Repas d'un soir [Zigg]

C’était une zone assez montagneuse, où des flocons de neige tombaient régulièrement. Depuis les hauteur, on pouvait voir, en contrebas, une vaste vallée avec un château en son centre. Et, tout autour de ce château, il y avait des villages plantés dans la montagne... Ou, plutôt, de petits hameaux isolés, notamment reliés entre eux par une auberge central , Au Poney Dansant. Le Poney était une belle auberge, grande, chaude, agréable et vivante. Elle alimentait toute une région, et restait ouverte jusque tard dans la nuit, le tout dans une région ashnardienne provinciale relativement sûre. Les patrouilles impériales filant du château permettaient de bien sécuriser la région, en repoussant bandits et monstres, ces derniers étant donc de plus en plus rares. Une chose qui, en soi, n’avait rien de surprenant, car cette région se situait dans des provinces pacifiées de l’Empire. Fort-Laurent, le fort qui servait de chef-lieu à cette province, était, par conséquent, un endroit paisible et fertile.

Pour Shaïra, c’était un endroit où elle comptait se ressourcer, et, pour ça, la femme était dans un onsen situé près du Poney Dansant. Une délicieuse source chaude dans lequel elle se reposait. L’eau chaude jaillissant de ce genre de sources avait des effets très positifs et très bénéfiques sur ses écailles et sur sa peau, en les soulageant. Maintenant que Shaïra avait traversé les frontières impériales, elle se faisait discrète, consciente qu’une Lamia, et encore plus une Echidna, était une proie très intéressante pour les Ashnardiens. Une Echidna était une sous-race de Lamia, connue pour l’épaisseur de sa queue, ou la résistance de ses écailles. Shaïra avait tendance à considérer que c’était l’espèce la plus puissante, mais c’était aussi parce qu’elle était très fière.

Le soir étant tombé, la source chaude était fermée au public, et Shaïra avait contourné l’entrée, pour plonger dedans, et se reposait en ce moment, tête et buste appuyés contre le rebord, sa longue queue remplissant tout l’espace de la source d’eau chaude, se délectant des moments où des vapeurs volcaniques remontaient pour réchauffer sa belle queue.

*Oh oui, l’eau chaude fait du bien à la queue de Shaïra...*

Shaïra avait donc toutes les raisons du monde d’être contente, sans savoir, cependant, que, bientôt, elle aurait une raison supplémentaire d’être heureuse de son bref repos dans les montagnes de Fort-Laurent.

Une solitaire petite proie qui se rapprochait, rien que pour elle...

Sous le clair de la lune se dessinait une petite silhouette. Celle-ci longeait le chemin discrètement et passant derrière un arbuste touffu, disparue pour réapparaitre de l’autre côté de la petite palissade qui entourait l’avant-cour du petit bâtiment. Elle suivie l’ombre projeté par cette même palissade et vint le plus silencieusement possible grimper les quelques marche du balcon qui menait à la porte d’entrée. Un léger grincement, à peine audible, ce fit entendre alors que  doucement la porte glissait d’elle-même pour s’entre ouvrir.  Une fois l’ouverture suffisamment grande, la silhouette vint s’y précipiter, avant de refermer tout aussi doucement la porte derrière elle.

‘’Ouf, je déteste faire ça… Mais bon, pas trop le choix sans le moindre sous. La prochaine fois, j’essaierais de me trouver de quoi me payer une vrai chambre.’’ dit Ziggy en soupirant, le dos accoler a la porte qu’il venait tout juste de refermer derrière.
Il était exténué et  affamé. Il avait déjà marché plusieurs jours avant de trouver un chemin qui le mènerait a un petit village, espérant y trouver un travail et un endroit pour s’installer, au moins pour un jour ou deux si ce n’était que ça. Il aurait pu reprendre la route par la suite, reposé et avec quelques pièces en poche pour voir à ses besoins. Malheureusement pour lui, l’aubergiste n’avait aucunement besoin d’employés supplémentaire. De plus, en apprenant qu’il n’avait pas la moindre pièce sur lui, il n’a même pas hésité à le jeter dehors de son établissement.

‘’ On a pô b’soin d’gamine sans l’sous par chez nous!’’ lança le jeune garçon sur un ton irrité et tentant d’imiter le mieux possible l’accent rurale de l’aubergiste. Il se laissa tomber sur un petit banc sur lequel on avait déposé un cousin et pris le temps de respirer un bon coup. A l’abris pour la nuit, et non pas à la merci des créatures des bois, il avait maintenant l’esprit un peu plus tranquille. Mais Ziggy était loin d’être prêt à dormir, son estomac le tiraillait beaucoup trop pour lui laisser le moindre répit.

Comme il dut quitter assez abruptement son ancienne demeure, il n’avait sur lui que ses vêtements, une robe courte, des dessous et une paire de soulier. Rien de très idéale pour la survie à long terme. Il fouilla donc les pièces du petit bâtiment dans l’espoir d’y trouver de quoi se sustenter.  Outre une quantité astronomique de serviettes et de sandales, il réussit tout de même à trouver un minimum  d’ingrédients et un grand bol de métal dans lequel il pourrait se faire une soupe. Dans les armoires il trouva quelques racines et herbes au virtus vivifiante, des pousses de bambou et du lotus déshydraté,  au fond d’un commode se cachait une petite bouteille de nectar alcoolisé et derrière l’accueil quelque petits flacon de thé vert. Il s’installa sur le petit poêle destiné à réchauffer l’endroit pendant l’hiver et commença à y allumer un petit feu pour y faire bouillir ses ingrédients. Après quelques minutes déjà, un petit arome commençais à s’élever dans la pièce et tout doucement vers la cour arrière et les salles des bains.

L’eau chaude soulageait Shaïra, qui dormait paisiblement. Sa tête était posée sur ses bras, et, mine de rien, elle était en train de dormir, sa veste noire en cuir posée sur des cailloux à côté. Mine de rien, le spectacle ne manquait pas d’une certaine beauté. Si on lançait ses yeux s’habituer à l’obscurité, on pouvait voir l’épaisse queue de la femme qui transparaissait le long de l’eau, remuant lentement. Shaïra n’aimait pas spécialement l’eau, pourtant, car elle ne savait pas trop nager, mais elle avait conscience que, en se frottant sur le sol, on abîmait et on salissait les écailles. Des bains étaient donc nécessaires, et, mine de rien, l’Echidna faisait très attention à sa santé.

Et, pendant qu’elle se reposait, ses sens furent attirés par quelque chose...

« Allez, la pute, avance ! »

Les deux hommes riaient grassement de leur coup d’éclat. Quand cette jeune fille était arrivée dans l’auberge, et avait réclamé du travail, avant d’être rapidement envoyée paître par l’aubergiste, l’anecdote n’avait point échappé à ces deux hommes. Ils n’étaient pas n’importe qui, et, à vrai dire, ils étaient des gens dont on aimerait bien n’avoir jamais à croiser la route. Des esclavagistes. Des mercenaires travaillant pour une guilde d’esclavagiste, et qui recherchaient des femmes comme cette créature. Des gens qui savaient que, parfois, des individus comme ça émergeaient sur Terra, des ahuris prétendant venir d’un autre monde. Et eux se chargeaient de les capturer. Ils avaient débarqué dans la chambre de la femme, défonçant la porte, avant de lui mettre une cagoule sur la tête, et des menottes avec un collier et une laisse, puis l’avaient traîné dehors, lui intimant d’avancer, rossant ses fesses à l’aide d’une cravache.

Ils marchaient près de l’onsen quand leur proie finit par trébucher sur un caillou, ce qui amena sa jupe à se relever, permettant à l’homme, derrière, de loucher sur son cul.

« ’Faut vite partir avant que les gardes déboulent ! le harangua le premier. Relève-toi, catin !
 -  Ouais, ouais.... Sois pas si nerveux, tu sais bien que les gardes passent jamais par là de nuit. Et puis, tu crois pas qu’on mériterait un p’tit extra, au lieu des misérables pièces que le contremaître nous fournit à chaque fois qu’on lui ramène des poupées comme ça ? Sans déc’, regarde-moi ce cul, quoi ! »

L’homme se mit à le pétrir, un sourire vorace sur les lèvres, et Zigg pouvait maintenant sentir l’érection de l’homme, tapant contre ses cuisses.

« J’ai toujours aimé défoncer des culs ! »

Cette idée amena un sourire sur les lèvres de son comparse, qui défit alors son pantalon, et ôta ensuite la cagoule de Zigg, venant frotter sa queue contre son visage, un sourire mauvais sur les lèvres.

« T’aimes ça ? Hein, salope ? Sentir des queues tout contre toi... On va te former, nous, et pas qu’un peu, ouais, ma pute ! »

Les prédateurs étaient cependant loin de se douter qu’ils allaient attirer une plus grande prédatrice, qui n’aimait guère qu’on la dérange pendant son bain... Et, surtout, ce que les hommes ignoraient, c’était que, en tombant, les menottes de Zigg s’étaient fracassées à un rocher, lui offrant donc l’opportunité de fuir... Vers l’onsen.

Alors que Ziggy s’apprêtait enfin à se mettre quelque chose sous la dent pour la première fois depuis quelques temps, deux costaux individus firent irruption dans la pièce. Les brigands étaient les deux de forte statures, l’un deux plus grand et élancé que l’autre arborait un cache-œil et une balafre du côté gauche de son visage, le plus petit et enrobé lui présentait un crâne chauve et luisant. Le bas de leurs visages étaient cachés d’un épais foulard pourpre et tous deux portait le même genre d’habit, un ensemble aux couleurs terreuses et une armure matelassé renforcie de cuir. A leurs ceintures, cordes, matraque, foulard et sac, tout ce qu’il leur fallait pour leurs sinistres opérations.

Comme le jeune homme n’avait d’attention que pour la cuisson de son plat, il n’eut pas le temps de réagir que les deux hommes étaient déjà derrière lui. Sans trop de douceur, le gros lui fila une gifle du revers de sa grosse patte droite, envoyant l’adolescent au sol et projetant la marmite de fortune, qui  roula jusqu’au fond de la pièce. Le second homme lui assena un bon coup de pied direct au ventre de Ziggy, question de lui couper le souffle en vitesse pour éviter qu’il puisse crier ou trop facilement prendre ses jambes à son cou. C’est a ce moment-là qu’il sortirent les menottes et la cagoules. Ce ne fut pas difficile, Zigg affamé, n’était pas au sommet de sa forme et la violence du coup surprise l’avait mis hors capacité pour un petit moment. Il était à présent dans le noir total et sentit qu’on le tirait vers l’arrière. Sous ses pieds il put sentir une certaine dénivellation et par l’air sur sa peau, il comprit qu’ils l’avaient amené à l’extérieur.

« Allez, la pute, avance ! » Fit le gros, poussant Ziggy afin de le faire avancer. Tous deux riait d’un rire gras qui rappelait a Ziggy celui des hommes de mains du Don qui avait pris d’assaut le manoir de sa matrone.  Pris au dépourvue par la forte poussé du gaillard, Ziggy perdit pied et tomba, mais heureusement ne se fit pas trop mal.
« ’Faut vite partir avant que les gardes déboulent ! harangua le premier. Relève-toi, catin !
 -  Ouais, ouais.... Sois pas si nerveux, tu sais bien que les gardes passent jamais par là de nuit. Et puis, tu crois pas qu’on mériterait un p’tit extra, au lieu des misérables pièces que le contremaître nous fournit à chaque fois qu’on lui ramène des poupées comme ça ? Sans déc’, regarde-moi ce cul, quoi ! »
Zigg avala sa salive, il connaissait ce genre d’individus et leurs intentions. Ce que eux ne savait pas, c’était toute la vérité à propos de lui et il ne savait pas comment ceux-ci allait réagir.
« J’ai toujours aimé défoncer des culs ! »

Ziggy ne résistait pas, il savait que pour l’instant, mieux valait faire ce qu’il lui demandait. Il avait senti ses menottes se déverrouiller par l’impact de sa chute Il n’était pas impressionner par le sexe du brigand et l’idée même de servir d’objet sexuelle a nouveau ne l’effrayait pas, même si les deux hommes, surtout a l’odeur le dégoutait déjà grandement. Le gland chaud et odorant du bandit, frottait contre la joue de Zigg et il cherchait du regard une façon de ce sortir de cette situation.

« T’aimes ça ? Hein, salope ? Sentir des queues tout contre toi... On va te former, nous, et pas qu’un peu, ouais, ma pute ! »
Puis, il vit que dans la palissade derrière le Onsen, une petite ouverture pourrait lui offrit le salut qu’il recherchait. Pendant ce temps le deuxieme homme essayait de sortir son engin, mais son armure l’encombrant trop, prit la décision de l’enlever. Coincé dans les sangles il demandat l’aide de son compagnon.
« Bon, ok, y’a pas que toi qui va en proffiter! Ah ça non! Donne-moi un coup de main, s’te fichu sangle est encore coincé et je peux plus me la sortir!»
C’était le moment idéal. Ziggy alors se leva, bondit sur une pierre et partie au pas de course en direction de la palissade. Mais il avait sous-estimé les réflexes de ses assaillants et l’un deux parvint a saisir le bas de sa robes alors qu’il grimpait au bord de la source d’eau chaude. Arrêté net dans sa course, le jeune garçon perdit pied et tomba directement dans l’eau. Le brigand tans qu’a lui ne lâchant pas sa prise le suivi derrière dans un grand éclaboussement.

Ah, les bienfaits de l’eau chaude ! Chaude, chaude, chaude ! Couchée contre les confortables cailloux, Shaïra était en train de dormir... Ou, plutôt, de somnoler. Un manque de vigilance inacceptable pour une Echidna, mais elle voyageait depuis des semaines. Terra devenait, en réalité, un monde de plus en plus dangereux. Pour une Lamia sauvage, il était de plus en plus difficile de vivre en paix. Entre les sorceleurs, les ordres chevaleresques, et les armées étatiques, Terra était devenue une zone de conflits permanents, et Shaïra se baladait. Elle profitait donc de ce coin un peu reculé pour se reposer... Et cette relaxation avait détendu tous les muscles de sa queue. En réalité, il aurait suffi de deux masseuses à gauche et à droite pour lui masser le dos, et là, ça aurait été... Vraiment parfait. Coquette, Shaïra dormait donc presque, ce qui fit qu’elle n’entendit pas le trio approcher, alors que, en temps normal, ses sens aux aguets lui auraient permis de réagir bien plus tôt.

Mais là, elle était détendue, relaxée... Mais elle en sortit bien rapidement quand elle entendit quelque chose taper contre le mur, et ne se réveilla que quand quelque chose tomba dans l’eau, et heurta sa queue, la faisant fêler. Elle vit un homme devant elle, qui la regarda, surpris. Avec l’obscurité ambiante, il ne vit rien d’autre qu’une femme, mais, dans l’eau, sa queue sentit deux corps, et se déplaça brusquement.

« Que... ?!
 -  Ksss !! »

Elle vit l’épée, et crut à un garde, venu la chasser. De plus, on l’avait sorti de sa sieste, et on avait atterri sur sa queue. Cette dernière vint se serrer autour du corps le plus gros dans l’eau, épargnant Zigg, et serra, étouffant l’homme, tout en broyant ses muscles et ses os. Entre-temps, elle bondit sur l’autre homme, et l’attrapa par le col de la chemise, le balançant contre la palissade, qu’il heurta violemment.

« Non, pitié !! »

Les yeux écarquillés par la terreur, l’homme voyait maintenant avoir bien affaire à une Lamia, qui relâcha alors le corps de l’autre. Son comparse se dépêcha de remonter à la surface, et, peu à peu, un léger silence s’instaura entre les quatre individus, Zigg étant le plus proche de Shaïra, impérialement juchée sur sa queue.

« Qui vient perturber Shaïra dans son bain ? Répondez, ou Shaïra vous tue !! »

Pendant un instant, le bandit qui était resté hors de l’eau, à la vue de la femme serpent eu l’espoir de voir augmenter la récompense qu’il recevrait ce soir-là. Une esclave humaine, surtout jeune, peut avoir un bon prix, mais une vrai de vrai Lamia, on parle d’une jolie petite fortune. Son collègue lui, n’eut pas le temps de réfléchir trop longtemps à ce genre d’opportunité. Alors qu’il entendait une à une ses côtes craquer sous l’impressionnante force des anneaux de Shaira et qu’il voyait sa vision se troubler de plus en plus, il n’avait en tête que de reprendre son souffle et priait pour s’en sortir vivant.

« Qui vient perturber Shaïra dans son bain ? Répondez, ou Shaïra vous tue !! »

« Je…Nous…bha heu… »
L’homme cherchait une opportunité de contre attaquer, pas question pour lui de laisser filer une telle chance. Du fond de sa manche, il sortit une petite lame aiguisée, il assailli un coup vif dans le flanc de son adversaire. Mais la lame rebondit contre les épaisses écailles et vola sur le sol, un mètre plus loin environs. Le brigand compris qu’il était réellement dans le pétrin. Du coin de l’œil il tenta de demander de l’aide à son compagnon, mais celui-ci était loin d’être capable de lui porter la moindre assistance.

« Merde! Ok, c’est bon je vais parler! Je suis Boris, lui c’est Igor, on travaille pour la Main Rouge. Elle nous offre un bon petit prix pour qu’on leur ramène des jouets comme la jolie petite pucelle.» Il pointa Ziggy.

« J’vous jure madame heu…Shaïra, on ne voulait pas du tout vous déranger, c’est un gros malentendu! Laissez-nous partir et on vous laisse tranquille. On fait que prendre la petite….ou…*glup* On vous la laisse si ça vous fait plaisire… Mais ne me faite pas mal! Pitié! »

Ziggy était toujours cramponné au bout de la queue de l’Echidna. Dans le moment, c’est ce qu’il lui avait semblé le plus sûr. D’un petit coup, celle-ci vint le déloger et il atterrit sur une grosse pierre. De la il regardait la tentative de négociation, remarqua l’autre homme inconscient et réalisa qu’il n’était peux être pas tant en sécurité que ça. La peur était facilement lisible dans son visage. Une fois la créature aurait-elle terminé avec le bandit, que lui serait sans doute le prochaine. Peut-être était-elle affamée et il allait finir en hors d’œuvre.

«Ne lui faites pas confiance, c’est qu’une brute et un kidnappeur! Moi je suis Ziggy, je suis super gentille et si vous voulez, si vous avez faim, je suis super bonne en cuisine. Et pas pour être manger! »

Quand l’un des hommes tenta de l’attaquer, Shaïra siffla dangereusement. Cette petite dague rebondit contre les écailles très solides de la queue de l’Echidna, et l’homme ne dut sa survie qu’aux vives explications qu’il baragouina. La Main Rouge... Elle avait entendu parler de cette organisation, qui était une guilde d’esclavagistes. Visiblement, ils poursuivaient une esclave en fuite, et semblaient totalement paniqués. Ziggy, de son côté, s’était cramponnée contre sa queue, ce que la Lamia nota ensuite, et, agacée, elle la repoussa un peu, faisant tomber la jeune femme sur les fesses. Terrorisés, les deux esclavagistes hésitaient entre, soit négocier pour récupérer l’esclave,s oit négocier pour juste survivre. Ceci amena Ziggy, d’une petite voix douce, à implorer, à son tour, la clémence de Shaïra, en lui disant qu’elle savait très bien cuisiner.

Fronçant les sourcils, Shaïra hésitait. D’un côté, elle se moquait totalement de leurs histoires, et, de l’autre, ils avaient osé la déranger pendant qu’elle se reposait. Mais... Et bien, Shaïra avait envie qu’on lui masse le dos, et elle regarda donc la femme, en fronçant les sourcils. Ziggy voyait ainsi, outre le visage gris de la Lamia, ses deux serpents, Nagi et Naga, qui sifflaient contre elle.

« Est-ce que tu sais masser ? »

Elle vit Ziggy confirmer, puis siffla en se redressant.

« Bien... Shaïra a pris sa décision. Shaïra prend Ziggy comme esclave. Quant à vous deux... »

Elle fondit alors sur Boris, et l’enroula dans sa queue. L’homme poussa un hurlement paniqué, puis des cris de douleur, puis plus rien, car la queue recouvrit son visage, et on entendit alors un son des plus désagréables... Celui d’un corps en train d’être broyé. Sous l’épaisse queue de Shaïra, Boris était en train d’être compressé. Ses os craquèrent, ses muscles éclatèrent, et on pouvait entendre toute une série de craquements sinistres.

« Personne n’attaque la queue de Shaïra ! »

Elle serra encore un peu, et on put voir du sang s’égoutter de sa queue... Et l’Echidna relâcha finalement le corps de Boris, qui tomba sur le sol, tel un pantin désarticulé. Il avait implosé dans le corps de l’Echidna, libérant toute une série d’os explosés, de sang, de veines éclatées... Un véritable tas écœurant, et Igor, en voyant ça, tenta de prendre les jambes à son cou, mais Shaïra avait déjà fondu sur lui, et sa main le saisit à la gorge, le soulevant, et elle l’envoya se fracasser sur le sol, juste à côté de Ziggy.

« À toi de choisir, Ziggy... Shaïra ne peut pas laisser partir Igor, car il préviendra ses amis, mais elle laisse à Ziggy le soin de déterminer comment Igor va mourir. »

Igor gesticulait, et, en l’état, rien de ce qu’il pourrait dire ne le sauverait.

Il avait signé son arrêt de mort dès qu’il avait bousculé la queue de la Lamia.

Ziggy, la main devant la bouche fut choqué par le spectacle grotesque de la dépouille du premier bandit. C’était la première fois qu’il voyait ce genre de démonstration de force et surtout qu’il voyait mourir quelqu’un devant lui. Un frisson profond l’envahie, son sang ce glaçât en réalisant ce que lui demanda la femme serpent. Le jeune garçon resta figer un instant, il fallut que Shaira répète sa question pour qu’il revienne à elle. Il plongea son regard dans celui de son interlocutrice et y sentit une assurance et une certitude face à la situation. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait ce genre d’yeux, certains des invités de sa tante avaient le même regard. Un regard direct qui a lui seul pourrait vous couper en deux. Mais dans le coin de ce regard, Ziggy crut sentir autre chose. Peut-être était-ce se coté bestial, plus animal que la lamia dégageait. Mais ce côté d’elle eux pour Ziggy un effet inverse à celui du prédateur. Ce qu’il voyait c’était le coté pure de la bête et non pas le mensonge et la cruauté qu’il  avait trop souvent vu dans les yeux de ceux qui le regardait comme un objet. Il tourna ensuite la tête vers le bandit. Dans ces yeux la, il put voir la peur, mais une peur égoïste, pleine d’effroi et prête à toute les bassesses pour survivre. Il détestait ces yeux. C’était les mêmes que ceux d’Alina, qui implorant devant le Don marchandait son propre salut, livra sans remord le sort de Ziggy à d’autre plus viles qu’elle.

Ziggy prit une décision. Bien que peut-importe sa décision, le sort du bandit été scellé, il fit le choix de parler. Du moins, d’acquiescer. Il regarda à nouveau Shaira et lui fit signe de la tête. Le signe fut clair et le destin de l’homme prit fin en cette fraiche nuit.

Une fois la besogne faite, l’endroit fut rapidement débarrassé des corps et ne se retrouvait ensemble que Ziggy et Shaira. Peu de temps c’était écoulé depuis le début de l’incident et la nuit était encore jeune. Le jeune garçon était resté silencieux, assis sur le rebord de la source chaude. Il regardait l’échidna nettoyant les quelques traces qu’avait laissez l’évènement sur ses écailles.

« Merc, madame Shaïra, sans vous je…je ne sais pas ce que j’aurais pu faire »

Le visage de Ziggy s’assombrit un instant alors que l’idée d’être à nouveau livrer aux mains de tels hommes. Il fit un grand sourire, heureux de ne pas finir la soirée enchainé et son coté naïf reprit le dessus sur ses émotions. Il songea alors à sa soupe et dans l’état dans laquelle ses attaquants l’avaient laissé.

« Oh, hum, vous voulez de la soupe? J’allais m’en faire et…heu…vous mangez de la soupe non? Je n’ai jamais croisé de…heu…en fait je ne sais pas vraiment ce que vous êtes. Vous avez le bas d’un énorme serpent mais le haut d’une jolie dame, donc vous mangé surement plutôt comme un humain qu’un serpent non? »

La curiosité de Ziggy reprenait elle aussi ça place habituelle. Tout en continuant à poser ses questions il se leva vers la pièce d’où il avait été sorti de force. Il laissa la grande porte coulissante ouvert et ramassait son bol pour à nouveau préparer quelque choses à ce mettre sous la dent.

« J’ai déjà vu une couleuvre qui mangeait une grenouille. Vous mangez des grenouille…En fait même moi j’ai déjà mangé des grenouille..bha..que les cuisses en fait. »

La violence et la peur avaient tous deux été repoussé dans un recoin du cerveau de Ziggy. Il semblait être revenu lui-même.

Le brave Igor n’avait eu aucune chance de survie, et, quand il le comprit, il tenta, vainement, de se débattre. Mais l’Echidna était une femme très musclée, beaucoup plus forte que lui. Nagi et Naga sifflèrent près de lui, ses serpents sur sa tête se rapprochant du visage de l’homme. Il entendit comme derniers sons les sifflements des langues des serpents, puis vit les crocs du serpent... Et cessa ensuite de s’agiter. Shaïra se redressa ensuite, et observa Ziggy. Elle déplaça les corps dans un coin, permettant à Ziggy de voir l’épaisseur et la longueur impressionnant de sa queue. La Lamia était une femme grande, grande, forte et belle, dépliant toute sa queue sans problème. Elle se rapprocha ensuite à nouveau du bassin, tandis qu’elle regardait Ziggy, en se demandant quoi faire d’elle.

La jeune femme avait visiblement été poursuivie par ces individus pour la vendre comme esclave, ce qui était assez classique sur Terra. Shaïra aussi le faisait, sauf que, elle, elle ne vendait pas ses esclaves. Elle n’avait pas tué Igor et Boris par sens moral, mais uniquement pour montrer à Ziggy qu’elle était une prédatrice plus dangereuse qu’eux... Et aussi pour avoir son repas à portée de main. Elle regarda donc Ziggy entamer sa sauce, puis la Lamia, sans rien dire, retourna se mettre dans l’eau.

« Shaïra utilisera ta soupe comme sauce... Et elle ne mange pas de grenouilles, Shaïra aime la viande. Elle aime les biches, les vaches, les humains... »

Inutile, partant de là, d’être grand clerc pour comprendre qu’elle comptait se servir sur les cadavres frais qu’elle avait posé dans un coin.

Sa queue retourna se perdre dans l’eau du bassin, et elle observa ensuite son esclave, puis repensa à son dos, ainsi qu’à une autre question de Ziggy, et entreprit de satisfaire sa curiosité, ne voyant aucun problème à répondre à cette question-là :

« Shaïra est une Echidna, une race de Lamias qui se définit par une importante force physique. Tu te dois maintenant de la servir, et, ce que Shaïra veut de toi, outre ta sauce, c’est que tu viennes lui masser le dos et les épaules. C’est pour ça que Shaïra t’a prise, parce qu’elle veut une masseuse. »

La redoutable Lamia n’avait pas encore réalisé que la personne se trouvant devant elle était un garçon, et non une femme. Avec sa voix toute douce, son corps fin, et sa robe, il fallait dire que Ziggy ressemblait plus à une femme qu’à un homme... Mais, en attendant, Shaïra l’attendait à côté d’elle, et elle avait de nouveau posé la partie supérieur de son corps contre les galets de l’onsen, couchant sa tête sur ses bras croisés, devant elle.

Elle n’attendait désormais plus que l’intervention de Ziggy.

Ziggy fini en quelques gorgées seulement la portion de soupe qu’il c’était  versé. Enfin manger quelque chose de chose lui fit le plus grand bien et déjà il sentait ses forces lui revenir. L’herbe médicinale qu’il avait ajoutée au bouillon aidait à cela et il sentait une agréable chaleur interne le parcourir. Une fois son repas terminé, le corps vivifié et prêt à honorer sa promesse, il vint se rapprocher de Shaïra qui était maintenant allongée et prête à recevoir son massage. Le clair de lune reflétait sur le dessus de l’eau et éclairait joliment les écailles reptiliennes de la lamia d’une douce lumière argentée. Si ce n’était que de la situation, pour un œil extérieur la scène aurait toute eu l’air de dégagé une ambiance presque romantique. Le bruit des gouttes d’eau de la fontaine relaxante, la chaleur de l’eau chaude, l’endroit était parfait pour le repos.

Ziggy vint donc ce placer au côté de Shaïra afin de lui offrir son massage. Il jeta un coup d’œil au dos musclé de celle-ci, reconnaissant en partie la plupart des muscles qu’il voyait normalement dans un dos humain.  En descendant son regard vers le bas, vers la partie serpent, il avait alors un peu moins idée sur comment il allait s’y prendre pour masser celle-ci. Du fond de lui, il espérait que ses techniques apprise pour satisfaire les inviter que tante Alina lui envoyai suffirait et qu’elles s’appliqueraient bien au corps de la lamia.

<<Bon, qui ne tente rien n’a rien. >>

Il commença doucement à masser le bas du dos de Shaïra, prenant soin de bien faire pénétrer la pression vers la colonne pour  soulager celle-ci. Dans les muscles de la femme, il sentait déjà plusieurs nœuds, il tacha de bien masser ceux-ci afin d’aller la tension dans le dos. Puis lentement, fit son chemin vers le bas du corps, à tâtons, centimètre par centimètre. Bien qu’étranger pour lui, le corps de la guerrière semblait réagir telle qu’il s’y attendait.

<<Est-ce que c’est bien comme ça, devrais-je y aller un peu plus fort? >>

En disant ses mots, il palpait et appuyais une zone d’écailles qui lui semblai plus souple, frottant de la paume de la main en suivant le sens des écailles.

Une masseuse, Shaïra n’allait pas être contre. Voyager dans le monde était quelque chose de fatigant, surtout quand, comme elle, on se reposait rarement. L’Echidna était une femme forte, mais elle savait aussi être une espèce en disparition. Les Lamias n’avaient jamais été des Terranides très nombreux, et les elfes, pendant des siècles, avaient graduellement réduit leur nombre. Maintenant, les Lamias étaient des animaux domestiqués à Novac (Shaïra le savait, elle y avait été) et les vrais Lamias de plus en plus rare. On les traquait, on les chassait, pour la qualité de leurs écailles, et aussi parce que, très simplement, l’être humain était une proie pour une Lamia. Pour autant, Shaïra ne tuait pas nécessairement tous les humains qu’elle rencontrait. Boris et Igor étaient des individus méchants, et il était donc normal qu’elle les tue, mais la petite Zigg... Shaïra n’avait pas spécialement envie de la tuer, mais elle voulait quand même que Zigg serve à quelque chose.

Nerveusement, la femme alla donc se glisser dans le dos de Shaïra, et entreprit de caresser sa peau grise, faisant doucement soupirer Shaïra. Si on regardait sa tête, on pourrait voir que les deux serpents qui s’y trouvaient, Nagi et Naga, se déplaçaient légèrement, comme pour siffler leur plaisir et leur contentement. Les mains de Zigg descendirent peu à peu le long du dos de Shaïra pour se rapprocher de ses écailles, et un sifflement traversa les lèvres de la Lamia.

« Non, non... Shaïra veut que tu caresses son dos. Ses écailles se reposent dans l’eau. »

Sans le savoir, elle venait d’ôter un poids sur les épaules de Zigg, car, ce faisant, son esclave allait pouvoir se concentrer sur le dos de la femme, sur la partie humaine de son corps. Les mains de Zigg retournèrent donc sur la doucereuse peau de Shaïra, qui soupira, avant de rajouter, au bout de quelques minutes :

« Ta bouche... Embrasse le corps de Shaïra, aussi... »

Elle aimait énormément ce qu’elle subissait en ce moment !

Ziggy, rassuré, pus alors ce concentrer d’avantage sur la partie humaine avec laquelle il était familier. En poussant de ses pouces, il exerçait des petites pressions circulaires le long de la colonne, remontant doucement vers le haut du corps de la lamia. Malgré sa petite taille, Ziggy avait assez de technique pour offrir juste assez de pression au bon endroit et offrir de douces sensations à Shaïra. De plus, la sensation de la peau de celle-ci était nouvelle et fortement agréable à toucher. Plus douce et moins poreuse que celle des hommes qu’il devait masser dans le passé cette peau féminine lui faisait découvrir de nouvelles sensations de douceurs. De plus, il percevait des parfums nouveaux et inconnus qui venaient faire travailler une partie négligée de son imagination. Plus il allait et tranquillement montait, plus il sentait les nerfs et les muscles rigides de la femme serpent ce relâcher. Un peu comme pour confirmer, il lui semblait même que les deux petits serpents qui logeaient sur la tête de celle-ci ondulaient d’approbations.

« Ta bouche... Embrasse le corps de Shaïra, aussi... »

La demande fut surprenante, mais en soi ne représentait pas un obstacle pour Ziggy, qui par le passé avait déjà eu à faire ce genre d’acte a de nombreuses reprises. Cependant, la nouveauté apporter par la découverte de ce corps d’une nature inconnue venait éveiller les sens de Ziggy qui y voyait la plus un plaisir qu’une tâche. Il se penchât donc sur le dos de Shaïra et vint déposer ses lèvres sur l’épaule gauche de celle-ci. Il se dirigea doucement la droite, en une succession de légers baisers et suçotement, ne diminuant pas le rythme de ses massages pour autant. Il sentait la douce peau sur le bout de sa langue, les légères rayures et bosse que son coté reptilien apportait venant renforcer l’effet de surprise et l’engouement de Ziggy. Ce laissant doucement emporter par le plaisir de gouter, il ne put s’empêcher de laisser grandir en lui un désir qui ne tarderait à être perceptible dans le bas du dos de Shaïra.

Alors que la curiosité de ses saveurs continuait à s’installer en Ziggy, ses mains vinrent se glisser sur les côtés de la femme serpent et tranquillement, au rythme de la lente respiration reposé de celles-ci. Quelques instants plus tard, le bout de ses doigts venait toucher la généreuse poitrine, cherchant toujours autant a plaire, qu’à satisfaire la curiosité grandissante de celui que l’on qualifia de jeune fille.

Le massage était lentement en train de gagner en importance, exactement comme Shaïra le souhaitait. L’Echidna aimait bien ce genre de choses, et sa partie humaine était très érogène, plus, selon elle, que sa queue caudale. Elle aimait sentir de douces caresses sur son dos, tout comme les baisers, ce que Ziggy dut rapidement comprendre, au vu des quelques soupirs que la femme poussait, et des sifflements joyeux que ses deux serpents poussèrent. Le corps de la Lamia sembla en effet se décontracter, tandis que sa queue, solide et tendue, s’enfonçait progressivement dans l’eau. Shaïra, tout simplement, était heureuse, et se laissait ainsi aller. Sans problème, sans retenue, elle goûtait au simple plaisir qu’il y avait à se faire embrasser par une servante. Oui, Ziggy était un homme, mais Shaïra le voyait davantage comme une femme. Elle se fondait surtout sur l’apparence extérieure pour dire ça, et, vu comment Ziggy était habillé, il était, à ses yeux, évident qu’il voulait être pris pour une femme, alors elle ne voyait aucun problème à le considérer comme telle.

Peu à peu, Ziggy vint même à prendre des initiatives, multipliant les baisers sur le corps de la femme, tandis qu’il s’affalait contre elle, prenant appui sur la base de sa queue. Shaïra sentit alors, en souriant, une agréable bosse se frotter contre son dos, et tout en soupirant encore, vit les mains de Ziggy se rapprocher de ses seins.

« Hssssss… Oooouuuuiiii… »

Des sifflements de plaisir s’échappaient des lèvres de Shaïra, indiquant mieux que toute autre chose le plaisir immédiat qu’elle ressentait.

« Embrasse le cou de Ssssshhhhaaïraaaa… Ma petite Ziggy… »

Ses deux serpents sifflaient lentement, et vinrent lécher les joues de Ziggy, comme pour lui montrer tout le plaisir de la Lamia, leurs langues fourchues glissant le long de ses belles joues.

Aux yeux de Shaïra, Ziggy était en train de prouver son utilité en ce moment…

Les signes offerts par Shaïra étaient claires et Ziggy n’eut donc pas de mal à les interpréter. Décidément, la femme appréciais grandement ses caresses et en demandais d’avantage, ce qui le remplissait d’une certaine satisfaction. Savoir qu’il pouvait satisfaire une femme, dans ce cas-ci une femme serpent, était une réalisation qu’il n’avait jamais pu effectuer. Il trempa un instant ses mains dans l’eau chaude afin de les réchauffer un peu d’avantage et  vint continuer son massage vers l’avant du torse de Shaïra. Il vint doucement saisir le dessous de sa poitrine, palpant et pressant celle-ci avec délicatesse. Ses lèvres, à la demande de sa maitresse, vinrent gouter à la douceur de son cou. Le souffle chaud de sa respiration venant frôler le lobe des longues oreilles de la Lamia. Suçotant la peau qu’il parcourait centimètre par centimètre, il vint trouver le point sensible de la nuque qui normalement faisait frissonner ses invités et y déposa un baiser beaucoup plus direct et ferme.

Il continua d’alterner entre de doux lèchements et des baisers de plus en plus affirmatif, tachant de laisser monter en sa maitresse le plus grand plaisir possible et éviter de monter la tension d’un cran trop rapidement. Il était habitué à ce genre de stratagème, ayant eu à faire passer le plaisir d’autrui avant le siens à de très nombreuse reprise. Ce qui le surprenait cependant, c’était la résistance à la tentation que lui offrait cette femme. Ziggy est sur ce point, habitué aux hormones et l’impulsivité des hommes qui l’aurait déjà fait ce retourné avant d’assouvir leur envies. Tant de fois, au beau milieu d’un massage bien réussi, son invité de l’ai pas laissé terminer et l’aurais saisit par les hanches, remonté sa robe et enfoncé son sexe tendu en lui. Souvent pour y relâcher presque aussitôt, dans des gémissements de satisfactions, leur semences, ou sinon pour étendre celle-ci dans le creux de son dos.

Cet inconnu, ce rythme de la chose avait pour effet que c’était à son tour à sentir le désir s’accumuler.  Bien qu’il sache garder la tête froide, il ne pouvait définitivement plus masquer la raideur de sa masculinité. Celle-ci, a demi immergé dans l’eau chaude, venait par ses mouvements, frotter au creux du dos de Shaïra, juste au-dessus du commencement de sa queue  là ou se trouverait les fesse d’une femme normalement constituée. Ziggy avait chaud. Ziggy avait soif. Ziggy avait faim. Mais ce n’était point d’eau fraiche et de nourriture qu’il avait envie de se sustenter.

Shaïra était confortablement allongée sur le sol, savourant les caresses et les baisers du petit Ziggy. Ah, heureusement qu’elle ne l’avait pas tué, celui-là, car il était un très bon masseur ! S’étalant dans son dos, le jeune homme habillé en fille massait ses seins, avançant lentement ses petites mains pour saisir la grosse poitrine de Shaïra, malaxant et caressant cette dernière, tout en frottant sa queue contre le bas de son dos. Ce sexe tendu, Shaïra le sentait, et, pour un jeune homme menu et fin, il avait une belle queue. Elle caressait le bas de son dos, près de ses écailles, et l’Echidna se mit à siffler lentement, tête tournée sur le côté, sentant les lèvres de Ziggy proches d’elle.

« Hmmm… Ma petite Ziggy… »

La Lamia soupirait de plaisir, en se déplaçant un peu, et sentit la queue de Ziggy s’enfoncer un peu plus contre ses omoplates. Un sourire éclaira alors les lèvres de Shaïra. Les hommes avaient bien du mal à dissimuler leur excitation, ce qui faisait que Shaïra comprit vite combien ce massage excitait Ziggy. Et tout ça lui donnait une idée… En souriant légèrement, Shaïra se racla la gorge, et lui parla :

« Arrête de masser Shaïra, petite Ziggy… Assieds-toi devant elle, Shaïra va s’occuper de ta queue, il y a longtemps qu’elle n’a pas sucé un sexe… »

Shaïra laissa donc Ziggy se déplacer, puis l’homme s’assit devant elle, jambes à gauche et à droite de Shaïra. Cette dernière glissa une main sous sa jupe, et tira sur sa culotte, dévoilant son sexe, qui ne tarda pas à sortir, pour se dresser à l’air libre, et on put voir les yeux de l’Echidna s’illuminer à cette vue. Un chibre érigé… L’Echidna ne mentait pas en disant qu’elle aimait sucer des sexes, mais elle avait assez rarement l’occasion de le faire. Le sperme était, pour elle, un excellent breuvage, et elle tira un peu sur ce dernier, afin de mieux le révéler.

En souriant, la Lamia se pencha un peu vers lui, et ses deux serpents allèrent, chacun à leur toucher, lécher ce sexe, tandis que la Lamia avait une main dessus, et le masturbait.

« Petite Ziggy est bien affamée…, nota Shaïra avec un sourire. Shaïra le sent. »

Elle se rapprocha ensuite, et lécha directement ce sexe avec sa propre bouche, le léchant de bas en haut, tandis que les deux serpents se déplaçaient pour lécher, chacun de leur côté, les testicules de l’homme. Trois langues s’échinaient ainsi sur le sexe de l’homme, le recouvrant de salive, le durcissant encore un peu, puis Shaïra approcha ses lèvres de ce sexe… Mais, juste avant de le prendre en bouche, elle lui donna une ultime consigne :

« Dis des mots salaces pendant que je te suce, Shaïra aime ça. »

Puis, suite à cela, la Lamia le prit effectivement en bouche, et remua dessus.