Identité : Irredka, mais son véritable nom est Illyone Rae Rey Dos'Aka.
Âge : On dirait qu'elle a 26 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Furry renarde.
Sexualité : Inexistante mais elle s'est documentée.
Physique :
Irredka n'est pas quelqu'un d'imposant, bien au contraire, et son caractère ne tend pas à lui faire une place dans la vie non plus. Du haut de son mètre soixante-quinze, la renarde se faufile comme elle peut entre les gens, jouant de sa taille fine que cinquante-cinq petits kilos ne risquent pas d'empâter. Avant de le détailler, il faut tout de même connaître quelques petites particularités du corps d'Irredka. Jusqu'à son apparence actuelle il a vieillit comme n'importe quel corps, mais il est maintenant bloqué et ne peut plus vieillir. De même, la renarde ne peut pas grossir, elle a droit à deux kilos et demis de marge par rapport à son poids moyen de cinquante-cinq kilos, mais rien de plus, c'était comme ça dans son univers, et c'est dans sa nature, rien ne peut le changer, strictement rien.
Pour ce qui est de détailler un peu son corps :
Irredka se remarque tout d'abord par la couleur de son pelage, d'un rose voyant sur la majorité du corps. La toison prend un blanc crème une fois sur l'avant du corps, jusque sur l'intérieur des cuisses mais aussi un peu sur les fesses, lui dessinant un coeur. Des marques noir anthracite griffent le corps de la renarde, lui donnant un petit côté fauve qui n'est pas pour lui déplaire.
Pour la tête, la renarde est coiffée de deux superbes oreilles, pelucheuses à souhait, elles jaillissent droites et fière de sa chevelure d'un rose n'étant pas sans rappeler l'emballage d'une sucrerie acidulée. Elle porte les cheveux longs, jusqu'à ma moitié du dos, et prend soin d'eux au point de pouvoir passer des heures à les chouchouter. Il faut qu'ils soient lisses, brillants, doux, et qu'ils sentent bons. Elle ne supporte pas d'avoir la tignasse en bataille, ni de sentir sa chevelure âbimée (de même pour sa toison).
Son petit museau lui donne un air charmant, un quelque chose de mignon même lorsqu'elle enrage, ce qui rend difficile pour elle les tentatives d'intimidation, et la fait d'autant plus enrager. Une petite truffe noire fait contrepoint au bout de ce museau, le bas d'un blanc clair, le haut d'un rose tout aussi saturé.
Enchâssés dans ce petit minois se trouvent deux joyaux roses, la plupart du temps car des changements sont possibles. Les grandes iris attrapent la lumière, donnant l'impression qu'ils s'illuminent de l'intérieur.
Ses épaules fines et légèrement tombantes ne donnent pas à Irredka la carrure de guerrière qu'elle voudrait, et c'est avec une pointe de tristesse qu'elle a dût se résoudre à faire plus femme que machine de guerre. Elle s'arrange aujourd'hui pour attirer l'attention comme elle peut avec, laissant parfois tomber un bretelle de l'une de ses épaules, par inadvertance, ou lors de ses passages d'agacement, où elle met des épaulières la faisant paraître plus large, ce qui ne trompe personne étant donné ses bras fins et ses petites mains aux longs doigts de pianiste. De plus, il est une chose qui ne pourrait pas tromper sur son appartenance au beau sexe, ou au sexe faible, tout dépend de la mentalité, c'est bien sa poitrine. La renarde possède un buste rebondit, point trop n'en faut, mais suffisamment pour que sa mère tente par tous les moyens de lui faire porter de quoi la mettre en valeur, trouvant triste que personne ne s'intéresse à elle. Irredka a donc finit par se laisser faire et porte des tops assez moulant, ou de longs hauts un peu détendus sur l'ourlet du bas, que sa poitrine repousse et qui cachent un peu sa taille fine, demandant un minimum d'imagination pour la visualiser nue.
Sa taille suit le chemin de ses épaules, elle est fine, et ses courbes laissent à penser qu'il suffirait de joindre les mains pour en faire le tour. Son petit ventre est plat, sauf lorsqu'elle atteint son poids maximum, ce qui lui permet de désespérer du petit bourrelet qu'elle pince avec ennuis.
A la base de son dos, là où les dernières vertèbres s'arrêtent chez la plupart des humanoïdes, une queue pointe. Elle peut facilement toucher le sol et fait les deux tiers de la taille totale de la renarde. C'est un membre pelucheux et volumineux, très sensible surtout à la base, plusieurs marques noires se trouvent dessus et un anneau isole la pointe blanche de la fourrure rose.
Caractère :
Pour commencer, Irredka est quelqu'un de plutôt simple, de ces gens que l'on rencontre et qui se satisfont de peu. Lorsqu'elle a une raison d'être heureuse, sans que ce soit pour quelque chose d'incroyable, son sourire semble gravé sur son museau, et ses yeux pétillent de joie en permanence. De même, une fois la colère installée, elle devient une peste, une machine à bouder faisant preuve de cynisme et de sarcasmes comme personne, le pire étant que cela lui arrive souvent. Mais voyons comment se comporte la renarde, point par point.
Délaissée : La renarde se sent parfois comme un rebus, elle sait pourtant qu'elle n'est pas stupide, enfin pas complètement, qu'elle est jolie et qu'elle peut se montrer utile. Seulement, le clan dont elle fait partie semble s'être passé le mot pour la regarder d'un œil critique et désintéressé, comme si elle n'était qu'un bibelot, le genre de trucs pas trop moche que l'on se contente de poser sur une étagère que les invités regarderont une fois dans leur vie avant de l'occulter. Elle vit donc à côté de son monde, à côté de tous ces gens qui vivent vraiment, qui ont des amies, des compagnons, qui partent à l'aventure ou font des choses intéressantes pour le clan, tandis qu'elle, on lui donne des bouts de métal à astiquer dans un réduit sombre où personne ne passe jamais. Irredka est donc délaissée, et cela lui pèse, car elle est encore jeune, mais se rapproche d'un âge où elle aurait déjà dût croquer la vie à pleine dents.
Boudeuse : Cela est venu avec la mise de côté, elle qui était une jeune fille joyeuse en toute occasion s'est aigri un peu, sa mine est maintenant plutôt maussade et elle ne se gêne pas pour le montrer, de toute façon tout le monde s'en fout. Elle arbore sa petite moue la plus grande partie de la journée, passez la voir dans son local et elle ne vous accordera guère qu'un petit mouvement de truffe ennuyé, et un silence mutin qui accompagne sa bouderie, elle en veut au clan entier, donc elle le boude en entier aussi, c'est comme ça. En revanche, lorsqu'elle lance une discussion, ou que quelqu'un d'autre en engage une avec elle, la renarde est positivement ravie. Le seul soucis, c'est qu'à force de broyer du noir, elle est devenue capricieuse et il ne lui en faut pas beaucoup pour se renfermer dans sa bouderie, tournant son esprit vers autre chose elle n'écoute guère plus que d'une oreille et répond par des onomatopées monosyllabiques.
Fière : Bien qu'elle ne connaisse que les lots de consolation et que ceux ci ne soient souvent que quelques phrases échangées avec un membre peu reluisant de son clan, Irredka reste fière. Elle porte en elle l'espoir de parvenir un jour à montrer sa véritable valeur au reste de sa grande famille. Elle rêve de faire partie d'une troupe dont la renommée résonnerait dans tout le pays, où les meilleures auberges attendraient leur venue avec impatience. Elle se sent l'âme d'une héroïne et ne compte pas laisser ses rêves dépérir avec le temps, pour cela elle s'entraîne dur, enfin du mieux qu'elle peut ce qui n'est pas aisé étant donné le temps que le clan lui laisse et le maître dont elle bénéficie. Il n'en reste pas moins qu'elle n'en démordra pas, jeune, pleine de ressources, elle a tout ce qu'il faut et elle déteste qu'on la rabaisse, même si elle en a l'habitude. Il se peut qu'elle s'enflamme si on se montre désagréable avec elle, mais sinon elle se contente de remâcher sa rancoeur et de se murer dans le silence.
Butée : Têtue, ça elle l'est, lorsqu'une idée lui est rentrée dans la tête c'est un véritable enfer pour qu'elle lui passe. La plus incrustée d'entre elle est celle d'aventures incroyables. Irredka est une aventurière, même si elle n'a pour le moment participé à aucun action grandiose, elle sait qu'elle est faite pour ça, elle le sent, mais bien entendu, tout le monde s'en cogne. Seulement il faut plus qu'une ville entière pour la faire changer d'avis, et comme pour bien d'autres choses, elle campe sur ses positions, si elle a décidé que ce serait comme ça, personne n'a le droit de l'en empêcher.
Naïve : Le manque de contact avec d'autres gens a permit deux choses à la jeune furry. La première aura été de l'enfermer dans sa morosité et de ne l'en faire sortir que pour jeter un regard vaguement intéressé sur le reste du monde, la plupart du temps. La seconde est le manque d'expérience dans ses relations avec autrui. N'ayant personne avec qui grandir, la furry s'est retrouvée perdue, elle ne sait pas vraiment comment se comportent les autres entre eux et se sent facilement agressée, ou pas assez, tout dépend des moments. Les sous entendus passent presque au pile ou face dans sa zone de compréhension, elle en voit parfois là où il n'y en a pas, et elle perd facilement ses moyens dans ce genre de situation.
Joueuse : Malgré le manque d'intérêt du reste du monde pour sa personne, Irredka a toujours un petit espoir que les choses changent et qu'elle puisse être comme tout le monde. C'est lorsqu'elle parvient à oublier ce genre de soucis que sa véritable nature se révèle, celle d'une jeune femme qui n'a pas encore vécu et qui déborde d'énergie, qui manque de succès dans sa vie et voudrait tout faire en même temps, quitte à ce que cela lui retombe sur le coin du museau. Cela lui donne un caractère enjoué, et elle raffole notamment de toutes sortes de jeux et de défis, qui la mènent bien souvent à se faire avoir et à finir en boudant pendant qu'elle subit ses gages.
Amour : Irredka ne connaît simplement pas l'amour en dehors de sa famille. Elle sait que ses parents l'aiment, que ses frères et sœurs lui portent une affection certaine, mais ce n'est pas suffisant. Comme tout le monde, la renarde voudrait avoir quelqu'un qui ne soit pas de sa famille, quelqu'un qui la cajole, qui la prenne dans ses bras quand elle ne se sent pas bien, qui lui dise des mots doux et lui donne de petits noms mignons. En bref, elle voudrait vivre une histoire, pas forcément paisible, mais durant laquelle elle se sentirait chéri, car elle ressent un cruel manque affectif. En bonne petite prude, et délaissée, elle n'a jamais connu de personnes avec qui elle a couché, pourtant, l'une de ses connaissances l'a bien initiée à la chose, et Irredka brûle de pouvoir essayer tout ce qui la fait fantasmer, elle est notamment portée sur le bondage, mais il sera difficile de le lui faire avouer.
Histoire :
Irredka se nomme en fait Illyone Rae Rey Dos'Aka, Illyone étant son prénom, Rae celui de sa famille, Rey sa place de naissance, Dos la particule montrant à quel clan elle appartient, et Aka son rang dans le clan. De fait, Irredka est la sixième fille de sa famille, la petite dernière. Elle appartient au clan Dosmatures et possède le rang le plus bas pour une apprentie. Cela la place au dessus des simples ouvriers, car elle compte comme un personnage apte à combattre, à remplir des missions pour le clan, mais aussi à participer activement à sa gestion à son niveau. Pourtant elle ne peut rien faire, elle s'est trouvée remisée dans un petit réduit derrière l'armurerie et se contente de lustrer des pièces de métal, de repriser des armures, et ce à longueur de journées.
La statut de sa mère dans le clan a permit à la jeune renarde de se faire une place parmi les novices, mais un contentieux entre le patriarche du clan et le père de sa famille l'a envoyée aux oubliettes. Ses frères et sœurs s'étant déjà creusé un trou ailleurs, ou faisant partie de troupes fonctionnant bien, il n'y avait aucun moyen de les atteindre. En revanche, Irredka commençait tout juste, elle faisait ses premiers pas dans le clan, et il fut facile de la placer là où personne ne la verrait jamais, dans l'une des salles les plus sombre d'un des bâtiments secondaires. C'est donc au fond de la cour intérieure, derrière l'armurerie, dans un cabanon remplit de tout ce qui doit être astiqué ou réparé, qu'Irredka passe l'intégralité de ses journées. Le patriarche ne pouvait cependant pas la faire travailler sans lui offrir une rémunération, et comme la renarde ne paye rien chez elle, elle met de côté, mais ce n'est qu'une maigre consolation.
Il n'avait pas fallut plus d'un petit mois pour que tous soient au courant dans la ville du clan, et dès lors, plus personne ne s'intéressa à elle, le blâme du patriarche planait au dessus de sa tête, malheur à qui s'enticherait d'elle.
Étant une novice du clan, elle avait tout de même droit à un maître pour la former, celui qui lui fut donné était certainement le pire de tous, rendu inapte au combat par une blessure quelques années plus tôt, il remâchait sa rancœur envers ses anciens compagnons, et cela lui avait valut une mise à l'écart car il semait le trouble dans le clan. Sa seule remarque à propos de la renarde fut que l'on mettait les cafards avec d'autres cafards, et que son joli minois ne la sauverait pas de se faire écraser d'un coup de talon. Là dessus il avait commencé son «entraînement», lequel consistait à se défouler sur elle, à relâcher la rage amère qu'il contenait sur une personne qui ne pourrait guère lui causer de problème. Serait-elle morte que seule sa famille aurait vu la différence.
Loin de devenir une jeune femme épanouie et puissante, Irredka se referma lentement sur elle même, devenant l'ombre de ses rêves d'aventurière. Les après-midis et les nuits à se faire battre ne l'empêchèrent pas de retourner voir son maître chaque jour. Si elle cessait son entraînement elle refuserait son statut de novice, et elle perdait tout espoir de devenir un jour une aventurière, de gagner des titre et des artefacts magiques comme la grande armurerie du bâtiment principal en exposait sur ses murs.
Enfermée dans son cabanon, le corps souvent couvert de quelques bandages, la renarde se taisait, elle finit par disparaître des esprits, comme ces objets inutiles dont on se souvient vaguement qu'ils ont existé un jour et que l'on ne regrette finalement pas la perte.
Heureusement pour elle, la rosée devait se trouver une compagne d'ennuis, la barmaid de la salle principale, une léoparde âgée de deux ans de plus qu'elle, et qui ne se privait d'aucun plaisir. Le soucis étant que l'alcool, qu'elle consommait à longueur de journée, lui montait parfois à la tête, lui faisant faire des impairs, lesquels lui avaient valut la promesse de se faire renvoyer une semaine si elle était encore retrouvée ivre morte quelque part, ou si elle s'en prenait à nouveau à des clients, de quelque façon que ce soit. Elle cherchait donc un coin tranquille ou se réfugier pour s'adonner à sa passion de la boisson lorsqu'elle tomba sur Irredka, aux alentours de minuit, dans son petit réduit. Passé la surprise, elle comprit au mutisme de la renarde qu'elle ne risquait pas grand-chose, et s'installa pour picoler, gratifiant son inespérée compagne d'un bavardage incessant et difficilement compréhensible.
Il fallut plusieurs semaines avant que la renarde ne cesse de l'ignorer totalement, la barmaid s'en rendit compte le jour où elle remarqua que celle ci hochait parfois le museau à certaines de ses remarques, comme si elle lui donnait son accord. Amusée, mais ne voulant pas laisser voir qu'elle avait remarqué, la léoparde continua, cherchant à savoir ce qui pouvait suffisamment intéresser la renarde pour qu'elle lui prête plus d'attention. Rapidement elle comprit que les récits d'aventures, les anecdotes de guerriers de passage au bar, et les légendes glanées à droit à gauche plaisaient à son amie muette. En revanche, les histoires les plus croustillantes, celles qu'elle se ressassait certains soirs où l'alcool lui chauffait le corps, celles ci faisaient tourner la tête à la renarde, qui reniflait en s'essuyant la truffe et ne reprenait pas sa position initiale avant plusieurs minutes, une petite icône de saignement au dessus de la tête.
Quelques mois plus tard, la bairmaid avait finit par donner son nom à Irredka, qui lui avait donné le sien, elle s'appelait donc Diomède, mais tout le monde l'appelait Dio. Irredka avait une image plus nette de l'alcoolique, c'était un personnage peu important dans le clan, mais qui entendait finalement un peu de tout ce qui se passait à travers le monde. Elle avait aussi rapidement compris que Dio appréciait de se vautrer dans les plaisirs, surtout lorsqu'il était question de boire ou de mettre son corps à profit, elle s'était même fait la réflexion qu'elle aurait mérité le titre de gourde, à toujours se faire remplir de quelques gouttes de plus.
Encore quelques mois de plus, et cette fois ci Irredka se sentait réintégrée au monde, un peu comme si Dio était une passerelle vers celui ci, elle répondait maintenant plus souvent, par des phrases complètes, boudait aussi, affichant clairement sa moue gênée lorsqu'elle ne voulait pas continuer sur un sujet. Mais elle n'avait pas compris une chose, c'est que l'interdit ne faisait que donner plus envie encore à Dio de le briser, et il ne fallut pas longtemps avant qu'une gifle ne retentisse entre les plastrons et les lames. Une fois ou Irredka avait tourné la tête pour s'essuyer la truffe après une histoire salace, Dio l'avait étreinte par surprise, les mains sur ses seins, les pressant tendrement dans ses paumes à travers le haut de la renarde. Complètement paniqué, celle ci avait réagit d'instinct, lui donnant un coup de tête en arrière avant de se retourner pour lui donner un gifle tonitruante. Ce jour là, la barmaid avait comprit qu'il lui faudrait faire preuve de plus de subtilité, mais elle n'en démordit pas, Irredka restait un trop joli morceau pour qu'elle ne s'amuse pas avec.
Se rapprochant de ses vingt-cinq ans, Irredka était maintenant une femme faite, tout comme son amie, qui s'affichait d'ailleurs bien plus qu'avant comme telle. Certaines de ses barrières étaient tombées, à sa plus grande honte, et il arrivait que ses soirées de travail se termine dans les bras d'une léoparde alcoolisée, les mains de cette dernière lui arrachant des gémissements de plaisance tandis qu'elle lui expliquait comment s'y prendre avec les hommes, lui donnant ses trucs, les façons de faire, les petits plaisirs de chaque type. Irredka refusait cependant toujours qu'elle se charge de la mettre dans le lit de quelqu'un pour son «baptême» comme elle disait. Et c'est en haussant les épaules que Dio partait rejoindre un amant en lui disant qu'elle ratait vraiment un truc super, la laissant le museau écarlate, renifler en s'essuyant sur une manche.
Mais la barmaid n'avait pas dit son dernier mot, et elle avait décidé de sortir Irredka de son trou, une femme comme elle, il fallait la mettre en pleine lumière, là où un patriarche sénile entouré d'une ville d'abrutis ne l'empêcheraient pas de s’épanouir. Elle avait donc demandé une quête avec escorte. Sous prétexte de faire connaître les produits de la région en faisant la tournée des grandes villes, ce qui ne manquerait pas d'augmenter le tourisme, elle avait placé Irredka, sans rien lui demander, dans les combattants devant l'accompagner. Le patriarche ne s'occupant pas en personne d'affaires de si peu d'importance, la renarde s'était retrouvée sur la route, un matin frais, à cligner des yeux en se demandant comme elle était passé d'une soirée à repriser des gants tout en souffrant des bleus récoltés à son dernier entraînement, à une aventure comme elle en avait toujours rêvé, rémunérée en plus.
Toutefois, le voyage ne serait pas de tout repos, à la tête de la petite troupe de caravane se trouvait une cheffe de guerre, le genre de personnage que l'on envoi accomplir des hauts faits. La cheffe de guerre Kerra Tânnat descendait d'une lignée de simples combattants, elle ne devait son prestige qu'à elle même, à sa force, à son mental et à son intelligence. Elle répugnait à diriger une mission que l'on confit généralement à de simples hommes de troupe, à des mercenaires de bas étage, mais ses supérieurs le lui avait demandé, pour renforcer les liens avec les autres voyageurs en leur envoyant quelqu'un de renommée internationale.
Bien qu'elle méprise ouvertement l'escorte de la caravane pour le manque de puissance comme le manque de rigueur, elle n'en demeura pas moins fidèle au post, repoussant les quelques attaques sur le convoi dans les contrées les plus reculées. Elle devint rapidement une idole pour Irredka, qui subissait ses foudres plus que tout autre dans le groupe. Mal formée par son maître, ne pouvant suivre les cours des autres novices à cause de son travail à l'armurerie, elle n'avait aucune expérience pratique et chaque geste de sa part terminait en désastre. Elle décida donc de monter en puissance, elle se calqua sur la cheftaine du groupe, essayant de reproduire son style de vie, afin de gagner en expérience, et donc en niveau, et de pouvoir se rendre plus utile. Mais cela ne fit que plus enrager la grande guerrière, qui faillit la coupe en deux durant l'un de ses entraînements, la prenant pour un ennemi mal embusqué dans un buisson.
Puis un jour, devait arriver ce qui arriva. Dio disparue, la dernière personne à l'avoir aperçue près de la caravane dit qu'elle était partie dans la forêt, en zigzagant. Kerrar ayant depuis le début de la mission beaucoup de mal à se faire au caractère dilettante de la barmaid, elle en fit une affaire personnelle, et attrapa Irredka par le col pour la traîner derrière elle, lui disant que c'était de sa faute si elle était assez incapable pour ne même pas surveiller ses proches.
La suite reste floue. Les trois furry se souviennent seulement qu'il y avait un creux dans le sol, qu'Irredka, tentant d'échapper à une gifle de Kerrar, recula et fit un faux pas, tombant dans le trou. Naturellement Dio tenta de l'aider, mais en voyant double cela compliquait la tâche, et la cheffe de guerre ne put les sauver. Elle n'avaient pas eut le temps d'assurer ses appuis, et la terre meuble au bord du trou ne lui permit pas de rattraper la patte de la barmaid sans chuter à son tour.
Une faille résidant à mit chemin de la chute sous terre, les trois corps furent aspirés, et transférés sur Terra, où ils se trouvent encore, toutes trois assommées.
Autre :
J'ai essayé de ne pas trop le montrer dans l'histoire pour que ce soit plus agréable à lire, mais l'univers dont vient Irredka est un jeu vidéo. Plusieurs serveurs permettent plusieurs styles de jeu différent, première personne, troisième personne, observateur extérieur, des jeux de construction, des jeux de combats, des rpg. De tout.
Irredka est donc un personnage de jeu vidéo, elle gagne un niveau par an minimum, mais plus elle s'entraîne, plus elle gagne d'expérience, donc de niveau, donc de puissance. Elle peut aussi augmenter des talents particuliers, par exemple, c'est une experte du nettoyage d'arme, après avoir passé des années à en récurer elle a atteint un niveau de maître dans le domaine. Cela fonctionne aussi toutes autres choses.
N'ayant jamais put vraiment apprendre à combattre Irredka n'est pas quelqu'un à même d'infliger de lourds dommages pour le moment, par contre elle encaisse bien, passages à tabac oblige.
Elle a gardé son interface de jeu. Elle possède donc un inventaire, un livre de quête, des points de statistique, un niveau. Elle peut voir le niveau des autres comparativement au sien, leurs stats, leurs barres de ressources, et leur pseudonyme (si elle ne connaît pas le nom de quelqu'un elle voit un terme le décrivant à la place, comme «badaud»).
Irredka n'a techniquement aucune limite de puissance, mais comme n'importe quel personnage de jeu, il faut qu'elle progresse pour gagner en puissance, elle est actuellement niveau 40, et orientée off-tank.
