Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Cupidon le mardi 16 février 2016, 13:07:37

Titre: Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le mardi 16 février 2016, 13:07:37
Papua… Un royaume de sable, plein de charme, et plein de poésie. Un royaume qui lui rappelait ceux du Moyen-Orient, avant que la religion, moteur de la civilisation arabe, ne finisse, sous le joug du dogmatisme, par en finir un frein nuisible. Elle connaissait l’Histoire. Aux Cieux, Cupidon avait eu le temps de l’apprendre, et elle connaissait aussi bien celle de Terra, que celle de la Terre. Or, l’Ange officiait principalement dans ces deux temporalités. Ce soir, elle volait au-dessus de Papua, petite flamme rose flottant dans une nuit étoilée, et son vol la rapprocha du Palais Royal de Papua.

Une magnifique demeure, où elle se posa sur le toit de l’une des tours. La nuit avait beau être tombée, Papua brûlait de mille feux de joie. Elle voyait tout depuis sa position… Les concerts nocturnes, les séances de théâtre, les soirées animées dans les tavernes de la ville. C’était une ville portée sur les arts, sur la joie de vivre, ce qui se manifestait clairement à travers leurs tenues exotiques. Les vêtements… Il y avait toute une réflexion à avoir sur les vêtements. Originellement conçus comme un moyen de se protéger du froid, ils servaient maintenant de marqueurs et de référents culturels. Un vêtement en disait beaucoup sur la personne qui le portait. Après tout, comme le disait Victor Hugo, un écrivain que Cupidon adorait lire, la forme, c’est le fond qui remonte à la surface, adage valant pour les livres, mais aussi pour bien d’autres choses… Et ce même si on disait que l’habit ne faisait pas le moine.

Cupidon regardait donc cela, tandis que ses cheveux virevoltaient dans le vent, lorsque ses pensées furent captées par… Par quelque chose. Quelque chose qui émanait d’un résident du Palais. Surprise, elle se retourna, et perçut les pensées qui s’échappaient.

*Oh… Du désir !*

Mais oui, c’était bien ça ! Ce fin parfum qu’elle sentait, cette douce fragrance qui remontait dans son être, c’était le zeste du Désir ! Se pinçant les lèvres, elle se déplaça alors. Le Palais disposait de protections magiques, de runes et de talismans, mais Cupidon était une Ange. Elle n’avait aucune intention hostile, et était, de surcroît, dotée de puissants pouvoirs, un cocktail qui lui permit, sans l’ombre d’un problème, de s’immiscer à l’intérieur du Palais. Elle se posa dans le harem, et se déplaça un peu, voyant, outre les pièces centrales, les chambres.

Le harem était comme une grosse rotonde plantée au centre du Palais. De base, Cupidon détestait toute forme d’exploitation, a fortiori sexuelle, mais elle avait pu remarquer que, chez certains harems, comme un à Ashnard, ou comme ici, les femmes étaient consentantes, et heureuses de leur sort. Il n’appartenait pas à Cupidon de juger, elle n’était qu’une humble messagère. Le harem, donc, était une rotonde, avec, au centre du cercle, des parties communes, et, tout le long, un couloir cylindrique abritant les chambres des courtisanes, qui étaient toutes de magnifiques femmes.

Cupidon se déplaça le long des chambres, délaissant derrière elle des traînées rosâtres qui vinrent ensemencer leurs rêves. En continuant à se déplacer, elle finit par rejoindre la chambre de la femme qui était en train de désirer l’être aimé.

Toute émoustillée, Cupidon s’en mordilla les lèvres, et se rapprocha du lit. Une belle femme dormait dedans, et, en se pinçant silencieusement et respectueusement les lèvres, l’Ange caressa sa tête, et surprit ses pensées.

*Rhian Thoris… La Princesse de Papua… Elle compte beaucoup à tes yeux…*

C’était… Trop MIGNON ! Cupidon sourit, ravie, puis se rapprocha un peu, en venant, en réalité, tout simplement squatter le lit de la courtisane. Elle s’allongea en effet contre elle. Si les gens avaient besoin de manger, Cupidon, elle, avait besoin de sa nourriture : renifler, pour le dire ainsi, le désir d’amour. Elle se lova donc contre le corps de la femme, et déposa un baiser sur sa joue.

« Oui, laisse-moi t’aider à faire de jolis rêves… »

Grâce à la magie…
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le mercredi 17 février 2016, 15:44:29
Une belle nuit fraiche d’été comme Mélonye les adorait. La vie au palais était si paisible, si agréable. Parfois, elle en venait à se faire qu’elle ne méritait peut-être pas ce cadre de vie ; quand on pensait que bien des miséreux subsistaient à Papua, qui n’avaient même pas de quoi se vêtir convenablement … C’était parfois dur de se dire que l’on pouvait vivre dans un tel cadre alors que d’autre n’était pas aussi aisé. Pour autant, Mélonye y était habituée et en sa qualité de courtisane, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Mais, ce soir-là, ce n’était pas tant penser aux pauvres et à la misère qui la prenait. C’était autre chose. Quelque chose de plus agréable, déjà.

La jeune femme dormait paisiblement dans sa chambre, seule dans son lit, sous le délicat vent d’été qui soufflait au travers la grande fenêtre. Une nuit paisible, en somme, qui était délicieusement agrémentée d’un rêve. Un rêve doucereux comme Mélonye aimerait bien en faire plus souvent ! Un songe agréable, qui était en rapport avec ce qu’elle aimait le plus au monde ; sa princesse ! Comment ne pas le deviner, à en regarder son petit sourire. C’était une vision douce et agréable. Elle rêvait donc sur Rhian, et sur à quel point elle l’aimait. C’était à se demander si elle n’était pas vraisemblablement amoureuse. Mais Mélonye s’était elle-même posée la question, un jour. Et la réponse était plutôt claire. Elle ne l’était pas … Mais en revanche, elle éprouvait un puissant et indélébile désir envers elle.

Elle l’aimait comme une petite folle, mais sans être amoureuse, du moins pour le moment. Rhian, c’était comme un gros nounours ; on adorait lui faire des câlins, des papouilles, l’avoir près d’elle … Et c’était aussi une merveilleuse confidente. Elle était l’amie parfaite, sous tous les points de vues. Ainsi donc, ce fut sur ces rêveries mielleuses et toutes douces que Mélonye passa une nuit des plus agréables. En vérité, ce n’était pas la première fois qu’elle rêvait de Rhian, cela lui arrivait souvent. Pour dire à quel point elle occupait son esprit, cette princesse ! Néanmoins, cette nuit ne fut pas marquée uniquement par ce rêve. En effet, quelque chose d’autre se produisit. Quelque chose de plus atypique, plus … Surnaturel.

Alors qu’elle dormait paisiblement, son corps sentit quelque chose se lover contre lui. Sans redevenir consciente, elle se mit à bouger lentement, doucement. En vérité elle ne dormait plus, mais elle était encore bien trop dans les vapes pour rouvrir les yeux ou pour ne serait-ce que parler. Elle était dans cet état à moitié dans la réalité, et à moitié dans le rêve. Elle se retourna donc et sentit une chaleur des plus douces qu’elle n’avait jamais senti. Instinctivement, elle se mit à chercher cette chaleur, et s’en approcha. Cela se traduisit par le fait qu’elle se blottit contre, se mettant à se lover contre cette chaleur d’une douceur extrême. Petit à petit, elle quittait le monde du rêve pour rejoindre la réalité. Mélonye finit par croire que c’était Rhian qui était venue la rejoindre et, toujours sans ouvrir les yeux, marmonna quelque chose. « Hmmm Rhian … » Marmonna-t-elle, tout simplement.

La courtisane pensait réellement qu’elle était en train de faire câlin à sa princesse. Sa tête se nicha au creux de son cou, sans se douter qu’en réalité, ce n’était pas Rhian. Une délicieuse odeur vint chatouiller ses narines, et la fit se réveiller en douceur. Une odeur incroyable, surréaliste tellement était-elle douce et agréable ! Etait-ce seulement possible de sentir une pareille odeur ? Quel était donc ce parfum que la princesse avait mis … Ses yeux se rouvrirent doucement, sa vue étant encore un peu floutée. Néanmoins, quand elle les posa sur ce visage, elle ne reconnut guère celui de son amie. Et dès lors, elle les ouvrit grand et sursauta sur place. « HIII ! » S’exclama-t-elle, bondissant d’un seul, se mettant assise sur le lit. Elle agrippa vite fait ses draps pour couvrir sa nudité – car Mélonye dormait toujours à nue – et son regard se posa sur cette étrange femme. « Qui, qui êtes-vous ?! Comment vous êtes entrée ?! » S’exclama-t-elle, étant visiblement apeurée, sous l’effet de surprise.

Toutefois, elle ne pouvait pas ignorer cette aura qui se dégageait de cette femme. Une aura malgré tout apaisante … Et cette odeur. Ciel, cette odeur délicieuse et enivrante qui émanait de cette femme … Et son sourire tout innocent et remplit de candeur … Mais qui était-elle donc ? Une fée ? Un esprit ? Ses longues oreilles disaient peut-être qu’elle était une elfe, mais Mélonye en était pas vraiment sûre à ce niveau-là … Mais c’était à se demander si le fait que son rêve s’était conclu en une scène très torride avec Rhian, n’était pas de son fait à elle …
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le jeudi 18 février 2016, 08:20:43
Mélonye (Cupidon avait deviné son nom) dormait paisiblement, et faisait visiblement un rêve érotique, rêve que la proximité de l’Ange avec elle accrut. Cupidon sourit donc, et gloussa même un peu quand elle vit le corps de Mélonye se déplacer, et se serrer contre elle. Les mains de Cupidon l’enlacèrent tendrement. Surprendre les gens dans leur rêve, c’était une petite facétie qu’elle aimait beaucoup, et, quand les gens avaient trop peur d’elle, elle se contentait de souffler un peu de poussière de plumes sur eux pour les faire dormir. C’était comme la poudre de fée, qui endormait les gens. Ainsi, ils se réveillaient sans avoir conscience de la visite nocturne. Cupidon, en réalité, avait conscience qu’elle était en train de s’immiscer dans l’intimité de la courtisane, mais elle ne le faisait pas à mauvais escient, juste... Pour bénir sa nuit. Elle pouvait sentir les douces rêveries de la femme, qui se mit à soupirer dans son sommeil, en s’éveillant progressivement.

« Hum... Non, ma chérie, je ne suis pas... »

Elle n’eut pas le temps d’achever, car Mélonye se réveilla, et, voyant un visage inconnu, elle bondit soudain sur le lit en poussant un petit cri paniqué. Cupidon desserre alors ses bras, et laissa la courtisane se reculer, se redressant sur le lit en dissimilant ses formes sous un drap. L’Ange sentit de la poussière se matérialiser entre ses doigts, juste au cas où Mélonye appellerait la garde... Mais, au lieu de cela, sa beauté sembla se heurter aux yeux de Mélonye, tout comme cette aura angélique d’apaisement qui suintait de son corps.

Prenant conscience qu’elle devait rapidement réagir, Cupidon ferma les yeux... Puis ses ailes angéliques, dissimulées jusqu’à présent, apparurent alors. De superbes ailes roses, qui s’illuminèrent dans la pièce pendant quelques secondes, fournissant à cette dernière un éclairage rose.

« Mon nom est Cupidon, heureuse courtisane. Crois bien que je ne souhaite nul mal à toi, ou au royaume dans lequel tu vis. Je suis l’Ange du Désir, et, alors que j’observais la beauté de votre royaume, et la joie de ses habitants, tes songes m’ont attiré à toi. »

Cupidon lui fit alors un sourire, tandis que la lueur étincelante de ses ailes s’atténuait progressivement. Elle n’alla pas se rapprocher de Mélonye, préférant rester assise, sur les genoux, afin de ne pas l’effrayer.

« Je suis venue voir qui pouvait avoir de si jolis rêves, et... Hum... Je suis désolée de m’être glissée dans ton lit, mais... C’était irrésistible ! Néanmoins, je ne veux pas te déranger, ni te faire peur, juste... Et bien, je veux au moins te souhaiter tous mes vœux de bonheur dans le couple que tu as avec Rhian. »

Pour Cupidon, le désir qu’elle avait ressenti était similaire à de l’amour.

Elle ne se doutait pas que c’était un peu plus subtil que ça, et, pour l’heure, elle était surtout prête à repartir si Mélonye le souhaitait. L’Ange, après tout, n’était pas une Succube, elle ne voulait pas déranger, ni s’imposer...
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le vendredi 19 février 2016, 21:13:51
Mélonye se surprit à se retrouver comme apaisée, face à cette sublime créature. Une réaction peu intelligente et prudente, car cette femme aux oreilles longues pouvait être n’importe quoi, en fait ! Mais pourtant, elle se sentait en confiance. Son regard se posa donc sur elle quand la réponse à sa question survint. Cette demoiselle s’appelait donc Cupidon, et était, en réalité, un Avatar. Elle symbolisait le désir, à ce qu’elle disait. Les yeux de la courtisane traduisaient de son étonnement et de sa surprise, de voir une telle créature ici, à côté d’elle. Elle aurait pu réfuter tout ceci, mais les ailes qui sortirent dans son dos furent comme une preuve de son identité. C’était donc à peine croyable qu’un être comme elle s’intéressait à elle.

Toutefois, elle sut bientôt pourquoi. En effet, Cupidon ne tard guère à lui avouer qu’elle avait été attirée par ce royaume et plus particulièrement, par les songes de Mélonye. Ses joues se mirent donc à rougir, surtout quand elle repensait à la fin de son doucereux rêve … C’était donc ça qui avait attiré cette magnifique créature ici. Néanmoins, elle poursuivit en lui déclarant qu’elle était venue ici, se glisser dans son lit car ce fut tout simplement irrésistible. Mélonye ne savait pas quoi dire, ni penser, et se contentait alors d’écouter, visiblement encore stupéfaite de voir une Ange ici. Sa voix était si douce et … Ses paroles étaient si gentilles. Elle semblait être la gentillesse incarnée, rien qu’à l’écouter. Mais ce fut quand même ses derniers mots qui firent sérieusement rougir Mélonye, qui s’en mordilla la lèvre en regardant ses draps.

« Oh … Hum … Je suis juste stupéfaite de voir … Une Ange, en chair et en os. Et puis je pense que vous vous trompez … Je … Hum … Rhian et moi ne sommes pas en couple, enfin … Pas que l’idée n’est pas séduisante, mais c’est la Princesse et … Je ne suis qu’une courtisane parmi tant d’autre, et … Je … » Balbutia-t-elle, serrant ses doigts dans ses draps, ayant bien envie de se cacher tellement elle se sentait honteuse d’avoir laissé croire à cette créature qu’elle était en couple avec Rhian. C’était ce qu’elle avait perçu par ses songes, mais ce n’était pas la réalité … Même si ses sentiments étaient troubles et tendaient à se rapprocher de ça. Toutefois, Mélonye porta ses yeux sur elle et, hésitante un peu, tendit son bras. « Mais vous … Vous êtes bien réelle ma parole … » Dit-elle d’une petite voix, finissant par toucher l’épaule de Cupidon du bout de ses doigts.

Si c’était réellement une Ange en face d’elle, Mélonye ne voulait en aucun cas oser lui faire du mal. Comme si elle découvrait un alien devant elle, elle tâtonna sa douce peau, puis finit par toucher sa joue, comme pour s’assurer que ce n’était pas une illusion. Elle ne put qu’admirer la douce fragrance et la douceur exceptionnelle de sa peau. Cela atteignit un tel point que Mélonye n’eut autre choix que de le dire, en toute sincérité. « Vous êtes tellement … Belle. Je suis désolée je ne veux pas … Rhaalala, comment vous faites ? Ne … Ne partez pas. Je n’ai jamais vu une Ange de toute ma vie … Vous êtes tous comme ça, beaux ? » Dit-elle avec un sourire, ayant une voix des plus curieuses. Elle finit de caresser sa petite joue, puis laissa glisser sa main le long de son bras avant de venir l’apposer sur la main de Cupidon, qu’elle se à doucement effleurer.

Etait-ce seulement possible une telle douceur ? Un tel parfum ? Mélonye peinait à le croire, mais pourtant, c’était bel et bien vrai.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le samedi 27 février 2016, 12:53:26
Cupidon était encore, au sein des Anges, une très jeune Ange, ce qui expliquait sans doute pourquoi elle prenait tant de risques, en se montrant si familier avec des gens. Aucune règle n’interdisait formellement à un Ange d’intervenir auprès d’individus qui les priaient ou les vénéraient, mais, au nom du libre-arbitre, les Anges se refusaient à intervenir trop fréquemment. Et puis, outre cela, il y avait aussi ce lointain pacte de non-intervention, passé avec les démons, qui, là encore, se justifiait au nom du libre-arbitre. Les deux puissances respectaient cette philosophie, selon laquelle c’était aux mortels de choisir vers qui ils souhaitaient se tourner... Du moins, en théorie. Mais, en l’espèce, Cupidon ne voulait pas déranger Mélonye, et, en réalité, elle s’en voulait un peu de lui être sautée dessus, comme ça... Elle avait agi sans réfléchir, et elle s’en mordillait les lèvres, prête à partir, en ayant la désagréable impression d’être une sorte de vampire émotionnel, qui se nourrissait des émotions des autres pour s’en enivrer.

Elle savait qu’elle avait commis une erreur en perturbant le cycle de sommeil de cette femme, et c’était bien pour ça qu’elle comptait partir. Cependant, et alors que ses ailes étaient prêtes, la courtisane lui demanda de rester. Surprise, Cupidon cligna des yeux, et se rapprocha un peu d’elle, puis sentit ensuite la douce main de la jeune Papuanna se poser sur sa joue. Cupidon, en effet, avait une peau d’une douceur incroyable, une véritable peau de bébé, tendre, agréable, et à température parfaite, en ce sens qu’elle n’était, ni trop chaude, ni trop froide.

*J’espère quand même que je ne gêne pas, quelle idée, de s’immiscer ainsi dans le domicile des gens ! Je le sais, pourtant, que les mortels sont très attachés au concept de propriété privée...*

La main de Mélonye descendit ensuite le long de son bras, et Cupidon lui sourit ensuite, un sourire éclatant, tandis que son aura emplissait, peu à peu, la pièce.

« Et bien, ma mère s’appelle Psyché... Sa beauté est réputée pour concurrencer celle d’Aphrodite... Mais il ne faut pas le dire, les Dieux n’aiment pas qu’on les compare à de simples mortels ! »

Mais, même si on ne le disait pas, c’était vrai. Psyché était effectivement une femme d’une grande beauté, tout comme Cupidon, son père. Forcément, leur fille ne pourrait être qu’une très belle femme, même si Cupidon avait encore du mal à réaliser cette beauté. Après tout, elle venait d’un endroit où, par définition, tout était beau et parfait. Elle n’avait donc pas de référentiel de comparaison, mais, à force d’être sur Terra, elle commençait à en voir.

« Toi aussi, tu es magnifique, Mélonye... Tu es une très belle femme. Je comprends pourquoi tu es la courtisane de la famille royale. »

Cupidon lui sourit de nouveau, puis vint se mordiller les lèvres.

Sa curiosité allait reprendre le dessus.

« Mais, dis-moi... S’il n’y a rien entre toi et la Princesse, pourquoi rêves-tu ainsi d’elle ? »
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le samedi 27 février 2016, 18:45:22
C’était pour Mélonye une grande première. À vrai dire, à part ses potions et ses drogues, elle n’avait jamais rien vu de surnaturel. Donc voir une Ange comme Cupidon se pointer et lui parler, ça faisait forcément effet. Et que dire de ça … Pour une première fois, c’était tout simplement hallucinant. Cette beauté, cette délicatesse, cette gentillesse … Mais d’où sortait cette femme ? Etait-ce seulement possible qu’une telle personne existe ? Son aura était si puissante qu’elle était presque en train d’hypnotiser la courtisane. Ses yeux ne se décollaient guère de son visage, tellement à lui seul était-il une merveille. Mélonye l’écouta tout de même, et fut ravie d’en apprendre plus sur elle. Ainsi, elle avait une maman … Déjà, ça la réconfortait de savoir que ce genre de créature avaient, visiblement, des parents. Ensuite, elle lui affirma qu’elle tenait sa beauté de sa maman justement, mais que ses congénères n’aimaient pas dire qu’elle concurrençait une autre des leurs.

Ce qui fit sourire Mélonye qui rougit doucement face au compliment qui lui fut fait. Elle baissa un peu les yeux, et ne sut quoi dire face à cela. C’était touchant de se faire complimenter, d’ordinaire. Mais lorsqu’une beauté parmi les beautés vous le disait … C’était tout simplement surréaliste. Cependant, Cupidon semblait revenir à la charge et sa curiosité devait maintenant être satisfaite. Et, elle avait raison de poser la question ; pourquoi Mélonye faisait-elle des rêveries douces au sujet de Rhian, sachant qu’il n’y avait rien entre elles ? Si ce n’était une belle amitié. Amitié agrémentée de sexe certes, mais amitié quand même. Là-dessus, Mélonye ne savait pas non plus quoi répondre car … Elle n’avait pas la réponse à cette question. C’était comme ça, sans qu’elle puisse se l’expliquer. Elle se mordilla la lèvre et tenta quand même d’apporter une réponse à la créature se tenant devant elle.

« Oh, hum … Eh bien ce n’est pas qu’il n’y a rien entre la Princesse et moi, mais … En fait nous sommes amies. De très bonnes amies même et … On fait souvent l’amour, ce qui va de soi puisque je suis l’une de ses courtisanes. Mais je … Je ne sais pas quoi répondre, noble créature … » Dit-elle dans un premier temps, cherchant encore et encore ses mots. Elle marqua un petit silence, puis finit par poursuivre. « C’est quelque chose que je n’arrive pas à expliquer. Je pense très souvent à Rhian. Et pas qu’à ce que l’on peut croire ; je pense à comment elle va, à quoi elle pense, ses tracas, ses joies … Il n’y a pas une seule heure qui passe sans que je pense à mon amie … » Déclara-t-elle en jouant nerveusement avec ses doigts. Elle ne savait même pas pourquoi une question aussi simple la rendait aussi nerveuse. Peut-être qu’au fond, elle tentait de cacher quelque chose ? À elle-même ? Elle ne le savait guère. Elle se racla la gorge puis secoua sa tête avant de conclure.

« Si je rêve d’elle, c’est surement parceque je pense très souvent à elle … Je ne vois pas d’autre explications. Même si, j’adore ces rêves … Ce sont les plus beaux que je fais. De toutes les façons, tout ne peut qu’être beau s’il y a Rhian … » Affirma-t-elle en souriant nerveusement, n’osant alors croiser le regard de Cupidon, par pure nervosité. Néanmoins, après un énième silence, elle caressa à nouveau sa douce main, d’un geste léger, rien que pour savourer l’extrême délicatesse de sa peau. Après ce silence, son visage prit cependant une autre expression. Passée la nervosité, le visage de Mélonye commença à traduire une petite pointe de déception et de tristesse, car la raison revenait toujours au galop ; Rhian était la Princesse de Papua, et Mélonye, n’était qu’une courtisane. Jamais rien n’allait être possible entre ces deux femmes, si ce n’était qu’une relation comme à l’heure actuelle. Bien que, c’était déjà assez conséquent et largement suffisant pour Mélonye ! Mais … Elle sentait que jamais les choses ne pourraient aller plus loin.

Car Rhian, même si elle avait beau lui dire qu’elle était unique, ne la verrait jamais comme plus qu’une amie … Quelque part, même si c’était logique et naturel, cela attristait Mélonye, sans même savoir pourquoi. « J’ai bien peur que vous n’ayez rien à bénir Cupidon, si ce n’est une belle amitié … » Lui dit-elle, avec un petit sourire mélancolique.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le dimanche 28 février 2016, 01:31:30
Les histoires d’amour impossible, c’était... Tellement terrien. Cupidon savait que ses parents en avaient vécu une, et que c’était même pour ça que Cupidon, son père, avait fini par renoncer à son immortalité angélique. Cupidon trouvait ça magnifiquement beau. Renoncer à tout ce qu’on est au nom de l’amour... C’était certes effrayant, aussi, mais c’était la passion. Et les humains semblaient friands de ce genre de choses, comme s’ils s’amusaient à démontrer que l’amour était une force universelle, fondamentale, qui se fiait de toutes les règles et de tous les carcans dans lesquels on entendait le mettre. Ce sentiment ne souffrait d’aucune chaîne quand il s’affirmait, et, très clairement, Mélonye était amoureuse de sa Princesse. Sur le lit, Cupidon ne pouvait que sourire en voyant Mélonye lui dire qu’il n’y avait rien entre elles, et qu’elles étaient « juste amies ».

« Juste amies, hum... Tu peux te mentir, Mélonye, mais tu ne peux pas me mentir ! »

Cupidon se rapprocha d’elle, et caressa chacune des joues de la courtisane avec ses mains, avant de chaudement les baiser, un baiser sur chaque joue. L’Ange, en réalité, savait se montrer extrêmement douce, et elle apposa son front contre sa tête, avant de l’embrasser, un peu au-dessus des yeux.

« Mais soit... Admettons... »

Elle lui sourit, révélant ses magnifiques dents blanches, tandis que ses ailes venaient se rapprocher, se dressant à droite et à gauche de Mélonye, comme pour l’encercler... Et les ailes se rapprochèrent encore, venant ainsi caresser le dos de la femme, tout doucement, à hauteur de ses omoplates. Les ailes se replièrent ensuite délicatement, puis Cupidon s’écarta un peu, tout en restant assise sur le lit. Ses bras partirent en arrière, s’appuyant sur le lit, et elle pencha la tête sur le côté, faisant descendre ses cheveux le long de sa tête.

Une vraie beauté, qui sourit donc à Mélonye.

« Disons donc que tu ne l’aimes pas... Pourtant, je suis sûre que tu ne lui trouves aucun défaut, et que tu adores énormément chaque moment, même infime, que tu passes avec elle. Quand vous dormez ensemble, par exemple... C’est la femme la plus magnifique du monde, non ? »

Cupidon était en train de s’amuser, et la femme alla se coucher sur le côté, souriant malicieusement devant Mélonye. Sur le flanc, elle reprit donc, en caressant le lit de ses doux et beaux doigts.

« Parle-moi d’elle... Qu’est-ce qui fait que tu penses autant à elle ? »
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le dimanche 28 février 2016, 17:09:21
La courtisane s’attendait à tout sauf de voir une telle délicatesse. Ou plutôt, elle ne s’attendait à ce que cette Ange soit si perspicace et entreprenante. À son plus grand bonheur cela dit. Mélonye la regarda intensément et ne put rien dire, quand Cupidon lui affirma qu’elle ne parviendrait pas à lui mentir, à elle. Mais il n’y avait aucun mensonge, du moins le pensait-elle vraiment. Elle et Rhian étaient … Amies. Comment Mélonye pouvait commettre l’affront de penser qu’elles étaient un peu plus que ça … Ce n’était tout simplement pas possible. Elle était une princesse, une noble femme qui, certes refusait de se marier à un bon parti, mais qui était réservée à quelqu’un de son rang. Mélonye, sans être une roturière, n’égalait en rien sa noblesse. Et puis, ça ne serai pas juste envers ses sœurs du harem. Que penseraient-elle si elles apprenaient que Rhian et Mélonye sont amoureuses ? Non, c’était un scénario impensable …

Bien qu’au fond d’elle, la courtisane espérait un jour que cela se réaliser. Mais elle-même ne se rendait pas compte de ses sentiments. À vrai dire, c’était toujours flou. Elle savait qu’elle comptait énormément à ses yeux. C’était déjà un bon début. Cupidon le comprit et fit semblant d’accepter cela, avant de lui sourire. Puis, elle s’approcha, doucement, en caressant chacune de ses petites joues. À ce moment-là, Mélonye cru être en train de rêver, tellement elle sentait un parfum paradisiaque, bon, exquis … Et à quel point les mains de l’Ange étaient d’une délicatesse hors du commun. Quand ses ailes vinrent l’entourer, elle flotta alors sur un nuage de pure douceur. C’était des sensations qu’elle n’avait jamais ressenti. Même avec Rhian. Ses joues rougirent doucement alors qu’elle était incapable de placer le moindre mot.

Elle avait eu terriblement envie de prendre Cupidon dans ses bras, comme ça, sans aucune raison … Peut-être était-ce ce trop-plein de délice qui la poussait à être si désireuse ? Qui savait. Cupidon l’embrassa donc savoureusement sur les joues, puis sur son front, avant de se décaler un peu. Les yeux de Mélonye ne décollèrent guère des siens, les dévorant dans toute leur splendeur. Cupidon s’écarta quand même et se pencha en arrière, se soutenant sur ses bras en penchant doucement la tête sur le côté. Ses longs et beaux cheveux rosés tombèrent cascade sur son flanc, offrant à Mélonye une vue des plus belles qui soit en ce monde. (Comment est-ce seulement possible, une telle grâce …) Pensa-t-elle, en se mordillant la lèvre. Cependant, les mots de la créature résonnèrent assez en la courtisane, qui baissa un moment le regard.

Elle n’avait pas tort. Chaque moment passé avec Rhian était un pur bonheur. Chaque pensée, chaque souvenir et chaque détail étaient … Merveilleux. Et il était aussi vrai que Mélonye ne lui trouvait que des qualités, et zéro défauts. Elle rougit un peu plus en admettant cela, et hocha doucement de la tête face à la dernière constatation de Cupidon. Puis, elle se coucha sur son flanc et effleura délicatement le lit de ses fins doigts, invitant Mélonye à lui parler de Rhian, et lui expliquer ce qui faisait qu’elle pensait à elle. Mélonye chercha un peu ses mots, regardant machinalement ses doigts, avant de commencer. « Son caractère … Sa compagnie, tout simplement. Rhian est une femme fascinante, belle et intelligente, avec qui il est toujours intéressant de partager des choses. Quand je pense à elle, je pense à la joie qu’elle m’apporte à chaque seconde que je passe à ses côtés. Rien que par … Sa voix, son sourire. Et ses mots. Par ses discours et par … Ses câlins, aussi. Je ne connais aucune femme qui soit aussi parfaite qu’elle. » Dit-elle, en souriant doucement.

Le simple fait de parler de Rhian la faisait ainsi sourire, et lui donnait de belles couleurs aux joues. « Elle est très joueuse, tout comme moi ! Elle est … Tantôt mon amie, tantôt ma grande sœur. Et tantôt mon amante, aussi ! Il n’y a rien de spécial qui fait que je pense à elle, en fait. C’est devenu … Inné. » Affirma-t-elle en souriant, en se tortillant nerveusement les doigts. Son regard revint à croiser celui de Cupidon, faisant que son cœur s’emplit automatique de joie. C’était incroyable de voir le simple effet que cette femme pouvait avoir sur des personnes comme Mélonye. Elle était si belle, si gentille, à priori … C’était à peine concevable. « Hmm, c’est grave docteur ? » Lui demanda-t-elle d’un ton joueur, venant silencieusement apposer sa main par-dessus la sienne, se mettant même à jouer tout doucement de ses doigts, avec les siens.

Et là encore, le même constat … Mélonye devenait un peu plus folle face à une telle douceur de peau.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le lundi 29 février 2016, 08:11:35
Oui, Cupidon était sûre que Mélonye aurait pu parler ainsi de sa Rhian pendant des heures, en en multipliant les louanges et les compliments. L’Ange en souriait même, tant elle était amusée par le comportement de cette doucereuse humaine. Mélonye avait beau prétendre ne pas en être amoureuse, elle en avait tous les symptômes... Ce qui ne manquait donc pas, en conséquence, de faire doucement sourire Cupidon. L’Ange du Désir était là, en ce moment, toute excitée, sentant les mains de Mélonye caresser ses hanches, cette dernière semblant s’être entichée de son corps. Tout cela, même si elle ne le disait pas, Cupidon l’avait noté... Parce qu’elle était, justement, Cupidon, et que tout ce qui concernait le désir ne pouvait lui être inconnu.

Elle sourit donc une énième fois devant la question de Mélonye, et répondit en venant caresser l’une de ses joues, tout en se rapprochant un peu plus d’elle :

« Et bien, je dirais que... »

Et, en disant cela, son ton prit une note espiègle, et elle poussa très légèrement Mélonye, en donnant une impulsion avec sa main, ce qui, concrètement, eut pour effet de coucher la courtisane sur le dos... Puis Cupidon se dressa au-dessus d’elle, et s’empressa de venir lui souffler un baiser. Ses lèvres se plaquèrent doucement et chaudement contre les siennes, dans une étreinte des plus agréables, et sa main s’était déplacée de sa joue pour s’appuyer sur son épaule. Ainsi, et dans cette position, elle pouvait profiter au mieux de la femme, qu’elle embrassa avec une tendresse infinie.

Ce baiser sembla durer toute une éternité, car, en réalité, quand Cupidon vous embrassait, vous n’aviez, généralement, pas spécialement envie de mettre fin à l’étreinte... Or, Cupidon était une femme qui était friande de baisers. Elle embrassait donc la courtisane, en fermant les yeux, afin de profiter au mieux de ce moment. Mélonye avait une bouche magnifique, des lèvres très agréables, tendres et douces, et, plus le baiser se prolongeait, et plus Cupidon se montrait entreprenante, allant jusqu’à enfoncer sa langue en elle, puis à mordiller ses lèvres. Sa langue, elle, roula dans la bouche de la femme, cherchant celle de Mélonye, afin de se laisser aller à un tendre et onctueux ballet.

« Hmmm... »

Et, tout en faisant cela, Cupidon soupirait et gémissait de plaisir. Il fallait bien le reconnaître, ce contact était extrêmement plaisant. Elle prolongea encore le baiser, respirant par le nez, jusqu’à finir par retirer ses lèvres, en souriant, pour déposer un ultime baiser sur le bout du nez de la femme.

« Tes lèvres transpirent le désir... Mais je voulais m’assurer de voir si ta salive n’était faite que pour Rhian, ou si elle pouvait accepter le contact d’autres personnes. »

Très clairement, Cupidon avait été fixée sur cette question...

Pour son plus grand plaisir.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le lundi 29 février 2016, 19:28:56
La courtisane ne savait réellement plus quoi penser. Cette créature en était venue à la faire questionner sur la nature même de ses sentiments envers sa princesse, et amie. Il était vrai qu’elle refusait de se l’avouer à elle-même mais, il était for possible qu’elle soit tombée amoureuse de Rhian. Mais encore une fois, toujours à un niveau où elle ne pouvait pas en prendre conscience, elle sentait que cette amour était probablement impossible. Pour toutes les raisons possibles … Mais si Cupidon semblait si amusée, c’était qu’il y avait une raison. Ou bien était-elle simplement en train de se prendre de pitié pour cette humaine, qui pataugeait dans sa soupe de sentiments. Quoiqu’il en était, Mélonye n’en avait pas fini avec et ce fut avec un tendre et espiègle sourire qu’elle était venue lui demander si tout ceci était grave, ou non.

Et la réponse de l’Ange fut pour le moins … Surprenante. Non par la nature du geste, mais sa soudaineté. En effet, Mélonye ne s’était pas préparée à se voir subitement allongée contre son lit, et voir la merveilleuse créature se dresser à califourchon. Impossible pour elle de parler, tous ses sens étaient à l’affut, et sa respiration haletait. Sa poitrine s’élevait assez fortement, et elle était en train de brûler de l’intérieur. Elle ne parvenait toujours pas à réaliser qu’une femme aussi belle, aussi pure et parfaite que Cupidon était en train de la câliner, et s’apprêtait même, à venir lui offrir un baiser. Mélonye ferma lentement ses yeux, ne parvenant nullement à lutter contre le désir d’embrasser Cupidon. Son parfum l’enivrait énormément, et ce n’était presque rien face à sa douceur et l’extrême délicatesse de ses gestes … Cette femme méritait amplement son titre.

Ainsi, la courtisane se laissa embrasser par Cupidon, qui fit preuve d’une immense délicatesse. Ses lèvres étaient une sucrerie paradisiaque, aussi douces et savoureuses que du miel pur. Mélonye n’avait jamais gouté à de pareilles lèvres … Même si celles de Rhian étaient uniques en leur genre. Mais, cela ne l’empêchait guère de savourer pleinement celles de Cupidon, qui fit alors durer le baiser. « Hmmm … » Ronronna Mélonye, qui s’attendrit de plus en plus à mesure que l’étreinte se poursuivait. Ses joues devinrent aussi rouges que des tomates, et se mains aussi fébriles que la première fois qu’elle avait fait l’amour. Cupidon faisait un de ces effets … C’était presque surréaliste. Mélonye découvrait avec une volupté hors du commun les lèvres de la créature, qui devenait de plus en plus entreprenante.

Elle ne tarda à immiscer sa douce et succulente langue, venant chercher celle de la courtisane qui vint alors jouer tendrement avec. Un balais sulfureux et terriblement délicieux, empreint de douceur, de sensualité et de délice sans fin. Toutefois, ce petit morceau de nuage rose dans lequel elle baignait finit par s’évaporer, lentement, alors que Cupidon retira ses lèvres. Mélonye rouvrit lentement ses yeux, toute fiévreuse et mièvre face à ce qu’il venait de se produire. Ses joues très rouges, son air timide et sa lèvre qui se faisait mordiller … Il n’y avait pas à dire ; elle en voulait encore ! N’osant rien dire quand Cupidon déclara qu’elle voulait s’assurer qu’elle était capable d’embrasser quelqu’un d’autre, elle la dévora du regard. Et quel regard ; un regard ardent, sulfureux, très … Caliente, comme certain le disaient.

Ses petites mains attentionnées vinrent glisser dans le dos de la majestueuse créature, le caressant avec toute la tendresse dont Mélonye était capable. « Je … Vos lèvres sont le met le plus exquis qu’il me n’est jamais été donné … À part ceux de ma princesse, bien entendu … Vous ne m’en voudriez pas si je désire … Me servir à nouveau ? » Lui déclara-t-elle avec un large sourire aux lèvres, avant de légèrement presser dans son dos pour la faire pencher, et venir ainsi chercher ses succulents lèvres à nouveau. Mélonye voulait y gouter encore une fois, tellement étaient … Délicieuses et douces ! Elle peinait à le croire mais, cette femme était vraisemblablement un concentré de volupté et de délice. Et ça, Mélonye ne pouvait y résister … Elle adorait les belles choses, et Cupidon, était une très belle femme … Comment lui résister. De plus, sa gentillesse, sa voix et l’aura qu’elle dégageait faisaient tout pour plaire à Mélonye, qui succomba alors à son charme.

Même si à Terra, de manière général, le sexe était … Présent à même dans l’air, il fallait dire que Mélonye peinait à résister face à Cupidon, et à l’envie de lui faire des câlins, et … Des gros câlins, aussi.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le jeudi 03 mars 2016, 01:38:21
La belle Mélonye ne put résister très longtemps au baiser de Cupidon.  Et, après tout, comment aurait-elle pu le faire ? Les lèvres de l’Ange étaient terriblement agréables, douces et chaudes, à l’image du reste de son corps. L’Ange l’embrassait très sensuellement, prenant tout son temps avec elle, plaquant confortablement sa bouche contre elle, le tout en soupirant et en gémissant de plaisir. Elle sentit sa langue jouer avec celle de la courtisane pendant toute la durée du baiser. Cupidon ne souriait de plaisir, et, quand elle le rompit, Mélonye n’en avait pas fini avec elle.

Ce baiser n’avait eu que pour effet d’exciter la courtisane, qui était maintenant toute chaude, se frottant à son corps en soupirant, la regardant avec des yeux transis de désir et d’envie. Quelques secondes s’écoulèrent, un ange sembla même passer, avant que Mélonye ne lui en demande plus... Cupidon ne put que sourire, restant allongée contre elle, frottant son corps contre le sien. Son nez alla même jouer un peu avec celui de Mélonye, tandis que l’Ange, amusée, lui souriait.

« Tu peux, Mélonye, mais à une seule condition... Que tu me tutoies ! Ciel, je n’ai que quelques siècles d’existence, tu sais... Je suis une jeunette ! »

Se faire vouvoyer, c’était toujours un peu intimidant pour Cupidon, qui était une Ange bien moins austère que ceux de la Milice. Elle embrassa donc Mélonye, un baiser qui fut tout aussi long que le précédent, pendant que les mains de Cupidon caressèrent, à leur tour, les hanches de la jeune femme.

« Hmmm... »

C’était un second baiser très agréable, et la main de Cupidon finit par empoigner les cheveux de la femme. Le baiser se rompait pour mieux reprendre, la doucereuse et chaude salive de l’Ange se mélangeant à celle de la femme. Les baisers d’un Ange étaient tout simplement merveilleux. Impossible d’y échapper, impossible de la repousser, Cupidon se laissait aller, laissant le désir l’envahir... Car, en réalité, elle aussi, en ce moment, adorait les doucereuses lèvres de Mélonye.

Le baiser se prolongea donc, jusqu’à ce que Cupidon ne le rompe, en esquissant un sourire enjoué sur ses lèvres.

« Oui, Rhian doit vraiment adorer t’embrasser... »
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le dimanche 06 mars 2016, 13:34:26
En ce moment-même, le désir de Mélonye était en train de s’accroitre assez rapidement. Tout ceci grâce aux baisers de Cupidon. Ceux-ci avaient un drôle d’effet sur la courtisane. Cela lui donnait encore plus envie de l’embrasser, et de la câliner ! Cette petite Ange était si … Eh bien si douce, si agréable ! Ça donnait vachement envie de lui faire des câlins et des bisous. Et ça, on pouvait compter sur Mélonye. Or, on pouvait aussi compter sur cette femme pour avoir de belles séances de sexe bien sulfureuses ! Sans être trop confiante, elle sentait tout de même ce désir grimper en elle à mesure que son corps se lovait contre celui de Cupidon, et que ses lèvres ne cessaient de venir s’acoquiner avec les siennes. Elle gouta goulument à sa salive et à sa langue, découvrant ainsi des saveurs exquises, qu’elle n’avait encore, jusque-là, jamais gouté !

« Hmmm … » Continua-t-elle à ronronner contre la bouche de sa délicieuse amante, qui finit par caresser ses hanches, avant de lui affirmer que Rhian devait réellement adorer l’embrasser. Ce petit compliment fit sourire la courtisane qui décala ses mains le long de son corps, venant finalement les placer sur ses petites joues. Elle poussa un petit rire cristallin, tout en plantant son regard ardent sur celui de Cupidon. « C’est moi qui lui offre ses plus beaux baisers dans tout le harem … En toute modestie ! » Répondit-elle, souriant chaudement à la créature avant de revenir l’embrasser fougueusement. Mais c’était qu’elle allait finir par développer une addiction à ses lèvres, à ce rythme. Pourtant la seule addiction qu’avait pu développer Mélonye, c’était au baisers et câlins de Rhian ! Et rien d’autre.

Les deux femmes continuèrent à s’embrasser, jusqu’à ce que la courtisane ne rompe le baiser, venant déplacer alors ses mains le long de l’échine de sa délicieuse partenaire. « Ouahh … T’embrasses comme une reine Cupidon … J’ai rarement prit autant de plaisir à embrasser quelqu’un … Et y’a rien de mieux que ça pour … Grrrrr, pour m’exciter ! » Dit-elle d’un ton coquin, en souriant à pleine dents. Puis, d’un mouvement inattendu et assez vif, elle se bouscula sur le côté, inversant ainsi les places. Elle se retrouva à califourchon sur la sublime créature, passant de manière sulfureuse ses mains sur ses hanches, longeant ses langoureuses et délicieuses formes, en remontant jusqu’à ses joues. Elle ne disait plus rien, se contenant de sourire très malicieusement, tout en la dévorant du regard. Finalement, une de ses petites mains dévia du passage et vint flatter d’un geste léger le pourtour de belle poitrine, dessinant de belles arabesques tout autour.

Elle finit par caresser sensuellement son cou, se penchant pour venir déposer ses lèvres dessus. Un premier petit baiser, puis un second, puis elle les enchaina. Mélonye se mit lentement à couvrir le cou de son amante de baisers, tous les plus ardents les uns que les autres. Elle remonta lentement, déposant un baiser sur la ligne de sa mâchoire, puis sur sa joue, pour finir à la limite entre ses succulentes lèvres et sa joue. « Est-ce que je te plais assez pour avoir tes faveurs, noble créature ? … » Lui demanda-t-elle d’un ton malicieux, conservant ses lèvres toute proche des siennes, sans l’embrasser pour autant. Elle sentait son souffle chaud percuter contre ses lèvres, et ceci ne pouvait que la faire frémir encore plus. Difficile de se retenir de capturer hargneusement ces lèvres ! Mais elle y tenait, afin de … Jouer, tout simplement.

Pendant ce temps-là, une de ses mains était venue auprès de son autre joue, qu’elle câlina avec toute la tendresse du monde, l’apposant pleinement sur la joue de son amante. Son pouce vint caresser sa peau, alors qu’elle bougeait tout doucement la main pour la caresser encore plus. Cupidon était, tout simplement, une femme à la beauté surhumaine. Et c’était d’autant plus compréhensible puisqu’elle n’était pas humaine, en fait.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le mercredi 09 mars 2016, 22:31:14
Là-haut, dans les Cieux, tout n’était que beauté et volupté, harmonie et douceur. Les Bois Enchantés étaient une succession de forêts incroyables, où licornes, nymphes, fées, se baladaient tranquillement, sous des reflets lunaires et sous la lumière des lucioles. Là-haut, Cupidon n’avait jamais connu la misère, la souffrance, ou même la laideur. Ces notions lui étaient inconnues avant qu’elle ne reprenne l’office de son père, et qu’elle ne devienne, réellement, Cupidon. Sur Terra, sur Terre, elle avait vu des choses dont elle n’aurait jamais pu soupçonner l’existence. Des choses aussi banales qu’un hot-dog, qu’un hamburger, le métro, les gratte-ciel… Et, bien sûr, la laideur. Le « laid », pour elle, était un concept dont elle n’avait pas eu conscience, tout comme le « beau ». Des choses laides, Cupidon en avait vu. Ses narines avaient été agressées par l’odeur de pollution, et elle avait vu que les corps des humains flétrissaient rapidement, et s’enlaidissaient avec les années. C’est ainsi qu’elle avait pris conscience de la beauté, un concept qui, au demeurant, était très difficile à saisir. Les humains y attachaient une grande importance, et Cupidon avait compris qu’elle aussi, car elle était davantage attirée par les choses belles que laides.

Et, si elle faisait ce constat en ce moment, c’est parce que, quand Mélonye la renversa sur le lit, et que les belles ailes roses de Cupidon allèrent se poser à gauche et à droite, s’étalant sur tout le lit, elle trouva la femme d’une renversante beauté. Assise sur elle à califourchon, Mélonye avait visiblement rapidement su passer au-delà de sa gêne et de son handicap, et, dominant Cupidon, elle continua à la caresser, avant de se pencher vers elle, l’embrassant dans le creux du cou, éveillant le désir de Cupidon. La jeune Ange s’en mordilla les lèvres, un sourire ravi venant se dessiner sur ses lèvres. Ses mains se déplacèrent pour caresser les doucereuses hanches de la femme.

« Hmmm… Les baisers dans le cou, ça me fait frissonner… »

Cupidon souriait, révélant, elle aussi, ses magnifiques dents blanches, cristallines. Belle, l’Ange ne cherchait guère à le masquer. Elle s’humecta ensuite les lèvres, sentant ensuite Mélonye caresser son corps et ses joues, comme si elle ne croyait pas à ce qu’elle voyait. Cupidon avait effectivement une peau extrêmement douce, et, en lui souriant, l’Ange vint poser ses mains sur ses fesses, les malaxant tendrement.

« Oh, bien sûr… Mais… »

Un sourire moqueur vint se nicher sur les lèvres de l’Ange.

« Pour quelle raison voudrais-tu les faveurs de l’Ange de l’Amour, si tu n’es pas amoureuse de Rhian ? Je peux révéler l’amour, pas le créer. »

Cela, aucune magie, en réalité, ne le pouvait.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le dimanche 13 mars 2016, 21:39:26
Apparemment la noble Ange n’avait pas saisi ce qu’avait voulu dire Mélonye par faveurs. Ou alors, elle avait volontairement fait exprès. Dans tous les cas, un sourire malin se dessina sur les lèvres de la courtisane qui était confortablement installée à califourchon. Cupidon lui plaisait beaucoup, et cela se voyait bien. Toutefois, alors qu’elle émit sa demande des plus coquines, Cupidon lui répliqua quelque chose qui la fit un peu tilter. En effet, la créature lui expliqua qu’elle ne pouvait pas créer l’amour, mais simplement le révéler. Ce qui, en vue des précédents dires de Mélonye, la laissant un peu perplexe. Mélonye fit la moue et releva les yeux en se mordillant les lèvres, n’osant rien dire en premier lieu. Elle songeait, et il était vrai que ses dires n’étaient pas très pertinents en vue de ce détail, mais … Ce n’était pas ça ce qu’elle avait voulu dire à la base !

« Mais, je … Hum … Ça n’a rien à voir, noble Ange. C’est juste que, c’est … Pas possible entre sa Grâce, et moi. Elle est une princesse, et moi je suis … Juste sa courtisane ! Je ne suis pas fait pour être son amoureuse, enfin c’est ce qu’on dit. C’est ce qu’on m’a toujours dit. Et je … Oh et puis ce n’est pas ça que je voulais dire ! Tu m’as mal compris Cupidon … » Dit-elle d’un ton amusé en souriant à son amante, avant de lui déposer un furtif baiser sur le bout de son délicat nez. « Par faveurs j’entendais … Tes faveurs. C’est-à-dire … » Dit-elle, avant de descendre doucement pour venir nicher son visage contre son fin et délicat cou, qu’elle couvrit d’un intense et très langoureux baiser. Un baiser fort bien sensuel et désireux, qui lui permit de gouter à la douceur et à l’exquise saveur de sa doucereuse peau.

« C’est-à-dire, qu’on fasse l’amour, toi et moi … Que je fasse une petite offrande envers l’Ange de l’Amour ! » Lui déclara-t-elle, sur un ton à nouveau amusé, sachant que faire une offrande ne devait pas se limiter qu’à ça. Même si, après tout, Mélonye restait dans le thème. Elle embrassa à nouveau son cou puis glissa lentement sa main depuis sa joue. Elle flatta délicatement sa peau, passant par la fine ligne de sa mâchoire, sur son cou, puis … à l’orée de sa belle et harmonieuse poitrine. Mélonye y allait avec beaucoup de délicatesses et de sensualités, ne pouvant tout simplement pas faire autrement face à une telle beauté, une telle douceur qu’était Cupidon à elle-même. Son corps chaud, sa peau douce, son parfum paradisiaque … Tout chez elle attisait le désir chez Mélonye, qui avait réellement envie de lui faire une grosse offrande, si une telle chose était possible.

Finalement, elle releva son buste à nouveau puis blottit son corps contre le sien. Sa poitrine se lova contre la sienne, procurant de délicieuses sensations face à ce frottement. Puis, elle glissa ses mains le long des bras de son amante et vint capturer ses mains, les ramenant un peu au-dessus, contre l’oreiller. Ses doigts se mêlèrent aux siens et Mélonye en profita pour la piéger, en refermant ses poings. « Mon offrande peut-elle être acceptée ? » Lui demanda-t-elle d’une voix très douce et taquine, rapprochant son visage du sien non pas pour lui donner un baiser, mais grand et long baiser sur sa joue. Plus précisément, à la limite entre celle-ci et ses merveilleuses lèvres. Pendant ce temps-là, Mélonye remuait doucement, frottant lentement et langoureusement sa poitrine contre la sienne, finissant même par sentir ses petites pointes érigées se lover contre celles de Cupidon.

Pour le coup, le désir était réellement présent …
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le mardi 15 mars 2016, 00:47:20
Cupidon avait encore du mal avec certaines métaphores et rhétoriques humaines. Alors que le sexe était très librement admis au sein du règne animal, très curieusement, chez les humains, il y avait une sorte de gêne profonde à l’égard du sexe, gêne que Cupidon interprétait par le rapprochement difficile qu’il y avait entre l’érotisme et la luxure. La frontière entre les deux était particulièrement floue, et, en se renseignant sur le passé humain, elle avait appris que les humains étaient globalement tous marqués par le concept de péché originel, et voyaient le sexe comme quelque chose de privé, ce qui faisait qu’ils étaient toujours un peu gênés à l’idée d’en parler. Quand Mélonye avait parlé de « faveurs », Cupidon avait effectivement pensé à des faveurs divines, comme une flèche, mais, visiblement, la courtisane avait en tête quelque chose d’autre. Elle caressa donc le corps de la femme, comme pour mieux l’exciter, ce qui amena Cupidon à pousser de légers sourires.

Après ces quelques attouchements, Cupidon sourit devant la demande de Mélonye, qui lui répondit par un délicat baiser d’esquimeau, venant frotter tout doucement son nez contre le sien.

« Hum... Faire l’amour, donc... J’aime beaucoup ça... Et, tant que nous sommes toutes les deux consentantes... »

Cupidon alla embrasser la femme dans le creux du cou, mordillant légèrement sa peau, puis frotta encore son nez contre sa joue, son corps continuant à glisser tendrement sur le sien. Cupidon était une femme très agréable, qui aimait beaucoup la douceur. Elle lécha donc la joue de Mélonye, puis l’embrassa finalement sur les lèvres, répandant mille douceurs dans le corps de la courtisane. Leurs corps se frottèrent doucement entre eux, et l’Ange se déplaça d’avant en arrière, son bassin venant taper contre celui de la femme. Cupidon cligna encore des yeux, et rompit le baiser, juste pour pouvoir lécher les lèvres de Mélonye, ses mains posées sur ses épaules.

En ce moment, l’Ange était tout simplement en train de se faire plaisir, et elle esquissa finalement un doux sourire.

« Oui... Oui, j’accepte de te faire l’amour, Mélonye... Évidemment que j’accepte ! »

Le doute pouvait-il seulement se poser ? Elle sourit encore.

« Tu es vraiment très belle, Mélonye, ce sera un honneur de te faire l’amour... »

Un grand et sincère honneur !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le mardi 15 mars 2016, 20:41:51
Le sourire espiègle de Mélonye n’en fut que plus intense quand elle entendit le verdict de la sublime créature. Ainsi lui accordait-elle réellement ses faveurs, acceptant de s’acoquiner avec la belle courtisane qui ne pouvait résister face à une telle beauté, gentillesse et douceur. Elle était une femme qui était, mine de rien, très sensible à ce genre de choses. Et puis, Cupidon avait l’air d’être quelqu’un de très agréable et d’aimant … Pour l’Ange du Désir, c’était compréhensible. Mélonye comptait bien ne pas laisser passer sa chance et était bien décidée à ce que la noble femme lui accorde l’honneur de son corps, et de ses étreintes doucereuses. Elle l’embrassa dans le cou, la faisant doucement soupirer de plaisir, avant de lui faire un baiser d’esquimau. Ce qui décrocha un petit et léger gloussement de la part de la courtisane, qui aimait particulièrement ces petites attentions avant le grand jeu.

Cupidon la complimenta sur sa beauté, et bien entendu, Mélonye ne put qu’en rougir. Ce n’était pas rien d’être trouvée belle par la beauté personnifiée. Elle s’en réjouit, puis décida de se montrer polie, quand même. « Je te retourne le compliment Cupidon … Mais ça, tu dois l’entendre très souvent. » Lui souffla-t-elle avec un petit sourire, avant de glisser ses mains sur les épaules de sa sublime amante, les effleurant délicatement avant de les ramener sur ses douces joues. Elle les cajola, les prenant entre ses mains avec précautions, avant de descendre son visage pour venir mêler, à nouveau, ses lèvres aux siennes. « Hmm … » Gémit-elle langoureusement contre sa bouche, enfonçant très sensuellement sa langue entre ses lèvres, venant chercher sa langue. Mélonye était sur le point de faire l’amour à l’avatar du désir … En personne. C’était grand-chose, et elle ne prenait surtout pas ça à la légère !

Bien qu’elle se doutait, et qu’elle sentait que Cupidon était une femme extrêmement gentille et douce, Mélonye se mettait en tête de la combler du mieux qu’elle le pouvait. Du coup, elle décida de lui offrir un baiser des plus langoureux et sucrés, se délectant de la saveur exquise de ses lèvres pour un petit moment. Puis, elle finit par se délier et frotta doucement son nez contre le sien, assénant d’ailleurs un bisou sur la pointe. La courtisane rouvrit lentement ses yeux, affichant un sourire ravie et enjoué, avant de passer à la prochaine étape. Tout en silence, la jeune femme se redressa un peu d’un mouvement félin, avant d’amener son visage près du cou de son amante pour l’embrasser tendrement. Elle y déposa de multiples délicatesses dessus, avant de descendre, lentement, toujours en couvrant sa peau de milles et unes attentions sulfureuses.

Mélonye finit par arriver à hauteur de sa poitrine, et plus précisément, à l’orée de celle-ci. Elle déposa un grand et langoureux baiser sur sa tendre et chaude chair, amenant une main qui vint doucement couvrir l’un de ses magnifiques mamelons. Ses petits doigts agiles effleurèrent son sein avec une grande délicatesse, le caressant en de belles arabesques qui convergeaient vers la pointe sensible au centre. Cependant, Cupidon portait quelque chose, qui obstruait, pour le moment, tout contact direct. Ainsi, la courtisane finit par redresser l’échine, étant donc à califourchon sur son amante. Elle lui sourit aussi chaudement qu’elle la regarda, avant de plonger sensuellement ses mains sur sa généreuse poitrine, la caressant sensuellement, à pleine paume. « Tu es magnifique Cupidon … Je n’ai jamais vu de femme aussi belle que toi … Sauf Rhian, bien sûr. Mais ta beauté est telle qu’elle émoustille mon âme de poète et … Je dirai que ta beauté est … thaumaturgique ! » Lui déclara-t-elle, sous forme de compliment.

La jeune femme en vint à vouloir se débarrasser de ce haut un peu trop gênant pour ses petits projets. Ainsi, elle fit glisser ses mains derrière l’apparat, soulevant très légèrement la courbe dorsale de son enivrante amante afin de chercher comment lui retirer la chose en question. Mélonye par trouver, et retira alors la brassière, dénudant la sublime poitrine de Cupidon. Son corps, dans son entière perfection, était une œuvre d’art rendant bien honneur au Désir avec un grand D. Mélonye irait même jusqu’à dire qu’il rendait un parfait honneur à la Beauté, la vraie, celle que personne ne pouvait ne pas aimer ou apprécier. La Beauté, avec un grand B, en fait. Souriante, la féline jeune femme se courba à nouveau pour venir se lover contre sa belle amante, venant tendrement et lentement presser ses lèvres contre sa peau, à niveau de son ventre.

Puis elle remonta, venant embrasser le haut de sa poitrine, à présent dénudée, avant de placer comme avant une main sur l’un de ses parfaits mamelons. Ses doigts reprirent là où ils en étaient, cherchant à jouer de son petit téton rosé. Tandis que ses lèvres partirent à la rencontre de son autre sein, venant lui offrir un grand et très tendre baiser. Baiser qui dura assez longtemps, ponctué par de savoureux et sulfureux coups de langue, savamment administrés par la désireuse Mélonye qui ne faisait qu’éprouver encore plus de désir envers Cupidon. Finalement, ses lèvres, après avoir couvert son délicieux sein de multiples baisers, finirent par prendre en étau sa petite pointe rose, venant l’enserrer chaleureusement. « Hmm … » Ronronna-t-elle, se délectant de ce petit bouton érigé, en venant en plus le chahuter par de taquins coups de langues.

Il n’y avait pas à dire ; Mélonye prenait grand plaisir à flatter la poitrine de sa partenaire !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le jeudi 17 mars 2016, 01:10:09
«  Oh, et bien, si c’est thaumaturgique, alors... »

Cupidon ne pouvait que sourire, car c’était bien la première fois qu’on la décrivait ainsi, mais elle comprenait l’idée. Mélonye était une femme tout à fait charmante, et visiblement ébahie par la beauté de Cupidon. Mais était-ce, en soi, si surprenant ? Cupidon-le-Père était un homme très beau, et Psyché, sa mère... Et bien, sa beauté concurrençait la Beauté elle-même, alors, forcément, leur fille ne pouvait être que très belle. Magnifique, Cupidon l’était, mais ce n’était pas pour autant que le compliment de la femme ne la fit pas sourire joyeusement. Un joli sourire, ainsi qu’un léger rougissement de ses joues, tandis que, partant à l’assaut de son corps, Mélonye entreprit de défaire ses vêtements. Elle dut tâtonner un peu sur sa tunique, avant de trouver comment lui ôter son haut, tout en faisant délicieusement soupirer l’Ange.

La jeune femme aimait le contact de Mélonye, et elle aimait les contacts à hauteur de ses seins. C’était une zone très sensible chez elle, comme chez n’importe quel corps féminin, et, en conséquence, sentir les mains de la femme caresser et appuyer sur ses tétons.

« Haaa... Mélonye, hmmm... !! »

Sa main se glissa sur les cheveux de la femme, s’appuyant dessus, tandis que la courtisane alla embrasser ses seins, déposant de délicieux baisers dessus. La jeune femme, indéniablement, était très talentueuse, et était une experte du sexe... Ce qui ne serait pas surprenant, puisqu’elle venait d’un harem. Habituellement, Cupidon avait du mal avec ce genre d’endroits, mais, ici, elle avait compris que ce n’était pas un mouroir, mais un endroit où il faisait bon vivre. Le harem royal de Papua n’était pas un lieu de servitude et d’avilissement, mais une zone où les courtisanes vivaient de manière très libre, en bénéficiant d’un statut social privilégié.

Cupidon, elle, savourait donc les multiples baisers de la femme, ce qui amena ses tétons à se durcir, ses seins devenant un peu plus douloureux. L’Ange crispait ses doigts contre la chevelure soyeuse de la femme, la caressant tendrement.

« Ouiiii... Mélonye, haaa... Tu.. Tu es vraiment très douée, ma chérie... Vas-y, explore mon corps si tu le souhaites, je te l’offre intégralement... »

Intégralement !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le dimanche 20 mars 2016, 13:23:17
Heureuse réponse qu’avait entendu Mélonye. Cupidon lui offrait donc l’intégralité de son corps … Une offre des plus généreuse aux yeux de la courtisane qui, effectivement, avait beaucoup à faire avec ce corps de rêve. L’Ange devait avoir énormément l’habitude d’entendre ce genre de compliments à son égard, et c’était compréhensible. Ce n’était pas Mélonye qui allait déroger à la règle, même si elle comprenait ça. Cupidon était belle, exquise, délicieuse. Elle donnait tant envie ! La courtisane ne pouvait pas résister et, après tout, elle ne voulait même pas résister. Ses lèvres étaient donc posées sur l’un des généreux sein de son amante, en train de le suçoter allègrement. Les gémissements de Cupidon l’encourageait réellement à poursuivre ses efforts, et c’est ce qu’elle fit en ramenant sa main sur son autre sein.

Ses doigts se mirent à jouer avec son autre petit téton qui avait bien durci, devinant donc que Cupidon devait ressentir à présent une petite douleur au niveau de sa poitrine. Ce qui était flatteur pour la courtisane qui en déduisait qu’elle faisait du bien à la noble créature ! Elle continua ainsi, se délectant de la douceur et de la tendresse de son sein, qu’elle était presque en train de téter tellement elle jouait de lui de par ses lèvres. Mélonye et ce fétiche, c’était un duo très connu par ici. Après tout, elle avait bien un jour fait que Rhian ingurgite une petite potion pour se mettre à produire du lait. La courtisane avait quelque chose avec ça, qu’elle n’arrivait pas à expliquer. Mais, le fait de téter sa partenaire, qu’il en sorte quelque chose ou pas, avait quelque chose de profondément excitant à ses yeux.

« Hmmm » Gémissait-elle langoureusement contre sa poitrine, pendant un bon moment. Puis, elle finit par s’arrêter et donna un dernier et grand baiser sur ce sein, avant de se redresser. « Puisque tu m’as offert ton corps, laisses-moi en faire de même … » Lui dit-elle, tout sourire en plaçant ses bras de telle sorte à retirer sa robe par le haut. Mélonye se dévêtit d’un revers, retirant donc sa robe légère mais en gardant ses bijoux sur elle. Bijoux qui firent un petit bruit quand le tissu se frotta contre, au moment de se faire retirer. La courtisane, de son sourire espiègle, jeta sa robe hors du lit et se retrouva, ainsi, intégralement nue devant son amante. « Maintenant, on est bien … » Lui dit-elle tout sourire avant de chaudement se pencher pour lui offrir un baiser sur le ventre. Sa douce peau était toujours un énorme régal à gouter, et Mélonye ne s’en privait guère. Elle embrassa délicatement son petit ventre plat et doux, descendant petit à petit vers le tissu du bas.

Là, Mélonye regarda le tout et déplaça de manière taquine une main, qui vint frôler la surface de ce tissu. Elle glissa lentement, très lentement, sa main le long de cette zone, effleurant ainsi le sexe de sa partenaire au travers le tissu. Elle effectua de curieuses courbes du bout de ses doigts pour effleurer et caresser sa petite fleur, toujours au travers ce tissu. Un petit teasing, mais aussi un moyen de tâter de la finesse de ce tissu … Finalement, Mélonye loucha sur les larges et incroyablement harmonieuses hanches de Cupidon, qui étaient nues. Elle ne put résister et vint finalement s’y attaquer, se penchant sur le côté pour embrasser à pleines lèvres cette zone si charnue et douce. Elle l’embrassa donc mais n’y passa pas beaucoup de temps ; juste le nécessaire pour attiser un peu plus la flamme en Cupidon. Finalement, la courtisane se décida à passer à l’étape supérieure et, après de longues minutes à caresser l’entrejambe de la créature au travers l’étoffe, elle s’appliqua à l’enlever.

Une étoffe aussi noble que sa personne, qu’elle retira avec soin et déposa sur un coin du lit. Mélonye venait donc de dévêtir le bas-ventre de Cupidon, révélant la nudité de celui-ci. Et le moins que l’on pouvait dire, était que la courtisane avait très envie de faire connaissance … Raison pour laquelle elle s’allongea sur le ventre, se plaçant entre les cuisses de sa chaleureuse partenaire. « Oh … Ça aussi, c’est très beau … » Commenta-t-elle, avec un petit clin d’œil. La jeune femme approcha doucement son visage, jusqu’à presque coller celui-ci. Son souffle se percuta lentement contre la peau de Cupidon. Ses doigts finirent par se poser soigneusement, effleurant de leur bout cette fleur si délicate et pure qui s’offrait à Mélonye. Elle s’en mordilla les lèvres, et s’approcha un peu plus pour venir déposer un fort bien révérencieux baiser sur la fente intime, et sucrée, de sa merveilleuse partenaire. « Hmm … » Gémit-elle, déposant lentement un deuxième, puis se mettant à tout doucement donner de timides coups de langues.

Sa main se déplaça un peu plus au-dessus, et vint venir taquiner son petit bouton coquin, afin de faire éprouver encore plus de sensations à la créature … Quoiqu’il en était, Mélonye était bien décidé à lui faire plaisir, en prenant grand soin d’elle !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le mercredi 23 mars 2016, 00:37:59
Contrairement à une idée reçue dans la plupart des Plans Inférieurs, les Anges n’étaient pas austères. Cette austérité qui était parfois décriée, on la trouvait en réalité chez les Anges travaillant au sein de la Milice. Eux étaient austères, durs, solennels, car ils appartenaient à un ordre militaire, et ne plaisantaient donc pas. Un ordre militaire qui aurait normalement dû disparaître il y a longtemps, mais qui, compte tenu des menaces qui existaient, avait été maintenu. Cupidon, elle, n’appartenait pas à la Milice, elle était une Ange particulière, très jeune pour sa condition, et qui explorait les Plans Intermédiaires avec une bienveillance sympathique et une naïveté touchante. La jeune Ange était donc ravie de tomber sur Mélonye, qui serait, pour elle, l’occasion de découvrir davantage les Terranes.

Guère aveugle, Cupidon savait ce que Mélonye ressentait pour cette Rhian. C’était limpide, et c’était le genre de sentiments qu’on ne pouvait guère dissimuler à une Ange, et, après tout, le rôle de Cupidon était d’aider le désir à se développer. Autrement dit, elle avait précisément pour tâche d’agir dans ce genre de moment, et d’aider le désir à se libérer et à s’exprimer. C’était bien pour ça qu’elle irait très certainement, par la suite, voir cette fameuse Rhian, ne serait-ce que pour satisfaire sa joyeuse et enfantine curiosité.

« Hmmm… »

Pour l’heure, Cupidon gémissait de Plaisir, car elle sentait Mélonye, outre la déshabiller, également l’embrasser, précautionneusement, révérencieusement. Elle embrassait chaudement son ventre, glissant dessus, jusqu’à se rapprocher de ses lèvres intimes. Cupidon, en effet, avait un sexe, superbement épilé, sans aucun poil pubien, simplement une ligne rose, et sa mouille, que Mélonye ne tarda pas à sentir du bout de sa langue, s’avéra très sucrée, et… Parfumée.

« Hmmmm… Haaaaa… »

Oh, comme on pouvait s’y attendre, Cupidon s’avéra être une Ange très sensible du côté de cet endroit. La doucereuse langue de Mélonye glissait joyeusement sur sa peau, caressant son intimité,  procurant en elle moult plaisirs onctueux et doucereux.

« Mmmhmm… !! »

Ah, qu’est-ce qu’elle pouvait aimer ça, ces coups de langue ! Sa main se crispait contre les cheveux de la femme, et, de tout son corps, le plaisir suintait, comme une sorte d’odorat enivrante, aphrodisiaque. Cupidon, tout simplement, était Cupidon, et elle était, par ce biais, très fidèle à sa réputation.

Encore, encore ! Voilà ce que son corps réclamait.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le dimanche 03 avril 2016, 13:11:30
La chose la plus remarquable aux yeux de Mélonye, au moment où sa langue taquine vint faire connaissance avec la féminité de Cupidon, était que sa mouille n’était pas comme les autres. À vrai dire, Mélonye n’avait jamais goûté à une mouille qui était réellement sucrée, au sens propre du terme. Sucrée et parfumée ! En d’autre terme, un petit nectar délicieux qui avait réellement un gout exquis. Non pas que la mouille de ses autres amantes n’étaient pas délicieuses – surtout celle de Rhian – mais celle de Cupidon avait réellement un gout unique. Ce n’était donc guère étonnant de la voir couiner de plaisir face à cela, et d’y mettre plus d’efforts pour venir en chercher et la goûter. « Hmm ... » Ronronna-t-elle de plaisir et de gourmandise, alors que ses lèvres venaient cajolaient le coquillage de Cupidon, et que sa langue continuait de toujours mieux s’immiscer en elle, tout en remuant.

Elle poussa doucement ses chairs, pressant contre ses parois intimes. Au même moment, ses doigts fusaient sur son délicat bouton, afin d’encore mieux stimuler sa douce amante. Cupidon, aux yeux de Mélonye, était un concentré de douceur, de gentillesse et de plaisir ! C’était comme sa marque, sa signature qui dès le premier coup d’œil, avait inspiré ceci à Mélonye. Cette femme était de très bonne compagnie et nul doute que la courtisane aimerait bien la revoir, éventuellement. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’on croisait une Ange ! Et qui plus était, une Ange aussi belle et candide. C’était pour toutes ces raisons que la belle jeune femme remuait encore et encore, agitant précipitamment sa langue en elle. Elle papillonnait, elle s’agitait en remuant fortement les chairs de Cupidon. Elle léchait aussi, absorbant la délicieuse mouille sucrée de la créature ; un petit délice dont Mélonye en raffolait déjà !

Un délice qui ne tarda guère à jaillir en abondance, à force d’effort ! En effet, Mélonye était clairement dans l’optique de non seulement se régaler, mais aussi de faire jouir cette sublime femme ! La faire jouir une première fois, parmi d’autre qui allait venir. Ainsi, ses petits doigts s’agitèrent davantage, stimulant et triturant son petit bouton intime, aussi. Sa mouille commençait doucement à couler, mais le véritable dénouement fut, bien entendu, quand Cupidon finit par jouir. Jusque-là, Mélonye n’avait rien lâché et s’était adonné dans les efforts qu’elle faisait. Sa langue, ses lèvres et ses doigts jouaient de concert pour offrir le meilleur, dans l’espérance que ceci allait grandement faire plaisir à l’Ange ! « Tu es très délicieuse Cupidon … » Déclara Mélonye, au milieu d’une rapide et courte pause pour reprendre son souffle.

Sa féminité était non seulement un régal, mais aussi, elle était belle. Rare était de voir un sexe aussi bien fait et entretenu. Une simple et fine ligne rosée, dénuée de toute forme de pilosité et d’imperfections. Un régal, une gourmandise à consommer sans modération aux yeux de la courtisane !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le dimanche 03 avril 2016, 19:45:13
Cupidon se faisait lécher le minou par Mélonye, l’un de ces plaisirs dont elle n’aurait jamais pu soupçonner l’existence dans les Cieux. Maintenant, avec le recul, elle comprenait mieux pourquoi ses parents la laissaient très souvent jouer dans les bois, et pourquoi, parfois, en revenant plus tôt que prévu, son papa ressortait fatigué et en sueur de la chambre conjugale. Psyché et Cupidon-le-Père n’avaient jamais cessé de s’aimer, et le sexe était l’affirmation physique de cet amour. Cupidon-la-Fille, elle, avait une vision un peu plus globale, que d’aucuns auraient pu, en étant un peu mauvaise langue, qualifier de perverse, mais elle considérait qu’elle pouvait faire l’amour avec les gens qu’elle aimait... Et pas au sens d’une passion dévorante, comme celle entre son père et Psyché. Un jour, peut-être, elle serait soumise face au même dilemme que son paternel, mais, en attendant, elle accomplissait avec brio ses fonctions d’Ange du Désir, en estimant qu’on ne pouvait prétendre insuffler le désir si on ne l’avait pas en soi.

« Hmmmm... »

L’Ange se mordillait doucement les lèvres, remuant sur le lit, battant légèrement des ailes en sentant Mélonye s’acharner sur son sexe... Elle le faisait avec tendresse et doigté, une expertise certaine. Cupidon se laissait donc faire, sentant la bouche de la femme remuer, encore et encore. C’était une courtisane, elle connaissait son affaire, et elle était en train de faire fondre la belle Cupidon, qui soupirait, gémissait, en se mordillant les lèvres.

« Haaaa... !! »

Elle soupirait de plaisir, jusqu’à ce que l’orgasme finisse par venir. Sa main se crispait contre les cheveux de Mélonye, et, dans un ultime soupir, l’Ange jouit... Sa mouille éclata sur les lèvres de Mélonye, et plusieurs de ses plumes s’envolèrent alors. L’une tourbillonna dans les airs, et se posa sur la tête de Mélonye.

« Ohhh... Merci, Mélonye... Humm... J’adore les orgasmes ! »

Tout ça faisait énormément pervers, mais, en réalité, Cupidon était surtout excitée par ce qu’elle venait de faire. La jeune femme se redressa donc, en s’appuyant sur ses bras. Elle avisa alors la présence de la plume, et sourit, en penchant légèrement la tête sur le côté.

« Tu peux la garder, si tu veux, il paraît que les plumes d’anges portent chance. »

C’est ce qu’on disait, en tout cas.

« En tout cas, tu es vraiment douée, Mélonye... »

Et ça, elle le pensait sincèrement !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le samedi 16 avril 2016, 19:04:31
Même si Cupidon n’aurait rien dit de sa réelle nature à Mélonye, celle-ci aurait bien finit par le constater. Comment une telle femme pouvait simplement être réelle ? Il n’y avait qu’une créature angélique pour répondre à tout cela. Cupidon était tout simplement … Parfaite. Douce, gentille, aimante, agréable, belle, etc. Ce n’était pas les attributs qui manquaient. Cela, Mélonye en avait bien conscience et c’était donc avec un plaisir encore plus grand qu’elle honorait la féminité de cette femme. Cette femme qui lui avait fait l’honneur de lui offrir son corps ! Une Ange comme elle avait belle et bien accepté de lui accorder ses faveurs … C’était inouïe ! Alors même si elle était celle qui représentait le Désir, l’honneur était toujours immense. Aux yeux de Mélonye, elle était une petite chanceuse. Une chanceuse qui allait correctement profiter de sa chance, notamment en faisant tout pour offrir un orgasme des plus savoureux à son amante.

« Hmm … » Ronronna à nouveau Mélonye qui s’évertuait encore et toujours à lécher le minou de Cupidon. Un sexe si lisse et si doux, dénué de toute pilosité et imperfection, qu’il était un véritable bonheur et plaisir à goûter. Sa langue, ses doigts et ses lèvres travaillaient de concert pour offrir le meilleur à Cupidon, qui semblait, à ses gémissements, apprécier le travail effectué. Mélonye remuait tendrement sa langue en elle, récoltant avec délice sa mouille qui avait un gout des plus exotique. Ses doigts remuaient aussi, stimulant son petit bouton d’amour tandis que ses lèvres elles, cajolaient son intimité. Un véritable travail d’orfèvre dont Mélonye avait bien le secret et l’habitude, et qu’elle effectuait donc auprès de sa douce amante. Le temps s’égraina et les couinements de Cupidon devinrent de plus en plus intenses, au fur et à mesure que Mélonye s’appliquait et donnait tout.

L’orgasme finit par éclater dans le corps de la noble créature, et ce fut en un dernier gémissement qu’elle se crispa de partout, sa mouille éclatant telle une récompense sacrée au visage de la courtisane. Une mouille dont elle en raffolait déjà. Elle n’en perdit pas une seule goutte, tellement ce nectar était doux, sucré, délicieux. Cette mouille n’était pas comme les autres, elle avait vraiment les airs d’un savoureux nectar qui apaisait les papilles ! Elle s’en régala pleinement, entendant les doux gémissements de Cupidon pendant qu’elle avait son orgasme. Au milieu de tout cela, des plumes volèrent et une virevolta dans les airs, finissant par se poser sur la tête de Mélonye. Quand celle-ci se redressa un peu, restant néanmoins nichée entre les cuisses de Cupidon, elle sourit chaudement puis rougit face à la gratitude de la créature.

Cette dernière attira son attention sur la plume, qu’elle récupéra et observa alors de par ses yeux. « Je vais la garder jalousement, noble créature … » Lui déclara alors Mélonye, embrassant respectueusement la plume rose qu’elle tenait en main. Elle lui sourit à nouveau, croisant simplement son regard, sans rien dire. Cupidon était magnifique, tellement belle, tellement … Harmonieuse et reposante. Cela n’équivalait le charme de sa princesse vénérée, mais quand même … Cupidon était unique. Mélonye lui sourit tendrement, puis plongea sa tête pour embrasser sa cuisse, tendrement. Elle se redressa puis s’assit en tailleur, saisissant la main de son amante pour y déposer un langoureux et très révérencieux baiser dessus. « C’est toi qui me rend si douée ! » Dit alors Mélonye en gloussant doucement, offrant un de ses plus beaux sourires à Cupidon. De sa main elle caressa délicatement la jambe de son amante, puis son pied, la regardant d’un regard félin. « Humm … Je suis assez curieuse, quand même. Qu’est-ce que l’avatar du Désir est bien capable de faire … Je t’ai offert mon corps ne l’oublies pas ! » Lui rappela alors Mélonye, se coucha de l’autre côté du lit, en face de Cupidon.

Elle se dressa sur ses coudes puis, leva son index pour le remuer doucement, faisant signe à son amante de venir la voir, et de … Lui faire l’amour, tout simplement ! Mélonye avait furieusement envie de sentir Cupidon la prendre, peu importe comment, ni par où !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le samedi 16 avril 2016, 20:48:38
Entre Cupidon-le-Père et Cupidon-la-Fille, il y avait un point commun. Quand son père lui disait comment il avait fait la cour de Psyché, il lui expliquait notamment que, du fait de leur séparation, Psyché n’arrivait pas à dormir la nuit, car elle pleurait. Alors lui s’infiltrait par la fenêtre dans sa chambre, s’immisçant dans son lit afin de la réconforter, et de l’aider à dormir. Jeune, la petite Volupté avait trouvé ça terriblement mignon. Maintenant, et avec le recul, elle réalisait tout le potentiel de sexualité qui se dégageait derrière les souvenirs de son paternel.

Maintenant, Cupidon était face à Mélonye. Elle venait de jouir, et sourit quand Mélonye contempla sa plume. Le cadeau était très précieux, à n’en pas douter. L’Ange observait la jeune courtisane en souriant, avant de rougir quand celle-ci lui avoua qu’elle ne devait son énergie habituelle que grâce à elle, car la présence de l’Ange avait pour effet de la motiver.

« Oh... Vraiment ? Je... Merci... »

Elle rougit légèrement, puis Mélonye lui demanda ensuite d’aller lui faire l’amour, en lui montrant tout ce dont elle était capable. Le rougissement de l’Ange laissa ainsi place à un sourire amusé, tandis qu’elle se rapprocha d’elle, posant ses mains sur ses épaules.

« C’est un défi, c’est ça ? »

Cupidon sourit à nouveau, puis alla, à son tour, embrasser la femme. Elle avait pu noter que Mélonye n’était pas avare en matière de baisers, et l’Ange goûta donc longuement à ses lèvres, enfonçant sa langue dans sa bouche, jouant avec elle, soupirant de plaisir contre son corps.

« Hmmmm... »

L’Ange soupirait contre elle, et posa ses mains sur celles de la femme, les plaquant contre le lit, au-dessus de leur tête. Les belles ailes roses de Cupidon s’étalèrent à droite et à gauche de son corps, et elle maintenait Mélonye contre elle, avec une douceur et une tendresse infinie, typiquement angélique. Difficile de la repousser, quand elle se montrait aussi, se collant à son corps. Le baiser finit néanmoins par se terminer, et Cupidon libéra les mains de Mélonye, tout en se mordillant les lèvres. Elle la posa sur l’épaule de la femme, son visage proche du sien, soufflant tout contre elle.

Son cœur remuait lentement, battant doucement, alors que les hypothèses se multipliaient dans sa tête.

« Je pourrais te faire plein de choses, je m’inspire beaucoup de ce qui se passe sur Terra. Je maîtrise par exemple vos sorts magiques en matière d’hermaphrodisme... »

Cupidon avait été surprise de voir ça, mais pas gênée outre mesure. L’hermaphrodisme, après tout, était une chose naturelle, rare, mais naturelle. Cependant, elle le faisait assez rarement, et alla mordiller le cou de Mélonye.

« Mais je peux aussi te faire jouir différemment... »

Et, tout en disant cela, Cupidon déplaça sa main le long du corps de la courtisane, venant ainsi enfouir ses doigts dans son intimité, qu’elle se mit à remuer, tendrement, les enfonçant en elle.

« Haaa, que c’est agréable !! »
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le samedi 07 mai 2016, 17:09:03
Mélonye n’avait pas de mots pour décrire à quel point elle se sentait bien, à ce moment-là. Cela était sans doute due à l’aura bienveillante et douce de la créature qui partageait sa couche. Mais, force était de constater que Mélonye se sentait incroyablement sereine entre ses bras. Elle lui sourit à pleine dents, chaudement, sensuellement, alors qu’elle la voyait se pencher vers elle, répondant à son invitation. La courtisane sentait sa propre respiration s’accélérer un peu, sous l’effet très charmeur de cette femme sur elle. (Elle est si gentille, si belle ...) Pensa-t-elle alors, contemplant son visage et son corps. Cupidon posa ses douces mains sur ses épaules, les caressant en toute tendresse. Mélonye s’en mordilla doucement les lèvres, se contentant de la regarder d’un œil félin, hochant doucement de la tête face à sa petite remarque. Oui, c’était un défi ! Elle la mettait au défi de lui montrer tout ce dont elle était capable … Bien que, elle était sûre de ne pas être déçue.

La jeune femme se laissa donc faire avec tendresse, rougissant doucement quand elle sentit son amante s’allonger au-dessus d’elle en attrapant ses mains avec les siennes. Elle serra avec elle ses doigts aux siens, alors que Cupidon les amenèrent au-dessus de sa tête. Mélonye était, à ce moment-là, complètement soumise à la créature, étant prête à satisfaire le moindre de ses désirs. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était lui faire l’amour. La couvrir d’amour et de tendresse, de douceur, de chaleur, d’affection. Car elle était si pure, si noble, qu’elle ... Ne pouvait pas s’empêcher de vouloir la dorloter. Et puis, ce n’était pas comme si Cupidon était très attendrissante ! Elle finit par pencher son visage et offrit un baiser délicatement fruité et doux à la courtisane, qui ferma lentement ses yeux pour savourer pleinement.

« Hmmm … » Ronronna de plaisir Mélonye, goutant avec délice les lèvres de son amante. Sa langue joua en toute tendresse avec la sienne, batifolant dans une saveur unique et délicieusement sucrée ! C’était dire, Mélonye sentait bien qu’elle adorait l’embrasser, cette femme. Le baiser continua pendant un petit moment, où Cupidon emmena son amante sur un petit nuage tout rose et tout doux, où seul la volupté et le délice prévalaient. Son corps se lova contre le sien, se pressant totalement contre, ne faisait qu’exciter encore plus la courtisane qui adorait sentir sa peau et sa chaleur contre elle. Le baiser finit par se rompre, et Mélonye voyant ses mains libérées, alla les poser sur les deux joues de la noble femme, les cajolant avec affection. « Tu es si douce Cupidon … » Lui susurra-t-elle, posant un petit bisou sur le bout de son nez, avant de sourire face à ce qu’elle lui dit.

Apparemment, Cupidon avait appris certaine chose en matière de magie rose / sexuelle en venant ici, sur Terra. Cela fit malicieusement sourire la courtisane, qui finit par sentir les doigts subtils et attentionnés de sa Cupidon venir s’occuper de sa féminité. Elle enfouit langoureusement ses doigts, venant tendrement remuer par ici, faisant rougir et couiner Mélonye qui se mordilla nerveusement les lèvres, en sentant son corps frémir. « Ohhh … » Couina-t-elle face à ce délicieux petit traitement qui avait pourtant un terrible effet. Elle s’en mordit nerveusement la lèvre, rougissant comme une tomate en sentant un bien fou s’éprendre d’elle. Les doigts de Cupidon agissaient avec une telle aisance, une telle souplesse que cela avait un puissant effet sur la courtisane, qui ne désirait plus qu’une chose sur l’instant ; se faire doigter. Toutefois, son esprit avait retenu les précédents dire de la créature et, même si elle prenait un plaisir fou à l’heure actuelle, elle tenta autre chose.

« Ohhh … J-je … Attends Cup-pidon ! » Lui dit-elle, lui faisant comprendre qu’elle désirait voir autre chose. Ses joues bien rouges et le bas-ventre en feu, elle porta son regard de braise sur son amante puis lui sourit d’une drôle de façon. « Haa … Tu disais donc maitriser des sorts d’hermaphrodisme ? … » Lui dit-elle d’une voix très malicieuse. « Tu m’as rendu très curieuse ma belle … » Conclu-t-elle en posant ses mains contre ses épaules, lui assénant un énième petit bisou sur ses lèvres. Est-ce que Cupidon allait accéder à sa requête ?
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le dimanche 08 mai 2016, 23:51:27
Cupidon se renseignait beaucoup sur les pratiques de Terra, et avait ainsi appris bien des choses. Son séjour à Tekhos avait notamment été très prolifique. Elle avait été chagrinée de voir comment la société tekhane, ouverte sur bien des points, était terriblement sclérosée sur d’autres, en voyant les hommes comme un sexe inférieur. Elle avait déjà constaté ce genre de schémas auprès d’une grande variété  de sociétés. Les humains avaient une propension naturelle à se trouver des différences, et à se haïr à cause de ça. L’Ange trouvait ça idiot et incompréhensible, elle qui venait d’un monde où tout le monde cohabitait en paix et dans l’harmonie. Cupidon-le-Père lui avait expliqué que ceci venait du fait que les humains avaient, fondamentalement, peur. Ils étaient fragiles, faillibles, et la peur leur voilait les yeux, les amenant à craindre l’Autre. Son père était vraiment un grand savant de l’espèce humaine, et Cupidon-la-Fille se régalait des multiples enseignements qu’il lui donnait à chaque fois qu’elle revenait aux Cieux pour en savoir plus.

C’était sa mère, Psyché, qui lui avait parlé de l’hermaphrodisme. Cupidon avait vu des femmes dotées d’un phallus, et en avait été surprise. Sa mère lui avait expliqué que ça n’avait rien de répréhensible, ou de moralement condamnable. L’hermaphrodisme faisait partie de la Nature, mais, à Tekhos, l’hermaphrodisme devenait mauvais en ce qu’il servait à justifier l’extermination du sexe masculin. Mais Cupidon avait retenu que, en soi, l’hermaphrodisme n’était pas une mauvaise chose. C’était naturel, et Cupidon avait même cru comprendre que, parfois, Psyché jouait avec ça avec son père. La jeune Ange n’avait pas désiré, toutefois, en savoir plus.

Maintenant, elle était donc face à Mélonye, cette délicieuse courtisane, qui vint lui proposer d’utiliser ses talents, repoussant sa main de son intimité. La douce Cupidon en fut un peu surprise, se demandant si elle n’avait pas commis une erreur quelque part. Pourtant, à chaque fois qu’elle se servait de ses doigts, ses amants désiraient toujours qu’elle continue, que ce soit dans un trou qu’ils se glissent, ou le long d’une tige de chair. Mélonye lui avoua alors vouloir voir son hermaphrodisme, et Cupidon cligna des yeux à plusieurs reprises.

« Oh... Euh, eh bien... Si tu veux, oui... »

Pour la convaincre, Mélonye l’avait embrassé doucement sur les lèvres, et Cupidon, après avoir caressé les belles hanches de sa courtisane, se redressa alors. S’extirpant du lit, elle se tint debout, et, de la main, utilisa un sort qui fit briller ses vêtements, de multiples étoiles lumineuses violettes glissant le long de son corps, la déshabillant ainsi totalement. Dos tourné face à Mélonye, Cupidon lui montra ainsi la vue magnifique de son corps, une silhouette taillée dans la beauté, avec de belles ailes roses qui filaient à droite et à gauche, et un magnifique petit cul.

La magie rose se répandit autour de Cupidon, créant un halo rose autour de son corps. Ses ailes remuèrent lentement, et elle se concentra, puis...

« Haaaa... !! »

Cupidon venait de se retourner, et des lumières violettes explosèrent à hauteur de ses cuisses, puis, quand elles disparurent, une verge apparut, belle et longue, redressée vers le plafond.

« Hhhmmm... Haaaa... Ex... Excuse-moi, je... Haaaa... Je n’ai pas l’habitude d’utiliser ce sort... »

Les joues de Cupidon venaient de rougir. Elle reprit lentement son souffle, debout face au lit.

« Pou... Pourquoi tu voulais me voir... Co-Comme ça... ? »

C’était bien la première fois qu’on le lui demandait !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le mardi 24 mai 2016, 20:31:33
La courtisane venait donc de demander à la sublime créature d’utiliser un de ses sors. Celui de l’hermaphrodisme … À vrai dire, Mélonye mourrait d’envie de voir une aussi belle et douce femme dotée d’une verge. C’était ce choc de style qui était intéressant. Mais aussi, et surtout, le fait qu’avec une verge, le jeu serait peut-être plus pimenté. Non pas qu’elle n’était pas en train de savourer les doigts de sa muse en elle, mais quand celle-ci lui parla d’hermaphrodisme, tout cogita en un instant dans l’esprit de la Papuanne. Cupidon accéda à sa requête et fila hors du lit. De la magie ne tarda pas à se manifester, déshabillant ainsi la jeune femme … À ce moment-là, les yeux de Mélonye se réglèrent de la vue qui était autant poétique que magnifique. Ce n’était même plus avec un œil désireux qu’elle regardait ses formes parfaites – c’était devenu un regard admiratif.

(Qu’elle est si belle bon sang … Est-ce réellement la réalité ?) Pensa-t-elle, n’arrivant toujours pas à se faire à l’idée qu’une femme pouvait être aussi belle et parfaite. En plus de cela, elle avait l’immense honneur de pouvoir faire l’amour avec. C’est-à-dire lui faire plein de câlins, de baisers, et d’autres attentions de ce genre. Notamment ce qui allait venir. Cupidon, après quelques tours de magie finit par se retourner et laissa afficher un grand sourire sur les lèvres de la courtisane, qui se redressa. Ses yeux mangèrent cette trique qui séjournait désormais entre ses cuisses, et un sourire satisfait orna ses lèvres. « Hmm … À ton avis, petite Cupidon ? » Lui dit-elle d’un ton malicieux, avant de s’extirper à son tour du lit, pour venir s’agenouiller devant elle.

Ses mains se posèrent sur ses généreuses cuisses, alors que son visage s’approcha de ce sexe. Il était très érigé et assoiffé mais … Tout comme le reste du corps de Cupidon, il était doux. Et appétissant. Mélonye souffla chaudement dessus du bout de ses lèvres, avant de les déposer lentement sur le flanc de cette trique. « Hmm … » Gémit-elle en donnant un premier petit baiser, avant d’en donner un deuxième. Puis, elle revint en position puis, donna un petit coup de langue sur cette belle petite cerise qui pointait vers elle. « Je vais te faire beaucoup, beaucoup, beaucoup … De bien, Cupidon … » Lui déclara-t-elle en souriant, avant de déposer un grand et langoureux baiser sur son bout. Elle le couvrit de mille et un baiser et coups de langue, et finit par déplacer une de ses mains sur la base de ce sexe, se mettant lentement à le frotter.

Puis, Mélonye poussa un peu de ses lèvres et goba avec délice cette cerise. Bien calée entre ses lèvres, elle se mit à la suçoter, faisant de beaux succions dessus, ainsi que quelques allers/retours. Progressivement, elle gobait de plus en plus, et ses gestes formaient alors une belle et délicieuse fellation. « Hmmmm … » Ronronna-t-elle, adorant ce qui était en train de se passer. Son autre main se déplaça de sa cuisse pour aller tout simplement glisser le long de sa peau, finissant sur l’une de ses fesses. Fesse qu’elle agrippa fermement, la pinçant fortement en crispant ses doigts dedans. C’était que cette croupe était très appétissante et nul doute que Mélonye allait s’en occuper plus tard …
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le mercredi 25 mai 2016, 01:16:50
« Ben... Euh... J’ai bien quelques idées, mais... »

Cupidon était encore un brin naïve dans certains domaines. Quand elle avait appris que l’hermaphrodisme existait, elle avait été amusée et intriguée, et avait décidé d’utiliser des sorts sur elle-même, en s’aidant de potions et de grimoires magiques récupérés à Nexus. Elle avait fait ça juste par curiosité, mais elle devait bien admettre que, là, en ce moment, ce phallus était... Un brin dérangeant. Il était gros et encombrant, mais, surtout, là, en ce moment, il... Il lui faisait mal ! Et il lui fit encore plus mal quand son amante se mit à genoux devant elle, approchant son visage de son sexe.

Un soupir s’échappa des douces lèvres de Cupidon quand Mélonye déposa un tendre baiser sur son sexe, qui se redressa encore un peu. Elle soupira lentement, de multiples frissons traversant son corps, et se mordilla doucement les lèvres.

« Ah... Hmmm... Mé... Mélonye, haaaa... »

L’implacable traitement que Mélonye était en train de faire subir à Cupidon portait ses fruits. Elle crispa ses poings, sentant les baisers se multiplier. La jeune Ange connaissait cette position, mais elle ne l’avait jamais expérimenté. En réalité, elle était encore assez surprise de voir à quel point les humains pouvaient se montrer imaginatifs en matière de sexe. Alors que le sexe aurait normalement dû servir juste à se reproduire, ils avaient multiplié les positions, jouant avec les nombreuses zones érogènes que composait le corps humain. Et, si certains zélotes estimaient que de tels épanchements étaient contre-nature, Cupidon avait un point de vue contraire. Si c’était contre-nature, alors les zones érogènes n’auraient pas dû exister, c’était aussi simple que ça.

Et là, Mélonye était en train de lui faire preuve de la folle imagination dont les humains pouvaient faire preuve en la matière, venant sucer sa queue... Sucer, c’était bien ça, et Cupidon en rougit en imaginant, dans sa tête, un mot aussi pervers. La jeune Angelotte se mordilla les lèvres, et couina quand elle sentit l’une des mains de la courtisane s’appuyer sur ses fesses.

« Haaaa... !! »

Elle gémit encore, et posa ses mains sur les cheveux de Mélonye, commençant à lentement déplacer son corps, d’avant en arrière.

« Hhmmm... »

Les mains de Cupidon vinrent doucement se poser sur les cheveux de la femme, se crispant dessus, tandis que l’Ange continuait à soupirer de plaisir, déployant ses ailes au maximum, caressant un morceau de mur avec l’une d’elles.

« Haaaaann... !! »
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le samedi 11 juin 2016, 13:13:21
C’était que cette petite créature était d’une douceur incomparable. Mélonye prenait un plaisir fou à embrasser la moindre parcelle de son corps, qui était la plus belle œuvre d’art dont elle avait eu le droit de voir, et de toucher … Après le corps de Rhian, bien entendu. Douce, gentille, aimable, Cupidon était un grand vent de fraicheur et de délice pour la courtisane qui était bien décidée à lui faire plaisir, et à lui montrer toutes les sensations que l’on pouvait tirer d’une verge. Peut-être lui donnerait-elle le gout de l’hermaphrodisme ? Qui savait ! En attendant, elle s’affairait à faire du mieux qu’elle pouvait. C’était ainsi qu’elle s’était retrouvée à genoux devant cette magnifique femme, en train de procurer une langoureuse et très sensuelle fellation à Cupidon.

Ses lèvres filaient lentement et avec tendresse le long de ce mat érigé, qui était à l’image de la propriétaire ; délicieux. De sa main libre, Mélonye était aussi en train de pincer et chahuter ses fesses. Ses doigts se crispaient dans sa chair, la malaxant avec toute la tendresse et la fougue dont elle pouvait faire preuve. La courtisane ne pouvait pas simplement lutter contre ses gouts primordiaux, et ses fétiches les plus prononcés en elle. Elle doutait que Cupidon soit dans tout ce qui touchait aux fesses mais, cela ne coûtait rien de pouvoir tâter ! Mélonye déployait beaucoup d’effort dans sa gâterie, remuant tendrement en avant et en arrière. Elle sourit quand elle sentit Cupidon se laisser aller, notamment quand elle posa sa main dans ses cheveux, et qu’elle aussi, se mit à remuer doucement en avant et en arrière.

« Hmmmm … » Continua-t-elle à ronronner, levant de temps à autre son regard félin pour voir l’état de son amante. Après quelques temps de préparations, Mélonye décida de se retrousser les manches puis de passer aux choses sérieuses. Sa main, qui était sur la base de son sexe, se mit à renforcer sérieusement son emprise sur celui-ci, puis entama un mouvement pour se mettre à astiquer vigoureusement. Au même moment, elle pressa fortement avec sa tête et … Goba cette délicieuse verge en entière ! Mélonye offrit une première gorge profonde à Cupidon, en avalant tout son sexe qui rentra tendrement dans sa gorge, la déformant un peu. Le nez de la courtisane se percuta contre la douceur de peau de son amante, et son menton vint à chatouiller ses douces bourses, dont elle avait déjà hâte de pouvoir les gouter.

Cupidon était loin de voir tout ce que Mélonye avait envie de lui faire … Même si elle pouvait avoir une idée en la voyant s’acharner autant sur ses fesses avec sa main, qui ne cessa de se crisper dessus.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le mercredi 15 juin 2016, 01:32:57
Cupidon poussait de multiples couinements de plaisir en sentant Mélonye s’attaquer à son membre. Elle s’efforçait de la regarder, mains crispés sur le lit, avant de les déplacer pour caresser les cheveux de l’humaine. Quelle énergie ! Cupidon sentait la force de cette femme, sa vitalité sexuelle, sa joie de vivre... Tout ça bouillonnait en elle tandis qu’elle s’attaquait à son membre, le suçant énergiquement.

« Haaaannn... Mélonye, haaaa... »

Elle était douée, cette Papuanne ! Et, très clairement, elle avait envie d’elle. Cupidon ne pouvait que rougir de plaisir et de gêne en voyant toute la motivation qu’elle lui insufflait. C’était très bien, car, dans le fond, c’était bien à ça que Cupidon servait... À inspirer les autres, à être un guide pour les humains. Quand elle était dans les Cieux, le sexe était encore une grande inconnue pour elle. Il n’était pas tabou, en soi, mais... Disons juste que les Anges ne s’y intéressaient guère. Cupidon n’y avait vraiment prêté attention qu’en arrivant sur Terra, où le sexe était beaucoup plus présent.

L’Ange en avait la preuve avec Mélonye, qui utilisa ensuite sa main, masturbant le sexe de l’Ange. Un phallus qui se dressait fièrement, fort et douloureux, la faisant gémir. Cupidon se dandinait légèrement sur place, remuant des ailes.

« Hmmm... C’est... C’est vraiment t-très agréable, Mélonye... »

Un nouveau soupir s’échappa des lèvres de Cupidon quand Mélonye, la surprenant, alla fourrer sa tête le plus loin possible, englobant ainsi tout son sexe entre ses généreuses lèvres. En conséquence, tout le corps de Cupidon se mit à trembler, et cette dernière passa du soupir au cri, en caressant les cheveux de Mélonye, serrant même plusieurs mèches entre ses doigts :

« Haaaaa... !! »

Oh oui, quelle force ! Le sexe de Cupidon en était tout dur, et tout son corps était en train de délicieusement trembler sur place, tandis que la jeune Ange se mordillait férocement les lèvres.

Elle était traversée par tout ce plaisir qui suintait en elle, et qui se concentrait autour de son sexe.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le vendredi 15 juillet 2016, 17:28:37
Les fellations, c’était une histoire d’amour pour la courtisane. Pourtant, Mélonye n’avait presque jamais connu d’amant masculin … D’où cela venait, donc ? Tout simplement de ses expériences alchimiques. De nombreuses fois elle ou sa partenaire du moment avait succombé à l’idée d’user de ces breuvages pour pimenter un peu leur jeu. Depuis lors, Mélonye était quelque peu devenu accro à l’idée de coucher avec une hermaphrodite. Ceci s’est traduit en un fantasme envers ce genre particulier, parmi les nombreux fantasmes qu’elle avait. De ce fait, notre courtisane était devenue une virtuose en matière de fellation, tant que la personne était une femme. Car étrangement, très étrangement, l’idée de faire ça sur un homme la rebutait, même si au sein du harem elle était censée satisfaire tous les désirs du Roi, idéalement.

Mais, le destin fit qu’elle eut surtout des liens avec la douce princesse, et sa vénérable mère. Rhian fut la première femme qui apporta de l’affection à Mélonye lors de sa venue en ces lieux. Elle devint son amie, et avec elle, Mélonye se sentit tout simplement bien. Heureuse. Leur relation était belle, mais au fin fond de son être, la jeune femme sentait qu’elle éprouvait quelque chose de plus puissant qu’une simple amitié … Mais sa raison lui obstruait ceci, lui certifiant alors que ce n’était ni plus ni moins qu’une grande affection tout au plus. Mais, cela ne l’empêchait guère d’apporter de l’affection à autrui ; comme ce qu’elle faisait à la délicieuse Cupidon ! Mélonye suçait son mandrin avec tant de dévouement, tant d’énergie que cela sembla bien porter ses fruits.

La courtisane enchaine les gorges profondes, engloutissant langoureusement le gros membre de la créature en elle. Créature qui se mit à crier de plaisir. Sa trique se renforça au fur et à mesure que Mélonye l’honorait et la parsemait de mille et une attentions. Elle finit par sortir ce membre, désirant changer un peu les choses pour un moment, afin de ne pas lasser notre invitée de marque ! Pour cela, la courtisane se mit à lécher tout simplement ce sexe, de long en large, lentement … Prenant son temps pour savourer chaque centimètre de cette petite sucrerie. Sa langue filait partout, mais finit par atteindre les chaudes et douces bourses de Cupidon. Mélonye prit un grand plaisir à les gouter, donnant de petits coups de langue dessus, avant de les embrasser tendrement. Elle s’autorisa même de suçoter un peu, afin de faire un léger effet de succion dessus pour encore plus de plaisir.

« Hmm … Je n’ai jamais gouté à un tel sexe … Tu devras songer à t’en servir plus souvent Cupidon. » Lui dit alors Mélonye, avec un clin d’œil. Cependant, alors que la logique des choses aurait voulu que Mélonye reparte à sa fellation, elle en fit autrement. Elle saisit ce membre et se mit à le masturber énergétiquement, afin qu’il ne perde en rien de sa vigueur. Elle s’était dressée debout, le visage presque collé à celui de son amante. Elle ne put résister à l’envie de lui donner un petit bisou sur le bout de son nez d’ailleurs … Avant de lui dire ce qu’elle désirait désormais. « Prends-moi, sublime créature … Je veux te sentir en moi. Je veux sentir ton corps contre le miens, et te sentir remuer de toutes tes forces. » Lui avoua Mélonye de sa douce voix, avant de se laisser tomber sur le lit. Elle savait que Cupidon avait la forte trique désormais, et qu’elle n’aurait envie que d’une seule chose ; la soulager.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le lundi 18 juillet 2016, 10:31:10
Le sexe restait encore, pour Cupidon, une inconnue, une force avec laquelle elle avait bien du mal à jongler. C’était quelque chose qu’elle aimait beaucoup, tout en sachant que le sexe menait à la Luxure, et, dès lors, l’Ange, par inexpérience, avait du mal à dissocier les deux. Où s’arrêter le sexe ? Où commencer la Luxure ? D’après les courants les plus rigoristes, seul le mariage permettait de légitimer les rapports sexuels. Néanmoins, Cupidon ne pensait pas qu’une telle logique était tenable, car elle savait que le viol existait entre les époux. Or, une agression sexuelle ne lui semblait jamais pouvoir se légitimer, alors, suivant ce simple constat, elle avait compris qu’il fallait dissocier « mariage » et « sexe ». Il fallait néanmoins avouer que c’était une question sensible, à laquelle ses aînés n’avaient aucune réponse à lui fournir, ces derniers voyant le sexe comme une distraction physique, propre aux ressortissants des Plans Intermédiaires, mais pas aux Anges, créatures éthérés, transcendants de lumière. Alors, à défaut d’un mentor, Cupidon était devenue autodidacte en la matière, se laissant guider par sa propre expérience des choses.

Et, en ce moment, elle savourait le contact de Mélonye. Talentueuse, la courtisane prodiguait à sa hampe de chair de multiples attentions délicates, faisant frémir Cupidon. L’Ange en soupirait, encore et encore, se tortillant sur place, peu habituée à un tel plaisir. Elle avait déjà pu constater combien les rapports sexuels étaient fréquents sur Terra, et le remarquait ici, à nouveau, de manière encore plus notable.

« Hmmm… Mélonye, haaaa… »

Elle aurait sans aucun doute pu la faire jouir, mais, au lieu de continuer, l’experte courtisane retira sa bouche, et déposa plusieurs baisers sur son vit, avant de s’attaquer à ses testicules, venant même les sucer… Ce qui amena Cupidon à crisper ses poings, et à se dandiner sur place. La jeune Ange soupirait lentement, le corps traversé par d’étranges sentiments, agréables et… Inattendues. Son membre masculin lui donnait l’impression de vibrer sur place, et il était gros, dur, et douloureux… Oh, si douloureux ! La jeune Ange s’en pinçait les lèvres, mais Mélonye se refusa à la faire jouir, lui proposant, au contraire, que ce soit elle qui la prenne.

« Oh… »

Cupidon hésita un peu, avant de sourire, en voyant Mélonye se coucher sur le lit, elle-même s’étant redressée. Elle en avait furieusement envie, mais l’Ange jeta un bref regard par la fenêtre, une idée subite venant de la traverser.

« Oui, mais… Pas comme ça… Laisse-toi faire, Mélonye ! »

Elle aurait pu lui expliquer ce qu’elle préparait, bien sûr, mais Cupidon se disait que ce serait mieux ainsi, en faisant jouer l’effet de surprise. Sa main se saisit alors du poignet de Mélonye, et elle la serra contre elle, puis… S’envola.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les deux femmes se retrouvèrent à flotter dans les airs, survolant Papua et le Palais, le corps de Mélonye enserré dans les longues ailes roses de Cupidon, qui l’aidaient à avoir chaud.

« Nous allons faire l’amour comme ça, Mélonye… Vous, les Terrans, vous dites que le sexe vous envoie au Septième Ciel, alors… Disons que ce sera une manière littérale de poursuivre la métaphore. »

Malgré toute son expérience, Cupidon était sûre que Mélonye n’aurait jamais fait l’amour de cette façon ! Elle aida donc la femme à enrouler ses jambes autour d’elle, et, tout en flottant dans les airs, guida son sexe vers elle… Sa queue vint caresser ses lèvres intimes, provoquant de multiples frissons sur tout le corps de la jeune Ange, qui ferma les yeux en soupirant silencieusement.

« Allez… »

Ce fut l’ultime mot avant que Cupidon ne s’enfonce en elle, et ne s’unisse ainsi pour de bon à la belle courtisane.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le mercredi 07 septembre 2016, 09:53:51
Toute charmée par Cupidon, Mélonye avait désormais très envie qu’elle vienne la prendre. Qu’elle vienne s’enfoncer en elle et lui montrer de quel bois se chauffait l’angelot de l’amour ! Après tout, avec la petite fellation qu’elle venait de lui prodiguer, elle devait être bien raide et bien prête à cela. La courtisane fut cependant un peu trop confiante. Naturellement, elle avait imaginé que Cupidon irait la prendre sur son lit et, ainsi, s’allongea sur le lit. Elle était prête à se faire dévorer toute crue ! Elle en avait terriblement envie … Cependant, elle s’était trompée sur un détail. L’imagination de Cupidon ! En effet, la créature angélique s’approcha et après un coup d’œil adressé à la fenêtre, fit une curieuse déclaration. Elle ne voulait pas la prendre comme ça ? Qu’est-ce que ça voulait bien dire ? Mélonye n’allait pas tarder à avoir la réponse.

Cupidon la prit par ses poignets et la serra toute contre elle, avant de tout simplement … S’envoler. Entourée par les ailes roses et incroyablement douces de son amante, Mélonye ne sentit même pas la température chuter à mesure qu’elle se faisait soulever dans les airs. Visiblement, l’angelot avait eu une idée particulièrement créative. La courtisane fut surprise et eut un peu peur au début, en voyant Papua et le Palais royal du dessus. Mais, elle se sentait en sécurité entre les bras de son amante, et bien au chaud entre ses ailes. Son regard plongea dans le sien, alors qu’elle se mordit la lèvre, s’agrippant toute contre Cupidon. « Tu es une vraie poète Cupidon ! » Lui répliqua Mélonye avec un petit gloussement, avant de sentir le membre de la créature frotter contre son intimité. « Hmm … Fais-moi rêver … » Dit alors la courtisane du bout de ses lèvres, sentant d’incroyables frissons la parcourir de part en part.

Puis, Cupidon passa à l’acte et s’enfonça en une grande délicatesse dans l’intimité de Mélonye, qui soupira grandement de plaisir. La petite angelot aux ailes roses pénétra donc la courtisane, qui couina et s’agrippa encore plus fermement à elle. Tous ses muscles réagirent. Elle était en train de s’unir pour de bon à sa douce amante, et ça, c’était merveilleux ! Elle prit en otage les hanches de Cupidon avec ses cuisses, l’enfermant dans un étau de chaleur et de douceur. « Haaa, continues … » Lui murmura alors Mélonye, sentant le membre de Cupidon explorer sa féminité avec grande douceur. Son petit corps remuait à chaque mouvement. Le plaisir et la chaleur augmentaient graduellement, et força bientôt Mélonye à venir quémander des bisous ! Elle fut la première à avancer son visage pour venir chercher les délicieuses lèvres de Cupidon, plaquant les siennes contre. Sa langue sortit et s’enfonça entre elles, venant jouer amicalement avec la sienne.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le mercredi 07 septembre 2016, 21:39:51
Elles auraient pu faire l’amour dans cette chambre, bien sûr, mais Cupidon n’était pas habituée à le faire dans des endroits aussi... Exigus. Non pas que la chambre de Mélonye soit en soi petite, mais, avec ses ailes, Cupidon pouvait facilement taper dessus. Et puis, il ne fallait pas non plus qu’elle laisse trop de plumes. Faire l’amour dans le ciel était donc la meilleure chose à faire, et c’était pour ça que les deux beautés flottaient dans les airs, surplombant les toits du Palais Royal. Ensemble, elles étaient en l’air, et la queue de Cupidon, bien dressée, alla se perdre dans le corps de Mélonye, qui, en retour, enroula ses jambes autour de ses hanches, s’appuyant sur elle.

Le corps de la jeune femme n’était pas bien lourd, et Cupidon, pour mieux la soutenir, posa une main sur ses fesses, et l’autre sur sa nuque. Malgré son corps svelte et sa fine taille, Cupidon était une Ange, ce qui signifiait qu’elle avait des compétences surnaturelles, et pouvait donc tout à fait maintenir Mélonye. Un sourire traversait ses lèvres, et elle frotta son nez contre le sien, tout en faisant quelques moulinets, battant des ailes.

« Hmmm... C’est si bon d’être là-dedans, Mélonye... Haaaa... ! »

Oh oui, c’était même vraiment très agréable ! L’intimité de Mélonye était chaude et confortable, et rappelait à Cupidon tous ces plaisirs qu’elle avait découvert depuis qu’elle avait quitté les Cieux. Son père lui avait dit que le sexe, si peu présent aux Cieux, était bien plus facile à trouver dans les Plans Intermédiaires, et l’Angelotte en avait rapidement eu la preuve. Elle couchait donc avec Mélonye, la pénétrant, soupirant contre elle, l’embrassant régulièrement, que ce soit sur les lèvres, ou dans le creux du cou. Dans la manière dont la courtisane remuait, et se tortillait, Cupidon sentait tout son talent.

L’Ange continuait à l’embrasser tendrement, caressant ses cheveux, et remua dans les airs, tournoyant sur elle-même... Puis elle se retourna soudain, et finit sur le dos, déployant ses ailes, afin de rester en l’air, Mélonye se redressant ainsi sur elle, pouvant s’appuyer sur ses longues ailes, que Cupidon avait bombé vers l’avant, pour pouvoir la maintenir, et qu’elles aient un peu de solidité.

« Vas-y, ma chérie, hummm... Danse sur moi, haaa... »
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le lundi 24 octobre 2016, 12:54:42
Si on avait dit un jour à Mélonye qu’elle coucherait avec une véritable Angelotte de l’amour, elle ne l’aurait pas cru ! Et pourtant, c’était ce qui était en train de se passer. La courtisane était là, en l’air, en train de délicieusement faire l’amour avec une créature dénommée Cupidon. Une créature de pure douceur et amour, qui s’était alors offerte à elle. Mélonye peinait encore à croire que tout ceci était vraie. Si cela se trouvait elle était en train de rêver, après tout, tout laissait à croire que c’était le cas. Elle était en l’air, elle était sur une créature magique ailées, qui n’avait point refuser ses avances. Dans le doute, la courtisane était bien décidée à en profiter ! Ainsi, maintenue par Cupidon, elle avait complètement craqué pour elle quand elle s’était mise à la pénétrer.

Son mandrin l’explorait de fond en comble, remuant tendrement en elle, laissant une Mélonye totalement subjuguée par une telle prouesse. Son petit corps remuait au rythme des coups de trique de Cupidon, et elle ne résista pas longtemps à l’envie d’enrouler ses jambes autour d’elle, et de venir l’embrasser aussi voracement et passionnément qu’elle le pouvait. Cependant, après quelques temps, l’Angelotte finit par se retourner et inversa les positions. La courtisane pu prendre appui sur ses ailes et ne perdit donc pas l’équilibre. Elle esquissa un sourire malicieux quand sa partenaire lui demanda de danser sur elle. « Avec plaisir, haaa … Ma petite Cupidon … » Lui répondit-elle. Mélonye posa ses mains sur son doucereux et chaleureux corps, puis commença à monter et descendre, lentement.

Elle remua tout aussi lentement et sensuellement son bassin en sens horaire pour encore mieux solliciter la trique de Cupidon, qui rentrait progressivement en elle à même mesure qu’elle en sortait. La courtisane s’empala donc joyeusement, accélérant progressivement le rythme. Chaque va et vient lui arracher de terribles spasmes et vague intense de plaisir, qui à chaque fois l’approchait d’un pas vers la jouissance, la délivrance. Sentir la chaude verge de Cupidon écarteler ses chairs, c’était sans doute l’une des plus douces et sensationnelles sensations au monde. « Hmmm oui … Haaa Cupidon … » Couina donc Mélonye, dansant joyeusement sur le sexe de sa délicieuse amante.

Après quelques temps ainsi, la courtisane se cambra et bomba légèrement son fessier, afin de s’allonger contre le corps de Cupidon, tout en continuant de s’empaler sur sa douce verge. Mais en étant allongée, elle pouvait sentir sa poitrine se lover à la sienne, et surtout, elle pouvait l’embrasser ! Mélonye craquait complètement pour le petit minois de Cupidon. Elle était la créature la plus mignonne et attendrissante qu’elle n’a jamais vu ! Impossible de lui résister. La courtisane lui sourit donc, avant de délicieusement plonger sa langue entre ses lèvres, pour venir danser également avec la sienne. Un bon baiser sulfureux et passionné, où les salives et les saveurs s’échangèrent à nouveau, tout cela en gardant le rythme. « Hmmm ! » Ronronna alors Mélonye, fermant ses yeux pour totalement se plonger dans ce baiser des plus fruité et doux qu’il soit …
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le mardi 25 octobre 2016, 21:50:53
Dans leur parodie sexuelle d’Aladdin, Cupidon et Mélonye étaient en train de redéfinir l’expression « s’envoyer en l’air », une expression qui, après ce qu’elle avait vécu, ne devrait plus jamais résonner de la même façon aux oreilles de Mélonye. Les deux femmes flottaient tout simplement dans les airs, avec un point de vue fantastique. Une ville entière s’étalait sous les anges de Cupidon, la capitale de Papua. Une magnifique cité, jonchée de minarets, de tours s’élevant comme des flèches vers le ciel, et qui brillaient de mille feux. Et, parfois, des plumes roses descendaient des ailes de Cupidon quand Mélonye s’y appuyait en redescendant sur elle. Lesdites plumes tournoyaient dans les airs, et, parfois, se posaient sur la fenêtre d’un jeune enfant, qui, au matin, aurait la chance d’avoir cette précieuse plume, qui lui donnerait le sourire, et qui stimulerait presque inévitablement les désirs de ses parents.

« Hmmmm... Haaaa... »

Cupidon avait posé ses mains sur les hanches de la courtisane, les descendant parfois pour palper ses fesses, et pour apprécier d’autant mieux le corps parfait de cette femme. On aurait pu dire que Cupidon se livrait à des plaisirs bassement matérialistes, et qui avait peu à voir avec la spiritualité qu’on associait aux Anges, et on aurait raison, en un sens... Mais Cupidon savait que la réalité n’était jamais aussi binaire que ce qu’on en pensait. Parmi les humains, il existait de multiples cultures différentes. Sur Terra, l’Ordre Immaculé voyait par exemple d’un mauvais œil les rapports charnels, estimant que l’être humain était conçu pour avoir des désirs plus importants que les simples désirs charnels, qui le rapprochaient de l’animal. Mais, dans une région comme Papua, on avait une culture différente, car on considérait que le corps était aussi important que l’esprit, et qu’il fallait que les deux soient en harmonie pour pouvoir être heureux.

En réalité, ce n’était rien de plus que cette conception qui s’exprimait en ce moment, avec Mélonye qui dansait sur elle, s’empalant sur son sexe. Les gémissements de l’humaine répondaient aux soupirs de Cupidon. Elle en venait à énormément aimer sa mission, sa tâche sur Terra, et son étude du genre humain. Ils avaient autant de côtés détestables que de qualités, et, indéniablement, Cupidon rangeait Mélonye du bon côté. Elles flottaient dans les airs, et Mélonye avait rapidement réussi à accepter le fait qu’elle faisait l’amour avec une femme en flottant au-dessus des nuages, dans les airs. C’était probablement, pour elle, une expérience unique au monde, et que peu de gens, dans sa connaissance, auraient l’occasion de faire.

« Haaann... »

De la même façon, Cupidon était peu habituée à utiliser des sortilèges d’hermaphrodisme. Terra étant très chargée en magie rose, réaliser ces sorts n’était, en soi, pas très compliqué, mais c’était toujours bon à faire. Le corps de Mélonye se courba progressivement vers l’avant, et elles s’embrassèrent encore, Cupidon en profitant pour tournoyer à nouveau, sa main se posant sur la nuque de Mélonye, l’autre sur ses fesses, maintenant ainsi le doux corps de la courtisane contre le sien, tout en s’envolant. Elle fourra sa langue dans sa bouche, jouant avec la sienne, et elles passèrent au-dessus de la capitale, s’en éloignant, pour descendre vers le grand lac de Papua, véritable mer intérieure, s’approchant d’une île située sur le lac, un petit îlot entouré de nénuphars et de lucioles qui brillaient dans la nuit.

À aucun moment, le sexe de Cupidon ne quitta le corps de Mélonye, et elles se rapprochèrent de l’île, où Cupidon déposa Mélonye, agrippant ses mains, les plaquant sur le sol, leurs pieds filant dans l’eau, et multiplia alors les coups de reins, en gémissant profondément, son visage collé contre le sien, léchant parfois ses joues.

« Haaaa... Hmmmm... !! »

Cupidon intensifia encore ses coups de reins, comme si, tout d’un coup, son corps venait de se rappeler à elle, et souhaitait se presser d’atteindre un orgasme.

D’où la puissance et la multiplication de ses coups de reins !
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le mercredi 07 décembre 2016, 15:06:42
Cupidon était belle. Cupidon était douce. Cupidon était craquante ! Voilà différentes choses qui passaient par l’esprit de la belle courtisane alors qu’elle dansait sur la trique de son amante. Là où Rhian était d’une beauté à couper le souffle ; une beauté sauvage, espiègle, tranchante, Cupidon était d’une toute autre beauté. Une qui était bien plus douce et attendrissante, qui était à l’image de sa nature. Le fait qu’elle possédait un caractère des plus doux et agréable qu’il soit aidait beaucoup à se faire cette image d’elle. Si Mélonye savait que Cupidon existait auparavant, peut-être se serait-elle mise à lui adresser des vœux ! Bon, elle savait que ce n’était pas son rôle d’exhausser les souhaits des habitants de Terra, même si ceux de Mélonye seraient orientés amour et sexe. Mais à présent qu’elle savait qu’une telle créature existait, elle n’allait pas se priver pour la louer chaque soir, dans son lit.

Ainsi donc les deux femmes faisaient joyeusement l’amour dans les airs, au-dessus de la somptueuse capitale. Mais Mélonye, trop absorbée par le plaisir que lui procurait cette trique allant et venant en elle, ne remarqua pas que son amante fila dans les cieux et s’approcha progressivement du sol. Plus précisément du grand lac de Papua, où un petit ilot séjournait dessus. Un minuscule bout de terre entouré de nénuphars et de lucioles brillantes la nuit, donnant un grand coté enchanteur et féerique aux lieux. Cupidon déposa son amante dessus, et vint s’apposer contre elle, amenant ses bras au-dessus de sa tête, tout en continuant de l’embrasser, encore et encore.

Elle intensifia aussi ses coups de reins, alors que son visage resta collé au sien. L’angelote se mit même à lécher ses joues de temps à autre, alors que la courtisane était complètement prise d’assaut par les délicieuses et merveilleuses sensations qu’elle lui procurait. Sa voix cristalline résonna à chaque coup de butoir, la faisant monter de plus en plus vers le nirvana, promettant une délivrance des plus merveilleuse qu’il soit. « Hmmm ! » Couina Mélonye, serrant ses doigts dans ceux de Cupidon, son corps se délectant autant de sa langue sucrée que de sa verge qui martelait sa douce féminité sans relâche. Mélonye, sans mauvais jeu de mot, était aux anges ce soir, entre les mains de Cupidon ! Elle subit encore et encore jusqu’à ce qu’elle atteigne son paroxysme en matière de plaisir, et que son corps ne relâche tout d’un seul coup. Mélonye poussa un long et délicieux cri de jouissance alors qu’un orgasme la frappa toute entière.

Elle se mit à mouiller abondamment alors qu’elle sentait l’orgasme de son amante pointer aussi. Plus précisément elle la sentit se mettre à jouir en elle, fourrant avec un concentré d’amour et de douceur son antre féminine, jusqu’à ras-bord. Sa respiration était lourde mais elle la reprenait doucement, alors que le tonnerre venait de gronder et de la frapper toute entière, la laissant toute paralysée de plaisir et de bonheur. Mélonye reprenait donc son souffle, regardant tendrement Cupidon dont le visage était collé au sien. En vue de cette proximité, la courtisane ne résista guère à l’envie de lui rouler à nouveau une délicieuse pelle. Sa langue se fourra donc à nouveau dans sa bouche, et vint jouer nerveusement avec la sienne. Néanmoins ayant le souffle court, elle fut faire quelques pauses et ce fut au cours de l’une d’entre elle qu’elle fit une petite déclaration à son amante. « J’ai l’impression d’être en train de rêver … Tu es si douce, si belle, si … Délicieuse … » Dit alors Mélonye, toute rêveuse. « Fais-moi l’amour jusqu’à la fin de la nuit, ma chérie … » Lui demanda-t-elle ensuite, désirant tout simplement lui faire des câlins jusqu’au lever du jour.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le jeudi 08 décembre 2016, 18:40:49
Beaucoup d’Anges ne comprenaient pas Cupidon. Le sexe n’était pas tabou aux Cieux, il était juste... Étrange. Les Anges n’avaient jamais eu besoin de sexe, car ils ne naissaient pas par le biais d’une relation charnelle, et trouvaient leur accomplissement dans la spiritualité et la félicité. Or, le sexe, qui était sauvagerie et violence, était aux antipodes de la conception angélique. C’est ce qui, historiquement, avait amené plusieurs Anges à se montrer particulièrement zélotes, et à voir toute relation charnelle comme néfaste. Un point de vue insoutenable, car les êtres humains avaient tous besoin du sexe pour se reproduire. Cupidon avait donc une vision différente des autres Anges, et se voulait bien plus moderne sur les questions du sexe. Cupidon en faisait la preuve avec Mélonye.

Jamais sa verge ne se retirait d’elle, et elle continuait à la maintenir contre son corps, s’approchant de la surface du grand lac. La courtisane ne le voyait même pas, tant elle était subjuguée par le plaisir. Ce spectacle ne pouvait qu’exciter Cupidon, qui se mordillait les lèvres, toute émoustillée devant le spectacle de cette jeune femme en train de gémir et de soupirer.

*Comment est-ce que je fais pourrait être maléfique ? Je ne fais que la rendre heureuse, que diffuser la joie et la beauté dans son corps magnifique...*

Non, il n’y avait vraiment, à ses yeux, rien de mauvais là-dedans ! Mélonye continuait à se faire prendre, et, régulièrement, les deux amantes s’embrassaient. Cupidon se retourna lentement, et se laissa tomber vers le bas, jusqu’à heurter le petit îlot qu’elle avait vu. Ses deux grandes ailes se déployèrent à gauche et à droite, le bout de ses plumes trempant l’eau, de même que ses pieds, qui se glissèrent au milieu des nénuphars, dans cette eau magique faite de furolucioles (http://img08.deviantart.net/0776/i/2011/034/c/4/pyreflies_by_meow_meow_neko-d38pnz5.jpg). Et Cupidon, elle, sentait Mélonye danser sur elle, s’empalant sur sa verge, gémissant de plus en plus.

Les furolucioles tourbillonnaient autour d’elle, magnifiques flammes lumineuses, avant que Mélonye, dans un long soupir, ne s’abandonne. Là, dressée au-dessus de l’Ange, elle offrit à Cupidon le plus beau des spectacles : un orgasme. Les deux mains de la belle Ange se serrèrent sur ses hanches, et elle sentit, elle aussi, le plaisir croître. Les deux femmes jouirent en même temps, la queue de Cupidon expulsant des filaments de foutre dans la chair de la belle Mélonye, qui, en retour, s’abandonna à son tour. Elle jouit, et... Et ce spectacle était somptueux ! Cupidon écarquilla les yeux en souriant, voyant la belle Mélonye se détendre ensuite, le sperme fusant dans son corps.

Mélonye reprenait son souffle, et lui indiqua alors qu’elle comptait jouer avec elle toute la nuit. Cupidon ne put que sourire.

« Hmmm... Tu es insatiable, petite humaine... Mais c’est mon devoir de faire plaisir aux humains, après tout. »

Les furolucioles tournaient autour de Mélonye.

« Ce sont des furolucioles, Mélonye... On dit qu’elles exaucent les vœux, car elles peuvent sentir les personnes que tu désires le plus voir, et te le montrent... »

Une furoluciole se déplaçait devant Mélonye, et, le long des petits points brillants qu’elle laissait dans son sillage, la silhouette de Rhian se forma... Mais les joueuses furolucioles ne s’arrêtèrent pas là, car Cupidon sourit, et rougit, en voyant une image se former le long des traînées étincelantes d’une autre créature...

Cyanée.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le samedi 25 février 2017, 14:59:19
Mélonye ne savait pas si elle était en train de rêver ou si elle était réellement en compagnie d’une ange. Mais ce qui était sûr était qu’elle désirait profiter de ce moment jusqu’au dernier instant. Cupidon était si douce et gentille, il était impossible pour la courtisane de ne pas l’aimer et vouloir lui faire plein de câlins. Après avoir jouit et sentit le foutre de Cupidon fuser en elle, la courtisane s’était blottie contre son amante, lui offrant un doucereux baiser, alors qu’elle lui fit part de son désir de faire l’amour toute la nuit. Oui, Mélonye était insatiable mais c’était bien pour ça qu’elle était une courtisane. Et là, elle semblait réellement vouloir partager ce moment avec une personne si douce que Cupidon. Quand cette dernière lui expliqua ce qu’était une Furoluciole, la courtisane redressa son visage pour les observer. Effectivement … Ces petites créatures semblaient belles et bien magiques, puisque peu après, une silhouette se forma.

Rhian. Ces créatures avaient lu en Mélonye comme dans un livre ouvert, lui montrant ainsi la personne qu’elle aimait le plus, et qui comptait le plus aussi. Les joues de Mélonye s’empourprèrent, ayant toujours cette retenue envers la princesse, même si elle était au cœur de ses plus grands rêves et désirs. Mélonye sourit doucement, avant de revenir au visage de sa Cupidon. Elle s’allongea toute contre elle, nichant sa tête dans son cou. Elle désirait continuer de faire l’amour mais, un petit moment de tendresse et de repos entre deux était le bienvenu. Nue, et profitant de la chaleur de son corps, Mélonye promena doucement ses doigts le long de sa poitrine et de son bras. « Elles exaucent les vœux, tu dis ? … » Dit alors la courtisane, alors qu’un petit sourire ravi s’imprima sur ses lèvres. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle tente sa chance, se mettant ainsi à penser à un souhait, un désir qui lui tenait réellement à cœur.

Elle aurait souhaité que Rhian la voit comme plus qu’une courtisane. Ô, elle savait que la princesse la voyait comme son amie, voire une très proche amie. Et si c’était réciproque et que Mélonye voyait aussi Rhian comme sa grande amie, la vérité était qu’elle ressentait des choses plus profondes que de l’amitié à son égard. Mélonye avait des sentiments, des vrais, pour la princesse. Et elle aurait souhaité que ce soit la même chose pour Rhian, mais la réalité faisait qu’une princesse ne pouvait ressentir de pareilles choses pour une simple courtisane. Rhian aspirait à un ou une noble, de même rang qu’elle … C’était pour cette raison que cette idylle était impossible. Mais l’espoir faisait vivre et la courtisane, du fond de son cœur, fit son petit vœu. Après cela, elle sentait encore la douce chaleur de Cupidon la bercer, alors qu’elle était contre son corps, se reposant. La courtisane continuait de la caresser, mais elle désira finalement parler un peu, avant de reprendre les ébats.

« Je suis curieuse à ton sujet, noble ange … Comment c’est, chez toi ? Vous êtes tous aussi beaux et gentils ? Vous avez tous de si grandes ailes ? » Demanda-t-elle en souriant, désirant en savoir plus sur Cupidon et son monde.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le lundi 06 mars 2017, 00:52:55
« C’est ce que les légendes disent, en tout cas. »

Cupidon ne se serait jamais risquée à une telle assertion, car les furolucioles n’avaient, a priori, aucun pouvoir divinatoire. Elles étaient juste de curieuses et étonnantes manifestations magiques liées à l’atmosphère ambiante sur Terra. Cupidon les observait rêveusement, en voyant la silhouette fine et élégante de sa belle Cyanée. Impossible, en revanche, de voir ce que Mélonye voyait, car chaque image était personnelle et intuitive. La courtisane lui demanda alors comment les choses étaient, là-haut.

« Oh... Eh bien... »

Assises sur leur île, au milieu du lac, elles ressemblaient à un curieux couple, les ailes de Cupidon légèrement repliées, recouvrant le dos de Mélonye.

*J’ai vraiment de si grandes ailes ?*

C’était étonnant... Mais pourquoi pas, après tout ? En tout cas, Cupidon entreprit de satisfaire, autant que possible, la curiosité de Mélonye.

« C’est... Très grand. Mais il n’y a pas que des Anges. Le Royaume des Anges, pour l’appeler ainsi, se trouve dans les cieux, dans d’immenses forteresses flottantes très aérées, et, en bas, il y a d’immenses forêts, des lacs, des océans, abritant quantité de créatures et d’individus. C’est un endroit très agréable, oui. Après, il y a des personnes gentilles, et d’autres... Qui le sont moins. Plus autoritaires... »

Elle pensait notamment à Imperius, ou même à Yehaël. Cupidon était en réalité une Ange très sociable, avec une existence atypique, puisqu’elle était née humaine dans les Élysées, et avait ensuite obtenu ses ailes, en reprenant la charge de son père. Depuis lors, elle avait pris le nom de Cupidon, et s’était retrouvée d’une belle paire d’ailes aux plumes roses, une particularité qu’on observait chez certains anges.

« Quant aux ailes... Les Archanges ont deux paires d’ailes, mais elles font, globalement, tous un peu la même taille. Elles sont assez grandes, oui... Dans vos maisons petites, c’est toujours un problème, je ne te raconte pas le nombre de fois où je me prends les ailes dans une porte ! »

Cupidon en gloussa un peu. Parfois, on ne se rendait pas compte de ce genre de désagréments !

« Enfin... J’ai décidé de reprendre la charge de mon père, parce que... J’étais intriguée par ce monde. J’essaie de comprendre comment vous fonctionnez, et je dois admettre que... Ce n’est pas facile à comprendre ! »

Il y avait aussi une autre raison, mais qu’elle ne disait pas encore à Mélonye. Au fond d’elle-même, Cupidon s’était toujours considérée comme plus proche des humains que des anges. Enfin, tout ça ne l’empêcha pas de poursuivre :

« Vous êtes très compliqués à comprendre, vous, les humains ! Pleins de contradictions et de paradoxes, ce n’est pas facile pour moi ! Mais c’est aussi, en un sens, ce qui fait votre charme... Du moins, c’est ce que je pense. Ton histoire avec Rhian l’illustre. Je pense que deux personnes qui s’aiment devraient pouvoir être libres de laisser leur amour s’exprimer, mais vous avez inventé tellement de règles et de blocages compliqués... Tu comprends ? Vous cherchez l’amour en le fuyant, c’est très perturbant pour moi ! »
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le samedi 15 juillet 2017, 15:16:05
Chercher l’amour en le fuyant, voilà donc comment Cupidon percevait les choses. L’image fit doucement glousser Mélonye, mais qui sur l’idée, ne pouvait qu’être d’accord. Oui, la société humaine était compliquée et oui, les gens s’embarrassaient de codes sociaux et moraux. C’était, en un sens, ce qui permettait à la société de fonctionner, sinon ça serait un peu comme dans la jungle. Néanmoins Mélonye ne comptait pas se lancer dans un débat sociologique ... Non en vérité elle fut fascinée par ce que lui dit la douce Cupidon au sujet de son monde. Ça devait être absolument fabuleux à voir, et les paysages devaient être à couper le souffle. Mélonye en rêvait doucement, s’imaginant plein de scènes et d’images dans sa tête.

Allongée contre le doucereux corps de Cupidon, elle oubliait le monde qui l’entourait. Être dans les bras de l’ange de l’amour avait quelque chose d’incroyablement réconfortant et apaisant. La courtisane le sentait et n’avait franchement pas envie de la quitter de sitôt. Elles avaient toute la nuit devant elle ! De toutes façons, ce n’était qu’une petite pause avant de reprendre les affaires, car Mélonye avait encore quelques petits projets pour cette délicieuse femme. Néanmoins quand Cupidon vint à lui dire qu’elle ne comprenait pas pourquoi l’amour entre deux personnes pouvaient se cacher ou ne pas s’exprimer, en prenant l’exemple d’elle et Rhian, Mélonye sourit. Sa main se mit à jouer avec l’une des mèches roses de Cupidon, s’amusant à l’enrouler, à jouer doucement avec.

« J’imagine que ça doit être perturbant, oui. Mais, pour te la faire simple ... Rhian appartiens à une autre sphère de la société que moi. Elle est une princesse, et doit se marier avec un autre noble, pour permettre la pérennité de sa famille, mais aussi pour tout un tas de raisons politiques. Et moi, je suis juste ... Sa courtisane. Jamais on accepterait qu’une princesse finisse ses jours avec une noble de seconde zone – car oui, je suis quand même la fille d’un Sultan ! » Dit-elle, expliquant comme elle pouvait la situation à Cupidon. Mais à vrai dire, elle ne savait même pas si Rhian l’aimait de cette façon en retour. Probablement pas, cela dit. Mélonye ne se faisait pas d’illusions ... Et c’était ce qui parfois la rendait un peu triste. Son idylle avec la seule personne qu’elle aimait sincèrement était impossible.

« Et puis, si ça se trouve, Rhian n’a pas les mêmes sentiments à mon égard. » Ajouta-t-elle, la mine un peu boudeuse.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le samedi 15 juillet 2017, 20:16:18
Au milieu de ce lac chargé de magie, après avoir fait l’amour, les deux femmes se reposaient, et s’ouvraient plus librement. Cupidon avait exprimé ses incompréhensions. L’amour, qui était le plus beau sentiment dont les hommes étaient capables, était pour elle une puissante énigme. Pourquoi les humains n’arrivaient-ils pas à s’avouer simplement leurs sentiments ? Elle soupçonnait que c’était la peur du rejet… Mais elle avait bien compris qu’il y avait plus que cette simple peur. Elle en eut la confirmation avec Mélonye, qui lui expliqua qu’elle et la fameuse Princesse n’appartenaient pas aux mêmes cercles, aux mêmes sphères. C’était un discours que Cupidon avait déjà entendu. Elle avait rencontré plusieurs sociétés où le collectivisme primait sur l’individu. Autrement dit, la société l’emportait sur les aspirations personnelles. Avant d’être un individu, on appartenait avant tout à un groupe, et les besoins du groupe étaient plus forts que vos propres besoins. C’était le grand thème d’une des œuvres favorites de Cupidon, « Roméo Et Juliette », où, faisant fi de l’animosité entre les Montaigu et les Capulet, leurs familles respectives, Roméo et Juliette décidaient de s’aimer. C’était une magnifique histoire d’amour, mais aussi tragique, car, finalement, Roméo et Juliette ne trouvaient le moyen de s’aimer qu’à travers la mort. Dans cette œuvre, la collectivité l’emportait sur l’individualité. Pour Cupidon, c’était étrange, et compréhensible.

*Enfin, je peux comprendre qu’on se sente redevable envers son groupe, et qu’on ait des obligations vis-à-vis de ce dernier, mais cette appartenance ne devrait pas primer sur ce qu’on est vraiment… Surtout en matière d’amour.*

Malgré sa grande innocence et sa profonde naïveté, Cupidon était cultivée. Ses parents lui avaient enseigné, non seulement les rudiments fondamentaux, mais aussi les grandes œuvres artistiques terriennes, puisque les deux venaient de là. Cupidon avait donc eu l’occasion d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir sur la poésie, la philosophie, la littérature… Et l’amour était, chez les humains, un thème récurrent, central, fondamental. Il était donc tout naturel que Cupidon s’y intéresse activement.

Les furolucioles tournoyaient autour des deux femmes, et Mélonye finit par indiquer, du bout des lèvres, la véritable raison de ses hésitations. Cupidon sourit alors, et posa doucement sa main sur la sienne.

« Tant que tu n’as pas essayé, tu ne le sauras jamais, Mélonye… Je comprends les problèmes de castes, et ce genre de choses, mais… J’ai tendance à croire que l’amour surpasse ça, et devrait le surpasser. Le mariage est un acte d’amour avant tout, c’est une union charnelle et spirituelle entre deux individus qui veulent vivre une vie commune. Ça… Ça ne devrait pas servir à des fins politiques, c’est… C’est un détournement de la finalité du mariage ! »

Cupidon savait toutefois que le mariage avait toujours été une institution politique. Puisqu’il visait à rapprocher deux familles, on retrouvait en réalité l’éternel dilemme que celui figurant dans « Roméo Et Juliette » : le groupe contre l’individu. Dans sa vision politique, le mariage était la primauté du groupe sur l’individu. Dans sa vision romantique, il était l’affirmation de l’individualisme. Cupidon avait beau savoir qu’il n’existait aucun système parfait, elle estimait qu’il fallait au moins un système dans lequel des individus seraient libres de s’aimer ou non, sans considération d’éléments liés à la race, au groupe, ou au sexe.

« Je crois que la principale question que tu dois te poser, c’est de savoir si Rhian t’aime… Et, pour ça, tu peux déjà envisager différents éléments. Par exemple, est-ce qu’elle te parle souvent d’amoureux ? Est-ce qu’elle a un amant potentiel ? Est-ce que vous vous entendez bien ? Est-ce qu’elle se confie à toi ? »

L’amour se cachait souvent dans les détails. Il fallait le trouver, le discerner, mais le mieux restait toujours d’en parler à la personne concernée…

« Pourquoi tu ne lui en as pas parlé ? Tu as peur qu’elle se moque de toi ? »
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le samedi 23 septembre 2017, 16:06:52
Au fil de leur discussion, Mélonye comprit que Cupidon était belle et bien la représentante de l’amour. Même si elle n’avait pas dit quelque chose de spécial, il se dégageait d’elle cette impression, cette sensation très agréable. La courtisane resterait bien volontiers avec elle toute la nuit, là, couchée contre son corps chaud et tendre, à parler et échanger. Cupidon était d’excellente compagnie, tant d’un point de vue sexuel que personnel. Après leurs ébat, les deux femmes s’ouvraient à la discussion et Mélonye avait donc introduit son petit problème avec Rhian ... Elle l’aimait, profondément et sincèrement, mais ne pouvait pas avouer ça. Pour plusieurs raisons ; politiques, familiales, et personnelles. Rhian était une princesse et pas elle ; L’amour que lui portait Mélonye pouvait ne pas être réciproque ; etc ...

Et quand la courtisane expliqua ceci à Cupidon, cette dernière lui posa alors quelques questions, afin de l’aider à y voir plus clair. Mélonye, lovée contre elle, semblait pensive et réfléchit bien à sa réponse. Comment savoir si Rhian l’aimait en retour ? Selon Cupidon il pouvait y avoir plusieurs signes mais, le mieux, serait encore d’être franche avec l’intéressée. Mais pour répondre à ses questions, il ne vint nullement à l’esprit de Mélonye un souvenir où Rhian lui aurait parlé d’un amoureux. Ni d’un autre amant potentiel, autre qu’éventuelles petites aventures. « Rhian et moi on est les meilleures amies au monde ! Enfin, c’est comme ça que je le ressens ... On passe beaucoup de temps ensemble, et, on se confie pratiquement tout. Même si en tant que Princesse, elle ne peut pas tout dire et c’est normal. Mais, je pense être sa meilleure confidente ... » Répondit-elle alors.

On pouvait voir sur le visage de Mélonye, et même dans sa voix, une pointe de tristesse. Elle avait peur qu’au fond, Rhian ne ressente rien pour elle. Du moins, pas ce qu’elle désirerait qu’elle ressente. Elle ne pourrait guère lui en vouloir, c’était évident, mais ça serait une déception très dure à encaisser pour Mélonye. Et c’était au fond l’une des majeures raisons pour laquelle elle n’avait jamais décidé de venir lui en parler. « Je verrai mal Rhian se moquer de moi pour ça. Mais, j’ai juste ... Peur du rejet, en fait. Je ne sais pas comment ça sera au harem après, si jamais elle rejette mes sentiments. Sans doute que ça finira par passer mais, j’ai peur que quelque chose se brise définitivement ... » Avoua-t-elle, caressant et jouant avec une mèche de Cupidon.

Soupirant profondément, Mélonye décida alors de ne pas se laisser aller puis, releva son visage vers celui de Cupidon, reprenant ses airs de grande curieuse. « T’as déjà connu ça, Cupidon ? L’amour impossible ? Ça serait un comble pour une créature comme toi, qui est l’amour personnifiée ... Aller, tu dois certainement avoir connu une personne qui a fait chaviré ton petit cœur, non ? » Dit-elle en gloussant doucement, curieuse sur la vie affective de sa nouvelle amie. En attendant sa réponse, la courtisane, en manque de câlin, vint se serrer toute contre Cupidon, allongée sur son côté. Ses jambes très douces caressaient les siennes, goutant à leur tour à la douceur de celles-ci. Pendant que Cupidon parlerait, elle pourrait sentir la main de Mélonye glisser et caresser aléatoirement son corps, se promenant partout sur son buste et son ventre, lentement, au gré de ses envies.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le samedi 23 septembre 2017, 22:58:24
Pour Cupidon, c’était une vraie question. Ange de l’Amour avant tout, elle voyait cette émotion comme l’émotion cardinale, une émotion qui, en bien comme en mal, gouvernait les hommes dans la quasi-totalité de leurs décisions, et ce qui façonnait tout être vivant. De l’Homme à la biche, l’amour était une valeur partagée par l’ensemble des espèces, une émotion-mère à la source de bien d’autres émotions. Elle n’était pour autant pas une jeune idéaliste naïve, qui verrait dans l’amour le bonheur suprême. Plus mâture, Cupidon savait que l’amour, puisque à la source de tout, ou de presque tout, était autant une force créatrice que destructrice. En réalité, Cupidon considérait qu’il y avait deux grandes pulsions, chez un individu, qui le forçait à agir, et qui justifiait l’intégralité des décisions prises : la Raison, et l’Amour. Parfois, ces deux puissances se recoupaient, mais, parfois, elles étaient diamétralement opposées.

En ce moment, Cupidon voulait surtout en savoir plus, car c’était typiquement le cas. La Raison expliquait à Mélonye que Rhian, l’élue de son cœur, était une Princesse, et qu’il était donc inenvisageable d’envisager une union entre elles. Elles n’appartenaient pas aux mêmes classes, aux mêmes groupements sociaux, et, dès lors, une relation serait impossible, car Rhian, par son statut, devait se marier à une personnalité influente, quelqu’un qui lui permettrait d’asseoir son autorité et de renforcer son pouvoir. Mais, face à ça, il y avait l’Amour, qui lui disait qu’elle était amoureuse, que Rhian l’aimait très certainement aussi, et qu’elle raterait sa vie en ne tentant pas sa chance… Et, en vérité, Cupidon était sûre que c’était ce « très certainement » qui faisait toute la différence, et qui paralysait Mélonye.

C’est d’ailleurs ce que l’intéressée ne manqua pas de confirmer. Elle avait peur d’un rejet, peur que déclarer sa flamme ne donne lieu qu’à une fin de non-recevoir, et que cela ne dénature ensuite définitivement les relations dans le harem. Cupidon avait de quoi répondre là-dessus, mais, avant qu’elle ne puisse formuler quoi que ce soit, Mélonye l’interpella,  en lui parlant de ses propres expériences.

« Oh… Euh… Eh bien, euh… »

Elle ne put pas répondre encore, car Mélonye se pressa contre elle. Cupidon sourit alors, et posa sa main sur ses cheveux, les caressant doucement.

« Oui, je suis amoureuse, mais… Ce n’est pas un amour impossible, loin de là ! Cyanée est une belle sirène… Magnifique, douce, aimante… J’ai été très surprise de la retrouver sur Terra, et… Quand je l’ai revu, j’ai su que je l’aimais, sans aucun doute possible. Alors, tu vois bien qu’aucun amour n’est impossible. C’est ce que vous dites, vous, les humains, non ? À cœur vaillant, rien d’impossible ! »

Cupidon était comme ça, toujours motivante, toujours à voir le bon côté des choses, et à se dresser contre tous les absolutismes que les humains aimaient tant ériger.

« Alors, ce que j’en dis, moi, c’est que tu n’es pas honnête avec ta Princesse, si tu lui caches l’entièreté de tes sentiments… Et que tu n’as pas confiance en elle, si tu penses que cette révélation brisera vos relations. »

Pour le coup, l’Ange se montrait assez dure, mais elle ne faisait que dire le fond de sa pensée, et, surtout, elle cherchait à provoquer la jeune femme.

« Moi, ce que j’en dis, c’est que, si cette Rhian est comme tu me la décris, il est normal de tomber amoureuse d’elle. Elle ne pourra qu’en être flattée ! »

Mais, de toute manière, le choix final appartenait entièrement à Mélonye…
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Mélonye Harubaal le mercredi 20 juin 2018, 16:40:03
Une Rhian flattée de voir sa courtisane tomber amoureuse d’elle ... Mélonye aimerait bien le voir. Elle ne savait pas si l’ange de l’amour était sincère et véridique ou juste influencé par ses propres désirs. Après tout, Cupidon ne voyait qu’amour et pour elle, ça devait être normal. Cependant, elle l’avait vu ; les Hommes adoraient se compliquer la vie et il fallait composer avec. La courtisane fut un peu froissée par la dureté de ses propos mais n’en fit nullement un drame. Elle avait peut-être raison au fond, mais est-ce que cela allait changer quelque chose ?

Mélonye fut aussi très contente d’apprendre que la belle Cupidon avait également un amour, ou plutôt, une amoureuse. Elle ne savait pas qui était cette Cyanée mais en tout cas, cela lui donna un petit sourire malicieux. L’amour personnifié avait lui-même des sentiments pour quelqu’un d’autre ! C’était si mignon et touchant. La courtisane aurait bien voulu jouer davantage sa grande curieuse et venir en demander plus sur cette étrange fille qui avait fait chavirer son cœur mais, elle était trop soucieuse sur sa propre relation avec Rhian pour cela.

Devait-elle réellement tout lui avouer ? Trouver le moment propice, puis se lancer ? Mélonye savait qu’au fond, elle allait devoir le faire un jour ou l’autre. Si elle ne faisait rien, personne n’allait le faire à sa place. Elle déglutit puis soupira, avant de se redresser. « Tu sais quoi Cupidon ... Je vais y réfléchir. Après tout, si je ne me lance pas ... Personne ne pourra le faire pour moi. Y’a toujours des risques à prendre, en amour ... Je suppose. » Finit-elle par dire. Mélonye offrit un beau sourire à Cupidon puis se pencha pour venir déposer un baiser sur sa douce joue. Un petit silence se fit avant que la courtisane retrouve son regard si spécial et si évocateur. Son regard si joueur et espiègle, trahissant toujours son envie de câlin, de tendresse ...

La courtisane se pencha à nouveau et vint embrasser le cou de son amante, puis le haut de son buste, avant de venir masser doucement sa tendre poitrine. « Mais en attendant, je veux continuer à te faire des câlins ! » Finit-elle par dire, d’un ton malicieux, alors qu’elle se pencha pour venir embrasser avec délicatesse l’un des doucereux mamelon de Cupidon.
Titre: Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
Posté par: Cupidon le lundi 25 juin 2018, 22:59:02
Cupidon était effectivement la magnifique Ange de l’Amour. À ce titre, elle ne raisonnait qu’à travers le prisme de l’amour. Elle connaissait l’intensité de ce sentiment, sa puissance et sa dangerosité. L’amour pouvait mener à la haine, au désespoir, il menait directement à la jalousie, mais il était aussi le sel de la vie, son piment. Sans amour, la vie n’avait aucun sens ! Cupidon était à ce titre soucieuse d’aider les gens, de contribuer aux relations amoureuses. Contrairement à l’image romantique, elle n’avait pas un arc avec un carquois, capable de rendre n’importe qui amoureux, mais elle pouvait lire les pensées, les pulsions, et, à sa manière, les influencer. Face à elle, on se sentait plus libre, plus serein, comme si la présence de la belle Cupidon amplifiait les sentiments amoureux. Mélonye était toujours un peu nerveuse, mais avoua qu’elle y réfléchirait. Pour Cupidon, c’était un bon début ! Elle adorait les histoires d’amour impossibles, les histoires romantiques où l’amour surmontait les barrières sociales et les différences culturelles ! Pour elle, c’était magnifique, un très beau message, la preuve de la supériorité du phénomène amoureux sur tout le reste !

L’Ange sentit alors les lèvres de Mélonye sur son cou, et lui sourit tendrement, puis Mélonye lui avoua que, pour le moment, elle avait très envie de « câlins ». Les yeux de Cupidon s’illuminèrent, puis elle posa sa main sur le visage de Mélonye, caressant avec ses doigts les lèvres de la femme.

« Ça, ma belle, c’est dans mes cordes ! »

Cupidon lui sourit doucement, et l’embrassa ensuite à nouveau, collant son corps contre le sien, tout en posant sa main sur sa nuque. Elle serra ses cheveux tout en poursuivant le baiser, fourrant sa langue dans sa bouche. Le contact se prolongea pendant de délicieuses secondes, avant que l’Ange ne finisse par le rompre, en souriant doucement à cette dernière.

« Tu as vraiment des lèvres délicieuses, Mélonye... Mais, si tuv eux que je te câline... Couche-toi sur le ventre ! »

La délicieuse courtisane s’exécuta, et les mains de Cupidon filèrent ensuite tendrement sur son dos, caressant ce dernier, avant qu’elle ne se penche, venant embrasser ses omoplates. Les délicieuses lèvres sucrées de Cupidon se déplacèrent ensuite encore, venant embrasser d’autres parties du corps de la femme.

« Oui, oui, tu as une magnifique peau, Mélonye, mais... Je sens aussi beaucoup de tension ! Heureusement que je suis là pour veiller sur toi, ma chérie... »

Et, tout doucement, mais avec une sensualité évidente, Cupidon commença son massage...