cette attente interminable, l'avocat de son mari avait réussi à remporter ce duel judiciaire et avait donc ôté un énorme poids sur leurs épaules. C'est donc tout naturellement que son époux avait invité cette personne à venir diner chez eux pour le récompenser du travail accompli. Et c'était le jour J, ou plutot le soir S si on puis dire.

Tout était prévu de la part de Snow pour recevoir comme il se doit son invité, il avait sorti une des plus bonnes bouteilles et avait gentillement demandé à sa femme de préparer un bon plat raffiné, elle avait donc fait de son mieux pour servir en entrée un homard en salade a la sauce khimchi et en plat principale un tartare de snow crabe, la mère de famille était assez bon cordon bleu et esperait ravir le pallet de ses convives avec ces mets. Mais il n'était pas encore l'heure de rendez vous aussi elle fila se préparer dans la salle de bain, prenant une bonne douche et s'aspergeant d'un petit peu de parfum avant d'enfiler une robe bien echancrée dans le dos, d'un rouge écarlate, faisant bien ressortir sa longue chevelure blonde. Lorsqu'elle redescendit la porte sonnait mais c'était pour la tante de Noctis qui venait le récuperer pour la soirée, sa mère pria le jeune garçon d'etre bien sage avant de le laisser filer, impatient de jouer avec ses cousins. Le couple n'eut pas très longtemps à attendre puisque seulement quelques minutes après c'était finalement leur avocat qui se montrait sur le seuil de leur maison.

Il était entré très poliment avant d'etre débarassé de sa veste et conduit à table par Snow, ce dernier ayant ouvert une bouteille de vin pour mettre tout le monde en appétit alors qu'Alexandre Dowell venait d'interpeller Stella au sujet de son ressentit. Elle lui répondit immédiatement comme pour montrer à quel point l'enseignante était contente que tout cela soit finit.

-Oh oui vous n'imaginez pas à quel point je vous suis reconnaissante, toute cette tension ces dernières semaines ce n'est pas bon pour moi, j'ai déjà assez à faire avec mon travail et mon role de mère de famille alors que tout ça soit enfin terminé c'est plus qu'un soulagement.

Elle lui afficha un large sourire avant de reprendre la parole, ne voulant pas trop faire attendre son invité elle se leva de sa chaise laissant les deux hommes à tables en constatant que Snow buvait plus que d'habitude, lui aussi avait surement hate de faire redescendre toute la pression accumulée ces dernières semaines.

-Je vais finir de préparer l'entrée j'en ai pour deux minutes, j'espere que vous aimez le homard Alexandre, conclut elle en tournant le dos aux deux hommes de la pièce dévoilant son dos longiligne en sortant du salon  /salle à manger pour s'aventurer dans la cuisine juste à coté, s'eclipsant ainsi de leur champ de vision.

« Elle est magnifique, n’est-ce pas ? Je n’aurais pas réussi sans elle, Alexandre, tu sais... Elle n’a jamais cessé de me soutenir, du début à la fin.
 -  C’est une femme magnifique » consentit l’homme.

Alexandre la regarda partir, observant son dos, cette robe magnifique, largement ouverte dans le dos, et se surprit à avoir, dans son esprit, quelques visions... Insipides. Le genre de choses, de sentiments, contre lesquels il essayait de lutter, afin de mieux les maîtriser, mais avec un succès très modéré. En voyant le dos de Stella, il s’imagina contre elle, serrant entre ses mains les rebords de cette belle robe rouge, les écartant, appuyant son torse contre son dos, et embrassant et mordillant son cou dans la foulée, l’entendant gémir en appelant son nom...

L’image fut aussi brève que surprenante, et Alexandre regarda à nouveau Snow. L’amour existait vraiment entre eux, il n’était pas qu’un sentiment diffus et artificiel pour se donner l’illusion d’une famille parfaite. Ils étaient heureux, un bonheur qui le débectait, même s’il avait du mal à se l’expliquer... Tout comme il avait du mal à s’expliquer cette tension nerveuse entre ses cuisses, qui revenait régulièrement quand il songeait à Stella, une femme à qui il pensait de plus en plus.

« Je vais aller me chercher un peu d’eau, Snow. Reste là. »

Alexandre se redressa donc. Il avait plusieurs idées dans sa tête pour accomplir ce qu’il comptait faire. Ce n’était pas tant la honte ou la culpabilité, inexistante, qui le retenaient, mais plus le goût du risque. Stella était une femme aimante, et il fallait faire naître en elle un désir qui, a priori, n’existait pas. Toutefois, Dowell connaissait suffisamment les humains pour savoir que ces derniers avaient de profonds désirs inconscients en eux, et il était convaincu qu’il y avait aussi, chez Stella, quelque chose de secret, un désir profond et latent qui ne demandait qu’à se réveiller. Ou alors, c’est qu’il était intolérable, pour Alexandre, d’admettre qu’un humain aussi méprisable que Snow, aussi intéressé par l’argent, puisse prétendre à une vie de bonheur.

Il arriva donc dans la cuisine, dans un angle qui faisait qu’on ne les verrait pas depuis le salon. Stella lui tournait le dos, et Alexandre, tout en s’approchant d’elle, mémorisa chaque image de son corps, de sa robe magnifique, de sa longue chevelure soyeuse, de cette douce odeur qui suintait de son corps... Et de son sang, qu’il devinait magnifique. Stella avait en effet une hygiène irréprochable, ne fumant pas, buvant peu, et entretenant son corps. Autant dire que, pour toutes ces raisons, elle devait avoir un sang d’une impressionnante et juteuse qualité.

Le vampire s’approcha donc d’elle, et posa ses mains sur ses épaules, se glissant dans son dos, la reniflant légèrement, son bassin heurtant ses fesses.

« Je tenais à te dire, Stella, que tu m’as énormément impressionné. Ce procès a été particulièrement éprouvant pour Snow, mais toi... Tu es restée aussi inébranlable que ce que j’ai toujours connu. Ta force de caractère est bluffante. »

En lui massant les épaules, Alexandre se montrait très entreprenant, a fortiori au Japon, où le contact corporel était souvent mal vu, car réservé à des occasions très intimes. Il s’écarta alors d’elle.

« Ta robe te va à ravir, tu sais. Tu es magnifique dedans. »

Stella disparut alors dans sa cuisine, s'affairant à préparer soigneusement les assiettes pour son entrée de crustacés, elle entendait les conversations allait bon train mais n'arrivant pas déchiffrer les bribes qui lui arrivait par la porte, ce n'était pas grave surement des échanges d'hommes et elle n'avait pas le temps pour ça, la cuisson de homard arrivait à termes et elle le decoupa délicatement pour le servir à part égale pour eux trois. Elle faisait cela avec soin, en bonne cuisinière la présentation était aussi importante que la plat et devait donner envie. C'est alors qu'elle senti des mains se posait sur ses épaules, reconnaissant la voix de leur avocat, la faisant tout de même un peu sursauter, pas de peur mais plutot de surprise, elle pouvait sentir la froideur de ses mains sur ses épaules qu'il massait doucement en la félicitant pour sa force de caractère et son esprit durant le proces et les dernieres semaines. Elle répondit timidement alors bien que le contact la surpris elle n'était pas aussi rigide que les femmes du Japon, après tout elle et Snow était originaire d'Amerique et venait juste d'être mutés ici il y bientot un an.

-Oh je euh... te remercie Alexandre, mais c'est avant tout pour Snow que j'était comme ça, en réalité je pense avoir été bien plus inquiète que lui mais je ne pouvais pas me permettre de le montrer il était déjà assez inquiet comme ça...

S'écartant de la jeune femme, leur invité poursuivit en complimentant Stella sur sa robe ce qui lui fit plaisir, après tout elle s'était fait belle pour l'occasion et il est vrai aussi que son époux ne lui avait rien dit à ce sujet alors une petite remarque de la sorte la fit tout de même dévoilée sa dentition parfaitement alignée et blanche de gene alors que le rose lui montait aux joues.

-Eh bien je... merci je fais de mon mieux pour être toujours présentable.... c'est un cadeau de Snow encore une fois, il me l'a achetée à la fin du procès je pensais que l'occasion était idéale pour la porter.

Conclut la mère de famille en terminant la présentation de ses assiettes, elle s'excusa auprès de son avocat pour qu'il lui libère le passage et regagne le salon car elle s’apprêtait à servir le hors d"oeuvre, déposant les trois assiettes après plusieurs aller retour en cuisine elle s'assied et souhaite un bon appétit à tout le monde en espérant que le plat soit à leur gout. Pour sa part elle dégusta une première bouchée et fit un bond sur place se souvenant qu'elle avait préparé de la sauce khimchi pour accompagné le homard, elle s'excusa une enième fois avant de se précipiter dans la cuisine faisant claquer ses talons sur le carrelage. Mais au moment de revenir elle perdit un peu l'équilibre en voulant aller trop vite et lorsqu'elle posa la saucière sur la table elle tacha de quelques gouttes l'ensemble d'Alexandre.

-Oh je... désolé je suis confuse, venez avec moi rapidement dans la salle de bain il faut s'en occuper tout de suite avant que ca s'empreigne... chéri tu peux commencer l'entrée j'en ai pour un instant.

Sans perdre plus de temps elle ouvrit la marche à l'avocat entendant tout de même Snow rallait un petit peu, se dirigeant dans le couloir elle monta les escaliers précipitamment, oubliant qu'elle portait une robe et que du coup Alexandre en levant la tête avait pu avoir une magnifique vu sur son string en dentelle rose en restant encore en bas des marches, mais bien loin de la l'idée de penser à tout cela la jeune enseignante maladroite pensait plutot à rattraper son erreur en enlevant au plus vite cette tache, ne voulant pas faire honte à son mari et ne pas embarrassé outre mesure son convive... elle entra dans la salle de bain.

Dévouée et consciencieuse, Stella ne sembla pas s’émouvoir outre mesure du comportement déplacé d’Alexandre... Qui, lui, en profita pour renifler l’odeur délicieuse de la femme. Au-delà de son parfum, elle dégageait une odeur de fraîcheur, de douceur, de beauté. Il s’écarta d’elle quand elle le lui demanda, ce qui n’était pas pour le déranger, car, plus le temps passait, et plus Alexandre commençait à comprendre ce qu’il voulait d’elle, et pourquoi cette image de petit couple si parfait lui était insupportable. Il la voulait pour lui. Mais pas comme femme, non. Alexandre était une personne très égocentrique. Quand une femme lui plaisait suffisamment pour qu’il daigne porter son regard sur elle, ce n’était évidemment pas pour qu’il la considère comme son égal, ne serait-ce que parce qu’une simple humaine ne pourrait jamais prétendre égaler un vampire. Non, ce qu’il voulait, c’était l’avoir dans son harem, un harem composé de femmes talentueuses, belles, intelligentes, des esclaves dont il n’aurait pas à avoir honte, amantes qui étaient autant de concubines. Elles n’avaient pas à rougir de leur position... Mais imaginer Stella avec Snow lui était insupportable, car il ne pouvait pas tolérer avoir, comme rival potentiel, un simple et vulgaire humain.

*Oh ça non...*

Alexandre allait tranquillement poser ses cartes. Il avait déjà pu constater une chose importante... Stella ne l’avait pas repoussé. Elle ne s’était pas dégagée quand il avait posé ses mains sur ses épaules, envahissant, de ce fait, son espace personnel. Au contraire, elle ne l’avait écarté que pour amener les plats, et il ne vit aucun regard désapprobateur dans ses yeux. Soit elle était vraiment d’une naïveté à rendre Candide intelligent, soit elle ne s’y était pas opposée, parce que, inconsciemment, elle n’était pas contre. Alexandre en était donc là, à envisager différents scénarios, à la fois amusé et agacé. Amusé par ce petit jeu intellectuel, agacé par le fait d’être concurrencé par un moins-que-rien, un arriviste et un tricheur, misérable et méprisable petit bourgeois qu’Alexandre rêvait d’étrangler sur place.

Stella apporta des crudités, ayant visiblement décidé de faire un repas à base de fruits de mer. Il y avait d’élégantes crevettes, mais, incapable de s’arrêter, elle fila à nouveau vers la cuisine, revenant avec une sauce... Et sa maladresse la rattrapa, balançant un peu de  sauce sur le pantalon de Dowell.

« Eh bien, ma pauvre, ta maladresse n’est pas que légendaire. »

Dowell suivit calmement Stella, non sans en profiter pour l’observer depuis le bas de l’escalier. Avec la robe qui se soulevait, il vit ses agréables fesses, l’extrémité tendre de ses jambes, et un court string rose, signe que Stella avait visiblement misé gros sur cette soirée. Dans la tête d’Alexandre, quelque chose d’autre se mit en marche, et il la suivit ensuite dans la salle de bains, grimpant à l’étage, et ferma la porte derrière lui, les enfermant, sans que Snow ne puisse les entendre.

Stella se dépêcha de récupérer un produit, et se rua sur la tâche, qui avait atterri près du sexe de Dowell, un hasard... Particulièrement heureux. Fermant les yeux brièvement, ce dernier soupira en sentant Stella agir, et dut se calmer, pour ne pas laisser une nouvelle vision s’emparer de son esprit... Celle où Stella ouvrait son pantalon, et attrapait son membre, le masturbant, avant de le prendre en bouche... Il se concentra pour chasser cette image, mais posa malgré tout une main sur la nuque de Stella, agrippant ses cheveux.

« Du calme, Stella, ne sois pas si nerveuse, ce n’est qu’une tâche... »

Elle nettoya plutôt bien le pantalon de Dowell, mais, avant qu’ils ne retournent vers Snow, Alexandre l’attrapa par le poignet, la retenant dans la salle de bains.

« Attends... »

Il resta silencieux pendant quelques secondes, avant de la regarder intensément, avec ses yeux, qui avaient le don de vous pénétrer, et de vous marquer, comme s’ils vous donnaient le sentiment de lire dans votre âme.

« Quand tu es montée si vite, j’ai vu ce que tu avais mis comme sous-vêtement... Et cette robe si élégante. Tu comptais célébrer le succès de Snow ce soir de manière... Assez intime, n’est-ce pas ? C’est pour ça que tu as envoyé ton fils chez ta sœur, je suppose... »

Il était sûr d’avoir frappé juste, et reprit rapidement, pour éviter que le doute ne s’installe dans les yeux de Stella.

« Je dois admettre que j’ai bien du mal à comprendre Snow sur ce point. Il a une femme magnifique, vraiment superbe, mais... J’ai comme le sentiment que son travail l’obnubile un peu trop. Sache-le, Stella, tu es belle, et cette robe ne fait qu’amplifier ta beauté. Je ne peux qu’espérer que Snow arrivera à sortir de ses livres de compte, afin de voir quelle ravissante femme il a... »

Alexandre lui fit alors un léger sourire, en remontant sa main, pour caresser délicatement sa joue.

Stella entra la première dans la salle de bain et ne vit pas que son invité avait refermé derrière eux, s'empressant plutot de prendre le produit à détacher qu'elle avait en tête dans son armoire ainsi qu'un morceau de coton pour venir enlever rapidement la tache sur le pantalon d'Alexandre. Elle se mit donc à genoux devant lui, une position qui dans un autre contexte aurait pu être mal interpreter mais vu la situation il n'y avait rien d'étrange à cela. Elle commença alors à mettre un peu de détachant sur son morceau de coton et l'appliqua à l'endroit incriminé. Elle frotta avec energie à l'endroit de la tache qui se trouvait quelques centimètres à coté de son membre, toutefois la candeur naturelle de la jolie blonde lui faisait ne pas voir ce genre de détail qui pouvait être assez salaces pour le commun des mortelles.... mais pas pour Stella qui ne pensait qu'a sa maudite maladresse.

-Je suis tellement désolé vous savez... ca alors il n'y a que moi pour faire ce genre de betises et je...

Elle se stoppa lorsqu'elle sentit la main d'Alexandre se posait contre sa nuque, levant alors ses yeux brillant vers les siens, offrant une vue des plus magnifiques à ce dernier, et notamment sur son décolleté plongeant qu'elle ne maitrisait pas et qui n'était absolument pas fait exprès. L'avocat lui dit alors de se calmer car après tout ce n'était qu'une tache, mais c'était plus facile à dire qu'a faire pour l'enseignante qui avait cru sentir quelque chose bouger près de l'endroit qu'elle lavait alors que le rose lui montait aux joues. Toutefois son produit était éfficace puisque la tache avait disparut elle pu ranger le tout à sa place et se diriger vers la porte pour retrouver son mari en bas, non contente de sortir de cette situation plutot étrange qui la mettait un peu mal à l'aise bien qu'elle ne sache vraiment pourquoi. C'est alors qu'elle sentit Alexandre la retenir par le poignée, lui demandant d'attendre un instant, elle se retourna alors vers lui plongeant son regard dans le sien bien que l'homme faisait aisément trente bon centimètres de plus que la jeune femme. Il réfléchit un moment avant de finalement se lancer dans ce qu'il avait à lui dire et de son coté Stella retira sa main de son emprise pour la porter à sa bouche prenant un petit air genée tout en lui répondant, les joues couleur rouge pivoine et un peu paniquée.

-Oh mon dieu je... vous... avez vraiment vu ça quand j'ai monté les escaliers... quelle sotte je fais... et bien je... oui pour etre assez honnête j'ai remarquer que Snow avait été pas mal chamboulé par ce procès alors je me suis dit... enfin vous voyez... vous avez compris... en tout cas... merci pour vos compliments... vraiment ca me touche c'est très aimable de votre part et je...

Stella se tut au moment ou l'avocat vint lui caresser délicatement la joue  de sa main, lui faisant écarquiller les yeux de panique ne sachant pas vraiment comment réagir et lui donnant la chair de poule. Elle fuit du regard celui de son invité et trouva le courage de lui enlever la main afin de garder une distance respectable entre eux deux. Elle lui balbutia tout de même quelques mots avant d'ouvrir la porte et de redescendre au salon.

-Je... nous devrions redescendre au plus tot avant que Snow ne s'imagine des choses fausses... tout comme vous seriez peut etre tenté de le faire en ce moment... de plus je me suis donné beaucoup de mal pour ce repas alors j'espere que vous l'apprécierez et je suis certaine qu'il sera meilleur chaud... si vous voulez bien me suivre...

Alexandre avait réussi à troubler quelques peu l'innocente Stella qui lorsqu'elle redescendit evita le regard de son mari avant de se remettra a table. Elle mangea comme si de rien était et se risqua à lever les yeux vers Snow pour finalement se rendre compte qu'il n'avait pratiquement pas remarquer leur absence puisqu'il avait bientôt fini son entrée alors que l'avocat et sa femme n'en était qu'au début. En revanche la bouteille de vin était pratiquement fini et il s'excusa auprès de leur invité pour s'eclipser à la cave chercher une autre réplique du précieux cuvée pour continuer la suite du repas, laissant de nouveau le duo seul pour quelques secondes, ce qui remit évidemment la mère de famille mal à l'aise...

*Les humains... Toujours aussi agaçants. Mais je dois reconnaître qu’elle a plus de tempérament et de caractère que ce que je pensais.*

Bien sûr, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle lui saute dans les bras, mais elle l’avait repoussé assez rapidement, chose qui surprenait (et irritait toujours aussi) Dowell. Ce dernier resta pendant quelques secondes pendant la salle de bains, juste pour réaliser que Stella l’avait doucement excité. Après tout, elle avait nettoyé une tâche située contre son sexe, et il avait senti, sur son membre, ses doigts. Pas de quoi non plus déclencher une réaction nucléaire, mais c’était suffisant pour une petite stimulation, juste de quoi se donner le courage nécessaire pour continuer à jouer. Car, enfin, avec les humains, il y avait deux options : soit on les haïssait et on les tuait pour leur faiblesse congénitale, soit on s’en amusait, et on jouait avec eux. Stella, ce soir, était l’objet du jeu de Dowell, même si, pour lui, il s’agissait aussi de la libérer. Il avait commencé par instiller le doute en elle, mais il savait qu’il était nécessaire d’attendre un peu, de la laisser cogiter. Dowell n’était pas homme à agir hâtivement. Quand on était un vampire, on savait prendre son temps, et réfléchir sur le long terme. C’était encore une chose qui le dissociait de Snow. Lui fonctionnait toujours au jour le jour, tel un homme d’affaires moderne, avec cet agacement de l’empressement qui caractérisait tant les êtres humains.

L’élégant vampire redescendit donc dans la salle à manger. Snow mangeait avec appétit, continuant à consterner Alexandre. Il suffisait juste de regarder Stella pour voir qu’elle était perturbée. Elle se fixait sur son assiette avec gêne, et n’osait pas les regarder, ce qui fit que Snow se chargea d’animer la conversation, parlant de son futur, de tout ce qu’il allait pouvoir faire avec l’argent qui allait lui tomber dessus, et de ô combien Dowell était un avocat génial et talentueux.

*Argent, argent, flatterie, et autocongratulation... Et, pour ne rien arranger, ce lombric me tutoie comme si j’étais son égal...*

C’était aussi ça qu’il aimait chez Stella, le fait que, instinctivement, elle le vouvoie. Dowell était cet individu qui tutoyait les autres, mais qui, en retour, s’attendait à recevoir des vouvoiements. Il s’estimait comme supérieur aux humains, appartenant à une race qui n’avait que des avantages par rapport à ces individus, qui pullulaient comme la chienlit. Stella le vouvoyait donc, comme si, inconsciemment, elle reconnaissait en lui son supérieur... Et ça, c’était une chose qu’il aimait.

Finalement, faute de vin en stock, Snow fila vers la cave, laissant le duo seul. Un moment qui devait être particulièrement déstabilisant pour Stella, mais qui l’était assurément moins pour Dowell. Le temps que Snow aille à la cave, trouve une bouteille, et revienne, il leur laisserait bien, avec un peu de chance, une dizaine de minutes. Et puis, quand il reviendrait, Dowell, grâce à son sixième sens vampirique, le sentirait s’approcher, et n’aurait qu’à reprendre sa place.

*La seule question qui prévale, maintenant, c’est de savoir jusqu’où je peux pousser ma chance avec Stella, avant qu’elle ne panique trop... Elle est soumise, certes, mais je sais très bien que toute soumission a ses limites.*

Pour la détendre un peu, Alexandre commença par un peu de flatterie :

« Tu t’es surpassée ce soir, Stella. Enfin, à chaque fois, tu cuisines à la perfection, ce n’est pas ce que je voulais dire, mais... Tout ça est particulièrement bon. »

Et, comme il l’avait déjà fait à deux reprises, l’homme viola à nouveau l’intimité de la femme, en attrapant l’une de ses mains, comme pour la contraindre à le regarder.

« Tu es douée, Stella... Tu as un potentiel bien plus grand que tu ne le penses. Tout me dit que tu es heureuse, mais... J’ai comme l’impression que... Je vais peut-être te paraître déplacé en disant ça, mais j’ai l’impression que tu n’es pas à hauteur de tout ce que tu pourrais faire. »

Il maintenait encore sa main, et enchaîna, avec cette force de persuasion et cette assurance de soi qui, pour autant qu’il s’en rappelle, avaient toujours défini Dowell :

« Tu n’es pas que très belle, Stella, tu es aussi très intelligente. Tu peux croire que je dis ça pour te flatter, mais je le pense vraiment. »

Il se redressa alors, et se glissa dans le dos de la femme, posant chacune de ses mains sur ses épaules.

« Tu n’as pas l’habitude de recevoir des compliments, n’est-ce pas ? Mais regarde un peu... Ton enfant est magnifique, et tu arrives à l’éduquer tout en ayant un travail à côté. Et je sais que c’est toi qui se charge principalement de l’éducation de Noctis, vu le temps que Snow passe pour ses affaires. Et, même malgré ça, même malgré ton travail, et le fait de devoir éduquer Noctis, tu fais toujours très attention à toi, tu es toujours aussi ravissante, avec un parfum délicieux, et une maison bien entretenue. »

Il retira ses mains d’elle, et se déplaça encore un peu.

« C’est pour ça que... Je te parais peut-être un peu trop familier, Stella, mais... Je pense que tu mérites mieux qu’un vulgaire poste d’enseignement dans la fonction publique, Stella, quelque chose qui soit plus épanouissant, et mieux payé. Je ne devrais peut-être pas te le dire, mais ce procès vous a mis sur la paille, toi et ton mari. Alors... Je sais que Snow ne veut pas en parler par fierté, mais... Enfin, j’en ai sans doute déjà trop dit... »

Dowell voulait déjà voir comment la femme allait réagir à tout ce qu’il avait dit, car, tout en parlant, il ne lui avait pas vraiment laissé l’occasion de s’exprimer. Une conséquence de son excitation, ou peut-être de sa nervosité... Même s’il ne se concevait pas comme quelqu’un de particulièrement nerveux.

Sans savoir pourquoi Stella avait eut l'intuition qu'Alexandre n'allait pas en rester la après leur petit interlude dans la salle de bain, et ce qui devait arriver arriva le voila qui recommençait à complimenter la mère de famille, d'abord gentillement en lui rappelant que son repas était délicieux comme à son habitude ce qui, il ne faut pas se le cacher, fit énormément plaisir à la cuisinière qui avait passé un temps fou en cuisine l'apres midi pour que son repas soit parfait, elle aimait recevoir et également montrer qu'elle savait faire de la bonne cuisine même si les occasions étaient peu nombreuses en dépit du peu de fois ou Snow était présent à la maison à cause de son travail, mais ce n'était pas grave elle en avait pris l'habitude et cela lui permettait de se surpasser dans ses rares occasions alors savoir que son travail était apprécié lui décrocha un sourire alors qu'elle était un peu tendue jusqu'a maintenant.

Cependant elle n'eut pas le temps de répondre qu'Alexandre lui prenait à nouveau la main et repartit dans une tirade dont seul les avocats ont le secret, cette manière de parler bien précise qui captive les foules et notamment les jurés lors des procès, il utilisait ce don sur elle et Stella l'écoutait bien docilement, lui dire qu'elle était une femme exceptionnelle, qui non seulement en plus d'être jolie avait un potentiel incroyable pour devenir quelqu'un d'important avec son intelligence et sa polyvalence, la jeune femme était naive mais elle arrivait à se rendre compte tout de même que son avocat avait quelque chose derrière la tête pour lui dire tout cela, elle se contenta de répondre poliment.

-Je... et bien merci Alexandre mais vous voyez je ne pense pas que je mérite de tel lauriers, je n'ai rien fait d'exceptionnel... non pas que ce n'est pas agréable à entendre ce n'est pas ce que je dis mais...

Elle fut interrompu par son interlocuteur qui se positionna à nouveau derrière posant ses mains sur ses épaules derrière sa chaise, elle ne le voyait pas mais pouvait sentir sa présence et son aura pesait sur elle. L'homme enchaina ses propos en parlant du fait qu'elle n'avait pas l'habitude de recevoir des compliments ce qui été effectivement le cas. Il énuméra alors tout ce que l'enseignante arrivait à faire dans sa vie, s'occuper d'un enfant, travailler, faire la cuisine et garder une maison irréprochable, lui accordant tout ce crédit car il savait également que Snow n'était pas souvent là en raison de son travail. Puis ayant finit ces paroles il retira ses mains et continua sur un sujet un peu plus sensible... arrivant finalement au bout de son raisonnement, la raison de toute cette mise en forme, l'aboutissement du procès.

Il lui révéla alors que le procès les avait beaucoup plus mis sur la paille qu'elle ne le pensait et que Snow tentait de sauver les apparences, était ce vrai ? La mère de famille ne voyait pas pourquoi il lui aurait cacher quelque chose comme ça, surtout pour lui faire des cadeaux comme il l'avait fait après le verdict... et puis elle avait vu la somme qu'ils avaient gagnés au final... en revanche ce qui est vrai c'est que généralement plus cette somme est importante comme dans le cas présent plus elle met de temps à arriver... et cela pouvait durer encore plusieurs mois vois années... et c'est surement de ce laps de temps dont il parlait. Elle ne savait pas si c'était intentionnel ou non mais elle avait également relevé dans la conversation comme une proposition de travail, et voulait le verifier d'une manière bien innocente qui caractérisait à merveille la mère de famille, car il avait relevé un point important, la fonction publique ne payait pas grand chose et son travail d'enseignante était plus une plaie qu'autre chose pour la jeune femme...

-Oh et bien... ça fait beaucoup d'information d'un coup... je ne vois pas trop pourquoi Snow ne m'en a pas parler... sans doutes pour me protéger il est tellement bienveillant à mon égard... d'un autre coté je ne peux pas le laisser porter tous les problèmes de notre couple, ça fait des années qu'il se sacrifie pour Noctis et moi alors si je peux aider... arretez moi si je me trompes Alexandre mais j'ai cru déceler dans votre phrase... une sorte de proposition... depuis tout à l'heure vous n'arretez pas de me complimentez, pas seulement sur mon physique, c'est tres flatteur et je vous en remercie, mais également sur toutes les choses que je pourrais être capable de faire alors... avez vous une idée derrière la tête comme je le pense ? Je m'emporte peut être ou je lit un peu trop entre les lignes si c'est le cas je m'en excuse mais il m'a semblait avoir deceler une envie de votre part me concernant ?

Evidemment elle parlait de travail quoi que cela pouvait preter un peu à confusion de la manière dont elle avait tourné sa phrase maladroitement, mais au moins elle allait etre fixée, si elle avait l'opportunité de quitter son travail pour quelque chose de mieux ou elle pourrait en plus s'épanouir d'avantages alors ce serait bête de refuser, surtout si cela pouvait soulager Snow...

Alexandre esquissa un léger sourire, et hocha rapidement la tête. Il s’était mis debout, et entreprit de s’asseoir. C’était un avocat, évidemment, et il avait reçu des formations sur la communication. Il savait ainsi que, quand on communiquait avec une personne, outre les mots, il fallait aussi tenir compte du langage du corps, et apprendre à maîtriser son corps, car votre corps pouvait autant vous soutenir que vous trahir. C’était assez difficile à admettre pour quelqu’un comme lui, qui avait toujours refusé l’idée qu’on ne puisse pas être maître chez soi. On pouvait s’en douter, Dowell n’était pas un grand fan des théories freudiennes, mais, d’un autre côté, il aurait été totalement idiot de s’aveugler, et de refuser de voir qu’il y avait des portions de votre être que vous ne pouviez pas contrôler, et qui pouvaient, par conséquent, vous trahir. Autrement dit, la gestuelle était importante, et il se rassit donc, prenant du coup la place de Snow, tout en se penchant un peu vers Stella. Les gestes étaient clairs : il voulait instaurer une intimité entre eux.

« Eh bien... Je vais être totalement honnête avec toi, Stella. L’une de mes assistantes juridiques a démissionné il y a un mois, et son préavis arrivera à expiration dans les prochaines semaines. J’ai fait passer des candidatures, mais, à chaque fois que je recevais des candidats, je ne pouvais m’empêcher de les comparer à toi, et de me dire qu’aucune ne t’arriverait à la cheville. »

Il reprit ensuite, ses yeux plantés sur ceux de Stella, et, encore une fois, sa main attrapa celle de la femme, tandis qu’il poursuivait :

« J’ai vu combien tu touchais en tant que professeur d’anglais dans le cadre du procès, et, de mon humble point de vue, tu n’es pas payée à la hauteur de tes talents. D’un autre côté, la fonction publique n’est pas connue pour récompenser généreusement ses fonctionnaires... Mais moi, Snow a dû te dire que je ne lésinais pas sur les chiffres. Et, au-delà même de la question de la rémunération, je pense que ce travail t’irait bien. Mes assistantes font un travail important, et intellectuellement très épanouissant, puisqu’elles se confrontent au monde du droit, et à quantité d’autres choses. C’est compliqué, assistante juridique, mais la principale qualité requise, au-delà d’un sourire ravissant, c’est de savoir bien écrire, et tu as une plume magnifique. »

Alexandre avait envisagé initialement d’en parler d’abord à Snow, car il savait qu’il aurait aisément pu convaincre Snow, et que, si Snow l’avait soutenu, Stella aurait été d’accord. Devant son mari, elle était très soumise, et encore plus quand on lui disait que c’était pour le bonheur de sa famille. Mais bon, ce n’était pas bien grave, car le vampire était sûr de pouvoir la convaincre. Stella s’était déjà rendue au cabinet, et n’avait pu qu’admirer l’élégance des lieux. Le cabinet Dowell était l’un des plus riches cabinets du Japon tout entier, s’étalant sur plusieurs étages d’un gratte-ciel, avec de grandes baies vitrées, des bureaux espacés, des bonsaïs... Un endroit où il faisait bon vivre, tout simplement.

Dowell enchaîna donc, après quelques secondes, comme pour laisser le temps à Stella d’incorporer ce qu’il venait de dire :

« Je ne te demande pas tout de suite une réponse, Stella, mais je t’assure que je suis sérieux. C’est toi que je veux. Tu aurais des tâches assez variables, avec des primes à la clef. Aller au Palais de justice remettre des documents, par exemple, contacter les clients, taper des courriers, des comptes-rendus de jugement... Et, comme tu aimes enseigner, tu pourrais aussi mener des missions pédagogiques dans les lycées et les collèges, je reçois continuellement des demandes pour venir présenter ce que je fais. »

Il se tut, avant de conclure :

« Je suis prêt à t’embaucher avec une rémunération mensuelle nette de 450 000 yens. »

Ce qui, en convertissant cette somme, ferait environ 4 000 €. Généralement, le salaire des assistants juridiques de son cabinet oscillait de 2 500 à 3 000 € net/mois. Autant dire que Stella commençait bien, mais, pour Dowell, tout ça n’était qu’un subterfuge, qu’un moyen de s’accaparer Stella. L’argent n’était qu’un moyen parmi d’autres pour lui.

*Ce que je veux, ma douce Stella, c’est te prendre dans mon bureau, te pénétrer par l’arrière tandis que tu es dans ta robe, et que tu gémis mon nom en hurlant de plaisir, le corps en sueur...*

C’était ce qu’il voulait... Et Alexandre avait pour principe de vie de toujours obtenir ce qu’il voulait.

Il semblerait que la jeune femme avait vu juste dans les plans d'Alexandre, tout son petit manège son petit jeu de séduction c'était bel et bien pour lui proposer un poste dans son entreprise, elle fut soulagée d'apprendre qu'il n'avait pas de vue sur la mère de famille car la manière dont il se comportait aurait pu preter a confusion mais au final c'était juste histoire de l'amadouer un peu, de lui faire les beaux yeux pour qu'elle accepte sa proposition. Au moins il savait y mettre les formes et Stella fut rassurer de constater qu'Alexandre était un homme bon, du moins en apparence car elle ne se doutait pas des véritables desseins de ce dernier. La sublime enseignante eut un peu de mal à cachée son excitation, après tout une offre pareille ne se présentait pas tous les jours, elle écoutait attentivement l'avocat lui dire qu'avec tous les entretiens qu'il avait passé elle seule correspondait à ses attentes et qu'il ne voulait qu'elle pour ce travail.

C'était des flatteries de bas étage mais Stella était assez naive pour tomber dans le panneau, elle s'y voyait déjà dans sa luxueuse tour en train de travailler dans un emploi qui lui fournirait tous les jours une autre approche de son métier dans lequel elle pourrait prendre du plaisir ( si elle savait... ) mais avant même qu'elle ne lui réponde il l'avertit qu'il n'attendais pas une reponse immédiate de sa part et qu'elle pouvait y réfléchir mais c'était déjà presque tout vu dans son esprit, il faudrait vraiment etre bete pour refuser une telle proposition... surtout avec le salaire que lui proposait Alexandre... tout bonnement indécent comparer à ce qu'elle touchait en temps que prof. Elle ne pu d'ailleurs cacher sa surprise devant ce chiffre en répondant du tac-o-tac.

-Oh mon D... mais vous etes fou Alexandre... enfin je veux dire... vraiment... ce n'est pas une blague... déjà que je trouvais l'offre de travail en elle même intéréssante mais avec un salaire comme celui ci ma famille serait à l'abri du besoin et cela soulagerait grandement Snow.... oh bien sur il faut que je lui en parle avant de vous donner ma réponse mais je pense que je n'aurai pas beaucoup de mal à le convaincre, il a une grande estime de vous vous savez... mais n'allez pas croire que je fais ça uniquement pour l'argent, c'est avant tout la perspective d'avenir que m'offrirai ce travail... oh mais je m'emballe je ne dois pas mettre la charrue avant les boeufs il y a tant de choses à penser et ... je ne sais comment vous remercier... laissez moi le dire à Snow une fois qu'il sera remonté et ... oh le voila justement.

Son mari était revenu après plusieurs minutes à la cave avec une bouteille de grande marque encore une fois qu'il s'empressa de servir à tout le monde, mais il n'eut pas le temps de s'asseoir que Stella trop excitée par cette annonce c'était empresse de lui annoncer la nouvelle, sans oublier de mentionner tous les détails que lui avait fournit leur avocat, y compris le salaire... Et le moins qu'on puisse dire c'était qu'a son tour Snow était emballé.

-Ca alors... d'abord tu gagnes le procès et maintenant ça... Alexandre je ne sais pas comment te remercier, tout ce que tu as fait pour ma famille ces derniers temps personne ne l'a fait avant, et tu as entendu Stella elle serait ravi de travailler à ton service, ça lui changera de l'enseignement, je sais qu'elle pourra s'épanouir d'avantage dans ton cabinet, tu verras tu ne regretteras pas ton choix, tu le sais sans doutes mais c'est une femme formidable rien ne peut l'arreter... encore merci Alexandre... tu es un véritable ami !

Stella était heureuse de la réaction de son époux, elle se leva et partit chercher le plat principal qu'elle amena immédiatement, le reste de la soirée était plus détendu tout à coup, la mère de famille était sur un petit nuage et cela se ressentait dans sa manière de parler, plus posé et moins stressé. A vrai dire elle était même excitée à l'idée de commencer son nouveau travail qu'elle s'empressa de demander à leur invité quand et comment il comptait mettre en place tout ça.

-Mais dites moi Alexandre, maintenant que nous sommes tous d'accord j'ai une question qui me brule les lèvres... je commence quand ?

Elle lui sourit pleinement dévoilant sa dentition parfaitement blanche pour la première fois de la soirée, elle était heureuse du déroulement de sa vie actuelle et ne pouvais remercier qu'une personne pour cela, l'avocat aux envies obscures....

S’épanouir davantage dans son cabinet…

*Tu n’as pas idée, mon brave…*

L’engouement de Stella faisait plaisir à revoir, et Alexandre pouvait le comprendre. Les humains étaient si aisément malléables, si facilement manipulables. Il suffisait de leur parler d’argent pour que tout s’éteigne en eux, et que rien d’autre ne cligne que le mouvement du billet de banque qu’on leur donnait dans la main. Il était pathétique de voir combien ceux-là, qui proclamaient haut et fort leur droit à la liberté, s’avilissaient eux-mêmes derrière de fausses idoles, derrière des variantes modernes du veau d’or des Hébreux.

Stella était ravie, Snow l’était aussi, et Alexandre de même. Bien sûr, il ne mentait pas. Il savait que Stella serait compétente dans ce métier, et qu’elle ferait une excellente assistante juridique. Certes, elle n’avait pas beaucoup de formations dans ce domaine, mais elle était intelligente, et très motivée. Cependant, Alexandre ne leur disait pas que, au-delà d’une assistante, il recherchait tout autre chose. Et Snow, en lui donnant sa bénédiction pour s’occuper de Stella, n’aurait pu rendre Dowell plus heureux.

*Oui, crois-moi, Stella, tu ne regretteras pas ce changement de vie…*

Ou peut-être que si… Quoi qu’il en soit, Snow estimait que cette bonne nouvelle méritait d’être célébrée par du champagne, ce en quoi, là encore, Dowell ne pouvait qu’acquiescer. Les verres s’entrechoquèrent, et Alexandre voyait le bonheur pétiller dans les yeux de Stella, une joie intense, qui semblait encore bien plus vive que quand elle avait appris que son mari avait gagné son procès, car c’était une nouvelle qui la touchait directement… Elle, cette jeune femme introvertie, refermée sur elle-même. Dowell comprenait clairement les raisons de cette joie. Il y avait ce salaire mirobolant, bien sûr, mais, au-delà de ça, la perspective d’avoir un métier épanouissant, et, surtout, que quelqu’un daigne la reconnaître à sa juste valeur, et lui montrer une chance de briller en société.

Stella, toute emballée, demanda alors quand elle pourrait commencer, et Alexandre sourit, puis, comme à son habitude, et cette fois sans aucune gêne, puisque Snow était là, aventura sa main pour caresser la joue de la femme. Son pouce glissa même le long de la commissure de ses lèvres. Calme et modéré, le geste d’Alexandre apparaissait surtout comme très affectueux.

« Eh bien, il faudra déjà que tu viennes signer ton contrat… Ce qui peut se préparer rapidement. Mais il faudra surtout que tu donnes ta démission auprès de ton établissement, et respecter un délai de préavis, le temps qu’ils te trouvent un remplaçant. »

Alexandre retira sa main de son visage.

« Je ne pense pas que ce sera trop long, il y a beaucoup de candidatures pour devenir enseignant… Alors, je pense que, d’ici quinze jours, tu pourras commencer. Je ne te l’ai d’ailleurs pas dit, mais je tiens à ce que tu saches que, si jamais tu as des urgences pour Noctis, tes horaires pourront se moduler. D’ailleurs, si besoin est, ton fils pourra même venir au cabinet. »

Il fallait bien tout faire pour se mettre Stella dans la poche, et, surtout, pour l’amener à rester aussi longtemps que possible au cabinet.

Alexandre but à nouveau dans son verre, tut en la regardant intensément, avant de lui sourire légèrement.

*Ma future esclave… Crois-moi, je te ferais oublier les coups de poussoir de Snow. Moi, je te ferais hurler !*

Stella écouta alors les recommandations d'Alexandre qui se montrait bien tactile ce soir, mais elle ne dit rien pensant que c'était une marque d'affection bénigne de sa part, en effet ses propos étaient judicieux et de bons conseils car dans la précipitation elle en avait oublié son actuel travail au pensionnat... un détail qu'elle allait s'empresser de corriger, lassé de tous ses élèves qui lui faisaient des remarques salaces à longueur de journée sur son physique, maintenant elle franchissait un cap, elle arrivait dans un nouveau monde ou elle pourrait plus s'épanouir et c'était tout ce qui comptait. Elle n'avait pas peur de se nouveau travail qui au contraire l'enchanter, et en plus son avocat lui dis que ses locaux disposés également d'une garderie pour Noctis, la grande classe elle n'avait plus à courir partout après les cours c'était déjà ça de gagner. Elle remercia alors une dernière fois l'homme d'affaire avant de prendre congé et de le remercier à nouveau pour son offre des plus inattendus, décidément c'était vraiment un homme avenant et à l'écoute de son prochain.

Le lendemain elle s'empressa de donner sa démission au directeur du pensionnat qui était visiblement décu de perdre un élément tel que Stella, ce vieux briscard était surtout déçu de ne plus pouvoir la reluquer en uniforme de professeur, sa petite jupe noire et son chemisier blanc mettait un peu trop ses formes en valeur au gout de la mère de famille mais elle n'avait pas le choix, enfin si maintenant elle l'avait et bon débarras. Ne voulant pas perdre un instant elle avait demandé à signer le contrat au plus vite, et Alexandre lui avait même dit qu'il organiserait une petite soirée en son honneur, chose à laquelle il n'était pas du tout obligé après tout elle n'était qu'une simple sorte de secrétaire mais bon il avait vraiment insisté, ne voulant pas se faire mal voir elle avait acceptée bien qu'elle se demandait comment aller réagir les autres employés à cette mise en scène, bah inutile de se tracasser la dessus. La mère de famille rentra alors un peu plus tot des cours se changer pour la grande soirée, un peu fatiguée elle fut émerveillé devant l'attention de Snow à son égard, son époux lui avait encore une fois acheté une robe pour l'occasion.

-Voila pour toi ma chérie, félicitations pour ton nouveau travail, tu as ta soirée de libre pour feter ça avec tes nouevaux collègues, je garderai Noctis alors amuses toi bien et n'oublie pas de remercier Alexandre comme il se doit.

-Oh mon coeur je ne sais pas comment te remercier... tu es le meilleur, merci pour ce soir, je vais me préparer du coup.

Elle l'embrassa alors et se rua dans la salle de bain ne voulant pas être en retard pour son accueil au sein de la société. Aussi elle prit un bon bain et s'aspergea un peu de parfum sur le corps lui donnant son odeur irrésistible préférée. Elle enfila ensuite ses sous vêtements, comme à son habitude lorsqu'elle portait une robe ces derniers étaient très léger pour ne pas gacher l'aspect de la robe avec des dessous que l'ont pourrait voir à travers. Pour parler de la robe en elle même elle était plutot courte s'arretant à peine au dessus des genoux, de couleur noire elle faisait très chic pour cette soirée d'introduction avec les limites du tissus ondulant comme des vagues, cela lui donnait l'impression de floter dans les airs et la rendait très belle du moins a son humble avis. Mais elle avait passé encore un peu trop de temps à se préparer et la voila qui était en retard, elle s'empressa de se diriger vers les locaux de sa futur entreprise. Arrivé à l'accueil de l'immense tour elle demanda à être conduite au bureau d'Alexandre qui lui ferait signé le contrat en personne avant de commencer la réception. Très rapidement quelqu'un l'emmena à destination, frappant à la porte elle entra non suivi de la personne qui l'avait accompagné. Elle sourit en voyant son futur patron et s'excusa du retard.

-Bonsoir Alexandre, j'espère ne pas vous avoir fait trop attendre...

Ce soir, Alexandre rentra chez lui, dans son palais à Ashnard, particulièrement heureux. Certes, discuter avec Snow était profondément agaçant, mais la perspective d’avoir sa ravissante femme comme concubine ne manqua pas de le stimuler. Il se montra ainsi, comme à son habitude, particulièrement énergique, encore plus intense qu’auparavant, burinant le cul de ses concubines, dont plusieurs étaient ses collaboratrices, des femmes aussi belles qu’intelligentes, correspondant en ce sens aux critères de perfection d’Alexandre. Même sa jeune sœur, Allison Dowell, dont la perversion n’était plus à prouver, s’amusa de le voir si énergique. Allison était l’une des personnes en qui Alexandre avait le plus confiance en ce monde, celle qui l’avait sorti de sa morosité en lui montrant les bienfaits du sexe. Dans ce domaine, Allison était très talentueuse, et savait que son frère convoitait Stella... Ce qui tombait bien, elle-même rêvant aussi de son corps.

Le lendemain, deux des collaboratrices de Dowell ne vinrent pas travailler. Alexandre avait sucé une bonne partie de leur sang tout en les baisant sèchement, et elles avaient besoin de repos. Satisfaire la libido d’un vampire était une chose très difficile, car, non contents d’être très endurants, ils pouvaient aussi, en suçant le sang, récupérer une vigueur redoutable et décuplée. Alexandre se retrouva donc énergique le lendemain, et songea souvent à Stella.

Alexandre aimait bien le sexe, et ce pour bien des aspects... Non seulement pour le sexe en soi, mais aussi pour tout ce qui tournait autour. La domination, le pouvoir, la stimulation... Le sexe était une puissance fondamentale, primitive, qui le stimulait bien plus ce qu’il n’aurait cru. En Stella, il ne voyait pas juste qu’une concubine potentielle, il voyait aussi un jeu, un défi particulier, un challenge qui l’excitait. Même s’il était, en soi, offensant de se comparer à un homme aussi insignifiant que Snow, il appréciait ce défi. Alexandre avait réussi à obtenir le numéro de portable de Stella, prétextant officiellement le besoin d’être proche de sa future assistante, et de pouvoir la contacter en n’importe quelle occasion. Prudent, il évitait d’envoyer des SMS sensibles, préférant l’appeler, mais en se montrant, à chaque appel, très professionnel. Alexandre, originaire d’Ashnard, n’avait qu’une confiance limitée dans la séduction à distance.

Le contrat fut assez rapidement préparé, et il apprit que Stella avait démissionné de son orphelinat, et était impatiente à l’idée de venir. De quoi faire plaisir à Alexandre. Entre un orphelinat de quartier et son élégant cabinet, il y avait tout un monde. Son cabinet, en effet, se trouvait dans l’une des gratte-ciel de Seikusu, un immense building très américain, avec un parking souterrain, et un hall d’accueil avec une dizaine d’ascenseurs, des vigiles, des détecteurs de sécurité, une grande fontaine, des murs en marbre, avec un grand lustre.

Le cabinet de Dowell s’étalait sur plusieurs étages, au sommet de l’immeuble, car il y avait, outre le cabinet, les appartements privés. Dowell disposait même d’un héliport sur le toit, signe de sa richesse phénoménale. Le cabinet était très luxueux, avec de beaux couloirs, de grands espaces, des salles de réunion, des bureaux aérés, espacés, avec de très belles vues. Alexandre disposait d’un énorme bureau, aussi grand qu’un appartement, avec un coin salon. Il y avait même un bar dans le cabinet, avec un salon. Tout était à la fois moderne et traditionnel, avec, outre des portes occidentales à poignée, les portes japonaises à coulissement. Le bureau de Stella serait avant celui de Dowell, une sorte d’antichambre. Il n’y avait pas de fenêtres dedans, et la pièce était découpée en deux : son bureau sur la droite, et le passage menant au bureau d’Alexandre devant, avec plusieurs fauteuils.

Il fallut donc attendre deux semaines, et Dowell avait prévu de consacrer l’arrivée de la femme, en organisant une soirée. Il avait précisément choisi un soir où Snow ne pourrait pas venir, ce dernier étant également à un rendez-vous d’affaires avec ses associés. Pour Dowell, outre signer le contrat, il s’agissait aussi de présenter à Stella le cabinet, le reste de l’équipe... Et de continuer à porter ses griffes sur elle.

La fameuse soirée arriva donc, et Alexandre accueillit en personne Stella dans le hall d’accueil du cabinet. Il portait un élégant smoking noir avec un nœud papillon, et lui sourit, lui faisant un élégant baisemains.

« Tu es encore plus ravissant que dans mes souvenirs, Stella... Je te souhaite la bienvenue dans ton nouveau lieu de travail ! J’espère que ça te plaira, même si tu le connais déjà un peu. »

Elle était parfois venue ici avec Snow, et Alexandre lui expliqua que les autres se trouvaient dans la salle de réception, qu’ils y iraient après. Pour l’heure, ils allèrent vers son bureau. Le contrat était là, posé au milieu, recouvert par une élégante couverture.

« Voici ton contrat... Mais, avant qu’on s’y attaque, j’ai quelques cadeaux à t’offrir... Pour te rendre encore plus rayonnante. »

Il lui sourit, tout en s’entretenant de sa démission. Cependant, Stella ne semblait pas regretter grand-chose de son séjour à l’orphelinat. Alexandre, de son côté, songeait surtout qu’elle était terriblement sexy ainsi, et s’approcha d’un placard. Il commença par lui donner d’élégants gants noirs, arrivant à hauteur des coudes, et qui donneraient à Stella, avec sa belle robe noire, un air d’élégance incarnée.

Pour autant, Alexandre avait encore autre chose à lui présenter, et sortit du placard un petit coffret, puis se rapprocha d’un miroir mural.

« Ma famille dispose de nombreux bijoux, et j’ai pour habitude d’en offrir aux femmes qui sont condamnées à travailler longtemps avec moi. Tu vas dire que je suis fou, et... J’accepterai ce point de vue. »

Alexandre sortit en effet du coffret un sompteux collier doré, massif, avec de multiples pierres précieuses. Ce n’était pas du toc, mais bien de l’or, laissant supposer un collier d’une valeur incroyable. Il l’accrocha autour du cou de Stella, et déposa un baiser sur son front, se glissant dans son dos, en lui souriant.

« Regarde... Tu ressembles à une véritable noble, comme ça. J’espère que ça te plaît... »

Alexandre l’accueillit dans un superbe smoking par un baise main bien qualificatif de sa personne, il n'était décidément pas du genre à être gênée de faire cela à une femme comme Stella bien au contraire il se montrait toujours très avenant, avec le temps cela pouvait se montrer un peu lourd mais la mère de famille trouvait l'attention charmante cette fois ci, et elle n'était pas au bout de ses surprises. En effet en plus de lui souhaiter la bienvenue dans son nouveau lieu de travail en espérant que ce dernier lui plaise ce qui était évidemment le cas, il lui offrit une paire de gants noires qui lui allait très bien avec sa robe, elle accepta bien qu'évidement gênée du cadeau, n'ayant pas l'habitude d'en recevoir de la part de quelqu'un d'autre que Snow, cela la mettant légèrement mal à l'aise.

-Oh je... merci de l'attention c'est vraiment très gentil de votre part, et ils vont parfaitement avec ma robe on dirait que c'est fait exprès...

Mais l'homme ne semblait pas vouloir s’arrêter la, il se dirigea vers une armoire au fond de la pièce dont il sortit un coffre, il dévoila alors à Stella le but de tout ceci en lui disant qu'il avait l'habitude d'offrir aux personnes qui travailleraient longtemps à son service un bijou de cette boite. C'était évidemment flatteur mais la jeune femme trouvait que c'était vraiment trop. Enfin cela ne semblait pas poser de problème à Alexandre qu'il lui dit lui même qu'elle pouvait le trouvait fou. Il sortit alors un sublime collier en or massif qu'il mit autour du cou de Stella sans lui demander la permission en lui déposant un baiser sur le front... décidément Alexandre semblait bien proche de la mère de famille, un peu trop même, tous ses contacts étaient malaisent pour la belle qui n'avait pas l'habitude qu'on soit si familier avec elle, surtout venant de son futur patron. Le rose lui monta alors aux joues à mesures qu'elle regardait l'objet qui pesaient tout de même son poids, elle ne savait pas trop comment réagir à tout ça, ne voulant pas vexer Alexandre elle tenta une réponse.

-Alexandre c'est... magnifique... mais je ne peux accepter un tel présent... écoutez je... ce n'est pas que je ne trouve ce collier fabuleux au contraire il est somptueux... mais je ne porte pas de bijoux en temps normal et... un cadeau d'une tel valeur c'est trop pour moi... je ne peux accepter un présent de la sorte alors que... que même mon mari ne pourrais pas m'offrir une telle chose... ce serait lui faire affront... j'espère que vous comprenez... et puis je n'ai pas l'intention de devenir noble... je ne suis qu'une mère de famille qui vit dans une maison dans un beau quartier c'est vrai... mais rien à voir avec votre monde à vous... nous ne sommes pas du même univers vous et moi... le fait que vous m'ayez proposé ce travail c'est déjà le plus beau des cadeaux que vous ayez pu me faire.

La jeune femme enleva alors le collier d'autour de son cou et le rendit dans les mains d'Alexandre avant de déposer un doux baiser sur sa joue en lui souriant

-J'espere que vous ne le prenez pas mal et que ça ne change rien entre nous ?

Elle refusa le cadeau, qui faisait tout simplement « trop » pour elle. Alexandre n’en fut qu’à moitié surpris, en réalité. Stella ne le savait pas, et ne pouvait guère s’en douter, mais, à travers cette offrande, Alexandre était en train de l’évaluer, de voir ce qu’elle voulait vraiment. En refusant ce collier, elle était également en train de lui dire qu’elle ne se considérait pas comme son égal, mais bien comme son inférieur, comme une personne qui lui était soumise. « Nous ne sommes pas du même univers vous et moi », asséna-t-elle, énonçant une vérité que jamais un individu comme Snow ne pourrait comprendre. Oui, ils n’étaient pas du même univers. Ils vivaient dans deux sphères différentes, qui se rapprochaient, mais ne pourraient jamais se confondre. L’admettre n’était pas si difficile. Alexandre lui était supérieur. Il était un vampire, il dirigeait, au-delà de ce cabinet, tout un vaste domaine ashnardien, avait des hommes à ses ordres, et, de manière plus simple encore, était, tout simplement, un vampire. Le temps n’avait pas d’effet sur lui, ses capacités physiques étaient améliorées. En bref, il avait toutes les raisons objectives de se sentir supérieur.

Un peu gênée, Stella lui demanda alors s’il ne lui en voulait pas, et Alexandre lui sourit alors. Et, à nouveau, sa main retourna affectueusement caresser la joue. Il se pencha alors vers elle, et l’embrassa sur la commissure des lèvres. Peut-être que, dans la tête de Stella, des signaux d’alarmes devaient commencer à s’allumer, mais, même si elle aurait voulu fuir, il était trop tard. Elle avait déjà quitté son emploi. Pour autant, la jeune femme n’avait pas encore signé.

*Patience, Alexandre, ne précipite pas inutilement les choses...*

Il lui sourit donc.

« Bien sûr que non, Stella, je comprends votre embarras. Mais, de là à dire que nous ne sommes pas du même monde... Vous vous apprêtez à y vivre, pourtant. Rassurez-vous, on s’y fait vite. »

Alexandre lui retira donc son collier, et remit ce dernier dans le coffret, avant de se rapprocher du bureau, revenant à des sujets plus prosaïques.

« Trêve de frivolités, voici donc ton contrat. Prends le temps de le lire, rien ne presse. »

Le contrat n’était pas bien long, et comprenait différentes clauses plus ou moins attendues. Stella était ainsi soumise à la confidentialité, et ne devait pas divulguer d’informations sensibles du cabinet ou des clients. La rémunération était telle que Dowell l’avait indiqué, et le contrat prévoyait déjà plusieurs primes, comme une prime de fin d’année, ou des primes d’intéressement. Une autre clause prévoyait également une modulation du temps du travail, sur laquelle Alexandre fournit quelques précisions :

« Il m’arrive parfois de travailler tard le soir, quand j’ai des rendez-vous tardifs, ou les soirées dont je te parlais. En conséquence, ton emploi du temps est flexible, non pas pour te forcer à travailler le plus tard possible, mais pour que tu puisses passer du temps avec ton fil, et pouvoir organiser ton temps. De toute façon, Noctis peut venir ici. Le cabinet est grand, et, comme tu le sais, nous avons des chambres. »

Quand Snow et Stella étaient venus, Noctis était parfois venu aussi avec eux, et avait été conduit dans l’un des appartements. Alexandre savait qu’il pouvait séparer Stella de Snow, mais, séparer une mère de son fils, c’était là une chose nettement plus compliquée. Même lui ne voulait pas se risquer à heurter l’amour d’une mère, et voulait donc évacuer d’emblée la question de Noctis. Il parlait relativement peu, se contentant de répondre aux questions que Stella pouvait se poser, tout en l’observant.

Elle était vraiment très belle... Mais, pour l’heure, il devait s’en tenir à leurs rôles respectifs.

Alexandre avait aussi son exemplaire du contrat, et attendait que Stella lise tout pour signer...