~~ Marie Anne ~~
Je passais la nuit sur le livre de mathématique. San étant à côté, semblant regarder les écritures, mais il ne pouvait pas comprendre les mathématique, tout comme moi. Je n'avais aucun soucis quand les problèmes étaient simple ou se basait sur des grammages, mais lorsque cela se compliquait trop, mon cerveaux fumait et je n'y arrivais pas. Je passais donc ma seconde nuit après ma rentrée scolaire, à essayer de résoudre les questions mathématiques. Je vins à me réveiller à la sonnerie de mon réveil, la tête contre le livre ... je m'étais encore une fois endormie sur le livre. San était à côté de mon visage, dormant tranquillement.
Je pris une douche, San me rejoignant. Je ne trouvais pas bizarre que ce chat aime l'eau et j'en profitais pour m'occuper un peu de lui, pour qu'il est toujours un bon poil et ait une odeur spéciale par rapport aux autre chats. C'était mon compagnon et je devais avouer que si j'ai voulu m'éloigner de lui la première journée d'école, je n'en ai éprouvé que plus de malaise. Dès lors je l'emmenais avec moi, il était intelligent pour signaler ses besoins sans que les autres camarades de classe ne le découvre. J'avais lu le règlement et savait pertinemment que les animaux n'étaient pas accepté, même si San était très silencieux, affectueux et propre, il restait, aux yeux des autres, un simple animal. Je me demandais des fois si San était plus intelligents que les autres chats, il savait ouvrir les portes, il se tenait bien dans le sac de cour, ne miaulait que lorsque j'étais très proche ou seule. Il avait quelque chose en plus, sans parler qu'il m'arrivait le midi de m'enfermer dans une salle et jouer avec, lui parlant comme une personne l'aurait faire avec une autre.
Je fis le repas du matin, gardant un oeil sur l'heure. J'étais encore un peu chamboulée par le changement de rythme. Là où j'avais une journée rythmé par les infirmières, je devais prendre un autre rythme. Je pouvais passer ma nuit à dormir en toute tranquillité, mais aussi ... je devais me lever, me laver, m'habiller, manger, aller en cours. Prendre les cours avaient été un peu difficile. Les enseignants parlent si vite, les autres élèves semblant trouver ça normal. Je n'étais pas habituée à écrire, mon écriture étant de ce fait lente et assez illisible. On m'avait donné cette nouvelle vie, je devais tout faire pour réussir. J'avais vite assimilé que le niveau d'étude définirais mon futur travail et que plus je serais loin, plus San et moi pourrons avoir une vie paisible. Une vie paisible ... cela semble être un rêve.
Une sonnerie vint à m'avertir que je devais aller en cours. Je vins à saisir San et regarder sans ses yeux.
- Allez San, on va passer une autre journée ensemble. Ne fait pas de bruit, ok ? Il me répondit par une petit miaulement et son regard si mignon. Je le mit dans le sac de cours, faisant attention à ne pas lui faire mal et nous partîmes pour le lycée.
Le chemin était sûr et calme, cela ne le serait plus une fois dans l'établissement. Je n'étais pas intégrée à la classe, d'une part car je n'en avais pas envie, d'autre part car on me regardait d'un mauvais regard, le même que certains médecin ... une fille bénie ... une fille mystérieuse ... une fille anormale. Les cours vinrent à se succéder, jusqu'à ce que le cours de math arrive. La professeur était très belle et semblait être le genre de femme à pouvoir venir en aide envers ceux qui le demande. San vint à s'agiter dans le sac. Cela faisait la troisième fois qu'il réagissait comme ça en math, il y avait-l quelque chose qui le déranges ? Je ne pouvais pas savoir ce qui lui passait dans la tête. J'avais l'habitude de glisser discrètement ma main dans le sac, pour le caresser et le calmer.
Une fois les cours fini, je vins à me diriger vers la salle des enseignants, venant toquer doucement avant d'entrer. Par chance la prof était présente. Je vins timidement vers elle.
- Excusez moi senseï ...
J'attendais qu'elle tourne son regard vers moi et, encore une fois, je fus éblouie par cette beauté. Je me reprit très vite, bien que sentant mes joues devenir chaude.
- Je souhaiterais savoir s'il était possible d'avoir des cours supplémentaire ... Je ne suis pas douée en math et j'aimerais m'améliorer. San vint à sortir du sac en étant très agressif, j'eus un temps de blanc, avant de le saisir pour essayer de le calmer.
- Désolée madame, d'habitude il est calme et gentil. Vous pourriez ne rien dire aux autres, je n'ai que lui et sa présence m’apaise.
~~ Sanaël ~~
Nyaaaa ! Que c'est bien de pouvoir vivre toute seule avec ma maîtresse, sans avoir des humains pour nous déranger. J'avais été très peinée d'apprendre que le premier jours de sa sko ... skolarité elle était partie sans moi. J'avais été tellement furieuse ce jours-là que je suis sortie de la demeure pour me venger sur le premier humain qui passait entre mes griffes. Je me suis bien amusée avec lui qui criait qu'il n'en pouvait plus et que je lui montrait qu'un humain pouvait être une bête de sexe. Heureusement ma maîtresse est revenue le soir et prit la mauvaise habitude de lire des ouvrages. Dans ce monde les livres semblent assez facile d'accès. Je pus comprendre rapidement les mathématique, contrairement à ma maîtresse qui gardait sa difficulté à apprendre autre chose de l'alchimie. Elle que l'on disait être une grande alchimiste avait passé sa vie dans les livre pour avoir ce niveau. Elle devait tout apprendre par elle-même et ne supportait pas de ne pas comprendre. Haaa ! Elle est si adorable quand elle se torture l'esprit pour devenir plus intelligente. Dommage que prendre mon apparence semi-humaine risque de la choquer et de l'effrayer, sinon je serais capable de faire comprendre à quoi rime tout ses chiffres et ses signes.
Une chose venait gâcher cela, une odeur infecte, une odeur de démon. C'est pour cela que j'ai tant insisté pour venir le deuxième jours, pour déceler l’être immonde qui avait souillé de sa présence, ma divine maîtresse. Je ne pouvais pardonner à ses êtres, je ne pouvais laisser ma maîtresse se faire corrompre et la perdre. Je suis la seule et l'unique créature à pouvoir toucher le corps de ma maîtresse. La deuxième journée, je pus aisément savoir le ... enfin la coupable. Une femme qui se disait être l'enseignante de mathématique. Ma haine fut tellement dirigé vers elle que les murmures dégradants envers ma maîtresse semblaient presque être inaudible. Mais ils ne perdent rien pour attendre, on ne traite pas ma maîtresse de monstre ou de fille anormale sans craindre la vengeance de sa compagne. Heureusement que ma maîtresse me caressait, sinon j'aurais certainement bondis sur cette mégère pour en faire du hachis.
Je fus surprise lorsqu'elle se dirigeait vers la salle des enseignants, l'air empestait l'odeur de cette diablesse et je ne pus supporter qu'elle demande de l'aide à cette femme. Ma maîtresse n'avait pas besoin d'une école pour apprendre, aussi je vins à bondir du sac et atterrir sur le bureau, regardant cette femme en hérissant le poil et en grondant. Mais je vins à me calmer, regardant ma maîtresse avec un visage presque larmoyant, poussant un miaulement. Elle ne comprenait pas que cette femme était mauvaise ?