Identité : Fönn Hersdóttir
Âge : 24 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Sexualité : Hétoro, bi-curieuse.
Physique : Fönn est une jeune femme plutôt belle, à première vue. Plutôt petite, menue, arrivant à peine au mètre cinquante-neuf, elle possède tout de même un long tatouage partant de son cou pour parcourir son bras gauche. Représentant une suite d'hibiscus de différentes couleurs, aux couleurs vives, le tatouage se termine peu avant le poignet. Elle possède des mains fines aux doigts longs, et aux ongles taillés en pointe, entretenus avec soin, souvent vernis de diverses couleurs selon les envies du moment.
Si l'on remonte à son visage, ce que l'on remarque d'abord seront ses longs cheveux, cascadant jusqu'en dessous de ses épaules, d'une couleur rousse à toute épreuve, assumée, et appréciée. Trace de ses origines islandaises, sûrement. Puis l'œil sera attiré par ces lunettes aux verres épais qui grossissent de façon amusante, ou peut-être un peu dérangeante ses jolis yeux bleus, trace sûrement d'un métissage quelconque. Son petit nez, marqué par le port de ces lunettes de façon indélébile est légèrement épaté sur le bout, mais révèle une bouche aux lèvres appétissantes. Quelques traces de rousseurs parcourent ses joues, pour dévaler son cou gracile.
Archiviste islandaise, spécialisée dans les mythes celtiques, Elle est arrivée il y a peu au japon pour changer un peu d'air. Partager ses connaissances sur ce domaine qu'elle apprécie, et dans lequel elle se noie souvent. Ainsi, son japonais est loin d'être parfait, et son anglais est fortement teinté d'un accent islandais qui complexifie les conversations. Affublée d'une mémoire visuelle sans faille, elle la concentre surtout sur les livres qu'elle lit, pouvant, si elle le souhaitait, les réécrire à la virgule près. C'est d'ailleurs pourquoi elle a été rapidement embauchée dans les archives anciennes, recopiant les œuvres les plus délabrées avec une fidélité impressionnante.
Niveau habits, mis à part une étrange passion à avoir un gant de latex noir brillant à la main droite, qui remonte jusqu'à son coude -le bras qui n'a pas de tatouage-, provoquant un manque de symétrie et de sens dans cet acte, il n'y a pas grand-chose à dire. Parfois des corsets ornementaux. Parfois simplement un t-shirt et un jean. Parfois une jupe volante... Même si elle prend soin de son corps, l'appréciant à une juste valeur, elle ne fait pas attention plus que cela à l'apparence donnée par ses vêtements.
Caractère : Fönn est passionnée. Par les archives qu'elle a tant de fois parcourues, par ses souvenirs des mots qui s’enchaînent et se fond dans sa mémoire. Souvent, elle en avait oublié de manger et dormir, se faisant rappeler à l'ordre par des collègues habitués. Mais à dire vrai, on peut étendre cette passion pour les livres anciens, d'histoires, de contes, et de poésies... Par tout ce qui pourrait être sujet à sa passion. Car... Il y a des vices un peu plus cachés, dont elle ne parle pas. Par manque de temps. Par manque de connivence avec un autre être. Secrètement, donc, intérieurement, elle a envie de se passionner, pour une personne. Sombrer dans les affres d'une luxure tordue, et s'abandonner entièrement à une autre personne. Que celle-ci garde cette passion pour elle-seule aussi. Une sorte de romance tordue, où seule compte la passion. Et au diable les limites. Douleurs. Restrictions. Dévotion. Amour. Sexe. Partage. Relation. Tant de notions qui ne sont pas exprimées, ou trop peu.
Au contraire, les choses pour lesquelles Fönn n'éprouvent pas de passion se retrouvent... Loin derrière. Sans avoir du mépris pour les autres choses qui gravitent autour d'elle. Il y a une bonne dose d'indifférence. A quoi bon cuisiner, après tout, quand il y a de ces magasins qui maintenant vendent des plats tout faits tout prêts ? La nourriture, pour elle, par exemple, n'est là que pour la survie, ne s'attardant que très peu sur le sens du goût : il y a plus important à faire que manger. Même chose, pour l'informatique, malgré le côté pratique qu'elle lui reconnaît bien. Elle est tout à fait incapable d'utiliser correctement un ordinateur, n'utilisant que la fonction téléphone de son téléphone nouvelle génération.
Enfin... Ses relations avec les gens. Si elle est d'une patience à toute épreuve dès qu'il s'agit de transmettre de l'information, se montrant pédagogue et ouvertes à tous, si elle est toujours prompte à parler de ce qu'elle connaît, parlant de cette voix douce avec ce fort accent caractéristique de ses origines, il en est tout autrement, quand un sujet dérive sur ce qu'elle ne connait pas. Ne refusant pas les relations sociales, elle est finalement assez silencieuse, préférant écouter que de se mettre en avant, pour finir dans une position intenable où elle ne saurait plus quoi dire.
Histoire : Voilà qu'elle volait vers le japon. Les leçons qu'elle avait commencé à prendre quelques mois auparavant ne suffiraient sûrement pas, mais bon. L'anglais était une langue internationale, non ? Elle trouverait toujours moyen de communiquer. Surtout, une nouvelle archive entière l'attendait là-bas. Un univers qu'elle ne connaissait pas, et qu'elle allait pouvoir appréhender, découvrir et apprendre. Elle était curieuse. Mais bon... Il fallait d'abord ces longues heures de vol.
Un soupire.
Elle observa par la fenêtre les nuages en contrebas. A y réfléchir, les humains étaient impressionnants, non ? Elle était en train de voler dans une espèce de grosse boite en métal, sans peur et avec une rapidité impressionnante. Elle sourit, amusée, repensant à son père, quand elle lui avait annoncé ce changement. Il était sur son piano, travaillant une partition de ses doigts âgés mais agiles, pour le nouveau concert avec l'orchestre dont il faisait partie. Une petite notoriété qui lui faisait bien plaisir, quand, chaque matin, c'était elle qui avait l'honneur de se faire réveiller par les douces mélodies venant de l'étage inférieur de leur petite maison.
Avant de partir, ils étaient allés tous deux se recueillir sur la tombe de sa mère, la femme de son père. Elle était morte bien des années avant, en lui donnant naissance lors d'une tempête qui avait fait des ravages à cette époque de l'année. Ils avaient prié, côte à côte. Elle-même ne savait pas en quoi croire. Dieu ? Lesquels ? Étaient-ils simplement Un, ou bien multiples comme les anciennes croyances le revendiquaient. L'éternel mystère qu'ils ne pourraient sans doute jamais percer, sûrement.
- Madame ? Madame ?
Elle sursauta, surprise, remontant rapidement ses lunettes sur ses yeux pour observer qui lui parlait. Une hôtesse de l'air qui se penchait vers elle d'un air soucieux, poussant devant elle un chariot rempli de divers aliments trop chers.
-
Jà, pardonnez-moi, euh.. Non merci.
Comme si elle allait déjà manger de la nourriture hors de prix. Déjà que son père lui faisait les gros yeux quand elle osait ramener des horreurs qui dataient déjà de trois ou quatre jours pour les manger. Alors manger de la nourriture qui n'avait jamais vu que le soleil en photo. Hors de question... Mais l’hôtesse ne bougea pas, campée sur ses positions, à l'observer.
- Nous allons bientôt atterrir... Voulez-vous mâcher une sucrerie pour faire passer les bouchons ?
Elle ouvrit ses yeux, surprise, pour observer l'heure sur l'écran enfoncé dans le siège devant elle. Déjà ? Un soupire.
-
Nei, nei. Pas besoin. Merci...
Maintenant que l'heure se rapprochait de la fin. Elle n'avait qu'une hâte. Arriver dans ses archives. Pour commencer à faire travailler sa mémoire. S’enivrer de ces nouvelles croyances, de ce nouveau monde si éloigné du sien, au temps bien trop chaud pour elle. Bien plus étouffant. Mais bon. C'était le prix à payer pour faire cette nouvelle vie.
Autre :Mis à part sa mémoire visuelle fabuleuse, et sa faiblesse de ses yeux hardiment corrigé par ses lunettes trop grosses. Il n'y a pas grand-chose à dire. Reconnue dans son milieu de niche, elle a suffisamment d'argent pour vivre de façon correcte.