" Trop belle pour toi ? " Il en fut presque choqué. Peut-être que Soleïa n'était pas consciente de sa beauté. Il se rappelle qu'en plus, elle était encore jeune. Sa croissance n'était pas finie. Et qu'elle deviendra encore plus belle les mois et années à venir, et sans doute, plus assurée aussi, en supposant que l'entraînement ne la brise pas psychologiquement.
" C'est ta robe. Elle est faite pour toi. "Il s'avanca vers elle, jeune fille perdue et rougissante
"Je vais t'aider à l'enfiler. " dit-il avec un ton qui ne souffrait nulle contestation.
" Laisse toi faire. " dit-il avec une voix plus rauque que d'habitude. Il avait du mal à détacher son regard d'elle, happé par son magnétisme naturel, et trouvait là une excuse assez pitoyable de la toucher. Il la sentait tendue et crispée alors qu'il détachait les fils de sa modeste robe et faisait glisser cette dernière le long de son corps. Derrière elle, il pouvait sentir l'arôme de ses cheveux, voir ses fines épaules, ses omoplates visibles, ses fesses rebondies, qu'il crevait d'envie de palper, et une lourde poitrine, presque trop opulente pour un corps globalement aussi fin. Elle n'avait plus que ses sous vêtements.
Il eu un flash, dans lequel il lui arrachait ses bas, la plaquait contre le lit, et la violait sans plus de cérémonie, flash qui disparurent heureusement assez rapidement. Il s'écarta d'elle, et se saisit de la nouvelle robe.
" Soulève ta jambe droite. " Ce qu'elle fit. Il passa alors le bas de la robe, cette dernière étant "fixée" par ce point là. Il l'aida à passer le bras droit dans le trou prévu à cet effet, puis le bras gauche, avant de faire remonter ce qui ressemblait à une minuscule fermeture éclair, sur le côté gauche du torse, avant de s'écarter.
" Tu vois ? Tu es très bien. "La robe était en soie noire, laissant les bras nus. Elle était legèrement moulante, collant au corps de la jeune fille, et descendait à mi-cuisse. Révélatrice et legèrement sexy, sans être trop provocante, même si Soleïa, apparemment, ne se sentait pas encore très à l'aise dedans. La robe semblait être faite sur mesure, ne la pressant à aucun endroit, faisant presque oublier sa présence, comme si l'Elue était nue. Elle pouvait voir son maître la dévorer des yeux. Il lui fit signe de venir.
" Viens, allons rendre visite au cercle. Ca fait beaucoup en une journée, mais au moins, ce sera fait. "
Il l'emmena devant un portail qui, lui, était liseré de vert. Tenant Soleïa par la main, il la fit traverser le portail, qui donnait la même sensation qu'entrer dans une eau tiède, sans n'être pour autant mouillé à la fin.
Ils se trouvaient devant un arbre colossal, si grand qu'il se perdait dans les nuages, épais comme un grand village, ressemblant à un entrelac de troncs appartenant à des dizaines d'arbres différents.
Il n'y avait personne d'autres qu'eux deux. Un léger vent chaud agitaient leurs cheveux.
" Ils devraient venir bientôt. " dit-il pour la rassurer. Une légère vibration, suivie d'une sorte de chant éthéré, se fit entrende après quelques minutes. Plein d'émotion, Le Maître annonça qu'ils arrivaient, et trois silhouettes firent leur apparition au dessus d'eux. Deux hommes et une femme. Lorentz, Baldur et Kayle, grands maîtres du Cercle Orboros, étaient arrivés.
Le premier, dont le visage était masqué pour ne laisser que des yeux brillants, fit un geste de la main, invoquant des pierres de nulle part, et formant un escalier sur lequel il marchait, descendant ainsi jusqu'à la hauteur des arrivants. Le second, au visage dur et à la barbe fournie, sauta simplement, se réceptionnant sans dommage sur le sol, mais avec un bruit laissant penser qu'il était incroyablement lourd. La femme, quant à elle, monta l'énorme loup qui se trouvait à côté d'elle, et en redescendit une fois que ce dernier ait accompli le bond nécessaire pour se retrouver devant Soleïa et le Maître. L'animal vint immédiatement renifler l'Elue.
La femme prit la parole, fixant Soleïa. Sa voix semblait résonner, comme si une dizaine de personnes vous parlait en même temps, avec la même voix.
" Voici donc la nouvelle Elue. Bienvenue à toi jeune fille. Comment t'appelle tu ? Je suis Kayle, et voici mes confrères Lorentz et Baldur. Nous avons beaucoup de réponses, mais nous aurons besoin de tes questions. "