Le sourire espiègle de Mélonye n’en fut que plus intense quand elle entendit le verdict de la sublime créature. Ainsi lui accordait-elle réellement ses faveurs, acceptant de s’acoquiner avec la belle courtisane qui ne pouvait résister face à une telle beauté, gentillesse et douceur. Elle était une femme qui était, mine de rien, très sensible à ce genre de choses. Et puis, Cupidon avait l’air d’être quelqu’un de très agréable et d’aimant … Pour l’Ange du Désir, c’était compréhensible. Mélonye comptait bien ne pas laisser passer sa chance et était bien décidée à ce que la noble femme lui accorde l’honneur de son corps, et de ses étreintes doucereuses. Elle l’embrassa dans le cou, la faisant doucement soupirer de plaisir, avant de lui faire un baiser d’esquimau. Ce qui décrocha un petit et léger gloussement de la part de la courtisane, qui aimait particulièrement ces petites attentions avant le grand jeu.
Cupidon la complimenta sur sa beauté, et bien entendu, Mélonye ne put qu’en rougir. Ce n’était pas rien d’être trouvée belle par la beauté personnifiée. Elle s’en réjouit, puis décida de se montrer polie, quand même. « Je te retourne le compliment Cupidon … Mais ça, tu dois l’entendre très souvent. » Lui souffla-t-elle avec un petit sourire, avant de glisser ses mains sur les épaules de sa sublime amante, les effleurant délicatement avant de les ramener sur ses douces joues. Elle les cajola, les prenant entre ses mains avec précautions, avant de descendre son visage pour venir mêler, à nouveau, ses lèvres aux siennes. « Hmm … » Gémit-elle langoureusement contre sa bouche, enfonçant très sensuellement sa langue entre ses lèvres, venant chercher sa langue. Mélonye était sur le point de faire l’amour à l’avatar du désir … En personne. C’était grand-chose, et elle ne prenait surtout pas ça à la légère !
Bien qu’elle se doutait, et qu’elle sentait que Cupidon était une femme extrêmement gentille et douce, Mélonye se mettait en tête de la combler du mieux qu’elle le pouvait. Du coup, elle décida de lui offrir un baiser des plus langoureux et sucrés, se délectant de la saveur exquise de ses lèvres pour un petit moment. Puis, elle finit par se délier et frotta doucement son nez contre le sien, assénant d’ailleurs un bisou sur la pointe. La courtisane rouvrit lentement ses yeux, affichant un sourire ravie et enjoué, avant de passer à la prochaine étape. Tout en silence, la jeune femme se redressa un peu d’un mouvement félin, avant d’amener son visage près du cou de son amante pour l’embrasser tendrement. Elle y déposa de multiples délicatesses dessus, avant de descendre, lentement, toujours en couvrant sa peau de milles et unes attentions sulfureuses.
Mélonye finit par arriver à hauteur de sa poitrine, et plus précisément, à l’orée de celle-ci. Elle déposa un grand et langoureux baiser sur sa tendre et chaude chair, amenant une main qui vint doucement couvrir l’un de ses magnifiques mamelons. Ses petits doigts agiles effleurèrent son sein avec une grande délicatesse, le caressant en de belles arabesques qui convergeaient vers la pointe sensible au centre. Cependant, Cupidon portait quelque chose, qui obstruait, pour le moment, tout contact direct. Ainsi, la courtisane finit par redresser l’échine, étant donc à califourchon sur son amante. Elle lui sourit aussi chaudement qu’elle la regarda, avant de plonger sensuellement ses mains sur sa généreuse poitrine, la caressant sensuellement, à pleine paume. « Tu es magnifique Cupidon … Je n’ai jamais vu de femme aussi belle que toi … Sauf Rhian, bien sûr. Mais ta beauté est telle qu’elle émoustille mon âme de poète et … Je dirai que ta beauté est … thaumaturgique ! » Lui déclara-t-elle, sous forme de compliment.
La jeune femme en vint à vouloir se débarrasser de ce haut un peu trop gênant pour ses petits projets. Ainsi, elle fit glisser ses mains derrière l’apparat, soulevant très légèrement la courbe dorsale de son enivrante amante afin de chercher comment lui retirer la chose en question. Mélonye par trouver, et retira alors la brassière, dénudant la sublime poitrine de Cupidon. Son corps, dans son entière perfection, était une œuvre d’art rendant bien honneur au Désir avec un grand D. Mélonye irait même jusqu’à dire qu’il rendait un parfait honneur à la Beauté, la vraie, celle que personne ne pouvait ne pas aimer ou apprécier. La Beauté, avec un grand B, en fait. Souriante, la féline jeune femme se courba à nouveau pour venir se lover contre sa belle amante, venant tendrement et lentement presser ses lèvres contre sa peau, à niveau de son ventre.
Puis elle remonta, venant embrasser le haut de sa poitrine, à présent dénudée, avant de placer comme avant une main sur l’un de ses parfaits mamelons. Ses doigts reprirent là où ils en étaient, cherchant à jouer de son petit téton rosé. Tandis que ses lèvres partirent à la rencontre de son autre sein, venant lui offrir un grand et très tendre baiser. Baiser qui dura assez longtemps, ponctué par de savoureux et sulfureux coups de langue, savamment administrés par la désireuse Mélonye qui ne faisait qu’éprouver encore plus de désir envers Cupidon. Finalement, ses lèvres, après avoir couvert son délicieux sein de multiples baisers, finirent par prendre en étau sa petite pointe rose, venant l’enserrer chaleureusement. « Hmm … » Ronronna-t-elle, se délectant de ce petit bouton érigé, en venant en plus le chahuter par de taquins coups de langues.
Il n’y avait pas à dire ; Mélonye prenait grand plaisir à flatter la poitrine de sa partenaire !