[FINI] Kidnapping [Kristina et Shura]

Le déjeuner était fini, la grande aurait donc un oeuf à pondre à entendre la dame, idée peu rassurante en effet. Toutes deux attendaient donc que la dame passe à la suite de son programme de captivité. La grande hocha la tête pour les fruits, à croire que cet animal n’avait jamais côtoyé des humains. Enfin elle parla de se laver, une idée pas bête du tout, pourtant c’est un soupir qui sortit des lèvres des deux soeurs. Même se laver serait sous surveillance ? Voilà qui décevait un peu les deux humains, mais finalement elles suivirent le mouvement pour aller se laver dans l’eau s’aidant l’une l’autre sous le regard de la femme serpent qui tenait absolument à tout observer visiblement. Mais bon, elles n’étaient pas bien gênées de faire cela devant elle, laissant leurs habits sur le sol sec non loin de l’eau.

Shaïra ne savait pas grand-chose, mais elle savait qu’ils tenaient à leur jardin intime, à leur vie privée. Elle pouvait comprendre ça, elle-même étant une Lamia très indépendante. Ainsi, si elle les suivit au bassin, ce n’était pas tant pour les espionner que pour les surveiller. Après tout, il ne fallait pas oublier que cette grotte était auparavant infestée de noyeurs, et l’Echidna savait ces créatures têtus. Elle laissa donc Kristina et Shura se déshabiller, et se rapprocha d’elles, venant les caresser.

« Vous êtes vraiment très jolies, toutes les deux… Shaïra vous a amené ces affaires, ainsi que du parfum et du savon, pour vous faire toutes belles ! »

Semblant particulièrement enjouée, l’Echidna leur montra la grosse valise qu’elle avait pris la veille, ainsi que plusieurs produits.

« Shaïra sait que les humains aiment rester seuls, alors elle va s’éloigner… Mais elle va laisser la base de sa queue ici. Ce que les petits de Shaïra doivent savoir, c’est que, avant que Shaïra ne vienne ici, il y avait des noyeurs. Shaïra les a chassés, mais ces sales bêtes ont toujours tendance à revenir… Alors si Kristina et Shura entendent quelque chose, elles devront pincer la queue de Shaïra pour qu’elle vienne les protéger. »

La Lamia se déplaça encore un peu, venant à nouveau caresser leurs têtes. Les noyeurs s’étaient dissimulés dans les profondeurs de la montagne, et elle savait combien les humains pouvaient être frailes. Par conséquent, c’était à elle qu’il appartenait de les protéger, de veiller sur eux.

Shaïra s’écarta ensuite, filant dans une autre partie de la grotte, et laissa effectivement l’extrémité de sa queue ici, de manière à ce que, si jamais un problème survienne, les deux filles puissent l’appeler.

Les deux soeurs se lavèrent donc tranquillement, même si la surveillance n’était pas des plus plaisante, leur intimité en prenait un coup. Aux caresses les deux eurent un frisson, pourquoi diable elle devait le toucher ainsi ? Voilà qui était très gênant pour les filles, mais elles ne pouvaient qu’endurer. La grande soeur sembla méfiante à l’idée d’un parfum, le savon, par contre elle ne semblait pas s’en méfier. Enfin la dame parla de s’éloigner, mais pas totalement visiblement, elle comptait bien laisser sa grosse queue dans le coin. Les filles hochèrent la tête doucement à la dernière remarque puis attendirent qu’elle parte pour se laver pour de bon, s’aidant l’une l’autre. Seules les deux prirent leur temps avant de rester un peu dans l’eau pour se baigner toutes seules, pas question de fuir visiblement, pas de sortie en vue... Une fois propre et détendue elle sortirent de l’eau et se rhabillèrent doucement après avoir séché un autre moment. Une fois toute rhabillée et propre la grande suivit la queue avec la petite soeur pour retrouver la créature.

Shaïra avait bien compris que ces jeunes femmes étaient très nerveuses. Pudiques et silencieuses, elle savaient encore du mal à se faire à l’hospitalité de la Lamia, et c’était relativement réciproque pour l’Echidna. Elle n’était pas habituée à être aussi longtemps avec des humains, et elle ne savait pas trop quoi faire d’elles. Généralement, elle déambulait dans les campagnes, chassant, ou se contentant de dormir. La vie d’une Lamia pouvait être extrêmement monotone, et était toute entière consacrée à la confection de nids pour de futurs petits. Shaïra voulait des petits serpents. Le besoin de procréer, de promulguer la vie, existait aussi bien chez une Lamia que chez de simples humains.

Elle attendait donc, tout en humant l’air avec sa langue, émettant ainsi de multiples sifflements. Shaïra était en surveillance, essayant de percevoir l’odeur repoussante et poisseuse d’éventuels noyeurs... Elle ne ressentit, fort heureusement, rien, si ce n’est la délicieuse odeur parfumée de Kristina et Shura, qui revinrent toutes habillées au centre de la grotte.

La Lamia se déplaça alors, et leur sourit.

« Eh bien... Shaïra vous trouve toutes belles, toutes les deux... »

La Lamia les caressa à nouveau.

« Vous voyez bien que Shaïra ne vous fera aucun mal... Elle tient énormément à vous deux. Avec elle, vous n’avez rien à vous craindre, elle vous protègera pendant tout votre séjour ici. »

C’était là une promesse qu’elle leur faisait.

La créature les complimentait, mais dans le fond elles n’attendaient toutes deux que de pouvoir partir d’ici au plus vite et reprendre leurs vies normales. Bien au centre elles regardaient la dame avec, encore, des doutes sur la sortie prochaine, sans compter la période de gestation inconnue. Une nouvelle caresse et un silence, puis elle reprit précisant qu’elle ne voulait pas de mal aux deux filles. La grande soupira doucement et dit qu’elle s’en doute bien, mais elles vont s’ennuyer ici s’il faut juste attendre que les oeufs sortent...

Shaïra savait les humains fragiles, et rapidement prompts à l’ennui. Les rares fois où elle se rendait dans des villes humaines, elle avait pu constater cette effervescence, cette activité infatigable. Les humains étaient incapables de se poser, ce que Kristina lui fit donc remarquer. Shaïra émit un léger sifflement. Elle, Shaïra, elle savait prendre le temps de profiter des bonnes choses. Elle dormait assez fréquemment, et, de plus, était une femme sachant la patience. Après tout, pour chasser, il lui arrivait de passer des heures entières dans des buissons, sans bouger, afin d’attendre que sa proie arrive. Sa stratégie était généralement d’étaler sa longue queue. Ses écailles pouvaient se camoufler, de telle sorte qu’on ne les remarquait pas forcément, et, dès qu’une proie marchait dessus, elle bondissait sur cette dernière. En ce sens, ses techniques de chasse ressemblaient un peu à celles des araignées.

Cependant, elle se voyait mal chasser avec Kristina et Shura. Ainsi, après quelques secondes de réflexion, elle consentit à leur répondre :

« Eh bien... Shaïra peut encore vous faire l’amour pendant des heures, mais elle sait les organismes humains fragiles. Alors, elle ne vous fera pas l’amour toute la journée. »

Mais elle le ferait, assurément. Elle avait aussi de gros besoins, surtout en compagnie de femmes si belles.

« Maintenant... Qu’est-ce que des humaines comme vous font habituellement ? Shaïra est encline à leur laisser des activités, si elles ont peur de s’ennuyer, mais elle ne sait pas ce que les humains font en temps normal. »

La réponse fut évidente, faire l’amour, les monstres ne pensait qu’à cela bien sûr, le faire encore et encore... En tout cas pour toute réponse elle vu surtout le dépit chez les deux filles, encore que le petit frère lui n’avait pas tout à fait l’air contre de se la faire une nouvelle fois. Enfin à sa question la grande répondit simplement :

- On vit notre vie, libre et là où l’on veut... Et nos activités sont de dépouiller les gens de leur argent avec nos services sexuels...e

Simple et efficace, tellement vrai en plus. Les deux fixaient la dame pour voir si elle pouvait proposer une chose similaire à cela, mais elles avaient des doutes. C’est que les monstres ne sont pas réputés pour payer les putes, mais plutôt les violer sans rien en retour.

Shaïra pensait les humains plus bavards. Visiblement, pour eux deux, les dialogues les plus courts semblaient être les meilleurs. En effet, les explications de Kristina manquaient clairement d’approfondissements, et ne permirent guère à Shaïra de savoir quoi faire d’elles. En tout état de cause, les laisser gambader à l’air libre était exclu. La zone était bien trop proche des forts ashnardiens, et, après l’attaque de Shaïra, des patrouilles devaient patrouiller dans la zone. Or, la Lamia n’avait nullement envie de se frotter aux patrouilles impériales.

Elle émit donc un léger sifflement, et se déplaça encore un peu, se rapprochant de Shura, qui restait étonnamment silencieux.

« Alors, vous ne faites rien d’autre de vos journées que de vous préparer à faire l’amour ? C’est ça, petit... S-S-S-S-S-Sssshuuuuuraaa... ?! »

Shaïra siffla son nom tout contre son oreille, nichée dans son dos, et déplaça l’une de ses mains, la glissant sous la jupe du jeune homme, et caressa son sexe, initialement ses bourses, avant de remonter un peu, pour caresser son sexe, le masturbant doucement. Elle se lovait contre lui, et sa langue fila lécher son cou, une longue langue fourchue et chaude, humide et sensuelle, tandis que sa queue caudale venant également s’appuyer un peu contre ses jambes.

« Car, si vous voulez faire l’amour toute la journée, ça ne dérange pas Shaïra. C’est ce qu’elle adore faire avec les humains, les serrer dans sa queue... Et les baiser très forts, pour les entendre couiner et gémir son nom. »

Elle poursuivit ensuite, tout en continuant à caresser sa virilité :

« C’est ce qu’elle souhaite faire avec le petit Shura... » susurra-t-elle.

Elles voulaient partir d’ici, ça se voyait pourtant, mais bon pour le moment il fallait discuter avec cette étrange créature. D’ailleurs à sa question la grande hocha la tête, c’était leur métier pourtant, mais son hochement de tête fut vite interrompu par surah qui répondit timidement que oui, c’est leur travée. Puis il sentit la créature se frotter à lui, il sentit la caresse et resta tout rouge commençant à bander rapidement. Il n’arrivait pas vraiment à retenir son excitation face à cette dame si directe avec lui, il adorait cela. La grande soeur en profita donc pour écouter la suite, cette femme était folle, faire l’amour tout le temps et puis quoi, encore ? Enfin bref, elle regarda la créature caresser son petit frère en silence, il fallait une échappatoire, cette dame voudrait les garder à vie sinon.

- Vous comptez nous garder longtemps ? Car les humains ont besoin de dormir et manger, et ne peuvent pas faire l’amour toute la journée...

Dit-elle clairement avec un visage décider, elle voulait partir d’ici au plus vite. Shura lui était tout rose et coincé avec cette femme qui la tripotait encore et encore.

« Hhmmm... Oui, oui, Shaïra sait de quoi les humains ont besoin, elle n’est tout de même pas si idiote. Ne vous a-t-elle pas laissé dormir cette nuit ? Ne vous a-t-elle pas nourris ce matin ? »

Shaïra se montrait douce et posée, mais l’insistance de ces jeunes gens, surtout de Kristina, était un peu pesante. Ce qu’elle venait de dire, c’était tout ce que Shaïra avait fait pour elles. Elle les avait laissées dormir contre sa queue, alors, pourquoi est-ce que cette femme revenait la harceler en lui répétant ce qu’elle savait déjà ? Laissant s’éloigner sa morosité, Shaïra émit un nouveau sifflement, et lécha alors le cou de Shura, tout en continuant à le masturber. Le jeune homme était clairement le soumis des deux, mais il allait aussi falloir que Kristina comprenne qu’elle n’était pas la dominante ici.

L’Echidna jouait donc avec la queue du jeune homme, le masturbant doucement, et l’amena à tourner la tête en léchant son menton, pour l’embrasser. Le corps de Shaïra était toujours niché dans le dos de l’homme, et elle savourait le contact onctueux de ses lèvres, pressant sa bouche contre la sienne.

« Hhmmm... »

Ce contact dura de longues secondes, la langue de Shaïra jouant avec celle de Shura, puis elle rompit le contact, et se déplaça alors un peu, sa queue venant s’enrouler autour des jambes de Shura.

« Mais... Et toi, petit Shura ? Pendant que ta sœur continue à se plaindre... Es-tu heureux d’être la proie de Shaïra ? De faire l’objet de ces attentions ? Ton corps n’en demande-t-il pas... Plus ? »

Il serait difficile de lui mentir, car la verge du jeune homme parlait à sa place... Mais ce n’était pas pour autant que Shaïra ne souhaitait pas l’entendre le dire...

Elle disait ne pas être idiote, mais bon, aucune des deux soeurs n’avait eut besoin le lui dire pour qu’elle le pense. Donc quelque part elle avait un truc à se reprocher. La grande soeur resta calme, l’observant, même si elle avait vraiment envie de reprendre son frère pour elle et partir rapidement d’ici. La bête en tout cas s’attachait clairement au mâle du couple, sans doute car la créature voyait en lui une personne à soumettre, mais c’était loupé pour la grande soeur. Kristina les observa donc sans rougir le moins du monde, elle avait vu son frère dans des postillons bien plus érotiques que celle-là, et dans le fond cette femme ignoraient comment réellement faire jouir et hurler de plaisir son petit frère. Enfin la dame tenta une chose basique qu’on leur avait déjà faite des centaines de fois. Aussi le stimulus verbal déclencha rapidement une suite de réaction chez le petit frère. Il vit sa soeur et l’observa, cherchant ce qu’il devait répondre comme s’il était avec un client. La grande soeur sourit doucement et lança alors :

- Vous voulez baiser avec ? Faites-le donc, mais Shura... Dis-lui donc ce qui te ferait vraiment jouir, j’aimerai bien voir ce qu’elle pourrait te faire moi.

Son sourire était vicieux, sadique, presque mauvais, la petite soeur un peu rose murmura alors à la dame :

- Plantez-moi vos griffes, déchirer ma chair, pénétrez-moi de votre queue madame, je veux la sentir bien en moi, ouvrez-moi...

Dit-il le regard rose de gêne, son envie de se faire déchiqueter était plus que réelle, il bandait encore plus fort à cette idée. La grande soeur, elle restait en bas à attendre son tour en souriant un peu.

C’était une chance que Kristina soit enceinte d’elle. Le ton impertinent de l’ humaine ne plaisait guère à Shaïra, qui était de plus en plus en train de réviser sa position à son sujet. Dans la tête de la Lamia, une petite voix n’hésitait pas à lui souffler de tuer cette femme dès qu’elle aurait mis au monde ses serpents. Il ne fallait pas plaisanter avec une Lamia, a fortiori une Echidna, une race très fière, et très dominante. Ainsi, les provocations et les moqueries de Kristina étaient difficiles à supporter pour la Lamia. Alors, à défaut, elle préférait se reporter sur Shura, plus docile, et donc nécessairement plus agréable. En soi, Shaïra ne ressentait aucun dilemme moral à l’idée de les tuer, mais elle tenait surtout à son bébé.

Un sifflement mécontent traversa donc ses lèvres, puis Shura, coincé contre la Lamia, avoua alors ce qu’il voulait : avoir mal. Shaïra, toutefois, se demandait comment interpréter cet aveu. Le griffer, elle pouvait le faire, mais elle connaissait les humains fragiles. Autrement dit, elle pouvait le tuer en le griffant, comme elle le faisait avec les humains qu’elle combattait.

*Il doit probablement s’agir d’une façon de parler... Une hyperbole, comme les humains disent...*

Shaïra siffla lentement, et lécha le cou de l’homme.

« Très bien, petit Shura... »

La queue de la Lamia se déplaça un peu, libérant des accès sur le corps de l’homme, où Shaïra posa ses mains, et le griffa... Légèrement. Ce qui, pour la douce peau d’un humain, devait néanmoins être assez douloureux. Shaïra le fit ainsi saigner, tout en enfonçant sa verge en lui. Elle se perdit dans son cul, tout en griffant son ventre d’une main, avant d’utiliser son autre main pour masturber vigoureusement le jeune homme.

« Shaïra aime... Hhhmmm... S’enfoncer dans le petit cul de son Shura... Ksssss... ! »

Et elle en sifflait de plaisir !

Visiblement elle avait vexé la dame, ça se voyait à sa tête pour tout dire, elles ne s’aimaient d’ailleurs pas l’une l’autre en fait. Elle siffla encore et la grande n’en fit rien, pour le moment c’était la petite qui voulait s’amuser un peu avec la dame. Shura la fixait, attendant un peu, et finalement elle la sentit bouger sous lui, puis une petite griffure se fit sentir. Il la regarda un peu surpris et semblait ne pas comprendre pourquoi elle ne faisait pas ce qu’il avait demandé. Elle continua de la regarder en gémissant un peu de plaisir sous la verge, puis elle sentit d’autres coups de griffe, mais il n’en fit rien. Ce n’était visiblement pas ce qu’il cherchait à ressentir, et pour le coup on lisait la déception sur son petit visage d’ange. Certes ça vais fait mal et il n’en bandait que plus fort, mais il voulait mieux que ça.

- Oui madame, défoncer moi le petit trou aussi !

La grande soeur elle resta à l’éccart désormais silencieuse.

Curieux… Shura était-il suicidaire ? Sa frustration, Shaïra la sentit clairement en commençant à le griffer. Il gémissait, et, si sa queue se durcissait, il semblait… En vouloir plus. Mais, en l’état actuel des choses, plus aurait véritablement consisté à le torturer. Sa main s’appuyait donc sur son ventre, à hauteur de son estomac, tandis que son phallus s’enfonçait en lui, faisant se tortiller le jeune homme, qui poussait des couinements sous les yeux de sa sœur, enfin silencieuse. Sans doute avait-elle senti qu’il y avait une certaine limite à ne pas dépasser avec Shaïra… Certes, la femme les avait capturées, et les exploitait sans le moindre scrupule, mais… Eh bien, elle était une Lamia. Elle avait sa fierté, sa manière d’agir, et il valait donc mieux le comprendre.

Pour l’heure, son membre s’enfonçait péniblement dans le postérieur de Shura, tandis qu’il en réclamait plus. Shaïra siffla donc, et, sous l’effet conjugué de l’effort, mais aussi des provocations de Shura, elle lui en donna plus… Ses griffes se déployèrent un peu plus, et elle lacéra son ventre, faisant rougir le corps de l’homme, le sang coulant de ses plaies pour tomber sur les écailles de la Lamia, qui mordit sévèrement le cou de l’homme, enfonçant ses crocs dans sa chair, répandant un nouveau venin.

Ses serpents sifflèrent alors, et entreprirent, à leur tour, de le mordre, sans répandre de venin, juste… Pour le mordre. Leurs crochets laissaient des traces rouges, et le sang coulait. Shaïra siffla, sentant sa queue durcir, en devenant un peu plus sauvage, jusqu’à former une sorte de « nœud », comme ces animaux qui, lorsqu’ils pénétraient leur partenaire, voyaient leur membre gonfler, de telle sorte qu’il était impossible de le retirer. C’est ce qui se passa en ce moment, mais, tandis que le sang ruisselait, elle sentit les plaies de Shura se refermer.

Le venin que Shaïra lui avait injecté avait pour effet de faciliter sa guérison, mais, visiblement, le petit Shura disposait de facultés naturelles lui permettant de faire ça.

« Kssss… Tu essssss… Un petit sssssshhhomme plein de surprises, Sssssssssssshhhhuuurraaaaaa… »

Tout en remuant en lui, elle le griffa encore, plus profondément, sa queue se serrant un peu plus fort contre ses jambes, ses deux mains venant le griffer, lacérant son torse.

Elle se délectait de ses magnifiques hurlements.

Shura adorait cela pour le moment, mais ça ne suffisait clairement à combler un déséquilibré tel que lui ! Il avait mal, mais pas encore assez. Sa soeur, elle restait silencieuse et alla trouver un coin pour se poser fatiguée de parler à une idiote. Shura lui gémissait de plaisir sous les coups de griffes plus intense, voilà ce qu’il voulait ! Et ses blessures ne se soignaient clairement pas pour le moment, il avait toujours été le plus lent à guérir de toute façon. Enfin piqué par les crocs il gémit fortement de plaisir, proche de jouir sur le coup. Mais ce qui sembla perturber le frère était la guérison, trop rapide pour lui. Elle continua donc de gémit criant parfois de plaisir et bandait comme un taureau.