Mélinda avait choisi de jouir sur elles pour, outre apposer sa marque, éviter de faire des jalouses. Sur ce point, néanmoins, et comme sur tant d’autres, la publicité de GeoWeapon Corp. n’avait pas menti. De super-salopes, voilà ce que White & Rose étaient. Elles n’étaient nullement jalouses entre elles, car leur formation avait permis de dépasser ce sentiment en développant leur voyeurisme. Il était ainsi fréquent que, sans raison, ce soit seulement la soif de l’une qui soit épanchée, et pas l’autre. Ainsi, elles avaient appris à dépasser ce sentiment primaire, et fort agaçant, de jalousie. Quand on vendait deux esclaves, surtout des esclaves si gourmandes, et si talentueuses, il fallait penser à ça. Bien sûr, il était toujours possible que White perde de sa confiance si Mélinda privilégiait trop Rose par rapport à elle, mais, en l’état, il n’y avait aucun risque. Après tout, elles devaient bien comprendre qu’il n’y avait qu’une Maîtresse pour deux esclaves. Fatalement, il fallait donc choisir. Le choix s’était donc porté sur Rose, mais, avant ça, elles tinrent à lui faire une petite démonstration.
Pendant que la vampire reprenait ses forces, elle voyait ainsi ses deux amantes se pourlécher le visage avec ce sperme, s’en servant comme d’une sorte de crème hydratante. Elles se léchèrent entre elles, se nettoyant goulûment, avalant chacune le sperme de l’autre, et il y en avait, pour le coup, beaucoup à prendre. Mélinda avait plutôt bien joui, se répandant joyeusement sur ces deux traînées, et, tandis qu’elle était engoncée dans sa tenue en latex, ses poings se crispaient devant ce singulier spectacle. Mélinda était une grande perverse, et son mandrin, tout en ayant légèrement décru, conservait néanmoins de sa superbe, constituant une superbe érection. Elle les regarda se lécher, longuement, fascinée par ce spectacle.
« Elles sont magnifiques, n’est-ce pas ? »
Morgane Fawley souriait, ravie de voir la cliente si heureuse. La réponse à sa question était tellement évidente que Mélinda ne se donna même pas la peine de répondre. Elle ne caressait même pas White & Rose, se contentant de les observer, comme on contemplerait une œuvre d’art. Elles étaient un magnifique tableau érotique. Le simple fait de les voir se lécher, se caresser, frotter leurs corps ensemble, était particulièrement érotique. Alors, à imaginer le reste, la vampire en tremblait. Et, tout en se léchant, elles commentaient volontiers la qualité de ce sperme, avant de se retourner vers sa propriétaire. En les voyant, là, comme ça, toutes les deux, Mélinda sourit à nouveau, crispant ses mains sur les accoudoirs.
Rose, qui avait tiré le gros lot, se releva alors, et, d’un geste rapide, défit sa culotte, révélant, dessous, non pas une intimité bien rasée, mais un petit cœur. Les poils pubiens de White & Rose avaient épousé la couleur de leurs cheveux, et, sur ce point, GeoSex laissait aux clients le choix de demander l’épilation au laser, ou de conserver les poils pubiens. Après quelques hésitations, la vampire avait choisi de leur laisser ces poils. White avait une intimité en forme de barre, et Rose un magnifique cœur. La symbolique lui plaisait, et elle laissa Rose s’approcher, la femme lui demandant de se laisser faire.
On put voir la vampire se mordiller doucement les lèvres, avant de lui répondre :
« Montre-moi si tu es une bonne chienne, ma chérie... »
C’était une manière de la laisser agir, de la laisser faire ce qui lui plaisait. Rose s’était redressée sur le fauteuil, glissant une jambe à gauche de Mélinda, l’autre à droite, et caressa brièvement ses mains gantées, avant de prendre appui sur ses épaules. Mélinda frémit de plaisir, voyant ces hanches parfaites, ces seins généreux, et posa naturellement ses mains sur les hanches de la femme, les glissant rapidement pour frotter son dos, et s’approcher ainsi de ses fesses, qu’elle serra quand Rose se baissa, et se coucha sur elle. Leurs seins se heurtèrent, et Mélinda soupira encore, griffant les deux fesses de Rose, ce cul moelleux.
« Haaa... Rose... »
GeoSex ne l’avait nullement masqué : il n’y avait rien de vierge chez elles. De fait, tous les produits issus de GeoSlave n’étaient pas neufs, dans le sens où ils avaient déjà été utilisés, à maintes et maintes reprises. L’idée n’était pas de fournir de jeunes vierges bas de gamme, incapables de tenir la distance, mais des expertes du sexe, déjà formées, et déjà préparées. On pouvait payer un supplément pour une intervention chirurgicale visant à reconstituer l’hymen des produits, mais Mélinda n’avait pas souscrit cette option, un peu inutile, et très artificielle.
Dans son dos, elle sentit White se rapprocher, caressant sa tête, glissant son visage près du sien, noyant ainsi Mélinda sous leur présence, tandis que sa combinaison crissait et craquait doucement sous les élans de la femme qui se faisait prendre par elle. Et, pendant ce temps, White, dans son dos, alla la titiller, lui indiquant que la forme si particulière des poils pubiens était comme une déclaration d’amour, ce qui fit sourire Mélinda. Ce mélange de romantisme et de franche perversion ne la laissait guère indifférente, et ses mains en vinrent se crisper un peu plus sur les fesses de Rose.
« Haaa oui... Hmmm, vous êtes vraiment... De sacrées salopes, toutes les deux, haaaa... »
Mélinda était par ailleurs sincèrement flattée de voir que sa réputation allait jusqu’à Tekhos. À Ashnard, elle avait déjà pu noter combien d’esclaves étaient ravis à l’idée de finir chez Mélinda, car on disait que, de tous les esclavagistes d’Ashnard, elle faisait partie de ceux qui traitaient le mieux ses esclaves.
« Oui, vous ferez ce que je veux, haaa... Vous baiserez, et vous baiserez encore, mes petites putes... Moi, les clients, humm... Les autres esclaves... Des animaux, des tentacules... Je ne vous épargnerais rien, je ferais de vous des stars, hmmm... !! »
La vampire se pinça une nouvelle fois les lèvres, tentant de reprendre son souffle.
« Oh oui, Rose, tu es si bonne... Hum... Oh, je vous adore déjà, mes petites... !! »