Dominera/dominera pas [Leona]

Pffffff ! Encore trois heures de cours ! Et j'ai rien de croustillant de prévu pour la soirée !
Je rentre en classe toujours en traînant des pieds, encore moins motivée que d'habitude. Je m'installe à mon bureau et sort mes affaires en ronchonnant. Alors que je balayais la pièce du regard, à la recherche de mes amies, j'aperçois la nouvelle.
Mmmmh ! Elle est délicieuse ! Avec ses cheveux d'un noir intense, son maquillage et ses robes qui vont si bien sur son corps terriblement appétissant…
Alors que j'étais en train de me mordre les lèvres en pensant à ce que je pourrais faire à cette charmante  nouvelle, Saeki, une étudiante que je culbute régulièrement, me tire de mes pensées.

- Salut Syria ! Elle se penche vers moi et chuchote. J'ai cru comprendre que tu avais des vues sur la nouvelle. Fais gaffe elle est assez étrange. Mais bon, j'imagine que toi t'arriveras à l'approcher.

- J'y compte bien ! Mais si elle est reste aussi peu sociale, elle ne rejoindras sûrement pas notre famille.

- Dommage. Je t'avoue que je la trouve bien mignonne.

Par le terme de famille, je désigne le petit harem que j'ai formé dans le lycée. Malheureusement pour mes filles, Leona n'a pas l'air d'avoir envie de le rejoindre mais bon, qui sait ce que cette fille aussi belle qu'étrange réserve.

Les cours passent aussi lentement que je l'imaginais. Comme d'habitude, mes pensées perverses m'empêchent de suivre correctement mais ce n'est pas comme si j'étais intéressée en général par ce que mes profs racontent.
Dès que la sonnerie retentit et que tout le monde commencent à sortir, je me dépêche d'atteindre le bureau de la nouvelle pendant que celle-ci range ses affaires. Je m'assois sur le bureau juste devant le sien. J'affiche un léger sourire amical et je remet une mèche brune derrière l'oreille.

- Salut ! J'ai rien de prévu ce soir et je me disais que je pouvais te faire visiter la ville. Qu'est-ce que t'en dis ?

Mon discours est peut-être un peu maladroit mais j'essaie d'être la plus amicale possible.
Et puis dans le pire des cas, si elle n'est vraiment pas sociale, je peux toujours insuffler un peu de magie dans son esprit pour l'inciter mais il faut avouer que dans le jeu de la séduction, ça serait de la pure et simple triche.

Habituellement les élèves au lycée de Seikusu se ressemblaient un peu tous pour une prédatrice, la situation se résumait souvent à fouiller dans le passé de la proie pour y trouver une anecdote gênante, assez pour que l'élève en question voir le professeur se plie à toutes exigences. Et puis il y avait ces proies d'une qualité supérieurs, ces déjeuner de haute qualité qu'un chasseur ne pouvait ignorer.Pour cela, il fallait souvent redoubler d'un effort titanesque pour trouver la faille et le bon moment pour porter le coups de grâce...

Syria, une superbe élève qui partageait ma classe faisait justement parti de ce groupe. Outre cette aura intrigante qui m'attirait constamment à elle comme le plus fin des miels, je ne semblais trouver aucune ouverture, même mon enquête sur son dossier scolaire n'avait rien donnée et je me torturais l'esprit de longues heures pendant les cours à essayer de deviner la moindre mimique qui pourrait cacher un lourd secret... la moindre chose sur laquelle je pourrais la manipuler par le chantage, pour me passer le temps de longues heure et en faire ma marionnette. En vain.

j'étais même sur le point d'abandonner lorsque Syrian vint d'elle même à moi en fin de journée, après la sonnerie retentissant sur le dernier cours. Là aussi c'était plutôt inhabituel, on m'adressais rarement la parole de plein grès dut à mon look et à ma réputation. Et là, je me faisait inviter gentillement à visiter la ville ? J'avais du mal à y croire, mais je ressentais étrangement cette délicieuse aura s'amplifier lorsqu'elle était aussi proche de moi... pourquoi je me sentais autant attirée par elle ?

T'as du cran de me demander ça ? Tu sais ce qu'ont raconte sur moi ? bien évidement que non si tu viens m'aborder.

Prenant mes affaires en fermant les yeux, je me détourne de ma proie sans même un regard, éclaboussant la belle de mon tempérament aussi froid qu'un iceberg avant de quitter la salle de cours. Mais contre toute attente, je m'arrête devant le cadre de la porte.

Attends moi devant la grille, on verra si je suis d'humeur ou non

C'est ainsi que je me rendais vers ma chambre de pensionnaire, changeant ma tenue pour une paire de longues bottes noires sans talons, ainsi qu'une jupe et un corset maintenue par de fin lacets, contractant une partie de mon ventre pour épouser mon corps. Une dernière touche de maquillage et de rouge à lèvre d'un noir sombre comme le charbon, et je suis fin prête à visiter la ville...

Une fois dehors, mes yeux balayent la cours en quête de la belle et mystérieuse Syria, bel et bien au rendez-vous.

Bon j'espère que ce sera amusant je n'aime pas m'ennuyer... Ni sortir avec d'autres élèves.

Et encore une fois... cette délicieuse et irrésistible aura refait surface...

Après toi j'imagine... j'ai pas le choix si je veux pas me perdre toute façon.

Beaucoup de froideur de sa part, comme je pouvais m'y attendre. Mon aura de séduction n'allait quand même pas faire tout le boulot à ma place !
Et si, bien sûr que je sais ce qu'on raconte sur elle. Et c'est bien pour ça que je viens la voir. C'est très vite lassant d'essayer de séduire des lycéens et lycéennes qui sont à mes pieds rien que par mon aura de séduction. Leona, en revanche, est bien plus intéressante et sa réaction me ravit.
Je reste impassible en la voyant partir et me contente de sourire un peu plus quand elle s'arrête pour accepter ma proposition.

Je range mes affaires et quitte la salle en dernier. Sans forcément me presser, je me dirige vers le portail et j'arrive évidemment avant la nouvelle qui est partie se préparer. Si je devais aller me préparer chez moi, elle attendrait au moins une heure, le temps que je fasse le trajet.
Je reste donc un moment seule au portail en jouant à des jeux sur mon téléphone. J'ai besoin de me changer les idées pour ne pas me laisser gagner par ma soif de sexe. Je n'ai pas baisé aujourd'hui alors j'ai une envie presque incontrôlable.

Et quand la belle nouvelle arrive, ça n'arrange en rien les choses. Mon dieu ce qu'elle me donne envie, avec son air de gothique avec son corset et son maquillage… Bref, il faut penser à autre chose, sinon je vais finir par vraiment l'agresser.

J'en déduis que tu étais d'humeur.

En effet, j'ai bien l'impression que sans moi, elle serait perdue. Et elle aura encore plus besoin de moi une fois qu'elle aura rejoint mon harem.
San plus discuter, je pars en direction de chez moi, évidemment sans tenter de prendre la main de la dame asociale. Après quelques minutes de silence assez gênant, je prends la parole.

Si ça te dérange pas, j'aimerais qu'on passe chez moi avant. Je n'ai pas vraiment le courage de me trimballer mon sac de cours dans toute la ville.

Bon, même si je viens de dire le contraire, il est évident que je ne l'amène pas chez moi pour ça. Une fois que je lui ai tourné le dos, je me lèche les babines, impatiente.

Une fois arrivés en bas de l'immeuble, je rentre et la laisse choisir si elle me suit ou non. Dans tous les cas, je rentre et vais jusqu'à l'appartement. Je ne suis pas très fière de lui montrer ce quartier et cet immeuble à l'ambiance peu sympathique et surtout pas très riche mais bon, je ne pense pas qu'elle soit très sensible à ce genre de chose.