Peut être inspirée par le post de Draclusia ? En tout cas j’ai eu une envie d’écrire ( :
Les temps changent et on entend ça partout. Il y a ceux qui vivent malgré tout dans le passé, ceux qui on peur de vieillir, puis il y a ceux qui disent vivre avec leur temps et qui vieillissent bien. Et puis parmi tout ces gens il y a moi qui ne sais pas trop ou me placer. Je me dis que vieillir ne peu qu’être bénéfique pour moi étrangement. J’arrive pas à décider pourquoi mais je sais que j’aime l’idée d’être prise pour quelqu’un de responsable. Ouais, j’vous entends à des kilomètres : l’ado rebelle qui veux être pénarde pour fucker the world….Ou pas. Enfaite je crois que j’ai juste besoins de changement, de dépaysement et je peux pas vivre ça du haut de mes dix-sept ans. Même pas d’ailleurs, même pas dix-sept ans. Ouais : ils approchent tout doucement, ils sont à porté de ma main mais ils sont pas encore là, pas tout à fait. Enfin comme beaucoup j’en rêve. J’en rêve de cette autre ville, de cet autre pays éventuellement. Je rêve de mon autonomie, de mes rides qui sont encore bien trop lointaines, hélas. Car qu’est ce que c’est beau les rides. Qu’est ce que ça raconte comme histoires. Dans ma famille on a des tas de tocs. Des petites légendes, des vieilles expressions que nous seules disons. Dans ma famille on dit que les rides les plus belles sont celle qui naisse de nos sourire, à force de rire et de plisser les yeux. Et les mauvaise rides, sont celle qui naissent de nos larmes et de nos colères, à force de tordre la bouche et de froncer les sourcils. Aussi dans ma famille, lorsque quelqu’un râle, que quelqu’un est triste (bien souvent les plus jeunes) les autres disent : « attention aux mauvaises rides ». J’aime les rides qui viennent des sourires, les autres sont tristes, les autres font peur et annonce une mélancolie douloureuse. D’un autre côté comme tout le monde j’ai peur, et je refuse de me projeter dans l’avenir. Après tout grandir, cela doit être fait lentement, avec tout le recul nécessaire. Je prends le temps d’adopter ce recul, de le faire mien, de m’observer. Et puis aussi comme tout le monde et malgré tout ce que j’en pense de mal, j’éprouve un peu de nostalgie. La nostalgie des sucettes blanches avec les fleures et les fruits dessinés dessus. La nostalgie du gel douche à la vanille, celle du lait de poule. Des évènements et des souvenirs ridicules qui pourtant donnent des frissons. Du temps où on avait encore le droit de se saper comme on voulait. Du temps ou au lieu de jouer à Wow, mon frère me lisait des BDs. Nostalgique de Nuttea, de Zebda et de Shaggy. De ce temps ou tout semblait plus simple, ou tout le monde semblait moins hostile. Mais la nostalgie, qu’est-ce que c’est mièvre ! Alors ouais, des fois je me pose la question « Grandir ou rapetisser ? Rester moi-même peut être ? » Et puis j’en conclus que finalement ces questions et ces problèmes se résoudrons seuls. Que de toute manière un jour, comme tout le monde, je les aurais mes rides ; Et jusque là je ferais tout pour qu’elles ne soient pas mauvaise, en conservant un maximum de joie de vivre.