Une fois rentrée à la maison, je m'attaque immédiatement à mes devoirs. La charge de travail à fournir est assez conséquente, alors cela me prend un bon moment. Une fois que j'ai terminé, je prends une petite pause de quinze minutes, avec de quoi grignoter, puis je m'attaque aux corvées. Je commence le plus difficile : étendre le linge. Non pas que la tâche en elle-même soit fatigante, mais elle m'oblige à manipuler les vêtements et sous-vêtements de Rin et Len. Chaque soutien-gorge, chaque culotte et chaque caleçon leur appartenant me rappelle à quel point je commence à me laisser aller. D'abord Rin ce matin qui me pelote comme si j'étais un jouet, puis Len qui m'embrasse... Ce sera quoi la suite ? Et même si je sais que c'est mal d'éprouver du désir pour eux, je ne peux pas m'en empêcher. C'est une attraction malsaine, mais tellement plaisante que je ne peux pas la combattre, à tel point que je m'attarde parfois sur la lingerie de ma petite sœur, appréciant le contact du tissu sous mes doigts, les frottant parfois contre ma peau. Heureusement que personne ne m'avait vu, sinon je ne m'en serais jamais relevée.
Une fois l'étendage fini, je m'attaque au ménage. Je passe l'aspirateur dans les pièces communes, préférant éviter les chambres pour le moment à cause de toutes les tentations qu'elles contiennent. Une fois que c'est terminé, je fais la vaisselle et je range un peu le salon avant de pouvoir profiter de mon temps libre.
Rin est la première à rentrer. Je m'attendais à ce qu'elle se jette sur moi pour me faire un de ses numéros, mais au lieu de ça elle va directement dans la salle de bain, ferme la porte à clé et prend sa douche. Je suis un peu surprise. La connaissant, je pensais qu'elle allait au moins me proposer de l'accompagner, ou laisser la porte entrouverte. J'aimerais croire que c'est parce qu'elle a mûri et a renoncé à l'envie de me faire l'amour, mais c'est peu probable. Elle mijote quelque chose, c'est sûr.
Après qu'elle soit sorti, je vais me doucher à mon tour, fermant bien la porte pour ne pas avoir de visiteurs. L'eau chaude sur ma peau nue me relaxe, m'aidant à oublier un peu mes inquiétudes, mais elles se rappellent vite à moi quand je regarde mon corps. Rin et Len le trouvent attirant, mais moi je n'y arrive pas. J'ai l'impression que rien ne va ; mes seins ont une drôle de forme, mes fesses ne sont pas assez fermes, et je suis trop grande pour me mettre en valeur. Comment puis-je plaire avec un tel physique ? Mais après tout, je ne suis peut-être pas la bonne personne pour juger.
Je sors de la salle de bain avec juste une serviette pour me couvrir, et tandis que je suis en route vers ma chambre, j'entends un gémissement sortir de la porte entrouverte de la chambre de Rin. Trop curieuse, je jette un coup d’œil par l'interstice et je la vois, en pyjama, couchée sur son lit, son bas baissé, caressant sa culotte blanche d'une main et tenant une photo de l'autre. Sa voix est juste assez forte pour que je l'entende prononcer mon nom. A ce moment, je suis partagée entre la honte de l'espionner dans un moment intime et l'excitation de savoir que je suis l'objet de ses fantasmes. Je me mords la lèvre pour ne pas gémir, j'essaie de me retenir de me toucher, mais la tentation est trop forte. Je sens ma mouille couler sur mes doigts, c'est excitant et très agréable, rien ne semble m'arrêter, mais je fais l'erreur de m'appuyer un instant sur la porte entrouverte, ce qui l'ouvre en grand et me fait tomber en avant. Je me retrouve dans la chambre de Rin, en chaleur, avec juste une serviette sur le corps, de la mouille coulant de mon intimité. Je parie qu'elle a déjà fait un rêve du même genre. Évidemment, elle ne se prive pas de venir m'accueillir avec un air supérieur et pervers.
« Ce… ce n'est pas ce que tu crois. J'étais juste… venu te dire qu'on allait bientôt dîner… et j'ai glissé. »Difficile d'être crédible avec les joues rouges et l'entrejambe ruisselante. Rin commence à se coller à moi, désireuse de pousser le vice plus loin, et je n'ai même pas envie de la repousser. Cependant, je ne peux pas non plus rester sans défense.
« Rin… s'il te plaît… allons d'abord manger… ensuite je ferai ce que tu voudras, c'est promis. »Elle accepte de me laisser jusqu'à la fin du repas. Ce dernier se passe dans une ambiance assez étrange. Maman et papa ne sont pas là car ils font des heures supplémentaires pour pouvoir se libérer le jour de mon anniversaire, et Len est toujours avec Funika. Il n'y a que moi et Rin. Cette dernière m'envoie des signes à peine voilés pour m'exciter encore plus, et je n'arrive pas à en faire abstraction comme je le fais d'habitude. Le repas est expédié en une dizaine de minutes, je laisse une part pour Len puis je suis Rin jusqu'à sa chambre. Évidemment, elle va droit à l'essentiel, aussi bien physiquement que mentalement. J'ai beau porter
un pyjama et
une culotte, ses mains se faufilent et atteignent mes zones sensibles comme si j'étais nue.
« Aahh… je vais parler… ne t'en fais pas… mmhh… mais d'abord… tu veux bien… me rendre… un petit service ? »Elle retire ses mains le temps de me laisser parler.
« J'admets que je t'ai espionnée… et que je me suis caressée en te regardant… j'ai vu que tu avais une photo à la main… tu veux bien me la montrer ? »Une fois que j'ai la photo en main, je suis si surprise de ce que je vois que je ne demande même pas comment elle l'a eu.
« Rin… pourquoi est ce que tu m'aimes autant ? Qu'est ce qui te plaît chez moi ? C'est juste pour mon physique ou… il y a autre chose ? »