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Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

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Fiela

Humain(e)

Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

vendredi 17 juillet 2009, 01:27:42

HJ- Euh ... J'ai peut être un peu forcée pour l'intro ^^'-HJ-


Ce fut une de mes plus grande faute d'avoir voulut faire confiance à un type des bas-fonds, il m'avait donné effectivement l'adresse d'un maître qui manquait cruellement d'esclave. Ce qu'il ne m'avait pas dit c'est que ce maître tuait impitoyablement les esclaves qui ne lui était d'aucune aide et était, par conséquent, des boulets. Dès ma première journée je vit sous mes yeux plus d'une dizaine de femmes mourir dans d'atroce souffrance, aussi je reprit très vite l'habitude de me punir, car cela semblait faire plaisir au maître qui me gardait, juste pour voir comment je me punissais, au lieu de me tuer, il me donnais l'ordre de me punir.

Au début ce fut des petits saignements, puis au fur et à mesure mon maître disait que ce n'était pas suffisant et qu'il tuerait une esclave si je ne trouvait pas quelque chose d'autre. Plus j'augmentais mon supplice, plus il mettait de vie en jeu. Donc des saignements, je passa à la pause de garrot que mon maître retirait sans vergogne, à chaque fois je tombais dans les pommes en ayant des spasme de convulsions, puis se fut la strangulation à la limite de la mort. J'en étais arrivée à un point où je buvais divers poisons foudroyant qui avait à chaque fois neuf chance sur dix de me tuer et quand cela ne me tuais pas, je devait me poignarder, pour me faire saigner abondamment et dans d'horrible douleur, plus d'une fois je voulais dire à mon maître d'arrêter de me donner l'ordre de me punir mais à chaque fois la réponse était.

- Soit, dans ce cas je vais tuer la moitié des esclaves.

Il prenait un malin plaisir à me torturer en menaçant des personnes qui n'avaient rien à voir avec moi. Il savait que pour moi la vie d'une autre personne était très importante à mes yeux. Et à chaque fois je baissais la tête en versant des larmes, car il tuait la première esclave qui passait, pour me dire implicitement de faire comme elle, obéir aveuglément aux ordres de leurs maître. Je n'avais jamais vue de maître aussi cruel, qu'il s'acharne sur moi aurait été digne d'un maître. Je ne vous ai pas raconter ce qui me faisait le plus mal en ce lieu, chaque soir je devais soigner les plaies des esclaves, pour ceux qui commençaient à perdre un peu la boule, je me devais de les calmer et assainir leur psychologie, quand cela ne marchait pas, je devais trouver un moyen pour les tuer de la manière la plus douce possible, pour éviter qu'ils ne souffrent si le maître s'en rend compte. La manière la plus utilisé était de les étouffés dans leurs sommeils et une fois tous le monde soigné je devais rejoindre le maître qui avait besoin de quelqu'un à qui faire l'amour.

J'ai du subir pendant cela pendant un mois et demi, tout ce temps à vivre comme une esclave, continuer à m'occuper des autres tout en supportant d'avoir les mains souillées. J'avais de plus en plus de mal à me rappeler qui j'étais à cause de toute cette pression continuel, mon maître m'avait appelée La Pute. A chaque fois que je disais que je ne m'appelais pas comme cela et que c'était Fiela, il tuait une esclave, aussi je courbais vite l'échine. Vous me demanderez si j'arrive à manger ou dormir et ben non.

Quand je vois de la nourriture, cela me remontre les horreurs que mon maître fait et me donne des nausée pour finir par vomir dans un coin, que mon maître m'ordonne de ravaler, et si je ne le fait pas je dois tuer moi même trois esclave, aux hasard, devant ces yeux et avec mes mains. Pour le sommeil, la nuit je fais un cercle de transmutation qui me crée un médoc, qui est limite à me faire vomir, mais qui agit sur mon système nerveux pour entrer dans un état de sommeil artificiel, c'est  pendant un nuit d'ailleurs que je découvrit un autre de mes pouvoir latent, je pouvais faire de l'alchimie sans tracer de cercle, mon corps faisant office de cercle alchimique, en sacrifiant un peu de mon sang.

Quoi qu'il en soit ce soir, mon maître m'avait ordonné de venir après m'être chargée des esclaves. J'eus deux âme de plus à envoyer dans un monde meilleur que celui-ci. Il était en tenue de chasse et me dit ceci.

- J'ai bien apprécié ta servitude, aussi je vais te faire un cadeau.

Dans son ton je voyais bien que c'était un cadeau empoisonné. Il y avais dix esclaves avec moi et pas n'importe lesquels, les plus petites et donc celle avec qui j'avais le plus de lien.

- Nous avons décidé de faire une chasse nocturne et tu fais partie des proies que nous allons chasser. Alors es-tu ravis ?

La colère me prit d'un coups, en tant normal j'aurais esquissée de la tête, mais mon manque de sommeil, ma faim me rongeant et l'idée de voir les plus jeunes se faire tuer pour une chasse débile me fit sortir de mes gond. Je lève ma main et frappe la joue mon maître avec le peu de force que j'avais et lui criant dessus.

- VOUS N'ÊTES QU'UN LÂCHE !!

Ma main droite se fit transpercé d'une épée, celui de mon maître, qui avait un sourire ne présageant rien de bon

- D'accord tu seras l'unique proie.

J'entendis des coups de feu et me retourne pour voir ... les esclave, qui mourait dans un bains de sang en s'agitant nerveusement avant de ne plus bouger. Cela  réduisit mon état de colère à zéro. J'eus dix minute d'avance et courus en pleurant, utiliser l'alchimie dans mon états était voué au suicide. Aussi je courus tous droit pour arriver à une falaise, le son des chien raffolant de la chair humaine et du cors s'infiltrant dans mes oreilles. J'étais pétrifiée de peur, puis je sentis une balle effleurer mon épaule, me faisant basculer dans le vide, je ne pensais à rien, ma mort sera rapide, je ferme les yeux pour ne pas voir le sol arriver et sent une douce brise chaude suivit d'un choc violent au sol, un parquet en bois.

Je rouvris les yeux et vit des colonnes de livres, je suis encore plus effrayée et me blottis contre un coin en sentant le sang couler et m'apporter la mort petit à petit, le froid m'assaille de toute part, ma robe d'esclave qui ne cachait quasiment rien, juste mon sexe et mes tétons, le reste étant bien à vue ainsi que les blessures d'aujourd'hui qui, sous le choc , c'étaient réouvert. Je me mit à pleurer et à chanter un berceuse que les petites m'avais apprit, puis, par manque de force, je m'écroule sur le côté en entendant les pas de quelqu'un qui venait. La clochette sur mon collier rouge sonna une dernière fois avant que  je ne tombe dans les vapes.
« Modifié: vendredi 17 juillet 2009, 02:02:59 par Fiela »

Kyuuri Meiko

Créature

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 1 vendredi 17 juillet 2009, 02:57:03



C'était n'importe quoi, ce soir. Vraiment n'importe quoi. Que ce client veuille aller faire un petit tour dans la forêt, rien de plus normal. Des milliers de jeunes puceaux comme lui avaient tous un sens étrange du romantisme, voire même pathétique.

Qu'il veuille la laisser sur un rocher couvert de mousse, pour aller se soulager (Dieu savait comment, et Meiko préférait ne pas le savoir), en lui promettant de revenir, passe encore.

Mais qu'il la fasse poireauter pendant soixante minutes toute seule, dans le froid et sa tenue de soirée, c'était franchement inacceptable. Aussi, après l'avoir appelé pendant une bonne dizaine de minutes, la kappa finit par lui crier avec toute la force de ses fragiles cordes vocales d'aller se faire voir, en accompagnant ses paroles d'un fuck majestueux que le jeune homme ne pourrait certainement pas voir.

D'ailleurs, si la jeune femme avait su que celui-ci était mort d'une balle dans la tête, la quéquette à l'air, elle aurait sûrement évité de glapir comme une dinde dans la nuit.
Conséquence des conséquences, elle attira sans le faire exprès un chasseur avide d'une proie à retrouver, et qui, dans la nuit, confondait facilement le brun de la chevelure de Fiela, avec celle bien blonde de Meiko. Chevelure qu'il aggripa violemment, après s'être rapprochée en silence de sa proie.


« - AIE !!! »

La voix aigu de Meiko résonna dans la nuit des sous-bois, tandis qu'elle tombait par terre avec surprise, et que le chasseur hurlait de colère au-dessus d'elle. Il la secouait avec une violence non contenue. Mais Meiko, contrairement à Fiela, n'était ni affaiblie par de dures journées d'esclaves, ni traumatisé par la perte de jeunes amies maintenant parties pour un monde bien meilleur.
Meiko était tout autre : c'était une jeune femme pleine de forces, bien habillée, et qui connaissait de nombreuses prises qui forcèrent très bientôt cet affreux bonhomme à tomber par terre avec elle. Malgré tout, elle ne le retint que peu de temps : c'était un homme musclée, et bien plus fort qu'elle, même s'il manquait de stratégie.

Et puisqu'il manquait de stratégie, il ne sentit pas celle de Meiko, qui consistait à enlever ses talons hauts, pour lui en enfoncer un dans l’œil, le crevant et laissant une gerbe de sang gicler sur la robe blanche de la jeune fille. Après quoi, elle s'enfuit, laissant le chasseur dans ses hurlements de douleur.

Elle traversa en courant, haletante, les arbres, et se mit à courir aussi vite qu'elle le pouvait, quand elle entendit cet homme effrayant, qui n'était sûrement pas l'autre abruti, lui courir après en hurlant, partagé entre la douleur et la colère.

Elle bloqua soudainement, arrêté par une falaise, une haute falaise de près de trente mètres... Et l'autre degeneré qui arrivait en courant, hurlant comme le dératé qu'il était, prêt à donner à celle qu'il croyait être son esclave une punition, bien pire que la mort...

La kappa cessa de réfléchir, quand elle s'aperçut d'une chose.
La falaise n'était rien d'autre qu'une côte, sur laquelle un marécage dérivait, vers la gauche, tout près.
Était-elle capable d'atterrir dedans sans se blesser ?

Elle n'eut pas le temps de réfléchir. Quand les doigts du chasseur se refermèrent sur son poignet, elle s'élança avec lui, et tout deux tombèrent dans l'eau du marécage.

Le chasseur ouvrit son unique oeil, et la dernière vision qu'il eut, fut celle d'une bête horrible. Un mélange de femme blonde, et de créature aquatique, dont les dents effilés comme des rasoirs le dévorèrent rapidement, ne laissant de lui que ses vêtements, et ses armes qui ne feraient plus jamais de mal à personne.

Une kappa avait excellent appétit.


*


Il ne fallut pas longtemps à Meiko pour sortir de l'eau à présent rouge en plus d'être vaseuse, et reprendre forme humaine en se séchant à l'aide de feuilles d'arbres. Une fois complètement sèche, elle avait reprit cette forme que ce cadavre de femme lui avait un jour offert.

Et, en parlant de cadavres...


« - Hein ? »

Meiko cligna des yeux, pour être sûre qu'elle voyait bien ce que son esprit lui montrait.

Un corps de femme aussi habillée qu'une plume, gisait sur le rivage du point d'eau. Elle était sèche, ne semblait pas avoir pris l'eau, mais son corps était comme difforme, comme si ses os avaient tous changé de place...
Si elle était tombé de là-haut, il y avait peu de chance qu'elle vive encore. Malgré tout, la kappa se rapprocha, chassant quelques mèches encore humides de son beau visage.

Elle arriva près du corps de Fiela, et du bout des doigts, la retourna sur le dos. Meiko poussa un soupir de surprise, en voyant l'état de cette femme. Même si elle avait été en bonne santé, ce qui n'était évidemment pas le cas maintenant, elle aurait été choquée par ses vêtements si légers, transparents sous le clair de lune, et par ce beau visage aux traits marqués par la souffrance, mais qui avait dû être paisible et calme en des temps meilleurs.

Meiko comprit qu'une esclave de Terra se dressait devant elle. C'était la première fois qu'elle en voyait une sans barreaux, sans cages, sans chaînes pour la retenir. Car, si Meiko voyait beaucoup d'esclaves, c'était ceux qui n'avaient pas encore été achetés, sur la place de la ville, en face de là ou elle travaillait.

Il n'y avait pas de quoi être fière. Bien sûr, Meiko, avec la capacité des kappas à rire du malheur des autres, poussa un petit rire, mais c'était plutôt maladroit. Car elle avait compris que celui qu'elle venait de dévorer, n'était autre que le maître de cette charmante enfant. Il avait dû la confondre avec elle, dans la forêt. Peut-être s'était-elle échappée...

Meiko, qui allait parfaitement bien, toucha plus fermement ce bout de femme, mais avec une douceur qui n'était pas habituelle chez elle, comme si Fiela était une poupée qui pouvait se casser en mille morceaux à tout moment. En réalité, c'était un peu le cas.

La distance entre cette baie et l'auberge n'était pas énorme. Meiko aurait tout le loisir de porter sur son dos cette jeune inconnue, entre le marécage et la ville.


*

Il faisait bon vivre, dans cet appartement de fonction, comme on disait sur Kyoto. Un bon feu de cheminée, des lampes qui brillaient, et tout ce qu'il fallait pour qu'une serveuse se sente merveilleusement bien installée. Meiko avait choisi ce travail pour cela : servir des cafés en se faisant de temps en temps toucher les fesses, et avoir en échange une belle petite chambre, ne pouvait être que plaisant quand on n'avait rien comme elle. Et, assise dans un fauteuil confortable, une tasse de thé à la main, Meiko se disait qu'elle avait bien de la chance de vivre dans un endroit comme celui-ci, en voyant Fiela...

Fiela qui était par terre, sur un amas de couverture, grelottante, dans un état second, chantant une berceuse.

Meiko n'avait cessé de l'observer, depuis un quart d'heure. Elle n'avait rien pu faire pour soigner ses blessures ouvertes, la médecine n'étant pas son truc, mais elle avait recouvert les plus simples blessures avec de l'onguent et des bandages. Ca ne suffisait évidemment pas, et la kappa s'était dit qu'un corps comme celui de Fiela ne pouvait que réagir au moindre soin par un effet doublé, et que ça devait lui faire beaucoup plus de bien qu'à une personne de santé normale.

Elle avait arrêté de chanter, après avoir touché du bout du regard les livres qui ornaient les étagères de Meiko, et que celle-ci se régalait de pouvoir lire, depuis qu'elle savait lire, bien sûr. La créature se leva de son fauteuil, se rapprocha de l'esclave, la regardant avec compassion, et la porta doucement pour la mettre dans son lit, avec elle. En temps normal, personne, à part quelques clients, n'avait le droit de partager un moment comme celui-ci. Mais Meiko se disait que cette jeune femme, qui venait de braver de nombreuses épreuves, en valait bien la peine.

Elle caressa du bout des doigts les cheveux noirs de Fiela, avant d'éteindre la lampe et de s'enfoncer sous les couvertures avec elle, ne se rapprochant pas trop pour éviter de lui faire peur, si jamais elle se réveillait.


Fiela

Humain(e)

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 2 vendredi 17 juillet 2009, 03:54:36

Je devais être proche de la mort, pourtant j'avais l'impression que je dormait, c'était ça la mort ? Je me voyais tels que je suis avant de tomber dans les vapes, entouré d'obscurité qui m'oppresse, puis une lumière brille et un très jolie femme apparaît.

- Je peut connaître ton nom jeune humaine.

Je lui répondit, mais ma voix ne semblait pas sortir, alors je parla avec mon cœur et j'entendais ce que je disait.

- Je ne sais plus, je ne veux plus savoir, je veux tout oublier, encore une fois.

- Et que ce passera-t-il si cela recommence ? Tu voudras encore oublier ?

Elle posa sa main sur ma tête et le plaqua doucement sur sa poitrine qui n'étais pas grande, mais très réconfortante. Elle continua de parler.

- J'étais comme toi, je voulais oublier, mais quand tu auras choisit dans quel camp utiliser tes pouvoir, tu regretteras de ne pas avoir eus plus de souvenir. Pour l'instant tu es partie pour être une déesse de l'équilibre, mais ne laisse pas ta rancœur ou ta haine t'aveugler, cela ne te rendra pas service et ne fera que précipiter ta vie vers plus de malheur.


D'un coup je me mit à pleurer, je criais de chagrin en repensant à toute les âmes morte par ma faute. Tous ce que cette dame fit, c'est me caresser les cheveux en me consolant du mieux qu'elle pouvait. Puis elle me dit quelque chose en Eden que je ne capta pas et ce fut la fin du rêve.

Je n'y croyais pas mais j'avais survécu, une seconde me suffit pour comprendre. J'étais dans un lit et il y avais quelqu'un derrière moi, ma joie partie aussi vite, nul doute que mon maître était derrière à attendre que je me réveille pour me faire subir les punitions qu'il raffole tant. Mon corps se mit à trembler de peur, trahissant le fait que je sois réveillée, de plus je sentais que j'avais pleurée dans mon sommeil. Mon esprit se mit en alerte, se voulant très précis à tous mouvement, dehors il y avait du vent, il risquait de pleuvoir, je sentis à ce moment le maître bouger, ni une, ni deux je sauta du lit et me mit à courir à toute jambes, même si cela me faisait atrocement souffrir, sans ma volonté de vivre, je doute que j'aurais eus le courage de faire un pas avec ces jambes dans cette état.

Je vis une armoire, qui semblait ouverte, je m'y faufila et ferma la porte pour que mon maître ne puisse pas me voir. J'en profite pour regarder dans quel état j'étais, mes blessures ne saignaient plus, bien qu'elles menaçaient de se rouvrir, les blessures au jambe eux c'étaient rouverte, mes articulation étaient douloureuse, mes deux poignet étaient foulés, aie, non pire cassés, hormis le fait que je ressemble à une poupée passé au mains d'un forgeron, cela est assez positif.

J'entendis des pas venir pas ici, nul doute que mes blessures l'avait aidé en laissant un petit sillon de sang, et tenter d'ouvrir l'armoire, avec les faibles force que j'avais je tenta de bloquer la porte, mais je fut vite embarquée et me retrouva à terre, en tentant de me lever en vain, le sang que je perdais et ma faiblesse ne me permettait même pas de m'assoir ou de lever ne serais-ce qu'un chouilla mon buste. Avec l'énergie du désespoir j'essaie de ramper, mais mes poignets me signal que ce n'est même pas la peine.
« Modifié: vendredi 17 juillet 2009, 04:01:46 par Fiela »

Kyuuri Meiko

Créature

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 3 vendredi 17 juillet 2009, 05:13:26

Meiko était loin de s'être endormie : dans une situation pareille, c'était impossible. Cette jeune femme ne pourrait que se poser des questions à son réveil : il faudrait forcément quelqu'un pour l'informer, et la rassurer. Aprés une telle aventure, elle se comporterait sûrement comme un jeune chiot blessé, effrayé.
Meiko n'avait aucune intention de dormir, mais la force de Morphée était parfois surprenante... Elle s'assoupit finalement, et oublia de faire le moins de mouvements brusques possibles. Sa main valdingua pour venir se poser sur le sein droit de Fiela, qui eut l'automatique réaction assez normale dans son cas. Avant que Meiko puisse dire quoique ce soit, elle était déjà dans le placard.

La kappa poussa un soupir en se levant. Non pas que cette réaction était anormale. Fiela respectait à merveille la principale règle de l'instinct : si tu souffres, reste caché.
Malgré tout, les traces vermeilles qui traçaient un chemin sinistre vers le meuble parlaient d'elle-mêmes. Fiela devait sortir de là.

Meiko essaya d'ouvrir les portes du placard, et au bout de trois tentatives, le verrou céda. En sortit une Fiela plus terrifiée que jamais, les poignets et les chevilles ensanglantés. Elle fut stoppée dans son faible élan par la kappa qui attrapa les parties de ses bras encore en état, pour en plus la redresser.


- mais qu'est-ce que tu fabriques ?!

Meiko se surprit à crier et elle se força à baisser le ton. Devant ce beau visage malade de peur, sa colère s'estompa progressivement.

 - ...N'ai pas peur... Je ne
Te veux que du bien.


Elle ponctua sa phrase par un sourire doux. Le genre de sourire que l'on arbore en regardant quelque chose pour compatir.
« Modifié: vendredi 17 juillet 2009, 14:06:00 par Kyuuri Meiko »


Fiela

Humain(e)

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 4 vendredi 17 juillet 2009, 11:06:28

Je sentis ma faiblesse, je n'avais plus du tout de force, aussi je m'arrête de fuir, attendant la sentence de mon maître. Je pus voir deux mains fine encercler mes bras, dans la seule zone, où il n'y avais pas de blessure et me souleva. Avais-je été sauvée ? Non, c'était impossible d'échapper à mon maître, il devait avoir engagé cette femme, reconnaissable au sont de sa voix, pour s'amuser à me torturer encore plus, il l'avais déjà fais deux fois, alors pourquoi pas trois. N'ayant plus aucune volonté de ma battre, je me laisse faire, en baissant la tête.

D'ailleurs la femme pouvais voir un sorte de tatouage, faite de flammes noire, ceinturant mon poignet droit, remonter le long de mon bras l'encerclant complètement, longer le dessus de mon épaule et entourer mon cou, où était mon collier rouge avec ma clochette.

Bien que j'ai abandonnée tout espoir de me trouver libre, mon corps tremblait, c'était devenue une habitude, ma peur était pleinement visible, ce que le maître adorait de voir avant que je me punisse, j'étais comme une poupée sans vie, attendant, le traitement que cette femme allais me donner. Sur les deux dernière fois, l'une fut de me gaver d'eau jusqu'à ce que mon ventre soit pleinement tendu et s'assoir dessus pour me vider, l'autre était du bondage au dessus d'un bac de fer en fusion, même si je n'avais pas mis un orteil je me rappel la chaleur que cela faisait et surtout de la déshydratation engendré. Mais une idée encore plus effrayante perça mon esprit. Combien d'esclave avaient payer de leurs vie pour le simple fait que j'avais survécu. Je n'en savait rien, peut être que cette femme le sait, non j'en doute, il gardait précieusement le chiffre des victimes pour me les donner le soir même. A cette idée je regarda avec mes yeux, vide d'expression, mes mains qui se crispèrent, chaque fois que je les regardaient, je ressentait une douleur à la poitrine, parce que c'est avec ces mains que j'avais moi même prit des vies, des larmes perlèrent ma joue. Je regarda cette femme et dit d'une voix presque inexistante, presque cassé à vrais dire. Laissant bien comprendre que même mes cordes vocal avaient subit des tortures.

- Finissez votre travail, le plus vite possible. Que je puisse m'occuper des esclaves encore réveillés. Faites le vite.

Vous me direz que j'étais pitoyable avec ma faiblesse, mes blessure et mon vêtement, qui pourrait partir avec une déchirure précise au niveau de mon cou. Vous avez raison, il n'y a pas plus pitoyable que moi, mais autant l'être et empêcher le maître de tuer trop d'esclave. Rien que le fais d'y penser me donna envie de vomir, mais rien ne sortie à par un son signifiant que mon ventre était complètement vide, me faisant un peu suffoquer, mes mains se contractèrent pour supporter cette douleur, tout mon corps, à vrai dire, prit les dispositions pour que je ne puisse pas me tuer en avalant ma langue, déjà les tortures dans ma bouche me firent mal, ensuite je n'avais pas assez de force pour avaler quelque chose, je n'arrivais même pas à avaler ma salive . Ce mal passager passa très vite et je supplia de nouveau la femme avec ma voix presque morte.

- Finissez ça vite s'il vous plaît.


Je me préparais à subir une autre séance de torture peu plaisante, si mon maître était un sadique en puissance, les femmes, elles, sont pire, car étant des femmes, elles savaient où étaient les points les plus sensibles, comment le corps réagissait à tels stimuli, qu'elle était la limite de mon corps. Le pire c'est que c'était les plus gentille qui causaient le plus de mal. Le bon vieux principe de la carotte en du bâton, elle mettait en confiance et une fois cela fais, elle commençait vraiment la torture.
« Modifié: vendredi 17 juillet 2009, 13:44:59 par Fiela »

Kyuuri Meiko

Créature

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 5 vendredi 17 juillet 2009, 16:08:04

Meiko aurait aimé que cette fille réagisse autrement. Qu'elle se rende compte des détails importants par elle-même, qu'elle la remercie, même. Mais apparemment, ça n'était pas près d'arriver. Il n'y avait pas une once de confiance dans les yeux, l'attitude, les mouvements de cette pauvre enfant, tremblante comme une feuille. Elle pensait à des choses que Meiko ne pouvait même pas imaginer, parce qu'elle n'avait tout simplement jamais vécu l'enfer de l'esclavagisme. Elle avait failli y passer, un jour, ou même le soir même, avec l'autre dératé qui lui avait couru après. S'il n'y avait pas eu d'eau en bas de la côte, elle se serait retrouvé rapidement dans le même état que Fiela, sans doute.

Heureusement pour elle, la blonde avait toujours eu, partout et de tout temps, de la chance. Ce qui n'était pas le cas de tout le monde.
Fiela lui en faisait prendre conscience, et pour la première fois depuis longtemps, elle sentit son coeur se serrer, comme si elle s'apprêtait à pleurer. Elle eut soudain presque honte de cette chance qui la suivait partout, et culpabilisa. C'était anormal, et ça la fit tressaillir, avant de retourner son attention vers l'esclave, tremblante comme une feuille.

Fiela s'attendait à tout et n'importe quoi. Mais Meiko aurait aimé la surprendre. Agréablement. Elle prit ce corps entre ses bras, le souleva en ayant l'impression de porter un chaton. Un chaton terrorisé, prêt à recevoir une correction non mérité. Fiela retourna dans le lit, se laissant faire, recevant sur son corps chétif une bonne couverture.
Meiko avait cessé de sourire, puisqu'apparemment, cela ne servait à rien. Il faudrait un peu de temps pour que cette adolescente s'accomode à un peu de soins, sans penser qu'il y avait quelque chose derrière. La blonde lui caressa les cheveux un moment, en la regardant, le coeur gonflé de pitié. Elle se leva ensuite et prit la direction de la cuisine, pour revenir, apportant un peu de nourriture et d'eau sur un plateau. Elle posa le tout sur les genoux de Fiela, recouverts de la couette du lit.


« - Tu as faim ? »

Aucun des aliments ne semblait empoisonné, mais il était certain que Fiela allait le penser malgré tout. Pour faire bonne mesure, Meiko prit donc un des petits pains du plateau, pour commencer à le manger, sous le regard de la jeune brune amoché.
La confiance ne se gagnait pas aussi facilement chez une telle personne, mais c'était un début.


« - Evite de te lever par contre, sinon le plateau va valser... »

De toutes façons, si jamais elle continuait de se relever et d'ouvrir ses blessures, Meiko n'aurait pas d'autre choix que de l'attacher. Histoire de logique, pas de cruauté.


Fiela

Humain(e)

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 6 vendredi 17 juillet 2009, 18:03:26

Je continuais à regarder la femme, montrant que je ne lui faisait pas du tous confiance. Mon maître ne m'aura pas une troisième fois, même si pour ce coups là, il avait tous fait pour me faire croire que j'étaie dehors, même le bruit des gens dehors aurait convaincu une esclave ayant moins subit de sévisse. Nul doute qu'il devait être quelque part à écouter et regarder ce qu'il se passait, pour voir si après ce qu'il m'a fait subir, j'étais enfin devenue une bonne esclave, comme il l'entendait. Puis elle approcha et me prit dans ces bras, elle me porta jusqu'au lit, faisant tinter ma clochette à chaque pas. Bien sur je tremblais, bien sur je n'allais pas rester longtemps inactive, tous ce qu'il  me fallait c'est du temps pour emmagasiner de l'énergie et sauter par la fenêtre que j'avais vue à l'instant. Au pire j'aurais au moins le droit d'avoir retardé l'échéance de ma punition.

La femme rabattit la couverture sur mon corps et je pense à une chose, elle devait sans doute attendre que je soit guérie pour commencer, oui cela aurait été une idée digne de mon maître, digne d'un lâche qui n'est même pas capable d'aller lui même me punir, il faut dire que le premier jour il avait voulut s'attaquer à une jeune fille et je lui avais mordue sauvagement la mains, depuis, il avait peur de moi et utilisait tous les combine les plus lâche pour me faire ressentir une peur supérieur à la sienne. Quoi qu'il en soit la femme était partie dans une autre salle, je voulus faire un geste, mais mes blessures tiraient sur ma peau, il faut que mes plaies ne s'ouvre pas et que je prenne des forces.

Elle revint avec un plateau contenant du pain et de l'eau, il était hors de question que je mange ce qu'elle me donne, suite à mes punitions, je connaissait pas mal de produit incolore et inodore, qui faisaient beaucoup de dégât, allant de la paralysie du corps en restant quand même conscient de ce qui se passait, jusqu'au poison qui foudroyait dès que la peau entrait en contact. Elle me le déposa sur mes genoux, l'odeur était très tentante … non, je ne devais pas craquer. La femme mangea devant moi un bout du pain pour me montrer que ce n'était pas empoisonné, elle aurait put tous aussi bien manger la seul partie qui ne contenait pas de poison. Puis elle me dit de ne pas me lever, car le plateau basculerait, à vrai dire je n'étais pas trop en état de me lever et si cela avait été le cas, ce serait pour lui en  mettre une avant de courir. Mon ventre se mit à gargouiller quelque chose de bien … Ha non ! Il allait pas s'y mettre lui aussi. Deux choix étaient possible, soit je ne mange pas et elle pourrait me forcer à boire, soit je prenais le risque d'avoir une mauvaise surprise. Je regarda la femme, puis la nourriture, puis la femme, puis le verre d'eau.

La faim me tiraillait tellement que si je ne mangeai pas vite fait elle me tuerais. Je savais que j'avais atteint mes limites et que sans rien dans le ventre, c'est mon estomacs qui allais se digérer lui même. Je prit tout petit morceau de pain, le trempa dans l'eau. Deux poisons puissant avait tendance à se neutraliser, je le mit à ma bouche et tente de l'avaler, grosse erreur, il se coinça et par réflexe je prit le verre d'eau et bu tous le verre. S'en suivit une toux qui me faisait mal, il y avait un moment que je n'avais pas bu et donc le fait que ma gorge soit hydraté d'un coup engendrait une espèce de rejet. En parlant de rejet, je sentais des nausée et une envie de vomir venir , je vous l'avais déjà dit la vue de la nourriture me causait ce genre de désagrément, aussi ne prenant pas le temps de prévenir, je couru vers les toilettes, que j'ai repérée lors de ma fuite vers l'armoire et vida le peu que j'avais mangé dans la cuvette, Je me dit à cette instant que j'avais bien fait de prendre un peu de poids avant de venir voir ce maître complètement cinglé.

Avant je devais faire dans les soixante kilo, maintenant plus vers les quarante, comme régime il n'y a pas mieux. Je voulut me relever, mais avec des poignets cassés c'est un peu dure, et à cette instant il y eu un, crac, sonore au niveau de ma cheville gauche, je me mordit la lèvre inférieur en retenant un crie de douleur. A la place il y eut une grossièreté qui sortie de ma bouche.

- Putain !!!

J'étais vraiment dans un sale état, nul doute que mon maître devait bien se marrer, oui se marrer comme un porc, de me voir souffrir. Je sortie des toilettes à cloche pied, je n'allais pas encore plus fragiliser ma cheville, cette longue période avait fragilisé grandement ce corps, qui était assez faible d'origine. Le manque de lait, de fruit et de viande avait grandement affecté mon métabolisme. J'allai vers le lit et constata mes dégâts, un verre de brisé, un plateau par terre avec deux miche de pain qui pouvaient encore être mangé. Je n'avais pas vue la femme et je ne m'en soucias guère, je m'assit sur le lit et prit les deux morceau de pain et me força à tout engloutir, avec mes doigts je presse des endroit de mon cou, bloquant un possible retour du pain.

Je vis des pelotes de laine fine, de couleur noire et de quoi tricoter, cela faisait longtemps que je n'avais pas confectionner d'affaire, je prit les pelotes, les épingle à tricot et me lance pour faire  une robe, au moins cela porterais chaud. Cela me détendit et calma ma peur, puis je sentit la présence de la femme lui dit d'une voix faible, tout en restant concentrée sur mon travail.

- Je vous emprunte ceci deux minute.

Quelqu'un de normal aurait refusé et m'aurai dit de me ménager, pour guérir plus vite, mais qui sait ce qu'une femme engagée par mon maître avait dans la tête. Je ne pouvait plus distinguer les pensée des personnes en regardant leurs attitudes, j'avais perdu ce don pour survivre.

Kyuuri Meiko

Créature

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 7 samedi 18 juillet 2009, 03:25:34

Meiko n'essaya même pas de stopper cette gamine visiblement très têtue, quand elle courut aux toilettes. Le plateau, comme prévu, s'écrasa par terre, et son contenue avec. La kappa soupira d'agacement, quand l'idée que ces assiettes avaient été assez coûteuses lui vint à l'esprit. Même dans une situation comme celle-là, elle arrivait à penser à des questions matérielles. Mais il faut dire que cette esclave l'agaçait un peu. Elle était certes très jolie, mais c'était un animal égaré, en quête non d'un foyer, mais de la liberté. Meiko regrettait presque de l'avoir ramené avec elle.

Mais son choix était fait, et qu'elle le veuille ou non, cette gosse resterait dans cette chambre jusqu'à être en meilleur état. Meiko n'avait pas l'intention qu'on lui porte préjudice, même si ce n'était qu'une esclave... non, ce n'était pas la véritable raison, personne ne l'engueulerait d'avoir laissé s'échapper l'oiseau de sa cage.
Cette demoiselle avait juste besoin qu'on s'occupe d'elle. Ca se voyait, sur son corps bien sûr, mais aussi dans son regard, ce regard à la fois terne et vif, qui réclamait un peu d'amour et de paix.

Mais depuis quand Meiko, la Meiko egoiste et joueuse, faisant tourner la tête sans alcool au moyen de dentelles et portes-jaretelles, s'occupait des défavorisés ?
Et bien... depuis maintenant. Mais attention. Première, et dernière. Elle n'avait pas l'intention d'accueuillir toutes les misèreuses orphelines dans sa chambre. Si elle devait héberger et se soucier de tous les orphelins de Nexus et des environs, elle aurait pas fini~

Soite. Juste pour cette fois, alors.

Elle était finalement revenue, et s'activait à quelque chose d'autre qu'une fuite ou une recherche d'un échappatoire. Fiela tricotait. Et bien en plus. Elle transformait la vulgaire laine acheté par Meiko un jour de non-réflexion en une petite merveille noire qui ressemblerait vite à quelque chose. La propriétaire du matèriel à tricot ne put s'empêcher d'admirer cette dextérité, sûrement récuperé après avoir avalé la nourriture qui restait par terre, et cette soudaine mise au travail l'occuperait un moment.

« - Je vous en prie, Miss. ne vous gênez surtout pas, j'ai horreur du tricot. »

La créature évita de toucher Fiela pendant son travail, pour ne pas lui enlever ce calme sûrement prècieux pour elle. Elle se contenta de l'observer, regardant la laine disparaître à vue d'oeil.
Au bout d'un quart d'heure, Une manche d'habit avait été crée. C'était rapide et efficace, la façons dont les doigts plus osseux que fin parsemait la laine d'étoiles de perfections. Meiko se força tout de même à parler, brisant le silence et faisant vaciller la lumière d'une chandelle, de son souffle :


« - Je n'aurais pas cru qu'une jeune louve aussi indisciplinée que vous tricote aussi bien. »

Un peu de politesse, une voix aussi douce que du miel... mais tout cela n'était pas pour mettre en confiance. Fiela et Meiko n'appartenait pas au même monde. Elles étaient dans la même pièce, mais ne se touchaient pas. Meiko en était attristée : si elle avait eu un peu plus d'expèrience dans le domaine, elle aurait pu rassurer cette femme, elle aurait pu aussi se douter de ce qu'elle pensait, et lui garantir qu'elle n'était pas une amatrice du sévisme engagée par un maître expert en châtiments.
Mais tout cela, elle ne le savait pas. Ce qui rendait la communication difficile.


« - Si vous n'avez plus de laine, n'hésitez pas à quémander. »

Pour tout autre mouvement, la jeune serveuse baîlla, et chantonna un air entendu le matin même sur la place du marché. Il fallait juste attendre que les choses s'arrangent... la nature pouvait très bien faire le reste. En attendant, Meiko chantonnait, adossée contre le lit, assise par terre, et Fiela tricotait ses propres vêtements, impassible.


Fiela

Humain(e)

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 8 samedi 18 juillet 2009, 12:52:07

J'étais tellement concentrée que j'avais presque complètement oublier que j'étais emprisonnée dans cette maison à attendre une punitions qui ne semblait pas venir. Mes poignets bien que cassée bougeaient, comment ? J'utilisais le ki à l'intérieur de moi pour les faire bouger, cela demandait beaucoup de concentration, car en plus il ne fallait pas que je rate certaine couture qui, si elles étaient raté, m'obligerait de tous recommencer.

J'appris que cette femme n'aimait pas le tricot, j'eus un doux sourire, c'était marrant. Je prit un quart d'heure pour faire une manche, bien réussit, j'aurais fait plus vite si mes poignets n'étaient pas dans cet état. La femme me fit une remarque que je pris pour un compliment, aussi je fit une petite pause pour pouvoir lui répondre.

- Cela ne fais pas longtemps que j'ai apprit. Il est très apprécier qu'une esclave puisse réparer ces vêtements et en faire pour les nouvelles qui n'ont que leur tenues de vente sur le dos. Bien que cela fasse bien six mois que je n'en ai pas fais, cela est très bon pour chasser son stress et sa douleur, à chaque mailles, on pense à une blessure et on le fixe sur le vêtements, ce qui fait qu'une fois que l'on s'habille avec, on sait que cette chose est une partie de nous et la douleur devient alors réconfort.

Bizarrement, j'étais vraiment devenu calme et je dialoguais avec cette femme, comme j'aurais parlée à une maîtresse, je continua le tricot en gardant mon ki concentré à faire bouger mes mains, l'avantage quand on utilise cette technique, c'est que l'on ne sent pas la douleur, car aucun des muscles n'est contractés. L'ennui c'est que cela puise dans mes forces, il était de toute façon évident que je ne pourrais pas le finir aujourd'hui, mais cela était agréable de sentir la douceur de la laine, même si les pelotes commençaient à rétrécir rapidement.

Mon front se plissa quand je sentais que je devais augmenter mon ki, qui commencait à montrer des signes de faiblesses. Je ferme les yeux pour mieux sentir l'amplitude de mes gestes et entendit la femme se mettre à chanter une chanson que je ne connaissais que trop bien. J'arrête un moment de bouger en écoutant la chanson, puis elle sembla ne pas trop connaître la fin, aussi je chantonna la fin de cette chanson, puis dit.

- Chanson de la muse de l'eau, douzième mélodie de la nature. Il est rare pour une humaine d'entendre cette chanson qui est transmit de muse en muse, certaine terranide la connaisse et certaine prêtresse aussi.

Je repris mon travail, seulement cette chanson continuait à tourner dans ma tête, en me rappelant la berceuse des jeune esclave morts et j'eus des sanglot, je gardais mes yeux fermée pour ne pas pleurer et d'un coup mon aura décida de se matérialiser devant les yeux de la femme, qui put voir des fils d'émeraudes entourer mes poignets et mes doigts, montrant que je ne pouvais pas utiliser mes mains. Cela ne me gêna guère, de toute façon au bout d'un moment mon maître aurait connut cette capacité qui m'avait tenue à la vie plus d'une fois. Sentant que certaine blessure allait de rouvrir, je concentra une partie de mon ki en une sphère dorée et par l'esprit le plaça sur mes blessures qui se résorbèrent très vite, mais je me crispèrent, car le soin n'était pas doux, c'était comme-ci je m'infligeais la même blessure. Tout chose respectait le principe de l'échange équivalent, le soin par ki aussi. Comme je ne savais pas si la femme était effrayé ou pas, je voulut me lever, mais mes jambes était encore un peu tétanisé par le traitement.

- Vous devez vous dire que je suis un monstre ou quelque chose de ce genre. Je suis tous ce qu'il y a de plus humain, seulement mon corps est tellement faible que sans cette aura émeraude je mourrais au bout de une semaine, sans aucun moyen d'y échapper aussi miraculeuse soit elle. Vous êtes la troisième personne à avoir put voir mon ki, qui est le reflet de l'âme, c'est pour cela qu'elle a une couleur unique.


Je rouvrit mes yeux, encore humide de mes larmes retenues et regarda la femme en attente d'une réaction, cela aurait été marrant de la voir partir en courant.

Kyuuri Meiko

Créature

Re : Après une chasse, le silence est de mise (PV Meiko)

Réponse 9 lundi 20 juillet 2009, 18:21:02

Meiko sourit pour elle-même, et chassa une mèche de cheveux de son visage cristallin. Elle commençait à se détendre. Le tricot avait ses bons petits côtés, pour qui savait les exploiter. Le visage de Fiela n'était plus aussi crispée qu'avant : la douleur qu'elle ressentait devait s'éteindre légerement au fil des minutes. C'était rassurant, mais pas trop : si elle n'avait plus mal, elle pourrait se carapater par la fenêtre en quelques secondes... ce qui serait une très mauvaise idée, étant donné que la chambre était situé au second étage.

Cette demoiselle avait tout de l'esclave attitrée, serviable et docile à souhait, prête à se faire prendre par le prochain mec qui se qualifierait comme son maître. La kappa ne s'était pas trompé. Fiela était bien une femme que l'on avait, un jour ou l'autre, traité moins bien qu'un chien. Et pourtant... une aura se dégageait d'elle, une aura chaude et mystèrieuse. Un pouvoir hantait ce corps chétif, un pouvoir qui ne cherchait qu'à se développer, comme la vigne sur le mur ensoleillé.
Comment Meiko pouvait-elle savoir ? Oh, elle ne savait pas. Elle sentait, juste. L'instinct animal demeure dans un cas comme le sien, un instinct animal très efficace...

Cette impression fut presque confirmée quelques minutes plus tard. Meiko fut stupéfaite que Fiela réagisse autant à l'entente d'une simple mélodie. Elle semblait connaître celle qui gambadait dans la tête de Meiko, et l'en informa avec une fierté contenue. Après quoi, elle énonca des choses qui la concernait et qui se révelèrent particulièrement intéressante. Cela dit, Meiko n'en prenait pas entièrement compte. Un esprit déformé par la peur, la peine, et affaibli en tout points, se détraquait rapidement. Fiela pouvait très bien être en plein délire, malgré le fait que ses doigts semblaient fonctionner correctement.
Mais bon, c'était pas marrant, comme hypothèse. Et s'imaginer que tout pouvait être vrai, c'était bien plus émoustillant~ De toutes façons, pour être pire que Meiko, question passé bizarre et cie, fallait se lever tôt le matin.


« A ma connaissance, les monstres ont de grosses tentacules humides ou de la fourrure de toutes les couleurs, je doute donc que vous apparteniez à cette catégorie... enfin, bon... C'est quand même très beau, ce que vous possédez. »

Quoiqu'il en soit, la belle blonde jugea qu'il était utile de demander à cette fille ce qui déterminait une bonne partie de son identité, et de la vie de chaque humain et humaine : son prénom.

« Tu as un nom ? »

Oui, parce qu'il était possible qu'elle n'en ait pas, après tout. Meiko avait entendu dire qu'il pouvait arriver à un maître trop gourmand, de ne plus se souvenir de chaque nom de ses esclaves. Il les numérotait alors, comme le bétail d'un fermier, et la valeur sentimentale de ces pauvres créatures disparaissait en fumée.
La jeune serveuse espérait que ce n'était pas le cas de Fiela, mais elle avait l'intime conviction que ses craintes seraient confirmés.


[Say Nioul D: Désolé. J'fais mieux au prochain post.]



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