Yeratel, l'Ange de la Justice [Violidé ~~♥]

Identité : Yeratel
ge : 300 ans, une trentaine en apparence
Sexe : Masculin, la plupart du temps
Race : Avatar
Sexualité : Héréto

Physique :
Yeratel est châtain aux cheveux mi-longs, à la lumière du soleil, ils peuvent parfois paraître blonds. Il est grand et une imposante carrure. Ses traits sont dures et marqués de différents cicatrices et cachent sa véritable bonté derrière une expression sévère. Son sourire rassurant est là pour contre contrebalancer cette expression quand il en a besoin. Il porte un bouc moustachu de la même teinte que sa chevelure. Il porte une armure de métal grise, parsemés de traits stylisés parfois blancs, parfois dorés. En dehors du combat ou pour se balader sur Terre, il s’habille simplement en suivant les modes et les saisons. Des vêtements discrets de la vie de tous les jours, comme un simple mortel. Ses deux signes les plus distinctifs restent Elénia son épée de lumière et ses ailes blanches d’ange. Il est capable de faire disparaître les deux à volonté et se sert des deux en combat. Le premier est une arme redoutable dotée d’une conscience propre et ses ailes font deux mètres d’envergure chacune.

Caractère :
Yeratel est un ange, dans tous les sens du terme. Il est droit, fier et loyal. En tant qu’Ange de la Justice, il apporte une grande importance à ce concept. Capable de punir sans aucun remord ceux qui sèment les péchés et récompenser sans aucune gêne ceux qui répandent le bien. Il cache une profonde bonté, derrière une attitude martiale et militaire. Bien qu’il arrive d’être en désaccord avec la hiérarchie divine, il leur accorde un très grand respect. Et inculque le même respect aux troupes qu’il dirige ou aux anges qu’il croise. En tant que commandant, c’est un chef qui sait se faire obéir, avec clairvoyance et générosité. son plus grand souhait, voir les êtres démoniaques disparaître pour de bons, de tous les plans et de tous les mondes connus. C’est un précieux tacticien dans la lutte du bien contre le mal et aussi un assez bon pédagogue. Il est par contre un mauvais diplomate et négociateur. Capable de juger en quelques secondes, il apporte peu de considération à ces choses. Des choses qu’il considère comme des pertes de temps. Parfois, il agira dans la précipitation. Parfois, il fera preuve de retenu et laissera un autre ange se charger de négocier.

Histoire :

Il y a 150 ans, dans un coin du paradis…

- Je m’ennuie, souffla Caliel.
La jeune ange affalée sur son coussin battait des pieds nerveusement ce qui ne manquait pas d’agacer son voisin. Ils se trouvaient sur une plateforme en lévitation dans un décor paradisiaque, blanc et cotonneux.
- Je sais, lui répondit Yeratel d’un air blasé, c’est la 312ème fois que tu me le dis depuis la dernière révolution terrestre, je commence à saisir le message tu ne penses pas…
Soudain Caliel se redressa et se tourna vers Yeratel.
- On fait un jeu ? lança Caliel
- Quel jeu… non laisse tomber j’ai pas envie de jouer.
- Oh non je sais, elle pris un air mutin, tu veux bien me la montrer ?
- De quoi ? il comprit de quoi elle parlait. Non, non, la dernière fois tu as failli te faire mal avec.
- Aller, s’te plaît, s’te plaît, s’te plaît… J’aime trop sa chaleur, son toucher électrisant. S’te plaît, supplia l’ange féminin.
- Bon ok, mais souviens toi qu’Elénia n’est pas un jouet.
- Attends ?!? Tu lui as donné un nom ?
- Oui pourquoi, beaucoup de personnes font ça.
- C’que t’es bizarre.
Yeratel se leva de son coussin.
- Bon, tu veux la voir oui ou non ?
- Oui pardon.
Yeratel tendit sa main et une épée de lumière apparut dans le creux de sa paume.
- Voici Elénia, l’épée de Justice.
La lame brillait d’une lumière blanche divine et pure. Elle arrivait à projeter des reflets de lumière dans cet endroit déjà très blanc et lumineux. Yeratel fit quelques moulinets avec l’épée.
- Raconte-moi encore comment tu l’as eu, Yeratel.
- D’accord, si tu me promets de ne pas m’interrompre comme la dernière fois.
- Promis.
- Je l’ai reçu des mains de l’Archange Uriel en personne. Il me l’a donné lors de la dernière Purge. J’ai combattu les êtres démoniaques avec, pendant plus de deux cents ans. C’est elle qui décide du châtiment qui doit être infligé aux pécheurs.
Il tend la main et ouvre sa paume, l’épée se met à léviter au-dessus de sa main ouverte.
- Quand elle se met à juger les fautes d’un mortel, elle tournoie sur elle-même. Une fois le jugement fait, elle se fige avant de fondre sur sa cible. Si elle est suffisamment coupable pour mériter la mort, la lame lui pourfend le cœur, si elle ne mérite pas la mort, la garde l'assommera en frappant le crâne. Et si elle est innocente, elle restera dans ma main.
L’épée cessa de léviter et retourna dans la main de l’ange.
- C’est ainsi que tu es devenu l’Ange de Justice.
- En effet.
La grille noire entourant la plateforme s’ouvrit dans un grincement. Une ange entra en volant et se posa sur le sol en continuant de s’avancer.
- Yeratel ? Le conseil des archanges veut s’entretenir avec vous.
- Tient… que me veulent-ils ? dit-il en faisant disparaître Elénia.
- Je l’ignore suivis moi je vous prie.
Caliel se leva d’un bond et fusilla la messagère des yeux.
- Ignorez vous à qui vous donner des ordres, chérubin. Vous parlez à l’Ange de la Justice, un peu de respect.
La messagère baissa les yeux en rougissant.
- Veuillez m’excuser, je ne faisais que de répondre aux volontés du conseil.
Caliel allait en rajouter une couche, mais Yeratel l’interrompit
- Ce n’est rien, j’aime les anges obéissants. Caliel, merci de défendre mon honneur, mais calme-toi, elle m’a correctement parlé.
Cette remarque ne fit qu’exaspérer Caliel de plus belle, cette exaspération toujours tournée vers la messagère.
- Attends moi ici, je n’en ai pas pour longtemps, dit-il à l’attention de son amie.
Il se rapprocha de la sortie et se tourna une dernière fois vers elle.
- Non tu sais quoi, va plutôt nous chercher du raisin, on en a plus. Tu sais comment je l’aime.
Yeratel fit claquer ses ailes qui prirent deux tailles de plus.
- Je suis prêt messagère, allons-y.
Ils décollèrent et se dirigèrent vers le conseil.
Caliel courut jusqu’à la grille et les regarda s’éloigner. Elle murmura avec un air amoureux.
- Oui, je le sais. Brun et pas trop sucré, dit-elle à elle-même un tendre sourire aux lèvres.
Pendant ce temps, Yeratel volait de plateforme en plateforme pour rejoindre le conseil.
- Comment vous appelez vous messagère ?
- Pourquoi mon nom vous intéresse-t-il ?
- Vous répondez toujours une question par une autre ? dit-il sans se rendre compte qu’il venait de faire pareil. J’aimerais le savoir pour pouvoir féliciter votre dévotion auprès du conseil. Cela serait dommage que votre récompense vienne à une autre, vous ne pensez pas ?
Elle rougit de nouveau.
- Je m’appelle Zadiel.
- Enchanté Zadiel.
Ils atterrirent sur une plus grand plateforme délimitée également par une grille, mais cette fois dorée. Le conseil composé des trois principaux archanges se trouvaient sur une plateforme présente au sommet d’un escalier. Surélevés et baignant dans une intense lumière avec le soleil dans leur dos, leur donnait une vraie présence divine. Yeratel s’approcha du pied de l’escalier.
- Que faites vous à présent ? demanda-t-il à Zadiel.
- Je ne peux vous suivre à partir de là, montez je vous attends ici.
Repliant ses ailes contre lui, il commença à gravir les marches de marbre blanc. Arrivé au sommet il fut accueillit par les trois archanges.
- Bienvenue Ange de la Justice, lui dit Gabriel.
- Que puis-je pour vous ? demanda-t-il en s’inclinant. Voilà près de 70 ans que je n’ai pas été convoqué.
- Que veux tu dire par là ? demanda Michaël. T’es-tu ennuyé au paradis ?
- Un peu votre éminence, je suis l’Ange de la Justice ma place devrait être sur Terre à répandre la justice de Dieu.
- C’est juste, mais agir ainsi reviendrait à dévoiler à l’humanité notre existence. Tu ne peux décemment pas te balader sur Terre et lacher ton épée sur bon lui semble uniquement pour punir les pécheurs. La justice humaine n’est pas parfaite, mais elle a le mérite de nous permettre de rester discret. Et cela vaut également pour Terra.
- Je comprends, reprit Yeratel. Mais je pourrais être bien plus utile qu’en restant ici.
- Rassure-toi, lança Raphaël le dernier Archange du Conseil qui était pour l’instant resté silencieux. Nous t’avons fait venir pour t’annoncer qu’une Purge sera bientôt lancé.
- Vraiment ? demanda-t-il trépignant d’impatience. La dernière remonte à deux siècles.
- Oui, les forces démoniaques ont proliférés ces dernières années, et il est temps pour les Anges de reprendre le combat.
- À vos ordres, notre combat reprends sur Terre ?
- Non pas exactement. Cette fois il se déroulera également faudra sur Terra, sur les deux en même temps pour être précis. Chaque escouade se verra attribué un territoire sur chaque monde et vous devrez combattre sur les deux fronts. Je vous l’ai dit, les forces démoniaques ont pris beaucoup d’importance.
- Pourquoi avoir attendu si longtemps pour lancer la Purge ?
- Pour la même raison que vous ne restez pas à continuer le combat entre deux Purges, continua Raphaël. L’Équilibre. C’est la clé de notre existence, aucun des deux camps ne peut prendre le dessus sur l’autre, sous peine de voir l’Équilibre des Plans menacé. Le Bien ne peut vivre sans le Mal…
- ...Et vice-versa, termina Gabriel.
- Mais aujourd’hui les armées démoniaques prennent le pas sur l’Équilibre, lança Yeratel. Et vous avez besoin des commandants pour diriger les Séraphins sur les différents territoires humains.
- En effet. Cependant, voilà presque deux siècles que tu erres au Paradis et nous ne pouvons t’accorder une escouade ainsi que l’Épée de Justice sans être certain que tu es toujours apte au combat. Ta paresse, certes forcée ici, t’a surement affaibli. C’est pourquoi nous allons te faire passer un petit test.
Les trois Archanges s’approchèrent du bord de la plateforme et regardèrent en contrebas. Sur celle se trouvant au bas de l’escalier se trouvait un cube recouvert d’un drap de satin blanc. Michaël pointa deux doigts dans la direction du cube et le drap s’envola afin de dévoiler son contenu. Ce qui donnait la forme d’un cube était en faites une cage contenant trois créatures des ombres, des goules.
- Éminent conseil, je trouve que votre décision d’amener des créatures démoniaques en ces lieux, manque cruellement de sagesse.
- Allons commandant, dit Gabriel. Nous serions des piètres Archanges si nous avions peur de trois misérables goules, non ?
- Il en va de même pour l’Ange de la Justice, tonna Michaël qui d’un geste de la main fit ouvrir la grille de la cage, libérant les goules. Les trois êtres des ombres foncèrent vers l’escalier. Cependant, entre ce dernier et eux se trouvait la messagère qui patientait tranquillement, pliant et dépliant ses jambes inlassablement.
- Zadiel, murmura Yeratel.
Il déplia ses ailes dans un claquement d’air et Elénia apparut dans sa main. Il s’élança en rase-motte sur l’escalier pour atterrir juste devant la course des goules. Zadiel poussa un cri de stupeur en voyant l’Ange arriver brusquement devant elle.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-elle la vue des goules cachées par les impressionnantes ailes blanches de l’ange.
- Restez derrière moi, ordonna-t-il.
Une première goule arriva sur lui et se jeta en avant, la gueule ouverte prête à déchirer la chair. Yeratel souleva son épée et pourfendit la créature en pleine poitrine. Son arme accaparée, les deux autres créatures se jetèrent à leur tour. Mais Yeratel fit briller ses ailes d’une lumière blanche, les rendant aussi puissantes que son épée. D’un coup d’aile, il les repoussa au loin. Il s’envola pour rejoindre rapidement une des goules, il tenta de la décapiter, mais l’ombre saisit son arme dans sa gueule. L’épée émise des éclairs dans tous les sens. Tandis que Yeratel tirait dessus pour la dégager de son emprise. La deuxième goule s’approcha pour sauter dans le dos de l’Ange de la Justice.

Zadiel s’élança pour s’interposer. L’ombre referma sa mâchoire sur le bras de la messagère. Elle poussa un cri de panique et de douleur. Alerté par le cri, Yeratel se tourna et comprit vite la situation. Il fit disparaître Elénia et donna un coup de botte dans la tête de la goule qui avait il y a très peu de temps encore, sa lame entre les dents. La goule recula de quelques pas. Donnant le temps à Yeratel de faire revenir son épée. L’Épée de Justice se mit à léviter et fendit sur la goule qui mordait Zadiel, la décapitant. Yeratel se chargea de tuer la dernière goule, qu’il venait d’envoyer balader d’un coup de pied. Il planta ses ailes imprégnées de lumière dans son corps démoniaque.

Il se redressa et s’agenouilla auprès de Zadiel. La pauvre grimaçait de douleur, la tête de goule toujours accrochée à son bras. Yeratel la délivra de son emprise et l’aida à se relever. Il l’installa sur la première marche de l’escalier. Les archanges les rejoignit en se posant derrière eux. Yeratel ne leur prêta aucune intention.
- Tout ira bien, dit-il en analysant le bras ensanglanté de l’ange.
- Vous êtes sûr ?
Il posa sa main sur le bras qui irradia d’une lueur dorée. Un baume apparut rapidement entouré d’un bandage.
- Maintenant, oui.
Il caressa sa chevelure et se tourna vers le conseil qui analysait les dépouilles des goules.
- Vous saviez ce qui se passerait, gronda-t-il.
- Calmez-vous, lança Gabriel. L’important c’est que vous essayez réussi votre test. Vous allez pouvoir commander la sixième infanterie séraphine.
- Sur Terre, vous serez chargé de sécuriser un pays que l’on nomme le Japon, expliqua Michaël. Un appartement dans la ville de Seikusu vous a été attribué. Il vous permettra d’accomplir votre mission en toute tranquillité. Les séraphins à vos ordres seront logés dans une base souterraine de la ville, relié directement à votre appartement privé.
- Et pour Terra ? demanda Yeratel.
- Là-bas, reprit Raphaël. Un domaine entier vous sera confié. Un magnifique manoir doté de sa dépendance pour vos soldats. D’ailleurs, eux y sont déjà installés et n’attendent plus que leur commandant angélique.
- Vous avez regagné la confiance du conseil, déclara Gabriel. Ne la perdez pas.
- Puis-je choisir des Lieutenants, comme la dernière fois ?
- En effet. Autant qui vous en semblera utile. Uriel sera enchanté de savoir que son Épée est toujours entre de bonnes mains et qu’elle sert toujours la cause de Dieu.
- Merci pour ces mots, éminent conseil, dit-il en se tournant vers Zadiel. Vient, nous partons.
- Où ça ? demanda-t-elle.
- Je t'emmène avec moi, la suite va se passer sur Terre.

Aujourd’hui, quelque part au Japon...

La porte du gymnase de Seikusu claqua et une femme entra dans l’enceinte du terrain de basket. Elle trainait sa jambe droite, perforée à la cuisse. Une trainée de sang la suivait. Son teint était livide et elle ne portait qu’une sobre robe noire de satin. Pieds nus, le sol lui parvenait comme glacé. La nuit était tombée sur la métropole japonaise et l’air était frais.
Elle parcouru la moitié du terrain et se retourna quand la porte claqua de nouveau derrière elle. Trois séraphins entrèrent à leur tour et formèrent rapidement un arc de cercle en se rapprochant de leur cible. Deux portaient des épées et celui au centre du cercle avait un fusil d’assaut d’un style futuriste. La femme feula tel un félin en crachant. Elle montra des crocs acérés.
Pour elle, les deux épéistes étaient inoffensifs à cette distance, au moins vingt mètres. Mais pas le fusilier.
- Qu’est ce que tu attends, allume-la, gronda l’un d’eux.
L’arme était parcourue de câbles qui se chargèrent d’une énergie pure et bleue. Une fois chargée, l’arme projeta un tir laser également bleu, tel un blaster. Le tir manqua la cible.
Mais la jeune femme avait plutôt mal pris cette tentative de meurtre. Elle tendit ses bras et ses doigts se crispèrent. La terre se mit à trembler et le sol du gymnase se fissura. Soudain, des lianes montantes surgirent des fissures. Elles semblaient animés d’une volonté propre et se mirent à gigoter dans tous les sens. L’une agrippa la cheville d’un épéiste et le fit se retourner la tête en bas. Une autre projeta le second contre les gradins.
Le dernier au fusil mitrailla la sorcière en évitant les puissantes lianes. La femme fondit sur lui, sautant de liane en liane pour esquiver les tirs. Elle passa au-dessus de lui en glissant sur l’une des plantes grimpantes et arriva dans son dos. Elle planta ses crocs dans sa nuque et agita furieusement sa tête, comme un fauve qui tente de décapiter sa proie. L’homme hurla de douleur en tirant plusieurs salves en l’air. La sorcière relâcha sa nuque et d’un revers de main, ordonna à une liane de frapper. L’arme végétale vint arracher la tête du soldat du reste de son corps. L’épéiste attaché par le cheville la tête en bas se mit à hurler sa colère. La femme le baillona d’une liane qui vint se loger dans son cou pour commencer à l'étouffer. Le soldat contre les gradins revint à lui et fonça contre la sorcière. Elle projeta deux lianes dans sa direction dans l’idée de le découper en morceaux. Mais une épée s’enroula autour de la liane tandis que l’autre fut stoppé net par une poigne de fer.
- Lieutenant ! s’exclama le soldat.
Le lieutenant Caliel venait de s’interposer entre lui et les lianes. Un sourire narquois surgit sur les lèvres de l’ange.
- Attaquez la de front, soldat. Je me charge de vous couvrir.
D’un coup d’épée elle trancha les lianes et décolla du sol à l’aide de ses ailes blanches. Elle fondit sur la sorcière en tranchant toutes les lianes qui pourraient stopper la progression du soldat. Sautant et glissant, l’épéiste gagnait du terrain. Arriver devant la femme il tenta un estoc, mais deux lianes se refermèrent sur son arme. D’un geste de la main, il fut envoyé dans les airs par dessus son adversaire et atterrit lourdement sur le dos, un peu plus loin. Caliel fonça sur le troisième homme étouffé par la liane et le libéra puis le mit à l’abri sur les gradins.
Elle retourna lentement sur le sol du gymnase. Les deux femmes se firent face, prêtes à en découdre.
- Qu’avez vous fait de mes sœurs ? demanda la sorcière, le ton plein de colère.
- Mon commandant s’occupe d’elles en ce moment, ne t’en fais pas, tu arriveras la première en enfer pour les accueillir, nargua Caliel.
- Crois moi quand je te dit que je ne ferais pas le voyage toute seule.
Ce même sourire moqueur réapparut sur le visage de Caliel. La sorcière tendit à nouveau les bras et les fissures reprirent, entourant rapidement l’ange. Mais d’elles ne sortirent pas des lianes, mais des fleurs. Un grand parterre de fleurs rouges sang. La sorcière souffla sur sa main et un nuage rouge s’envola des fleurs. L’ange n’eut pas le temps de faire quoi que soit et respira une grande bouffée de ce nuage. Elle sentit sa respiration se bloquer. Ses pupilles s’écarquillèrent et elle tomba à genoux.
- C’est bien ma jolie ange, respire lentement mon cadeau empoisonné.
La sorcière pénétra le nuage et saisit l’ange à la gorge. Une liane rampa sur le sol et remonta le bras de la sorcière pour agripper la gorge de l’ange.
- Vous avez des pouvoirs de guérison phénoménaux vous les anges. Un pouvoir que je vous envie parfois. Même si mon potentiel de destruction vaut bien plus que ça.
Caliel continuait de suffoquer, respirant tant bien que mal de façon saccadée.
- Cependant, une question vint à mon esprit. Que se passe-t-il si on vous arrache un membre ? Repousse-t-il ou pas ?
Caliel écarquilla les yeux de terreur à cette idée... tout à fait démoniaque. La liane deserra la gorge de Caliel et agrippa son bras.
- Si on vérifiait…
La liane tira dessus puissamment et un cri déchira le ciel étoilé. Caliel tomba au sol, le bras gauche ôté de son corps. La sorcière poussa un rire sinistre.
- C’était très fun, mais je n’ai pas le cœur à torturer un ange aujourd’hui. Je vais simplement me contenter de…
La sorcière hoqueta et cracha du sang. Ses poumons se gorgeait de son propre sang et ses jambes tremblaient de faiblesse. Elle porta son regard à sa poitrine. Celle ci était transpercé d’une lame de lumière qui brillait de mille feux. L’épée se retira de son corps et retourna dans la main de son propriétaire. Yeratel se trouvait à l’autre bout du gymnase. La sorcière enjamba Caliel et tituba en voulant gagner l’autre sortie.
- Fini la Elenia, chuchota Yeratel.
La lame fonça de nouveau et planta la sorcière dans son dos, de façon verticale. Puis ressortit en découpant en deux le haut du corps de l’être démoniaque.
Yeratel vit son lieutenant au sol. Il s’approcha et balaya le nuage rouge d’un revers d’aile. Caliel vivait encore, mais son état était plus que critique. Il posa sa main sur sa poitrine et une lumière blanche apparut. Le gaz rouge s’échappa par tous les pores de la peau de Caliel. Sa poitrine se souleva profondément lui permettant de prendre une grande bouffée d’air frais. Elle rouvrit les yeux.
- Inconsciente que tu es, dit-il un petit sourire soulagé aux lèvres.
- Les séraphins étaient en danger.
- Je sais. Ne parle pas.
Il apposa son baume et son bandage magique autour de l’épaule de l’ange.
- Je ne vais plus pouvoir combattre sans mon bras.
- Ne t’en fais pas, ton combat ne s’arrête pas là.
Zadiel entra dans le gymnase suivi du reste des séraphins. Ils chargèrent rapidement l’ange et les séraphins blessés. Zadiel s’approcha de son commandant.
- Je suis navré pour elle, dit-t-elle. C’est ma faute. Si je savais me battre aussi bien qu’elle, elle n’aurait pas eu besoin de venir nous aider sur Terre.
- Tu n’as pas à t’en vouloir, Zadiel. Caliel est venue de son plein grès pour combattre ce trio de sorcières avec nous. Elle a fait ce choix, pas par rapport à ce que tu es, mais par rapport à ce qu’elle est, elle. Une combattante pour la justice et une défenseure des faibles.
- Qui s’occupera de te seconder sur Terra, maintenant ?
- Je ne sais pas. Le temps qu’elle se soigne, je dois lui trouver un remplaçant. Sortons d’ici, le soleil va bientôt se lever. Les humains découvriront bientôt les dégâts provoqués cette nuit. Nous devons être loin quand cela arrivera. Mais notre combat continue dès demain...

Autre :
Hormis ses ailes qui lui permettent de voler extrêmement bien et son épée de lumière, il possède des pouvoirs de guérison. Son armure le protège relativement bien, mais ne le rend pas invulnérable.

Bienvenue à Toi Yeratel

Bienvenue, camarade !

salut beau mec 

Merci mes anges ! Au plaisir de se croiser au détour d'un nuage.

J'ai voulu faire une mauvaise blague sur les anges
Mais toutes les blagues auxquelles j'ai pensé étaient bien trop mauvaises

Bienvenue à toi

C'est des chérubins joufflus, voila. ♥

Bienvenue, bienvenue.

Je valide en tant qu'avatar (et dire que pour une fois c'est pour un ange. C'rare.)

C'est vrai que Arimaspe est une légion et pourtant c'est un dieu/avatar

Merci