Le lycée n'est jamais facile pour personne, mais il l'est encore moins pour d'autres. Par exemple, dans le cas de Mira, quand on est naturellement intelligente, qu'on est la meilleure élève de sa classe sans effort alors que d'autres se décarcassent et n'arrivent à rien, et qu'on a un physique peu avantageux, on devient une cible de moqueries, parfois même de harcèlement. Avant, la jeune fille souffrait en silence, mais son éveil aux joies du sexe avaient aussi réveillé son affirmation. Maintenant, quand quelqu'un la cherchait, elle répliquait sans hésiter, et aujourd'hui on la laissait tranquille.
La cloche de midi sonna. Mira sortit de son cours de maths, lançant un regard pervers à sa senseï, Myumi Ichtora, qui était devenue sa formatrice sexuelle. Cette dernière lui avait imposée, au moins pour l'heure de maths d'aujourd'hui, de venir sans porter de culotte. Au début, c'était gênant et elle passait son temps à vérifier que sa jupe était bien descendue pour que personne ne la découvre, mais le vice avait bien pris et elle avait décidé de finir la journée comme ça. Tant pis si elle se faisait prendre, c'était trop excitant de sentir l'air caresser sa vulve.
Tandis qu'elle se rendait à son casier, Mira aperçut trois filles en train d'en encercler une quatrième. Elle n'en reconnut aucune, mais le ton de la conversation laissait présager des problèmes. Tout à coup, la fille encerclée se retrouva par terre, martelée de coups par les trois autres. La mercenaire décida tout de suite d'intervenir.
« Hey, arrêtez ! »
Les filles décampèrent rien qu'en l'entendant. Mira se précipita vers leur victime, qui était à peine consciente et salement amochée. Elle l'aida à se relever et à marcher jusqu'à l'infirmerie, où l'infirmière la prit en charge. Inquiète pour l'état de cette fille, la lycéenne resta à son chevet jusqu'à ce qu'elle ait suffisamment repris conscience pour pouvoir parler.
« Ah, tu te réveilles. Est ce que ça va ? »
Drôle de question vu la situation, mais c'était un automatisme social.
« Ne t'en fais pas, tu es à l'infirmerie. Quand j'ai vu ce que ces filles t'avaient fait, j'ai eu peur que tu ne reprennes pas tes esprits avant un moment. Tu veux quelque chose ? Un verre d'eau, un truc à grignoter ? »