Bzzzzz...Bzzzzz
J'ouvre un œil puis l'autre, je suis étendue sur le coté dans mon lit mais je ne sais pas ce qui fait ce bruit, le réveil ne sonne pas mais bordel qu'est ce que c'est? Ah mais oui, mon téléphone portable, je l'attrape de la main gauche et regarde qui m'appelle. Sebastien.
- Mais qu'est ce que tu veux à la fin?
Je tente par trois fois de faire la manipulation pour décrocher mon portable et j'y arrive avec beaucoup de mal, je le porte à mon oreille gauche.
- Allo?
Une voix masculine et froide me répond directement.
- Tu as trente minutes pour te pointer ici, c'est important.
Je soupire un peu.
- Et un bonjour, comment ça va tu ferais mal aux fesses.
J'entends que ma réponse provoque une pointe d'exaspération à mon interlocuteur.
- Bonjour comment ça va? Ah mais oui, je m'en fous Sophia, tu te pointe illico. *Click... Tut tut tut...*
Pauvre connard d'assistant, je me replace dans le lit sur mon dos, scrutant mon plafond comme si la vérité universelle m'allait être donnée maintenant. Il n'y a pas d'avance, je dois me lever si je veux continuer mon job dans la police. Un coup d'oeil rapide sur une horloge pour voir qu'il était encore que cinq heure du matin, un nouveau juron sort de ma bouche envers cet assistant de merde. Hier, j'ai terminé mon rapport à vingt-trois heure et après fallait que je retire l'armure que je me douche et me rhabille pour rentrer à la maison. En temps normal, les responsables de l'unité sont assez correct sur les temps de repos, donnant douze heures entre chaque sortie. Mais si ils me rappellent déjà c'est que la mission devait être importantes. Je suis sous la douche avec le savon et l'eau qui coule sur moi, toujours perdue dans mes pensées, je me lave machinalement. En sortant, je remarque qu'il me reste dix minutes pour arriver au travail, putain de merde, ils vont me tuer. Je sèche pas mes cheveux, je le ferais la bas. Heureusement, on est encore en été et les matins, pour le moment, sont assez doux encore. Je descends les escaliers quatre à quatre pour terminer ma course dans ma voiture. Je fonces vers le bureau et en sept minutes me voilà à la porte d'entrée. Je passe mon badge pour ouvrir l'accès et lorsque la porte s'ouvre, Sebastien est déjà là.
- Mais merde, tu vas être collant toi aujourd'hui...
L'assistant fronce les sourcilles et replace ses lunettes sur son nez.
- Tu peux pas y m'être du tiens Sophia, il n'y a que moi aujourd'hui dans les bureaux alors me fais pas chier...
Je reconnais que les assistants sont souvent débordés même quand ils sont dix alors tout seul, j'ai presque envie de le plaindre. Il me donne une farde qui est l'ordre de mission.
- Tu trouveras toutes les informations nécessaires pour ta mission mais tu as pas le temps de le lire le commandant t'attend, tu enfiles ton armure et tu vas dans son bureau.
Alors qu'il part, j'attrape sa main.
- Le commandant Kotsuno veut me voir??? Depuis quand le commandant donne les missions?
Sebastien se dégage de ma poigne.
- Depuis que tu es affectés dans une mission de rang S.
Bordel de pourriture de foutre dieu, les missions de rang S sont les missions les plus secrètes que l'unité gère, je pense même que c'est la première fois qu'un Sergent y soit affecté. Bref, je cours vers mon vestiaire où mon armure est déjà en place pour l'enfiler rapidement. En la voyant, je me suis surprise à dire merci à Sebastien car je viens de gagner quinze bonnes minutes. Je l'enfile rapido et je cours vers l'ascenseur. La porte s'ouvre et je m'engouffre immédiatement, j'appuis sur le septième étage et j'attends. Mon coeur s'emballe, pas à cause de l'effort mais pour la mission, j'avais le dossier mais je n'osais regarder dedans et je voulais savoir pourquoi une telle mission et qu'elle est son but. Une fois sortie de l'ascenseur, je déboule comme une malade vers la porte du commandant, je frappe à la porte et ouvre directement.
- Tiens, vous voilà Sergent.
Je me mets au garde-à-vous et remarque que le commandant n'est pas seul, il y a le commandant en second ainsi que tous les capitaines du batiments, en gros toute la mayonnaise est là.
- Asseyez vous Sergent Monroe.
Je m'assois directement et remarque que tous les yeux sont braqués sur moi. Le commandant ouvre une farde identique à la mienne et me pose une question, mais pas n'importe quelle question, LA question.
- Sergent, croyez vous aux extraterrestres?
J'ai fait des grands yeux qui arrache un sourire à deux capitaines.
- Mon commandant, sans vous manquez de respect, vous me faites venir en catastrophe pour savoir si je crois aux extramachinchoses?
Le commandant me repose la question plus sèchement et là je tique qu'il ne plaisantait pas...
- Ben disons que je ne me suis jamais intéressée au sujet mais quel est le rapport avec mon travail envers le grand banditisme?
Le commandant se tourne sur sa gauche et fait un signe de la tête à un capitaine placé deux sièges plus loin.
- Bonjour Sergent Monroe, je suis le capitaine Nuwara de la brigade terrestre en matière extraterrestre, nous sommes ici pour vous mettre dans la confidence de certains points pour que vous puissiez tout mettre en oeuvre pour mener à bien votre mission.
Et la suite est une explication extraordinaire comme quoi les extraterrestres vivent parmi nous dans des enveloppes humaines afin de pas effrayer les civiles et autres conneries où j'ai cru, pendant un cours moment, à une caméra cachée. Lorsqu'il termine sa rengaine.
- Mon capitaine, je ne suis pas formée à ce genre de mission, je suis experte dans le grand banditisme, je vois toujours pas le rapport avec vos martiens...
Le capitaine reprend son histoire à propos des hommes verts qui parfois sont gentils et parfois non, mais il me parle d'un groupe pas gentil qui se regroupe la bannière "Taureaux rouges" et deviennent de plus en plus puissant et c'est là que j'interviens. Je dois m'approcher de ses gens et les éliminés. Ca je peux faire. Mais lorsque le briefing se termine, il me parle d'une assistante qui est soldat dans l'armée spéciale.
- Euh capitaine, je travaille en solo moi.
Il me remet à ma place et on me laisse pas le choix. Le véhicule m'attend devant le bâtiment et direction le point de rendez vous pour la mission. Je sors furieuse du bureau et me dirige vers la sortie du batiment, par l'ascenseur bien sur, et je remarque un camion de l'armée devant l'entrée. Voyant que la portière serait trop étroite pour l'armure et moi même, je montre à l'arrière du camion. Un soldat, première classe au vu des grades, me briefe sur ma collègue, une jeune fille plutôt pas mal à première vue. Le camion prend le chemin direction le sud, vers une zone industrielle d'après le soldat. Vingt minutes plus tard, on arrive devant l'entrée de cette dite zone, je pense qu'on doit être les premiers sur place car je me sens seule et pas d'autre véhicule présent sur place. Cela fait bizarre dans ma tête, savoir que les extraterrestres vivent à nos cotés tous les jours, mais mes pensées sont de courte durée car un autre camion de l'armée se présente près de moi. De ce camion militaire, une jeune fille descend du camion, blonde aux cheveux courts et avec une sacrée paire de... « En… Enchantée … Lauren Fujiwara.. Je serai votre partenaire… Je compte sur vous pour cette mission… N'hésitez pas à me demander si vous avez des questions. ». Mon esprit se reconcentre sur la personne et non sur ses attributs mammaires bien plus gros que les miens. Attends une petite minute Sophia, elle vient de te saluer, faut répondre.
- Euuh, enchantée Lauren, je suis le Sergent-Major Sophia Monroe de l'unité d'élite contre le grand banditisme
Je remarque que ma partenaire se mord les lèvres doucement, elle est bien foutue la petite. « Heureuse d'avoir une belle partenaire… Comme vous… Enfin, je voulais dire efficace… Je compte sur vous... »
Je vois que Lauren est nerveuse, ne me dites pas que c'est sa première mission...Ooooh waiiiit, attendez voir, elle me trouve belle???
- Dis moi Lauren, tu es là pour chasser le martien ou mes fesses??? J'ai deux trois questions que je voudrais te demander. Premièrement, des extraterrestres sont sur terre, non mais allooooo, depuis combien de temps?
Je fais claquer mes doigts devant elle pour la ramener à la raison.