Marie n'a rien vu venir ! En une fraction de seconde, la petite peste, car c'en est vraiment une, a viré son débardeur, et est venue se coller, seins nus dans son dos. « Petite salope », songe Marie, se remémorant comment l'asiatique tripotait ces mêmes seins, sans que ça ne gêne le moins du monde cette allumeuse.
« Ce n'était aucunement mon intention et j'avais l'idée de rendre la monnaie de sa pièce au Gustave mais tu a brisé mon plan en entrant dans mon champ d'action... Après, je commence a t'apprécier et j'ai comme l'idée de penser que tu n'a pas d'amies... Pourquoi ne pas apprendre à se connaître mutuellement et c'est gentille de ta part a m'aider a trouver à manger »
Désarmante ! Presque innocente. Mais ça fait tant de bien d'entendre parler français. Et pas que ça ! Car ces seins nus, serrés contre elle, lui provoquent de délicieux frissons, même à travers les tissus. « Hum, je te vois bien, chérie, au dessus de moi, avec un double dong qui nous défoncerait bien, tandis que je malaxerais tes jolis petits seins, puisque tu sembles aimer ça ! ». Marie sent de facto une douce chaleur irradier son sexe, et ses joues doivent certainement virer au rouge écarlate.
A moins que ce ne soit d'avoir croisé le regard appuyé de ce vieux monsieur, qui en a manqué chuter tant elles l'intéressaient. « Bon Dieu, c'est vrai qu'elle a les seins nus, là ». Marie vient de prendre brutalement conscience que, avant de passer à des choses plus intimes, il faut déjà se tirer de cette situation embarrassante. Déboutonnant sa veste de tailleur, écartant à grands regrets ces bras qui l'enserrent, elle ôte au plus vite sa veste pour aussitôt en recouvrir l'inconnue. « Mettez ça, sinon on va se faire embarquer, et franchement je ne veux pas ! ».
Ca y est, l'émeute a été évitée ! Les passants arrivant ne remarquent rien d'anormal dans une jeune femme ajustant les boutons de la veste de tailleur, certes incongrue avec un jeans bootcut, d'une autre jeune femme. Tout au plus la blonde pourrait-elle attirer le regard de quelques messieurs salaces, remarquant l'ouvragé bustier noir sous le chemisier blanc. Mais, au point où ça en est...
« Bon allez, ça suffit les plaisanteries, on va vous rhabiller ! ». Marie tient à récupérer sa veste, même si l'ajuster sur le buste de l'inconnue lui a fait frôler ces jolis petits seins, aux arrondis parfaits, à la fermeté incroyable, aux tétons joliment dessinés. Et là, la veste pourtant fermée en dessine la naissance. « Trop beaux ses seins à celle-là. Au lieu de les tripoter comme l'autre abruti, il y a mieux à faire, tiens comme mettre des pinces aux tétons, hum j'adorerais ça ».
Mais ça sera peut-être pour plus tard ! Marie avise les boutiques alentour, ces idéogrammes toujours incompréhensibles. Heureusement, les vitrines parlent d'elles-mêmes, et l'une semble offrir de quoi vêtir décemment une exhibitionniste aux jolis petits seins. « Venez avec moi ! ». Marie prend la main de la donzelle, ou plutôt sa petite menotte, tant celle-ci paraît fragile, en mémoire des coups qu'elle portait, et l'entraîne vers ce lieu de délivrance.
« Jolie vitrine, il faudra que je revienne... seule » se dit Marie, en admirant les jolis dessous en présentoir. Heureusement, il n'y a pas que ça. « Je ne la connais même pas, je ne vais pas en plus lui acheter une petite culotte ! », et Marie regarde alors les débardeurs et autres jeans également présents. « Bon, ça vous ira ? Choisissez ce que vous voulez, je m'en fous, mais cessons de nous donner en spectacle ! ». Et elle entraîne la donzelle dans la boutique.
Une fois expédiées les courbettes habituelles, certes polies mais agaçantes, Marie analyse les lieux, et son regard est aussitôt attiré par les mannequins offrant les douces transparences et les délicieuses lignes de dessous absolument divins. « Femme fatale je serai, et je tomberai ces salauds et ces salopes. J'ai là tout ce qu'il me faut », et Marie se plonge avec délice et avec haine dans les tourments qu'elle leur fera subir.
« Ce sera pour plus tard ! ». La réalité reprend le dessus. « Faut que je trouve de quoi habiller celle-là. Après, je lui fais bouffer ce qu'elle veut. Et je m'en débarrasse. Elle n'est peut-être pas farouche, mais elle est chiante ». Marie regarde alors les rayons plus destinés au grand public ; il y a vraiment de tout, de jolis petits tailleurs c'est vrai, mais aussi d'immondes t-shirts. « Bon alors, qu'est-ce qui vous irait ? Je vous l'offre. ». Question ouverte s'il en est ; pourtant Marie a aperçu un adorable soutien-gorge sur un modèle, qui irait à merveille à ces deux seins si parfaits.